Anabélanore Émissaire de l'Avarice

Lullaby of Anabélanore

Age: Non révélé (Immortelle)

Taille: 1m70               Poids: 56k

Sexe: Féminin

Nom: Lynflarona Anabélanore

Morphologie: Fine

Race: Elfe Satyane corrompue

Affinité magique: Feu, Vide

Faiblesse magique: Psyché

Capacités: Aucune particulière

Couleur des cheveux: Gris et vert

Couleur des yeux: Ambre

Groupe Sanguin: Dénaturé

Caractère: Calme, Calculatrice, Jovial, fataliste, avenante.

Particularité: Cicatrice sur certaines parties du corps, handicapée (chaise roulante), marque de brûlure dans le dos, virtuose au Sol'duo (Piano), apprécie que très peu son peuple.

Groupe Sociale: Porte parole des Armées avides, Première femme du Démon Greed.

 

Famille:

Père: Empereur Iran Lynflarona (Mort)

Mère: Impératrice Yrène  Lynflarona (disparue)

Frère Ainé: Prince Darénan Lynflarona (Mort)

Sœur Cadette:  Princesse Sonarei Lynflarona (Morte)

 

Lié:

Lilith première des Cherchesangs, Championne de Lust

Bélistan du Cauchemar, consort de Sloth.

Ufurus l'Enragé, premier berserker de Wrath

Aygen l'Immortel, bras droit de Gluttony

Zérus Traquéffroit, Général de la garde de Pride

Volrantis le Sournois, Assassin d'Envy

Quivia Syndra des Arts Occultes; Archimage des Forces Occultes d'Evron

 

 

 

Sûrement la régente démoniaque à l'histoire la plus tragique, la célèbre et estimée Anabélanore de Greed, malgré ses sourires, cache un sombre passé.

 

Dans l'ancien royaume Satyane qui gouvernait sur une grande partie de la planète Dafaygua, vivait une famille que personne ne pouvait ignorer.

En effet, cette famille du nom de Lynflarona , était la famille royale, gouvernante d'un Empire avide, qui délimitait les classes sociales au nom du sang noble.

Au sommet se trouvait la famille Lynflarona , qui dirigeait des familles nobles comme celle des Tial'Rose,  ayant de grande part dans le royaume.

C'est dans se contexte de royauté qu'Anabélanore, la deuxième Enfant de l'Empereur vivait.

Bien que Princesse, et fille de l'Empereur lui même, Anabélanore comme tout les siens, était muselée par la malédiction de la Déesse de la Vision .

Tout était plat, morose, mais elle ne connaissait que ça, après tout, elle n'était pas née le jour où tout les sentiments et les sensations furent scellés en punition de leur excès.

Pourtant au fond d'elle, quelque chose d'étrange l'agitait la faisant même légèrement sourire, peut être était ce le fait d'avoir eut la chance d'avoir une frère et une sœur, une famille nombreuse pour les critère de l'époque.

Même son Père l'Empereur qui n'arrivait pas à aimer ses enfants malgré tout ses efforts, était étrangement curieux envers sa fille ainée.

Elle souriait, ne serait ce qu'un peu, cela était stupéfiant car il semblait sincère.

Car oui, malgré le maléfice, d'étrange phénomène touchaient les Elfes Satyanes.

Anabélanore et sa jeune sœur Sonarei jouaient ensemble de la musique, une curiosité que personne ne savait expliquer, après tout, sans ressentit, comment savoir si ce que l'on faisait était bien?

Une fragilité dans le maléfice, qui était finalement pas aussi absolu, en entendant le son du magnifique Sol'Duo (piano) qu'Anabélanore donnait vie avec son toucher, et le Tundiel (Xilophone) de sa sœur, les deux sœurs donnaient un vague sentiment d'apaisement à ceux de la cour, et en particulier, à leur Père qui soufflait comme soulagé en fermant les yeux tout en écoutant ses magnifiques filles jouer pour lui.

Une vie dans le silence, ou seule la musique des deux Princesses venait briser, à l'écoute de tout le palais, qui cessait leur activité, pour écouter la sérénade des sœurs.

 

 

 

 

C'est bien plus tard, quand Anabélanore marchait sur ses 29ans, que le maléfice de la Déesse de la Vision s'étiola.

Le choc fut titanesque dans une société qui n'avait plus connue ça depuis plus de cinq cent ans.

Les premiers instants de la folie commencèrent....

Tous au début chantaient d'allégresse, les nobles comme le bas peuple, Anabélanore passait sa journée à rire, touchant en ressentant pour la première fois la peau douce de sa petite sœur, ou celle de son frère.

Les bras de son Père, la chaleur de sa Mère, tout était si exquise, si la vie ressemblait vraiment à cela, il fallait profiter de chaque instant.

Car après des années dans le silence morose d'un peuple privé d'âme, il s'agissait d'un retour à la vie.

 

Mais c'est là où tout bascula, car les excès vinrent aussi soudainement que le retour des sens, et Anabélanore y succomba également.

N'arrivant pas à faire la différence entre l'amour et l'amour, elle commença des relations incestueuse avec son frère et sa jeune sœur, alors que pendant ce temps là, son Père l'Empereur essayait de calmer la population avec son bras droit Zérus Flam'dryn et le peu de l'armée encore responsable.

 

Cependant tout vue peine perdue, la loi martiale fut promulguée, entrainant une grande colère de la population, qui dans sa folie, n’obéissait plus à personne.

Une guerre terrible opposant un Royaume à son peuple se déclara, sans aucune limite morale.

Anabélanore elle, perdait la tête, elle était perdue, tout allait bien trop vite.

Les morts dehors, la folie, ses excès, le souffle de son frère pendant qu'il était sur elle, la caresse des courbes de sa sœur, les rires dans le sang, la mort se mêlant à la vie dans une allégresse qui commençait, au plus profond d'elle à l'effrayer.

Qu'elle était devenue... Se demanda t-elle, qu'est devenu son peuple, ils étaient devenus les bêtes qu'ils enviaient avant quand ils étaient encore privé de sens.

Peut être, que le châtiment de la Déesse avait un fondement, peut être que c'est en punition des excès qu'elle a condamnée un peuple à la non vie.

Des paroles blasphématoire qu'elle ne susurra qu'à son frère.

Un frère qui alors qu'il était dans l'intimité avec elle, réagit très mal, et se mit à la frapper sauvagement exécré par ce qu'elle avait osée dire.

Il l'a frappa à outre mesure, enjaillé par les cris qu'elle poussait et le sang qu'elle déversait.

Son frère qu'elle aimait tant, était devenu un monstre, qui la viola en la battant pour la dominer à outrance.

Anabélanore impuissante, se laissa faire, après tout, il fallait des dominer et des dominant, des vainqueurs comme des perdants se répétait t''elle.

Toutefois, elle craignait plus que tout que sa petite sœur ne subisse le même sort qu'elle par son frère, et s'interposa à chaque fois pour la protéger.

Sonarei était encore si innocente, elle était un trésor qu'Anabélanore ne voulait partager avec personne, ce qu'elle ressentait pour sa jeune sœur était tel un feu dévorant qui pouvait la transformer la transformer en lionne pour la protéger.

 

Mais son frère la battit encore et encore, jusqu'à ce que son Père intervienne et enferme son propre fils dans les cachots avec d'autre enragés.

Pour Anabélanore, son Père était un phare de respect et de droiture, qui n'avait pas succomber à ses tentations.

Un véritable héros, qui par son exemple, lui montrait le juste milieu.

Par cela, les deux Princesses se remirent à jouer ensemble de leur musique à la fois douce et triste, essayant de toucher le cœur des leurs pour les apaiser.

 

Malheureusement, fut inutile...

La guerre s'étant aggravée, le monde devenait de plus en plus invivable dut aux armes que le peuple fou et sans connaissance, avait utilisé contre l'armée.

Des armes visant à briser les plaques terrestres sous une zone pour raser sous la force de la terre.

Utilisé en excès comme le reste, Dafaygua leur monde eut son équilibre déstabilise entrainant des multiples éruptions volcanique titanesque qui changeait le climat.

 

Même avec ça, la folie continua de progresser, comme transcender dans ce chaos.

Finalement, les portes du Palais de l'Empereur cédèrent après une attaque suicide, et le peuple vint chercher leur monarque au son de la sérénade des princesses.

L'assaut fut si rapide, qu'Anabélanore et Sonarei sa jeune sœur ne purent s'enfuirent.

Les deux Sœurs furent violées sauvagement dans les pires conditions, Anabélanore fut marquée sur son Sol'Duo dans le dos avec du métal brûlant, entaillée tout étant salie avec des lames dans en épargnant en partie le visage, et eut les jambes brisés et encore brisés.

Sous les yeux d'Anabélanore, Sonarei sa précieuse petite sœur, fut décapité la rendant ivre de rage et de chagrin, pour que sa tête aille rejoindre celle de son Père et de son frère.

Anabélanore s'effondra, se résignant, prête à mourir, tant qu'elle pouvait rejoindre sa famille telle qu'elle était avant, pure, silencieuse, à l'écoute.

C'est à l'instant où la lame allait s'abattre sur sa nuque, que Zérus Flam'dryn, le général de l'armée, entra et tua avec vengeance tout les agresseurs.

Sous serment, il avait juré à l'Empereur avant de le quitter, de tout faire pour protéger ses enfants.

Une mission, qui malheureusement qu'il ne pouvait déjà plus honorer, du moins pas intégralement.

Il attrapa Anabélanore et la porta dans la douleur, pour l'évacuer.

 

Pendant plusieurs semaine,la Princesse brisée, et le Général déchu, errèrent dans les ruines de leur royaume autrefois florissant.

L'état s'était effondrer, la guerre s'étiolait, et la folie également, quand les réserves de nourritures se raréfièrent.

Anabélanore était mourante, pas physiquement, car hormis ses jambes, aucun point vitaux n'avaient été touchés, mais mentalement elle était à l'agonie.

Si telle était la joie, le désespoir l'était également.

La douleur était si grande, si intense, si perçante à en crier si elle avait été plus forte.

Comme la joie étouffée qu'elle avait ressentie en étant scellée, un sentiment de regret des jours anciens la tua à petit feu.

Zérus qui la connaissait depuis tout petite, la couvait avec une attention attendrissante.

Après tout, maintenant il n'avait qu'elle lui aussi, car sa famille s'étant suicidée depuis bien avant la fin de malédiction, servit son Empereur était son seul crédo.

 

Finalement après presque un mois de survie, Zérus et Anabélanore, retrouvèrent un camps de soldat, regroupant le peuple calmer (en partie) pour unir leur forces pour trouver des solutions.

Car devant la furie grandissante de la nature, ils leur fallait s'unir ou péril.

Anabélanore fut confiée à des médecins qui étaient eux même surveiller par des soldats pour éviter qu'ils profitent de leur patients, pour la soigner.

Elle retrouva dans cette hôpital de fortune, Lilith de la famille Tial'Rose, qui avait elle aussi, dut supporter la folie dans sa chair.

Elle rencontra également l'étoile montante des survivants Satyanes, la mystique et hautaine Quivia Syndra, qui avait plutôt bien vécue la chute grâce à sa magie.

Mais cela était sans importance, pour Anabélanore, elle n'avait rien à faire en vie

Elle tenta à de multiple reprise de se suicider, car les images de sa sœur souriante et ensuite décapitée étaient trop lourds à porter.Syndra très rationnelle et surtout implacable, lui répondit à sa douleur.

 

"Tu fais ce que tu veux... Une personne qui a déjà renoncée n'est qu'un cadavre ambulant... Éteint toi avec le reste de ta famille si telle est ton souhait... Il n'y a pas de place pour le voyage qui nous attend pour une infirme tournée dans le passé..."

 

Il n'en fallait pas plus pour la convaincre, elle se tailla les veines devant les yeux de Syndra qui ne fit rien.

Mais Zérus qui observait discrètement derrière le vitre, intervint de suite.

Une chance Anabélanore peu adroite et manquant de connaissance, se tailla les veines maladroitement, empêchant une hémorragie fatale.

Zérus attrapa Syndra par le coté du décolleté habituellement plongeant, furieux pour la réprimander en grande pompe.

Syndra le laissa décharger sa colère avant de rétorquer que le voyage qu'il s'apprêtait à faire n'était pas pour une suicidaire en plus infirme.

Car oui, les blessures aux jambes d'Anabélanore étaient trop sérieuse, elle ne retrouverait jamais sa mobilité passé.

Mais Zérus attaché à son serment et déjà depuis longtemps prit d'affection pour la Princesse, jura que s'il devait arriver quelque chose à Anabélanore, il s'en irait également.

Syndra sortit de ses gongs, car Zérus avait la totale dévotion des forces militaires restantes qui instauraient l'ordre dans le camps, déjà bien difficilement.

Puis arriva Bélistan Doltia un ancien de la cour royale, qui connaissait bien la Princesse.

Un homme d'ordre, qui avait moins de principe que Zérus, et qui n'hésitait pas à faire des choses éthiquement peu morale pour le bien commun.

Se ralliant à l'idée de Zérus, Syndra ne pouvait plus s'opposer à la venue d'Anabélanore pour le voyage.

 

La nuit avant le départ, Zérus au chevet d'Anabélanore, la regardait avec inquiétude, car la princesse n'arrivait pas à se remettre de la mort de sa sœur plus 5 mois après la tragédie.

La Princesse se redressa dans son lit, regardant Zérus avec incompréhension.

Pourquoi s’obstinait t-il à la vouloir en vie? Personne ne le blâmerait maintenant que l'Empereur n'était plus.

Elle hurla après lui, aigrie par la haine, brisée par le chagrin, impuissante à se laisser en vie.

Peu être voulait t-il quelque chose d'elle? Était ce de l'attirance, ou seulement sexuelle, un sentiment de protection comme celui d'un Père, peu être était ce tout cela à la fois.

Après tout, les siens étaient devenu des monstres, elle n'attendait plus rien de personne, et avait au fond d'elle la rancœur honteuse de blâmer la mort de sa sœur à Zérus qui était intervenu trop tard.

Anabélanore aurait préférée être décapitée à la place de sa pauvre sœur qui était encore innocente en comparaison d'elle.

C'est après cette rage éclatante, qu'à bout de souffle elle attendit la réponse du Général.

Ce dernier se mit à sourire, en lu disant tout en lui caressant la joue.

"Princesse Ana... Je reçois votre colère avec gratitude, car si vous pouvez encore vous exclamez de la sorte, c'est qu'il vous reste encore de quoi vous battre, et de quoi avancer..."

 

Anabélore s'effondra en pleurant dans les bras de Zérus, qui se jura de jamais la laisser.

Peut être avait t-il des sentiments pour elle, mais qu'importe, il les terra, pour ne plus faire subir de tourment à cette princesse qui avait trop subie en si peu de temps.

 

Cet attachement agaça Syndra, qui aurait espérer s'enticher de l'attention du général, pour ses propres travaux, car un homme tel que lui était un atout incontestable.

Mais sa plus grande qualité était aussi un défaut implacable, sa fidélité était inébranlable.

 

Le voyage eut lieu, et Anabélore chargée sur le dos de Zérus, traversa le portail entre les mondes créée en grande partie par Syndra.

Bien que cela ne dura qu'une poignée de seconde, la force du Vide chahuta férocement la faible princesse, qui en perdit connaissance en arrivant.

Dans la neige d'un monde arctique, Zérus s'occupa aussitôt d'elle, la couvrant au détriment de sa personne.

Anabélanore resta inconsciente un moment, mais à son réveil, elle se trouvait dans un lit de fortune bien au chaud.

A coter d'elle, elle vit une chaise roulante rudimentaire fait avec des bouts de métaux et de bois un peu hasardeux.

Pour la première fois depuis la tragédie, elle se mit à sourire, imaginant bien Zérus pester à faire tenir le tout ensemble, car cela était bien fait de lui.

Elle essaya de se déplacer pour la première fois toute seule, luttant comme une personne qui n'avait plus de motricité dans les jambes, pour s'habiller, et se mettre dans le fauteuil un craquelait  à chaque geste.

Ce fut très dur, car elle n'avait pas beaucoup de force dans les bras, mais à la force des choses, elle y arriva.

Arpentant les couloirs, beaucoup la reconnurent, à la stupéfaction des gens, qui ne l'avait pas vu depuis la chute du palais.

Car oui, Zérus avait toujours fait attention à la cacher, car encore pour beaucoup, le fantasme de la Princesse d'un Empereur tyrannique était alléchant.

Mais rapidement les soldats l'encadrèrent en la voyant, pour calmer les rares encore insatiable.

Elle retrouva Zérus en prise avec Bélistan, mais également avec une personne déjà peu recommandable, Volrantis Eykgo, un ancien noble qui avait mit ses ressources au profil du peuple pour évincer l'Empereur et prendre sa place.

Zérus le haïssait au delà de tout, prêt à le tuer d'une balle en pleine tête.

Mais Bélistan qui était bien au fait de la situation, essaya de calmer le général vengeur, en mettant en évidence la contribution exceptionnel de Volrantis à la création du portail et du voyage.

L'arriver d'Anabélanore en surprit plus d'un, et surtout Zérus qui n'en revenait pas.

Étrangement bien consciente, Anabélanore calma tout le monde à la grande joie de Bélistan, car elle seule pouvait convaincre Zérus.

Animée elle même d'une certaine rancœur envers Volrantis, elle préféra mettre le bien commun, enfin surtout pour respecter le crédo de Zérus qui voulait protéger tout le monde.

Zérus voulait quelque chose, mais en aucun cas il ne pouvait courber l'échine envers ce qu'il détestait pour y parvenir.

Mais Anabélanore, qui savait ce qu'il espérait, prenait l'initiative à sa place, pour le soulager de ça.

Elle n'espérait rien, et n'avait aucune forme d’intérêt ou de compassion envers ce peuple qui lui avait pris sa sœur.

Mais si elle pouvait aider Zérus, elle le ferait.

Cette complicité fut envié par Volrantis, qui dévorait Anabélanore des yeux, mais qui savait que si risquer était s'exposer au courroux de Zérus.

 

Plusieurs moins passèrent, et Anabélanore avec l'aide de Bélistan, gagna une place dirigeante.

Cependant cela n'était qu'une image, car elle était plus une porte parole qu'autre chose.

Elle était belle, elle était Princesse, elle avait une façon très délicate et sensible de parler aux autres, lui permettant de les convaincre avec plus d'aisance, mais elle ne faisait que répéter ce que lui disait Bélistan, qui était la véritable tête pensante.

Voltantis l'épiait sans cesse, salivant sans trouver pourtant le courage.

Après tout Anabélanore était handicapée, quoi de plus facile pour un Elfe en pleine santé comme lui.

Mais il n'en fit rien, continuant de ronger son frein.

Tous essayait de maintenir l'ordre péniblement, dans cette base prise dans la glace, ou la faim était la plus grande préoccupation.

Syndra elle, était rentrée en contact avec des Entités lors du voyage, et avait découvert par cette expérience la sombre magie du Vide.

Beaucoup la suivirent dans ces recherches malgré elle.

Les Entités affirmèrent que l'étude de leur art sous leur tutelle pouvait les sauver de ce monde glacial.

La rumeur se répandit vite dans la base provoquant des mouvements de foule.

C'est lors d'une réunion, que Syndra affirma qu'il ne fallait pas se laisser duper.

Les Entités n'ont pas été explicite sur leur demande, rendant leur serment dangereux.

Volrantis décida de prendre partie des Entités, en affirmant qu'ils finiraient tous par mourir s'ils restaient ici.

Zérus lui, fut à la totale opposé, car il ne voulait pas brader sa liberté pour devenir esclave.

Tout reposa sur Bélistan et Anabélanore.

Ce dernier laissa la Princesse répondre en premier, et elle décida, en scrutant Zérus de se rallier à sa décision.

Une réponse qui ne fit que sourire Bélistan, qui lui se rallia à l'avis du peuple, qui était celui du serment.

Mais avec la décision de Syndra, la majorité était ceux qui refusaient les Entités.

 

Tout aurait pu s'achever la, mais Bélistan avec l'aide Volrantis, poussèrent le peuple à s'enhardir contre Syndra, et cherchèrent grâce à aux connaissances qu'elle avait enseignée, à contacter les Entités.

 

C'est ainsi que débuta la grande trahison des Satyanes, qui s'opposèrent à Zérus et ses forces, mais également à l'Archimage Quivia Syndra.

La ville se déchira une nouvelle fois en guerre civile, dans une traque à la sorcière.

Mais cette fois, des créatures cauchemardesque vinrent aider les révolutionnaires dans leur coup d’état.

La guerre était de nouveau là, et Anabélanore regarda depuis la fenêtre de sa chambre, les gens se massacrer, épuisée.

Elle espérait que cette fois, il la tue pour de bon, et pria pour que sa race s'éteigne une bonne fois.

La porte de sa chambre s'ouvrit et se referma doucement.

Elle ferma les yeux, s'apprêtant à être encore une fois bafouer, mais les secondes passèrent au seul son d'une respiration forte.

Elle tourna sa chaise roulante, et vit une créature d'une grande taille humaine, muscler, à la peau d'ébène brillante, au visage d'un séduisant et robuste homme malgré ses particularités.

Des cornes poussant sur le coté du crâne partant harmonieusement en arrière, une rangée de canine cachant une langue de serpent, et deux yeux noirs faisant ressortir des iris d'un vert fluo.

Anabélanore resta de marbre devant cette créature si imposante dans son charisme comme dans sa stature.

"Tu n'a pas peur de moi Elfe...?" Demanda t-il d'une voix autoritaire.

Elle répondit que non, d'une voix lasse.

"Très bien... Je viens pour toi et toi seule..." Dit t-il en s'approchant.

Anabélanore cette fois en fut surprise.

Pourquoi elle? Elle qui était si faible, mais là n'était pas la question, Zérus avait refusé le serment et elle en ferait autant.

"Ton chevalier est déjà tombé, ma Sœur Pride, à déjà la main mise sur lui. Il  l'aura toutefois beaucoup divertie. Mais désormais il s'est soumit..."

Anabélanore sous le choc, cria que cela était impossible, et gifla le démon au visage en tombant ensuite en avant pour s'affaler au sol.

Le Démon la regarda sans bouger, la voyant peiner par terre.

"La t-il fait... De sa propre volonté...?" Demanda t-elle faiblement.

Le Démon ne bougea pas, croisant ses quatre bras.

"Il l'a fait, par ce qu'il a trouver quelque chose lors de cet échange... Rien de plus, s'était son choix, et il la fait en bonne conscience."

Elle se mit difficilement sur ses genoux, et se mit à sourire, comprenant que c'est pas contrainte qu'il l'avait forcé.

"Et maintenant...? Pourquoi moi...? Je suis qu'une Princesse déshéritée, et handicapée, je ne pense pas avoir plus de valeur que ça..." Susurra t-elle en gardant la tête baissée.

Le Démon se baissa, et remonta le menton d'Anabélanore pour la fixer de son regard le plus dur.

"Je suis Greed! L'avarice incarnée... Je veux tout... Toi qui ne prétend plus rien avoir, laisse moi te prouver ta valeur... Et donne moi tout ce que tu peux offrir..."

Greed l'attrapa avec délicatesse de ses bras musclée, la soulevant sans mal, pour la replacer dans son fauteuil.

"Devient mienne! Et je démontrerai que tu es précieuse! Qu'importe tes jambes! Qu'importe ton passé! Tu as encore beaucoup à donner, et je veux tout!"

Cela était étrange, Greed paraissait si démoniaque et malsain, pourtant, dans ses paroles il semblaient transparaître un intérêt à vouloir sincèrement la faire redevenir quelqu'un.

Bien que son avidité semblait sans limite, il forçait Anabélanore à briller pour montrer son plus belle éclat, même si s'était que pour lui.

Quelque chose qui était fascinant, s'était sans aucun doute la nature profonde de l'Avidité qui pouvait être une qualité également.

Greed se mit à genou devant Anabélanore qui était captivée, et lui embrassa les mains en lui souriant.

"Que décide tu Princesse? Sera tu mienne, et revivra tu dans ma croisade éternelle?"

Qu'avait t'elle à perdre maintenant? Il était si captivant, et rien le l'attendait désormais.

Elle hocha la tête en gloussant amusée.

"Voyons ce que cela faut, Seigneur Greed."

 

C'est ainsi qu'Anabélanore rejoignit le Démon de l'Avarice Greed.

Elle quitta le monde gelé en compagnie de son nouveau Seigneur, après que Syndra fut capturée par le Démon Lust et sa suivante Lilith.

C'est à cette instant, que Lilith et Anabélanore s'échangèrent un regard bien différent.

Alors que la Princesse semblait satisfaite de son nouveau Seigneur, celui de Lilith était celui d'une personne désabusée.

Greed se moqua ouvertement de l'échec de Lust qui ne décolérait pas à Syndra, qui avait enchantée son corps pour repousser le démon d'elle.

 

Désormais, Anabélanore vit en grande partie du temps dans le Vide avec son Seigneur qui lui octroya l'immortalité et une forme plus altérée de la bénédiction du Vide, pour la préserver.

La relation entre Anabélanore et son Seigneur est étrangement très égalitaire.

Greed pourtant loin d'être le Démon Primordial le plus doux, a toujours été très attentionné envers elle, et n'a jamais au grand jamais eut d'excès pour elle.

De surcroît, malgré toute les autres femmes de Greed, Anabélanore a une place dominante.

C'est même Greed qui organisa des anniversaires du jour de leur rencontre telle qu'un couple le ferait.

Et en premier cadeau Anabélanore demanda un Sol'Duo, pour rejouer de la mélodie qu'elle faisait avec sa sœur qui vit toujours dans son cœur.

Ainsi la sérénade du Palais des Satyanes continue de subsister au cœur du palais de l'Avarice.

Est ce cela le trésor que Greed voulait préserver?  Qu'importe les attentions du Seigneur de l'Avarice, ces intentions sont aussi irrationnelles qui peuvent aller même en contrecourant de ceux des autres Démons.

 

Anabélanore put revoir Zérus, qui avec la même attention, fait attention à elle en étant le seul représentant de l'Orgueil hormis Pride elle même, à entrer dans le domaine de l'Avarice.

Mais les choses ont tout de même changer, car maintenant ils servent deux Seigneurs différents.

Et la présence de Zérus jalouse Greed régulièrement, qui ne prête pas facilement sa précieuse Princesse.

 

Aujourd'hui, Anabélanore est la seule représentante pacifique des Démons, et parle au nom de son Seigneur, ou même parfois et exceptionnellement au nom de Pride qui dirige la plus grande et la plus redoutable armée démoniaque, aux dirigeants des factions opposées, telle qu'Evron, les Ozannes, Inné, ect...

Grâce à cela, elle désormais connue dans tout le cosmos, et détient un certain respect de la part des adversaires de son Seigneur.

Car Greed se bat pas pour le plaisir, mais dans le but d'obtenir quelque chose, alors si elle peut obtenir cette chose grâce à un compromis elle le fait, quitte à prendre des initiatives.

Anabélanore ancienne Princesse d'un peuple décadent, et aujourd'hui la figure du raisonnable, l’icône de la tempérance chez les Démons qui peuvent ranger les armes, parfois.

 

 

 

 

"Je pourrai te rendre tes jambes tu sais..."

"Je le sais très bien, mais tu m'a choisie telle qu'elle. Je crains également, que la félicité des retrouvailles avec ce que j'ai perdu, dénature celle que je suis aujourd'hui."

"Hum... Tu as bien retenue la leçon ma chère Princesse."

 

Conversation entre Greed et Anabélanore.