Age: plus de 49 700 000 000 ans
Noms: Ouroboros, Maetry's, Eurasania
Titres: Reine du Venin; Savante élémentaire; Mère de l'écaille; Grande Traîtresse.
Taille: 284 mètre de long sur 42 mètre de haut limite dos (forme draconique); 1m81 (forme humaine)
Poids: 21 tonnes (forme draconique); 69kilos (forme humaine)
Couleurs de Cheveux et crinière: vert très foncés avec des mèches bien plus clair.
Couleurs des Yeux: Iris vert émeraude luminescent dérivant sur le jaune or, Pupilles reptiliens violet.
Magies: Nirn Dénaturé (Nintra); Yan; Phasma (Yan et Nirn)
Faiblesses Magique: Néant, Sayve
Immunités Magique: Psyché.
Caractère: Sommolente, calme, Peu scrupuleuse, Inventive, Travailleuse, Entreprenante, Individualiste, Cruelle.
Particularités (Dragon): Fine; Siffle comme un serpent; Corps sécrétant la Toxine Ame fiel; morphologie à mit chemin entre le serpent et le Dragon; Extrêmement souple et silencieuse; Membranes des ailes demeurant végétal, guérison presque instantané.
Particularités (humaine): Belle et perturbante, Peut changer son corps pour le rendre plus humain ou plus draconique jusqu'à pouvoir une forme parfaite des deux ou très mélangés; ses yeux sont la seule qui ne changent pas; Guérison instantanés; Séductrice, Agréable, Indifférente.
Particularités générales: Scientifique chevronnée; Première Dragonne de Rhéa; Façonné de l'essence de Nitung et d'Yrélus; Haie les élémentaires à l'exception d'Horok; Première Traîtresse élémentaire; Ancienne Alliée d'Asmozan; Extrêmement féconde; Véritable créatrice des Déchus ainsi que des Anges, Ne possède pas de véritable sentiment affectif envers ses enfants, sensible aux compliments.
Familles:
Père/Créateur: Nitung l'Apothéose et Yrélus de la Diversité.
Epoux/ Consorts:
Jörmugand le Dragon monde
Nïdhögg de la Tempête
Fafnir la Rage Terrestre
Filles Primordiale:
Lamia Venin brûlant; Première fille et aînée des enfants d'Ouroboros
Magria Morsure Mortelle; Deuxième fille et 4ème de la fratrie.
Ugoria Foudre Maladive; Troisième fille et 5ème de la fratrie
Nitaria du Renouveau; Dernière fille et 7ème de Fratrie
Fils Primordiale:
Evryx Main de la Reine; Premier Fils et 2ème de la Fratrie
Afera Souffle Putride ; Deuxième Fils et 3ème de la Fratrie
Sevaris Pure née; Troisième Fils et 6ème de la Fratrie
Liée à:
Asmozan le Chasseur (Premier Seigneur d'Horok)
Frey's l'Apôtre Noire (Gardienne d'Horok sous le règne d'Asmozan)
Adversaires direct:
Minerva du Bosquet (Chevalière Gardienne de Nirn)
Yrélus de la Diversité (Seigneur de Nirn)
Connu comme la Mère des Serpents, ou bien la façonneuse de chair, également la biologiste de l'écaille, Ouroboros de son vrai nom à sut marquer la création d'une façon la plus inimaginable en bien comme en mal.
A l'origine, Ouroboros est la dernière de la fratrie des Gardiens de l'Apothéose, quatre Gardiens élémentaires comme beaucoup d'autre ayant une différences majeure, deux Créateurs au lieu d'un.
La nécessité de la Création des Gardiens de l'Apothéose était le souhait de renforcer les armées élémentaires avec des forces transcendant les limites d'un seul élément.
Des Gardiens bi-élément, capable de soutenir efficacement les forces de Rhéa dans la lutte contre Rashka, et surtout, pour affronter l'ascension de l'Age du Soleil d'Ebène sous la personnification de la Grande Dévoreuse.
Cependant, les seuls Seigneurs élémentaires n'étaient pas capable de produire de tel individus, car eux même ne maîtrisant que l'élément qu'ils incarnaient.
C'est pour cela, que la Création fut confié à Nitung, le premier élémentaire et de très très loin le plus puissant, qui maîtrisait les Six éléments.
Etant également le premier Dragon, Nitung préleva une écaille par Gardiens, et confia la suite à ses suivants, les Six.
Ainsi naquit, Fafnir le Premier, Nidhögg le Deuxième, ensuite Jörmugand et pour finir, la dernière, Ouroboros.
Ses Gardiens devinrent à l'image de Nitung, des Dragons élémentaires également, à l'exception que chacun, n'avaient hérité que de la maîtrise de deux éléments au lieu de Six.
Fafnir fut confié à Arkos le Seigneur du Feu qui semblait le plus adapté à tempérer le caractère très volcanique de ce dernier.
Fulforas se vit confié Nidhögg, pour espérer discipliner celui ci qui était très dissipé, sous la force d'un être particulièrement belliqueux.
Jörmugand lui, alla rejoindre Aqueuse, qui était le seul à pouvoir lui apprendre à développer le potentiel psychique que ce dernier possédait.
Quand à la dernière, Ouroboros, se vit encadrée par Yrélus, qui décelait en alla un formidable pouvoir de guérison et de manipulation des forces naturelles qui pouvait être une arme fantastique contre Rashka.
Toutefois, ce qu'avait pas imaginés ni Nitung ni les Six, était que les Quatre étaient nés avec une forte individualité, les rendant bien plus conscient de leur personne.
Ouroboros avait héritée de ses Pères, la Maîtrise de Nirn et de Yan, et avait développé une variante des deux propre à elle, Phasma, le Plasme dévoreuse d'Eternité.
Une magie sous la forme de Venin qui pouvait atteindre l'âme même, aussi bien mortel contre les êtres de chair que contre les Entités ,la rendant particulièrement mortelle contre tout ce qui existait.
Cependant, Ouroboros déçue rapidement les attentes aussi bien d'Yrélus que des forces d'Yggn, car même si sont pouvoir était puissant, il n'était pas assez élaboré, et surtout, trop limité à ses usages.
De plus, Ouroboros, était une élémentaire frêle, peu résistante malgré son statue de Dragon couplé à une régénération hors du commun, et manquait cruellement de puissance.
Tout cela à une époque particulièrement crucial pour Yggn, qui perdait du temps face à la domination écrasante de la Dévoreuse, Nyx maîtresse des Ténèbres et son frère, Manakael, tout les deux Divinités Primaires comme l'était Antologia et Gaïa, même si encore affaiblis.
Les Forces de Nox'rem étaient partout, et les Six Seigneurs ne pouvaient s'occuper d'autre chose que de la Dévoreuse, car à eux Six l'arrêter était déjà perdue d'avance.
Il fallait des Gardiens pour repousser les servants de Nyx, qui attaquaient sans relâche, jusqu'à ce qu'ils s'en prennent à Harphalya, l'un des monde Trône d'Yggn.
Ouroboros n'avait jamais vraiment brillée au combat, mais la nécessité était si grande qu'Yrélus sans lui demander son avis, l'envoya sur Harphalya repousser les Forces de Nox'rem et Y'vin.
Mais Ouroboros ne serait pas seule, car Fafnir et Nïdhogg furent mobilisés pour l'assister.
Ses deux frères étaient là, cependant aucun des deux n'étaient vraiment des alliés fiables, car Fafnir était incontrôlable, et Nïdhogg préférait faire bande à part, désappointant Ouroboros qui essayait d'organiser une défense convenable.
Et Seigneur comme ça devait être nécessaire, car la Main de Nox'rem, Erèbe et Aldur la Main d'Y'vin arrivèrent ensemble pour corrompre le cœur du Monde.
Les Légions des Ténèbres et de la Lumière déferlèrent comme une marée sans fin, plus unis entre eux que n'importe quel servants des Six.
Rapidement une lutte pour survivre commença, et même si les Servants d'Yggn devaient se battre jusqu'à la destruction pour protéger l'accès à Yggn, Ouroboros, elle, voulait se défendre pour espérer survivre.
Jörmugand arriva en renfort, et même avec les Gardiens présent en plus de Nïdhogg et Fafnir, Erèbe et ses légions les tenait en respect.
La Main de Nox'rem même en infériorité numérique écrasante, affronta la coalition de Gardiens de front, montra une puissance terrifiante, qui alla même jusqu'à sérieusement blesser Jörmugand le forçant à se replier.
Erèbe était un véritable mur de désolation, se délectant dans les combats les plus violents, permettant à Aldur d'attaquer sans crainte le cœur du Monde.
La Main d'Y'vin presque aussi puissant qu'Erèbe enfonça sans mal les défenses d'Ouroboros jusqu'à lui faire face.
Pour la première fois de son existence, Ouroboros fut tétanisée par la peur, une peur terriblement humaine allant en parfaite contradiction avec sa nature d'élémentaire.
Elle ne comprenait pas comment s'était possible, mais cela ne faisait aucun doute, elle était terrifiée, face à la toute puissance d'Aldur qui brillait tel un colosse fait de flamme d'or, l'écrasant de toute sa taille et de son aura.
Ouroboros essaya bien de se défendre, mais peine perdue, elle était insignifiante face à Aldur.
Cependant, elle voulait être reconnue, elle voulait se battre, elle qui avait réussie à planifier une défense héroïque avec ses serviteurs, mais même avec toute sa bonne volonté, elle ne pouvait rien faire...
Tout ses vassaux avaient été détruit, Aldur et Erèbe n'étaient pas des adversaires pour elle, ils évoluaient à un autre niveau, et au fond d'elle, elle réalisa, qu'elle était un échec.
Elle qui avait été façonnée pour cela, ne pouvait honorée sa tâche, et bien que ses pensées l'accablaient, elle combattit, avec tout ce qu'elle avait, jusqu'à être blessée par Aldur.
Cependant, même la défaite imminente, voulait t-elle être détruite? Non, voulait t-elle mourir? La Mort d'un élémentaire n'est pas celle d'un mortel, pour eux, la fin signifie l'oublie, pas de réincarnation ou de deuxième vie.
Ouroboros réalisa toute l'énormité de la situation, pourquoi était ceux qui avaient le plus à perdre, qui devait jeter en pâture?
Non! Elle voulait exister, elle voulait vivre! Qu'importe le déshonneur, elle vivrait!
C'est ainsi qu'Ouroboros s'enfuit, ouvrant ainsi la voie à Aldur qui fut étonné par ce comportement, et bien qu'interrogatif, ne pouvait se permettre de perdre davantage de temps.
Le Cœur allait tomber, Harphalya semblait condamner, mais arriva la Chevalière Gardienne Minerva, la favorite d'Yrélus, qui se battit au cœur du monde pour le défendre, jusqu'à finir par être défait par Aldur, elle également...
Minerva allait être détruite par Aldur, mais arriva Yrélus et Gankar, deux des Six Seigneurs élémentaires, qui ensembles, détruisirent Aldur au cœur du monde d'Harphalya.
Les quatre autres Seigneurs élémentaires arrivèrent en renfort pour repousser Nox'rem et les forces d'Y'vin s'étant regrouper vers Erèbe, et ensemble, réussir à le repousser hors des frontières de ce monde sans arriver à le détruire une bonne fois.
La victoire fut pour Yggn, mais le coût fut bien élevé, car les Six en venant sur Harphalya, avait laissés le champs libre à la Dévoreuse elle même, qui avec ses Titans Us'tars, s'empara du cœur du monde Trône d'Altébaram, permettant à la corruption de Nox'rem d'attaquer l'arbre monde d'Yggdrasil.
De plus, Minerva était dans un état grave, et seul un miracle d'Yggn pouvait la sauver de la Brûlure Luminique d'Aldur.
Cependant, Yrélus et Nitung, le Patriarche de tout les élémentaires, allèrent jusqu'à user de leur propre essence pour la sauver.
Ouroboros fut sévèrement punie pour son manque d'engagement, et fut exilée sur Harphalya, avec pour tâche de soigner ce monde, et de purger les mortels vénérant Nox'rem de ses terres bénies.
Désormais, Ouroboros avait pour charge éternelle de s'occuper du monde qu'elle avait pas su défendre au moment le plus critique.
Ouroboros exilée, accomplit sa mission, reconstruisant Harphalya en encadrant de loin l'humanité de ce monde qui se relevait tout doucement, sous la menace constante des forces de Nox'rem.
Ce fut que de très loin, qu'Ouroboros assista à l'apogée de Nyx, qui au sommet de sa puissance, renversait totalement les forces d'Yggn, qui perdaient de plus en plus de terrain.
Etrangement, Yv'yn à contrario, demeurait bien plus passif, et Harphalya fut relativement épargné par Nyx et sa Main Erèbe.
Elle ne participait pas à la guerre, de toute façon, que pouvait t-elle faire?
Si les Six ensemble n'arrivaient pas à repousser Nyx, qu'elle était ses chances? Aucune...
Cependant, elle ne pouvait pas attendre les pattes croisées que la mort vienne la chercher, et décida de trouver un moyen de se défendre.
Pièges, subterfuges? Oui, Ouroboros n'en n'avait que faire de l'honneur, pour elle la survit était la raison pour tout les moyens.
Malheureusement elle savait bien, que face à un pouvoir écrasant, toute ses ruses seraient vouées à l'échec.
Le souvenir d'Aldur restait profondément marqué en elle, ce jour ou son esprit s'éveilla davantage vers le monde des mortels que de celui des élémentaires.
Les mortels? Oui, Ouroboros l'avait bien vue, les humains vénérant Nox'rem et surtout Yv'yn avaient montrés une férocité sans pareille contre elle et Yggn.
Peut être que l'humanité pouvait servir, après tout, Yggn défendait le domaine de Gaïa dans le but de sauvegarder cette même humanité, il pouvait défendre d'eux même leur terre après tout.
Cependant, pour Ouroboros, l'humanité était bien trop frivole, se ralliant au grès des moments à une force ou une autre tant que celle ci domine, quitte à trahir sans vergogne, elle n'était pas fiable.
Elle l'avait observée, ceux vénérant Nox'rem le faisait rarement par envie mais par crainte, pour autant elle avait aperçue tout l'inverse avec Yv'yn, que les mortels suivaient généralement de leur propre volonté.
Ouroboros s'interrogeant sur cela, fit prisonnier de nombreux humains vénérant Manakael et tout ce qui représente pour les questionner.
"Pourquoi le suis tu? Qu'est ce que tu attend de Manakael? Qu'est ce qui représente pour toi?"
Tant de question qu'Ouroboros demandait à ses frêles humains étranges, qui répondirent plus ou moins tous la même chose.
"La Droiture, le respect, l'Honneur, la Sagesse..."
Manakael semblait aux yeux de ses mortels, un véritable parangon des vertus humaines, de ce qui était le plus pur et les plus parfaits des valeurs de l'humanités.
Il était, Dieu tout puissant, messager des lumières Cosmique, et malgré tout, avait comprit et sut investir les petits d'une force venant de leur coeurs, venant de leur âme.
Manakael aussi magnifique était t-il, s'était rabaisser pour tendre la main à ceux qui ne croyaient plus en rien, et montrer, qu'en chacun d'eux, une force insoupçonnée et noble demeurait endormie.
Alors que les puissants guerroyaient entre eux, abandonnant ceux qu'ils étaient censés défendre, Manakael inspira, non par la crainte comme sa soeur, mais par l'exemple.
"Comment ne pas vénérer un tel être...?" Répondit le dernier des mortels à Ouroboros qui était totalement dépassée.
Elle libéra tout les croyants d'Yv'yn, enfreignant les directives de purger les ennemis d'Yggn.
Les mortels remercièrent sincèrement Ouroboros, qui perdus, n'arrivait même plus à reconnaître l'humanité telle qu'elle connaissait dans ses personnes, qui paraissaient, curieusement plus sages encore qu'elle même...
Ouroboros plongea dans une profonde réflexion qui dura des années, alors qu'au même moment, le Trône d'Yggn était assiégé par Erèbe et sa Maîtresse, forçant Nitung lui même à défendre Yggdrassil.
Qu'importe ce qui se passait, Ouroboros sentit en elle toute ses convictions sévèrement malmenées, et si elle s'était fourvoyée? Si on lui avait occultée la vérité?
A cet instant, Ouroboros ne souhaitait qu'une chose, rencontrer Manakael pacifiquement, dans l'espoir de comprendre ce qu'avait vu les mortels en lui.
Mais la guerre continuait, et Minerva revint à elle pour lui demander des comptes.
Une tension était palpable entre la Chevalière Gardienne et Ouroboros, elles qui ne s'étaient jamais véritablement entendues, surtout à cause d'une vision bien différente du monde, était devenu encore plus froide depuis Aldur.
Minerva ordonna à Ouroboros que la purge des "hérétiques" comme elle le soulignait avec insistance, se face de manière plus efficaces que celle déjà entreprit.
Il était vrai, qu'Ouroboros avait menée un combat contre les croyants de Nox'rem, mais avait tendance, à "oublier" entre parenthèse de s'occuper de ceux d'Yv'yn.
Dos au mur, Minerva lança ses séides en forçant ceux d'Ouroboros de venir, et lancèrent une nouvelle croisade punitive sur Harphalya.
Pour les peuples d'Harphalya la solution était simple tout renier pour Yggn et les Six, ou mourir.
Certains résistèrent, et moururent, ceux d'Yv'yn furent massacrés jusqu'au dernier, car aucun sans exception avaient renoncés à leur foi envers Manakael.
Ouroboros était furieuse, mais ne pouvait s'opposer à Minerva, toutefois, dans son aigreur elle relativisa, admettant que ce massacre avait eut le mérite de lui démontrer que l'humanité n'était pas aussi frivole qu'elle l'avait imaginée.
Minerva s'en alla, et Ouroboros retourna à sa solitude méditative.
Elle avait bien comprit la leçon, elle était surveillée par Minerva, la frustrant davantage.
La guerre arriva à sa fin après plus de dix milliards d'années depuis l'émergence de Nyx et Manakael, un temps interminable à l'échelle humaine, mais très différent pour les élémentaires comme pour les Entités, qui avaient une notion du temps beaucoup moins concentré sur l'instant présent, et plus élargie, par l'écho du passé, et la perception éthérique qui leur permet de ressentir les changements dans tout l'univers.
A la fin de l'Age du Soleil d'Ebène, Manakael s'était retiré du conflit, car sa sœur, Nyx était devenue toute puissante à un point que l'issu du combat semblait scellé.
La présence de Nyx était partout, même sur Harphalya, nombres de mondes d'Yggn étaient tombés sous son emprise, devenant des planètes Noires contaminant davantage les branches d'Yggdrassil en affaiblissant encore Gaïa.
Pour Ouroboros s'état déjà finie, elle était résigné, Nyx allait tout consumer, la fin d'Yggn est des Six était venue.
Le cieux d'Harphalya était sombre, l'ombre de Nyx planait, et des pluies de Ténèbres tombait sur les plaines contaminants les eaux et les bêtes, pour y faire naître les enfants terrifiant de Nox'rem.
Ouroboros défendait Harphalya contre les Ténèbres, mais chaque années, les forces des Ténèbres se faisait plus forte.
Même une partie des humains avaient changés dut à l'influence de Nyx, faisant naître les premiers Elfes du Crépuscule.
Tout n'était qu'obscurité, tout n'était que ténèbres, une marée de noirceur sans arrêt plus dense.
Harphalya était déjà à genou, il suffisait qu'un des Vassaux d'Erèbe vienne pour que le monde s'effondre.
Mais arriva l'improbable, alors que tout était perdu, le Père de Nyx et rival de Gaïa, celui ayant réveillé aussi bien Nox'rem qu'Yv'yn, cette même personne qui avait mandaté Nyx à la conquête du domaine de Gaïa se retourna contre elle.
Cela n'était pas si surprenant, après tout, Nyx était devenue tellement puissante, que bientôt, rien ne pourrait plus l'arrêter, qui sait si elle tiendrait à ce moment là ses anciennes allégeance.
Antologia l'être le plus puissant et omnipotent de la création prit les armes, et alla attaquer de front Nyx, entrainant dans leur sillage une destruction sans équivalent, et condamnant des centaines de milliards d'existences.
Nyx fut renversée malgré toute sa puissance, mettant fin à son règne...
Mais Ouroboros n'était pas dupe, Nyx était une Déesse Primaire, elle était serte vaincue, mais il était fort improbable qu'elle soit détruite.
Toutefois après la disparition de Nyx, les forces de Nox'rem dépossédé de Maîtresse devinrent fou de rage, amorçant le début, de la Guerres des Ombres.
Ouroboros assista aux déchirements des grandes puissances, avec la Création d'Asmozan et l'émergence avec lui, d'Horok pour essayer d'assujettir sans succès les restes de Nox'rem.
Depuis sa tanière au fond de la forêt d'Atisia, Ouroboros observa le déchirement des forces d'Antologia, avec une certaine consternation.
Les camps rivaux s'étaient allié pour défaire Nox'rem une bonne fois, malgré tout ce qui s'était passé.
Ouroboros n'en revenait pas, elle avait luttée comme elle pouvait pour sauvegarder Harphalya des forces d'Antologia, et voici qu'Yggn accordait une paix?
Impensable, et puis Nox'rem, Nyx, elle n'avait jamais conspirée contre Antologia, elle était même celle qui contribuait le plus à sa cause et voilà comment elle en fut remerciée?
Manakael lui même avait été mit dos au mur, obligé de combattre sa propre sœur contre son envie, et plus ironique que tout, il avait été souillé par celui qui se gargarisait en tant que Père.
Le Seigneur d'Yv'yn eut son essence enfermé dans un réceptacle le diminuant, son bel éclat était devenu pâle et son corps lumineux scellé dans une armure d'or et d'argent, avec seul réconfort une lance offerte par celui qui l'avait handicapée.
Mais pour Ouroboros, le pire était Asmozan...
Il était née de la dépouille spirituel de Nyx, changer et modifier pour que jamais celle ci l'assujettis, déformant les Ténèbres de Nox'rem en une pâle parodie qu'est Horok, l'Ombre.
Asmozan était seul, vivant dans l'ombre de sa Mère et ennemie Nyx sans être pour autant lié à elle, rejeté par son Père et Créateur, dut à d'obscure raisons aussi incompréhensible qu'inadmissible, pour finir à devoir combattre contre ses anciens frères et surtout celui qui, dans une autre réalité, aurait pu devenir son mentor, Erèbe.
Ouroboros se voyait d'une certaine façon dans Asmozan, elle était rejetée également, plus faible que ce qu' l'on n'attendait d'elle, et seule.
La guerre des Ombres arriva à son dénouement quand Asmozan combattit Erèbe au sommet du monde de Messandro.
Sans surprise pour Ouroboros qui fut mobilisée sur le monde pour combattre les Servants de Nox'rem, Asmozan fut surclassé par Erèbe.
Elle n'avait jamais combattue ce dernier mais elle l'avait bien observée.
Erèbe était l'un de ses monstres de guerre comme l'était Aldur, non, même au delà d'Aldur, car celui ci combattait désormais avec la rage de libérer sa Maîtresse.
Il était si grand, si fort, véhiculant une telle aura de violence et fureur à peine contenu, même les Six ne fanfaronnait pas face à lui.
Asmozan avait perdu, mais avait fait preuve d'une remarquable pugnacité malgré son jeune âge, il n'était pas faible, loin de là, s'était juste, qu'Erèbe était une abomination...
Finalement, arriva Gankar, Yrélus et Minerva qui épaulèrent Asmozan lors du dernier acte de la la guerre des Ombres.
Et même encore à cet instant, il fut totalement impossible pour eux de détruire une bonne fois Erèbe, les forçant à le sceller dans un monolithe de pierre et de lierre, aussi physique que psychique.
Encore une fois, Minerva frôla la mort de la main d'Erèbe, qui à partir de ce jour là, la marqua d'une terreur sans borne qui la hantera jusqu'à sans doute la fin des Temps.
La guerre contre Nox'rem prit fin, et de cette victoire, Gaïa usant de toute sa puissance et Maîtrise, sépara grâce à l'énergie rémanente de Nyx sur tout les mondes, les Domaines des Créateurs entres eux.
Le Domaine d'Antologia et des Démons devint Rashka ou Vide dans la langue commune, tandis que celui de Gaïa fut nommée Rhéa...
Evidemment, il fallut peu de temps avant que les Démons toujours aussi belliqueux ne relance des assauts contre désormais, Rhéa.
Toutefois la situation avait bien changée maintenant, les Démons s'affaiblissaient drastiquement en forçant la Trame séparant les Dimensions, et rapidement furent renvoyé d'où ils venaient.
De même quand Manakael et Asmozan vinrent les épauler, Asmozan était plus faible que Nyx, et Manakael grandement diminué.
Ouroboros retournant sur Harphalya vit que les crocs d'Antologia s'étaient brisés, et même, décela une certaine colère chez Manakael.
Encore spectatrice de tout cela, elle vit plusieurs milliers d'années plus tard, la trahison d'Asmozan et Manakael, qui se retournèrent contre Antologia pour devenir les vassaux de Gaïa au même titre que les Six.
Sans surprise, leur arrivé provoqua un grand chambardement chez les élémentaires, qui étaient très divisés sur ce sujet, et surtout Tijet sous la ferrure de Fulforas.
S'il y avait bien un des Six qu'Ouroboros essayait d'éviter le plus possible, s'était bien lui, irascible, belliqueux, lunatique, rancunier, Fulforas était vraiment l'élémentaire le plus enragée de tous.
Ouroboros n'était pas bien forte en tant que Gardienne de l'Apothéose, et la faiblesse, était bien l'une des choses qui énervait le plus Fulforas.
Elle se disait intérieurement que Nïdhogg, son frère, avait bien du courage d'être sous son commandement, surtout avec le Chevalier Gardien Barakiel, qui se complaisait à provoquer son Seigneur, rendant les domaines de Tijet particulièrement explosif pour les non-initiés.
Quoi qu'il en soit, après ce changement sans suivit une très longue ère de paix (même relative) sur Rhéa qui dura plus de 18 000 000 000 d'années, faisant d'elle la plus longue période de calme depuis la chute de l'Eden.
Mais la paix elle même n'entraine pas forcement la prospérité, et bien que les guerres se faisaient rares entre les grandes puissances, des fléaux aussi soudaine qu'inexplicable apparaissaient.
La Peste Azhrienne démarra pendant cette période, ravageant les mortels, qui tombèrent comme les feuilles des arbres en pleine automne.
Des mondes entiers voyaient leur population s'éteindre, quelle soit humaine ou animal, rien n'y échappait.
Devant la situation, Ouroboros fut mobilisée pour essayer de trouver une solution.
Yrélus n'avait donc que pas oublier qu'elle existait? Etonnant... Ce disait t-elle, en commençant à observer les premiers infectés sur le monde d'Aluar.
C'est à ce moment de son existence, qu'Ouroboros découvrit un domaine qui l'intéressait...
La biologie était quelque chose pour elle d'incroyable et d'une richesse encore méconnue, ou écartée par les élémentaires.
Pour ceux ci , la magie pouvait tout résoudre, et s'intéresser à la biologie des mortels n'avaient pas grand intérêt.
Mais Ouroboros voyait ça vraiment différemment.
Elle qui était élémentaire, ne pouvait modifier son corps, elle était intra segment lié à la propre intensité de sa magie, mais un être de chair pouvait changer, et en plus, Ouroboros avait la magie pour l'assister.
Nirn et Yan, les deux magies les aptes à guérir, nettoyé ou modifier, un être, elle les possédait, sans compter, qu'Ouroboros était d'une nature patiente et studieuse, des qualités grandement bénéfique à la recherche.
C'est ainsi, qu'en voulant découvrir l'origine de la Peste Azhérienne, elle commença à apprendre les bases de la biologie.
A ce moment, Ouroboros commença drastiquement à s'éloigner de la voie des élémentaires pour suivre son propre chemin.
Un premier temps elle découvrit que la Peste Azhérienne était à l'origine une bactérie éthérique, ce qui voulait dire, un être spirituel, ce qui était une première dans l'histoire de la création.
C'est Ouroboros également qui découvrit que la maladie se déplaçait via les liaisons de l'Aman'Ohsis connectant tout les mondes à Yggdrasil et indirectement au reste de l'Ynn'Rayon.
Mais comment? Yggdrasil était un monolithe de pureté, comment une vile magie bactérienne pouvait naviguer dans ses branches pour toucher les mondes connectés?
Tout simplement par ce que la maladie se servait des branches de l'arbre monde encore nécrosé par l'influence encore persistante de Nox'rem.
Grâce à ce qu'avait découvert Ouroboros, Yggn était désormais capable de savoir quel monde allait être touché, quel monde il fallait isolé, et comment confiner la maladie.
Toutefois une question restait en suspend? Quelle magie avait fait naître une telle souillure?
Cette réponse par contre, ne sera jamais résolue par Ouroboros, car elle avait comparée ses résultats, rien ne semblait ressembler.
Il ne s'agissait pas de Nox'rem, ni de la Psyché, ni encore la magie Démoniaque, il s'agissait d'une énergie abyssale, qui consumait tout, magie, chair, illusion ou réalité, rien ne survivaient à sa présence, et même les bactéries qui étaient constituer de cette énergie, s'auto-détruisait.
L'Entité bactérienne rentrait dans un corps sain, et dévorait encore, encore et encore, pour régénérer le peu de l'enveloppe spirituel qui tenait face à cette énergie, se multipliant quand arriver à satiété.
Cela faisait froid dans le dos de Minerva, si cette énergie avait été un peu plus intense, elle aurait même pu atteindre les élémentaires.
La seule réponse qui fut donné à cette énergie lors d'une assemblé élémentaire regroupant tout les Gardiens des Six, c'est la Prophétesse Gardienne de Yan, Amèlys'Ora qui désigna tremblante, cette énergie sous le terme d'Oublie, et que le pire était à venir...
Ouroboros n'avait pas confiance envers Amèlys'Ora, elle était trop étrange, même pour une élémentaire d'Aqueuse, quelque chose clochait en elle.
Toutefois elle ne pouvait pas vraiment dire qu'elle s'était trompé, car les années suivant, d'étrange anomalie se manifestait dans toute la Création.
Même l'air était étrange, un sentiment généralisé d'Oppression et l'impression qu'une main invisible avait empoigner votre âme demeurait.
Certain groupes d'humains s'agitèrent dans la Création, les Ordos et surtout celui se nommant Sancti Rheae.
Ouroboros apprit également depuis Harphalya, que la Mère de la Création avait son sommeil très agité, inquiétant aussi bien Nitung, que ces nouvelles secondes, les Vertus.
Mais Yrélus ne faisait pas appel à Ouroboros, alors celle ci resta en attente, vacant à sa nouvelle occupation.
C'est bien plus tard, qu'elle apprit qu'une guerre d'une terrible ampleur avait éclatée sur le monde de Sadry'se, ayant fait de nombreuse victime parmi les Gardiens élémentaire.
Ouroboros ne savait pas vraiment qui était leur adversaire, mais le fait que les Six furent dépassée, obligeant même le Père de la Création et adversaire, Antologia a intervenir en passant à travers la Trame, voulait dire que cet ennemi était tout puissant.
S'était la première fois qu'Antologia participait aussi rapidement à une guerre, même contre Nyx, il fallut du temps avant qu'il ne se décide.
Cela laissa Ouroboros perplexe, mais même si elle ignorait qu'à cet instant, la Création faillit être annihiler, elle continua comme la majorité de l'humanité, à vaquer à ses occupations...
Durant un temps, Ouroboros alla de monde en monde en retournant fréquemment sur Harphalya, dans le but d'en apprendre plus sur la biologie, et également commencer à discrètement, prélever des sujets et surtout, cobaye pour le début de ses expérimentation.
Curieusement, elle alla également à la grande surprise de beaucoup, dans des villes humaines (malgré sa taille) demander de consulter les ouvrages des plus grand érudits de l'humanité dans ce domaine.
C'est sur le monde de Tensos, qu'elle découvrit un grand Biologiste Elfe Hélien, Dionese Ulcan qui fut interloquer de voir la grande Dragonne Serpentaire dans ce jardin un bon matin.
"Toi... Humain de la Lumière... Des compères vantes des prouesses et tes connaissances dans le domaine qui te passionne... Certain disent même que tu n'a pas d'égale... Peux tu me montrer si ses compétences sont à la hauteur de tel éloges...?"
Dit t-elle en le fixant de ses yeux reptilien si magnifique tout en sifflant de sa langue, choquant l'Elfe matinal encore en habit de nuit.
Dionese n'était pas un fervent des Six ni même de Manakael en grand dam des siens, mais la venue de la très discrète Gardienne Serpent de Nirn dans son jardin eut de quoi l'intrigué.
Il accepta de montrer ses compétences, et même d'enseigner ce qu'il savait à une condition, qu'il puisse parler d'égale à égale avec la Dragonne.
Ouroboros accepta, elle n'avait jamais été très à cheval sur le protocole de vénération et de respect des mortels vers les élémentaires, alors laisser à ce petit Elfe s'enorgueillir auprès des siens de parler familièrement à un Gardien élémentaire était vraiment le cadet de ses soucis.
Elle commença l'instruction, et évidemment, étant donné la taille d'Ouroboros, le cour était donné à l'extérieur.
Rapidement la relation très étrange entre Dionese et Ouroboros attira l'attention de toute la cité d'Eustrya.
Ouroboros dressa des barrières végétales autour du domaine de Dionese pour avoir la paix, car rapidement elle était devenue la source de toute l'attention, elle qui supportait déjà très mal la foule à force de vivre recluse.
Cet Elfe était intéressant il fallait bien l'admettre, les humains comme ses, pseudo Elfes gâtée à cause de Manakael et Nyx lors de l'Age du Soleil d'Ebène, pouvaient être surprenant.
Toutefois Dionese posa une question qui interloqua Ouroboros.
"Mais dite moi très chère, qu'allez vous faire de ses connaissances?"
Véritablement? Elle n'en savait rien pour l'instant, mais elle trouvait ça passionnant, et pour elle, s'instruire était bien plus valorisant que de végéter pendant des millions d'années comme le faisait si bien les élémentaires.
"Ahah! Je vois! Vous sortez vraiment du lot des Gardiens! Toutefois avec votre forme, vous peinerez à mettre à l'œuvre toute ses connaissances!"
Ouroboros regarda ses pattes, ses pattes qui étaient fines pour une dragonne de sa taille, mais qui était bien trop énorme en plus d'être mal adaptée pour travailler.
Ce fut cette question qui déclencha le premier déclic d'Ouroboros qui changera totalement son destin.
Un nouveau corps? Non! Mieux encore! Une forme alternative! Un moyen de changer de forme à ses envies!
OH oui l'idée lui plaisait! Une forme humaine? Serte fragile, mais des mains versatiles, un corps, qui serte au point de vue purement biologique était une calamité en comparaison de ceux des animaux, qui était bien plus fort, plus souples et plus résistant, excellant pour leur usage, à contrario de celui des humains comme Elfes, qui essayaient d'être bon partout, et qui finalement l'était nul part...
Toutefois, sous un autre angle, il n'avait que des avantages pour ce qu'en voulait en faire Ouroboros, et il ne fallait pas se mentir, la forme des humains, était en Général, pas si désagréable.
Sans parler que seul l'humanité développait les sciences, et avaient créer nombres d'objets sa découverte, adapté à eux.
S'était tout décidée, Ouroboros commença la recherche sur la transmutation de la magie en chair, tout en perfectionnant ses connaissances sur la biologie.
Elle resta un moment sur Tensos en compagnie de Dionese, jusqu'à ce que finalement, sa présence persistante finisse par attirer le Seigneur élémentaire chargé de protéger ce monde.
Il arriva tel une étoile filante, s'écrasant à coter de la villa de Dionese, secouant la terre furieusement.
Ouroboros sentit jusqu'au plus profond d'elle la radiance du nouveau venue, et sachant parfaitement la raison de sa présence, alla à sa rencontre.
Lui faisant face, elle s'inclina respectueusement sans rien dire le laissant commencer.
"Ouroboros... Voilà longtemps que je t'avais pas rencontrée... Depuis...Hum... L'Age de ma Sœur?"
"Oui Seigneur Manakael... Depuis Nyx..." Dit t-elle effarouchée par la présence massive de Manakael, qui était encore impressionnant malgré sa grande diminution.
"Tu sais pourquoi je suis là... Une Gardienne élémentaire aussi loin de ses Temples dans le monde des mortels... Vivant...parmi eux... Tu connais les limites d'Yggn..."
"Seigneur Manakael je vous en prie... Ma présence se fait aussi discrète que possible, elle n'occasionne aucun changement dans la vie de ses habitants... Je suis juste venue en quête de connaissance..."
"Vraiment...?"
Dionese arriva déboussolé de voir la véritable Divinité protectrice de Tensos, vénérée par forcément par lui, mais par une grande partie de la population.
"Pense tu que ta venue n'influence pas le chemin de cet Elfe...?" Demanda t-il en pointant du doigt Dionèse qui était muet d'admiration.
Forcément, question de Manakael était consternant d'évidence, voilà plusieurs années qu'elle était sur Tensos à apprendre de Dionèse, aucun doute que son existence aurait sans doute suivit un chemin différent durant ce temps si elle n'était pas apparue dans sa vie.
Celui ci avait même arrêté de donner des cours dans l'Académie Royale de l'Empire Solaris en jeune à cette époque, pour s'occuper exclusivement d'Ouroboros.
"Tu ne peux ignorer l'importance du chemin de chacun... La simple pierre tombant dans un lac peut provoquer un écho engendrant un autre et ainsi de suite... Je doute qu'Yrélus cautionne tes actions..."
"Je vous en supplie Seigneur Manakael! Je sais que j'enfreins les règles des Gardiens! Mais je vous demande de fermer les yeux sur ma venue! Par pitié!" Demanda t-elle en s'allongeant face au Seigneur de K'vin qui semblait perturbé par cette déclaration.
"Par pitié...? Depuis quand les élémentaires supplie et plaide la voix chargée comme celle d'un mortel...?"
Ouroboros resta figée, réalisant que maintenant l'intensité de ses mots.
Manakael soupira, tapant légèrement avec sa lance Riel au sol, répondant mitigé.
"Tu es trop différente des tiens Ouroboros... J'ignore ce qui enflamme ton âme avec autant de ferveur... Mais soit... En hommage à ce qui t'isole, je te laisse en terminer ici... Mais soit discrète..."
Elle ne savait pas pourquoi, mais une douce chaleur apaisante lui étreignit la poitrine, la faisant presque jubiler à en agiter sa longue queue.
"Je vous remercie Seigneur Manakael, je ferai en sorte de ne pas vous mettre dans l'embarra."
"Je l'espère bien... Tu te débrouilla seule auprès d'Yrélus quand il aura décider de s'occuper de toi..."
Manakael s'en alla laissant Ouroboros avec Dionèse qui n'en revenait pas d'avoir été témoin d'un tel échange.
Cependant, comme à son habitude, Manakael était dans le vrai, Yrélus devait savoir qu'elle était là, alors pourquoi il n'agissait pas?
Face à cette perceptive, il fallait redoubler d'effort pour assimiler tout ce Dionèse avait à proposer.
Cela dura six ans de plus, jusqu'à ce que finalement, Dionèse développe une maladie cardiaque héréditaire, le clouant au lit en attente de sa mort.
Depuis le temps qu'elle vivait, Ouroboros avait vue nombre de mortel mourir, l'émouvant que peut, mais s'était la première fois qu'elle assistait du début à la fin.
Dionèse riait faiblement en contemplant Ouroboros qui l'écoutait depuis l'extérieure, la tête reposant devant la grande entrée extérieur de sa chambre.
"Tu vas mourir Dionèse... D'ici, trois mois... Peut être plus... J'entend tes battements devenir de plus en plus saccadé..."
"Ahah! Comme ça doit être pratique...d'avoir une si bonne..ouïs... Bah! Qu'importe!"
"Je pourrai te sauver tu le sais..."
"Evidemment... Par magie tout est possible!... Mais bon... Toi qui existe depuis..pffiou... Des milliards d'années... Tu ne vas pas changer...le destin d'un simple...mortel comme moi... Au risque de le payer par les tiens...jusqu'à la fin des temps ahah!"
Ouroboros écarquilla les yeux, Dionèse était d'une clairvoyance attendrissante époustouflant celle ci.
Elle pouvait le soigner, mais le faire modifierait le destin d'un mortel, et en période de paix, il était formellement interdit aux élémentaires d'influencer la vie de l'humanité.
Il savait que si Ouroboros le faisait, elle lui ferait gagner au mieux, vingt ans, alors que elle, serait disgraciée par son Seigneur pendant une période qu'un mortel ne pourrait même pas imaginer.
"Ah.. Très chère... Je ne t'envie pas..tu sais...? Nous.. les petits gents... On passe rapidement à autre chose par ce que l'on sait notre existence courte... Mais pour vous..les immortelles... J'ai cette insistante impression.. de vous voir enchaîner à vos responsabilités indéfiniment... Crois moi... Si c'est vrai... La vie d'un courte mais libre d'un mortel vaut bien trente fois l'interminable existence de veille des tiens..."
Ouroboros ne pouvait nier, et se remit elle même en question...
Elle qui avait fuie le combat contre Aldur pour préserver sa vie déjà longue en comparaison d'un mortel, et Dionèse qui acceptait la mort avec le sourire à 51 ans, ça n'avait aucun sens...
"Très chère... Je suis sur que tu réussira à avoir cette forme qui te fait tant envie... Je regrette juste, de ne pas être là pour voir sûrement la ravissante femme que tu aurais été..."
Ouroboros ne répondit pas, que pouvait t-elle dire de toute façon?
"Ecoute Ouro... J'aimerai... Que tu prenne tout mes ouvrages dans ma bibliothèque... Que tu les gardes pour toi..." Dit t-il d'une voix sérieuse.
"Pourquoi veux tu m'encombrer de ses livres... Alors que je connais déjà tes connaissances...?"
"Ahah... Pense tu... Je dois t'avouer... Que je me suis longtemps méfié de toi... Il...il est difficile d'avoir confiance en toi Ouro... Tu n'es vraiment la plus accessible, et bien qu'à moitié serpent... Tu n'en demeure pas moins un... Les serpents ne sont pas..les animaux qui inspirent le plus la confiance..."
Dionèse se leva difficilement en se tenant la poitrine, pour faire face à Ouroboros.
"Mais maintenant... C'est différent... Je t'ai enseigné de la biologie ce que la bien pensance collective accepte... Mais sache... Que pour découvrir le véritable potentiel.. biologique de chaque chose... Il faut souvent... entreprendre...quelque actions...qui vont à l'encontre...de certaines valeurs morales..."
Ouroboros siffla dans sa gueule, réfléchissant aux dires de Dionèse sans répondre durant de longue seconde avant de déclarer hésitante.
"Je vais voir ça Dionèse... J'accepte de prendre tes ouvrages... Je les prendrai pour moi..en faisant en sorte que tes proches ne découvrent pas leur contenus..."
Celui ci se mit à sourire en coin, visiblement satisfait qu'Ouroboros ait deviner que la véritable raison était que d'autres ne découvrent de lui, une partie beaucoup moins élogieuse...
Dionèse mourut finalement quelques semaines après, et Ouroboros assista à la cérémonie de crémation du corps en compagnie de la famille du défunt qui était peu nombreuse.
Dans une autre situation, la présence d'une Gardienne aurait pu étonner plus d'un, mais, depuis le temps qu'Ouroboros était arrivée dans la vie de Dionèse, tout son entourage avait fini par s'habituer à sa présence.
Les ouvrages de Dionèse avait été prit un peu avant par les servants d'Ouroboros, et cette fois, malgré la demande des autorités de l'Empire de rester avec eux, pour qu'elle puisse enseigner aux Elfes de Solaris, elle décida de retourner chez elle, sur Harphalya.
Le retour d'Ouroboros sur Harphalya ne passa pas inaperçue, car Minerva avait investie son Temple en son absence, et lui fit face de suite à son retour.
"Alors ma sœur... Tu t'es bien amusée avec ton acolyte touché par K'vin...? Cela valait t-il la peine d'abandonner ton devoir...?"
La tension était palpable entre Minerva et Ouroboros, qui baissa la tête devant son aînée, répondant avec une touche d'agacement.
"Je... Je voulais voir l'humanité...sous un autre angle..."
"Humm... Vraiment...? Quoi qu'il en soit... Notre Seigneur te tient à l’œil... Ne lui donne pas davantage de raison de te châtier plus sévèrement encore..."
Minerva s'en alla, redonnant possession du Temple du Serpent à Ouroboros qui rangeait son frein depuis longtemps, et qui encore une fois, s'était abaissée.
Le temps passa, et Ouroboros continua ses recherches dans le Temple du Serpent Dragon des Terres Sauvages, sans se préoccuper des évènements dans l'Univers.
De toute façon en ces temps de paix, il y avait guère à se soucier, permettant à Ouroboros de se consacrer à ses recherches.
Evidemment tout n'était pas rose dans la Création, car même dans son isolement, Ouroboros entendit parler des affrontements réguliers des élémentaires entres eux.
Ouroboros s'en souciait guère, la puérilité des Gardiens entres eux n'étaient pas une surprise, chacun voulant prouver à leur Seigneur, voir à Yggn même qu'ils étaient les plus féroces défenseurs de l'humanité, tout en la détruisant par inadvertance.
Pathétique, se disait t-elle, Ouroboros était peut être faible, mais elle estimait que s'était la faiblesse qui la rendait sage, du moins, pensait t-elle.
Par contre elle fut un peu plus surprise quand elle eut vent d'affrontement entre ses deux frères, Nidhögg et Fafnir, même si cela n'était au final pas si surprenant que ça.
Elle connaissait bien Fafnir, qui était une véritable bête de guerre enragé, qui à contrario d'elle, avait acquis la toute puissance attendue d'un Gardien de l'Apothéose.
Nidhögg également n'était pas en reste, mais il était beaucoup plus posé, et avait surtout un comportement un brin désobligeant par son manque d'intérêt envers son devoir.
Jörmugand était sans doute le plus réservé après elle, mais demeuré incontestablement très fort également.
Ouroboros n'avait vraiment pas été gâtée à sa création, elle était la plus jeune, la plus faible comme la plus frêle, mais elle avait l'intelligence créative.
Elle avait très vite comprit que cette différence provoquant la consternation des siens était une force bien plus grande que toute puissance brute de Fafnir.
L'humanité l'avait bien prouvée, après tout, l'homme est sans doute la créature la plus faible du monde animal et pourtant, c'est bien sa capacité de créer et d'inventer qui la placée en haut de la chaîne alimentaire.
Cultiver son savoir, oui, pour Ouroboros s'était une question de temps et de patience, avant que tous la reconnaisse pour ce qu'elle est.
Elle aura sa gloire, elle trouvera des moyens de palier ses faiblesses, et à ce moment là, Yrélus et Minerva la laisseront en paix, et peut être même, que Nitung, la reconnaitrait comme sa fille.
Tout ce passa bien pendant de nombreuse centaine d'année, jusqu'à ce qu'elle ressente l'un de ses Sanctuaire se faire profaner.
De suite elle alla sur le monde de Gram, découvrant des Humains et des Elfes du Crépuscule profaner l'un de ses Temple, pillant les richesses et surtout, les artefacts de Nirn présent à l'intérieur.
Sa venue provoqua la surprise des pilleurs, qui pensait que la Dragonne Serpent avait disparue dut à son manque de présence en dehors d'Harphalya.
Ouroboros furieuse que l'humanité la considère avec si peu de respect massacra sans pitié les profanateurs, gardant une dizaine en vie pour les châtier en expérimentant sur eux.
Evidemment, elle récupéra tout les corps, car il s'agissait là de manière première pour ses recherches.
Elle ramena tout ce petit monde dans son Temple principale sur Harphalya, et commença ses expérimentations, sans avoir remarquée, que les yeux d'Yggn étaient braqués sur elle.
Un Arbitre d'Yggn avait tout vue, et l'espionnait pour le compte des Vertus d'Yggn, les voix de Gaïa et dirigeant les forces d'Yggn non élémentaires.
Ouroboros expérimenta, et commença à trouver un intérêt à modifier l'humanité avec les essences élémentaires, peut être, pour en faire des servants non élémentaires fort et fidèle à elle.
Pour l'instant il était trop tôt pour le dire, grâces à l'héritage macabre de Dionèse, elle n'avait pas à commencer à zéro, et grâce à ses vassaux, elle essaya de voir la réaction des infusions élémentaires dans des corps humains.
Le résultat fut assez épouvantable, car les humains encore vivant agonisaient dans de terrible souffrance à cause de l'infusion de la magie.
S'était véritablement l'âme qui brûlait sous l'influence de la magie, qui, dans un milieu non adapté cherchant à la repousser, générer une friction qui faisait naître l'énergie brute du Néant.
Cela était le même principe que pour les portes dimensionnel et les fractures d'irréelles, le Néant apparaissait là où deux énergies s'opposaient.
Après ses premiers essais, elle changea les doses, essayant de parvenir à un équilibre.
Quand le sujet n'était pas consumé par la magie, et que l'âme prend l'ascendant, celui ci vois une affinité à l'essence de la magie insufflée se développer.
Mais cela restait ridicule, une affinité ne permettait aucune maîtrise de l'élément, cela était plus proche d'une réaction immunitaire du corps face à un élément étranger déjà rencontré.
Ouroboros conclue vite que l'humanité ne pouvait être modifier une fois le corps trop avancés dans son développement.
Même si cela était contre les valeurs morals, Ouroboros aurait bien aimée détenir des enfants humains pour ses expériences, toutefois, elle aurait attirée beaucoup trop l'attention sur elle en le faisant.
Ouroboros préféra, garder deux couples d'humains et elfes, voulant obtenir des enfants humains de cette façon sans attirer les regards.
Cependant, les derniers agissements ne passèrent pas inaperçue, et brisant le silence de sa réflexion, elle entendit la voix d'Yrélus s'adresser à elle, la convoquant à Azheyn, le monde où reposait la majorité du temps le Seigneur de Nirn.
Ouroboros y alla la tête basse, jusqu'à faire face à son Maître et Père, qui la fixa de toute sa stature.
"Seigneur..."
"Ouroboros... Gardienne de Nirn...et fille de notre Père... Tu dois te douter de la raison de la convocation...?"
La Dragonne Serpent agita la tête en sifflant avant de répondre.
"Il y a de nombreuses raisons... Mais j'ignore laquelle vous aura pousser à agir..."
"Humph... J'ai suivi attentivement des derniers actions avec la plus grande attention... Tu aime te faire remarquer à ce que j'ai observé... Tes nombreux voyages inexpliqués... Tes interactions avec les mortels, puis cette existence avec cet acolyte de K'vin... Dionèse Ulcan si je ne m'égare pas..."
Le Seigneur de Nirn marqua une pause, fixant Ouroboros qui s'agitait en demeurant silencieuse.
"Une Gardienne enseignée par un mortel... Tes agissements dérivent bien trop du devoir des élémentaires Ouroboros... Allant même jusqu'à violer le pacte de neutralité de Nirn auprès de nos frères en allant sur un monde en dehors de notre charge... Tu a de la chance que ce monde, Tensos, soit sous l'autorité de Manakael, même si je ne comprend pas les raisons de son silence à ton sujet... Un autre que moi suspecterait même une trahison... Souhaite tu rallier la cause de K'vin, Ouroboros...?"
"Non mon Seigneur... Je souhaite demeurer sous la ferrure de Nirn... K'vin n'a rien à m'apporter..."
" Vraiment...? Et que peut t'apporter Nirn dit moi...? D'autre sujet pour tes... expérimentations...?"
A cette question, Ouroboros leva la tête en panique, dressant la queue.
"Ton expression est vraiment des plus étranges... Tu pensais vraiment que je n'aurai rien remarqué...? Je connais déjà les actions antérieurs de cet Elfe avant que tu ne vive avec lui... L'attaque de ton Temple ensuite, et la disparition d'une partie des profanes... Autant d'indice qui m'ont comprendre à quoi tu t'adonnait ma Fille..."
"Seigneur! C'est pour une bonne cause! J'ai besoin de..."
"Il suffit... Tu mens... J'ignore par quel maléfice ton âme ne souffre pas du mensonge qui sort de ta bouche, mais tout ce que tu a fait, tu l'a fait pour toi..."
Elle dos au mur, pour Ouroboros, les dès étaient déjà lancés, et s'était la fin.
"Tu salis les élémentaires par tes actions... Je ne condamne pas la mort de profane ayant bafoués l'un de tes Temple, mais la façon dont tu les a châtier... Les âmes torturées retourne sur Aetherna emplie de souffrance et de mal, la prochaine fleur qui naîtra de ce bourgeon sera sans doute souillée par ta faute..."
Soudain le grand Seigneur de Nirn se leva lourdement, avançant vers sa Gardienne en la dominant de taille, jusqu'à pouvoir presque lui susurrer.
"Seuls les Démons s'adonnent à la torture... Explique moi quelle est la différence entre tes actions et les leurs...?"
"La Différence...? C'est que moi je le fais pas pour le plaisir!"
Ouroboros s'énerva faisant face à son Seigneur qui demeurait comme à son habitude, imperturbable.
"Vous ne comprenez rien! Je fais avancer la connaissance, et oui, je le fais avant tout pour moi! Moi la Gardienne en disgrâce, faible et abandonnée au fond de son Temple! Car peut être qu'un jour grâce ses connaissances je pourrai éviter qu'une nouvelle catastrophe ne frappe la création! Peut être que grâce aux souffrances de ceux qui ont fauté, je pourrai devenir plus forte, et pouvoir faire face à l'ennemi qui se dresse contre Yggn! Je le fais pour ne pas revivre Aldur! Je le fais pour ne pas à avoir à subir vos sermons et la disgrâces qui s'en suit dans le regard que m'adresse les miens...!"
Ouroboros avait lancée tout ce qu'elle avait à dire, qui étrangement, l'avait soulagée d'un poids sur le cœur.
Elle s'attendait à être bannie, même désacralisée et expurgée faisant d'elle une élémentaire sans bénédiction, la condamnant à mourir en s'effondrant sur elle même.
Mais la réaction d'Yrélus fut toute autre, et après un long moment de silence, reprit.
"Tu es une source d'incompréhension pour moi... Tu es finalement bien plus proche des mortels que des tiens..."
Yrélus lui fit dos, répondant las.
"Tu pourra chercher toute les excuses que tu souhaitera, tu fais le mal en prétendant faire le bien... Sache que les Démons également pensent de la même façon..."
Cela était dur à entendre, le fait qu'Yrélus la range au même niveau que les vils démons la blessait intérieurement.
"Mais cette discutions est inutile... Je voulais te faire réaliser ton égarement, mais j'ai bien comprit que qu'importe ce que je dirais, je ne pourrais te détourner de la voie que tu a choisie..."
Ouroboros n'en revenait pas, il lui accordait le droit de continuer? Comment cela pouvait être possible?
"Tu es privilégiée par ta différence... Car d'autres auraient été punis de manière exemplaires pour moins que ça... Mais malheureusement pour la création... Ton destin n'est plus entre mes pattes... Va t-en... Je n'ai plus rien à te dire..."
Elle resta un moment déconvenue, puis s'en alla sans rajouter un mot...
Retournant sur Harphalya elle passa un moment à réfléchir aux paroles d'Yrélus.
Il était clair que son cas avait été discuter par d'autre forces que celle de Nirn mais qui?
Les autres Seigneurs ne s'intéressaient pas à elle, Nitung son Père? Peu probable, celui ci avait un esprit trop droit et disciplinaire pour accepter qu'une élémentaire commence à transgresser son autorité à son bon vouloir.
Alors qui? Qui avait le pouvoir de faire taire la colère d'Yrélus et d'éviter que le châtiment de Nitung ne tombe?
Cela ne plaisait pas à Ouroboros, car il ne pouvait s'agir des Arbitres d'Yggn sous l'autorité des Vertus.
Alors comme ça elles passaient à l'action? Ouroboros n'était guère rassurée, elle savait que les Vertus étaient encore plus implacable et froide encore que les élémentaires.
Avec elles, Ouroboros pouvait être un simple pion jetable qu'elles pouvaient faire disparaître sans concession.
Même Nitung et les élémentaires n'étaient pas aussi cruels, jamais l'un des leur ne seraient condamner sans un minimum de justice, alors qu'avec les Vertus la mort était aussi expéditive que brutale.
Toutefois, pour l'instant cela était à son avantage, mais elle devait se préparer à ce que ça change rapidement.
Il fallait surtout découvrir pourquoi les Vertus couvraient Ouroboros?
Pour ses recherches sans doute...
Les Vertus avaient moins d'étique que les élémentaires, et cela ne serait pas surprenant qu'elle viennent à vouloir explorer d'autre horizon.
Ouroboros devait se hâter, elle se savait sous surveillance, et devait avancer dans ses recherches.
Elle découvrit finalement après plusieurs millions d'années, le moyen de "Transmuter son corps" comme elle le désignait pour avoir une apparence humaine.
Toutefois l'opération demeurait extrêmement dangereuse, en plus d'être emplie d'inconvénient.
L'opération était irrévocable cela voulait dire, qu'une fois accomplit, Ouroboros perdrait sa forme originelle.
De plus, et le plus alarmant, était qu'à l'instant où elle réussirait, elle perdrait instantanément son lien avec Nirn, la condamnant à devenir une mortelle.
La clé du problème venait de l'âme, celui ci était véritablement le cœur du processus, car s'était bien l'âme la partie la plus importante d'un être, car celui ci survit à la mort du corps, en plus d'être le réceptacle de l'essence de la magie.
L'âme ne pouvait pas être modifier avec les dons d'Ouroboros, et cela dépassait de très loin les domaines biologiques.
Le seul moyen pour elle d'accomplir cette transmutation, était de créer une âme vierge, et la façonner à l'identique à l'originelle pour la mettre dans un autre corps.
Officieusement, il y aurait deux versions d'un même individus possédant exactement les mêmes souvenirs et les mêmes objectifs.
Cependant la première version serait invariablement détruite lors du rituel copiant l'âme.
Ouroboros pouvait accomplir le rituel sur elle car il s'agissait de sa magie et de son essence, rendant l'âme bien plus modulable, mais cela demeurait incroyablement risquer.
Sans parler qu'Ouroboros voulait transcender les élémentaires, pas se rabaisser en mortelle.
Il fallait trouver autre chose, mais s'était déjà un début l'encourageant à continuer.
Les années passèrent, et Ouroboros plongée dans ses études, assista que de très loin à la guerre des Croyants qui plongea de nouveau Rhéa dans le tumulte.
Les élémentaires guerroyaient entres eux inutilement, alors que leurs partisans mortels regrouper sous l'égide de Culte s'affrontèrent pour la domination.
Ouroboros en avait bien assez de ses conflits d'intérêt et de jalousie, qui allèrent même jusqu'à pousser Tijet sous l'autorité de Fulforas à attaquer le siège de pouvoir de Manakael sur Tensos.
Le Seigneur de la Foudre jalousait depuis longtemps l'influence de Manakael sur Rhéa, et il était vrai que le Seigneur de la Lumière était très aimé des peuples.
C'est ainsi que Tensos, l'un des monde phare de la civilisation, dut subir injustement la colère de Tijet.
Le conflit prit de l'ampleur quand les Gardiens de K'vin menés par Aynai'Sana la Prêtresse Gardienne de K'vin.
Fulforas alla même jusqu'à attaquer Manakael en personne sur Telradam, un autre monde Trône sous la protection du Paladin Céleste.
Le combat fit rage, mais Ouroboros vit encore dans ce nouveau combat, le fantastique dévouement des Elfes Héliens envers K'vin et Manakael.
Tout les mortels de Tensos se rallièrent sous l'égide d'Aynai'Sana, affrontant les hordes enragés de Tijet menées par Barakiel.
Cela était passionnant, Ouroboros avait l'impression de sentir les âmes des mortels s'embraser sous la ferveur de leur foi.
Ceux ci ne fléchissaient pas, ne reculaient pas, encore une fois, Manakael démontra toute la force de l'humanité par la passion et l'abnégation sans réserve.
La défaite de Fulforas face à Manakael marqua la fin de cette guerre, et la fin du siège de Tensos eut lieu au retour du Maître de la Lumière sur celui ci, faisant immédiatement reculer Barakiel et ses forces.
Ouroboros resta pensive, se disant intérieurement, qu'elle aimerait également être vénérée comme l'était Manakael.
D'autres profitèrent des combats entre K'vin et Tijet pour s'accroitre, et la fin de la Guerre du Croyant fut marqué par la domination de deux Seigneurs élémentaires sur tout les autres.
Manakael et son Culte était devenu majoritaire sur Rhéa, suivit de prêt par Arkos et la Passion du Feu, qui avait profiter de la baisser de vigilance de Fulforas pour empiéter sur les domaines de Yan provoquant le désarroi d'Aqueuse qui ne voulait pas se lancer dans une guerre.
Ouroboros par contre ressentie le retour discret des Démons dans Rhéa, caché dans les sociétés humaines victime des conflits des Huit, poussant les mortels à renier les élémentaires.
Mais tout cela était bien loin des soucis d'Ouroboros, qui veillait juste à ce qu'Harphalya se tienne tranquille.
La présence des Démons fut finalement révélée plusieurs milliers d'années plus tard par Asmozan qui avait fait preuve d'une incroyable discrétion pendant la précédente guerre.
Le Seigneur Loup avec les forces d'Horok attaquèrent sans pitié les civilisations corrompues, les décimant jusqu'à remonter à Pride, la Démone de l'Orgueil principale responsables du tumulte de ses dernières années.
Asmozan tua Pride lors d'un affrontement, mais la Démone blessa celui ci avec son arme, Dualtan, un artefact unique forgé par la Démone pour combattre les Seigneurs.
Le Seigneur Loup retourna sur Omiria, son monde, pour guérir dans son Sanctuaire, attirant l'attention d'Ouroboros.
Car celle ci avait toujours vue Asmozan comme un allié potentiel, et encore aujourd'hui, elle cherchait un prétexte pour se rapprocher de lui sans succès pour l'instant.
Cependant cela fonctionna pas, encore une fois...
Mais il se passait quelque chose, Ouroboros sentait au fond d'elle le début d'une tempête qui allait frapper toute la Création, et malheureusement, le temps lui donna raison.
Elle alla à la rencontre de la Prophétesse Gardienne Amèlys'Ora de Yan, dans l'espoir de confirmer ses craintes, et malheureusement cela se confirma.
"Par deux fois l'horloge sonne... La première à l'annonce du retour du destructeur de l'Eden... La deuxième marquant la fin du pendule... Elle reste statique..figée... oui...le temps s'est arrêtée..."
Ouroboros ne comprenait pas les divagation d'Amèlys, mais la celle ci bien qu'étrange, avait mainte fois prouvé la véracité de ses visions...
Cela commença quand la Trame se déchira, laissant passer les forces Démoniaques qui envahirent Rhéa à la stupéfaction des Seigneurs qui ne s'attendaient pas à un assaut aussi furieux.
En moins de dix ans, la guerre toucha presque la moitié de la Création dispersant les forces des élémentaires et forçant Nitung à reprendre les rênes du commandement.
Sans qu'Ouroboros ne comprenne ce qui se passe, une partie des élémentaires partirent traquer des mortels que les Démons eux même recherchaient.
Elle ne savait pas pourquoi, mais on lui demanda pas son avis, car sa tâche était simple, préparer Harphalya à un assaut.
Toutefois elle ouïs dire, qu'un système planétaire entier était en flamme, les Démons s'étant établie dans celui de Motisgou, situé sous la Brèche géante de la Trame.
Durant cent ans, un temps qui est pourtant ridicule à l'échelle élémentaire, la Création trembla sous l'assaut des Sept, qui forcèrent même les Vertus à bloquées certains accès à l'Aman'Ohsis sur certain monde, condamnant les morts à ne jamais se réincarner.
C'est -15 480 099 976 AJ, que les Démons perdant du terrain, lâche dans le système de Motisgou, une nouvelle technologie, appelée, Tsar Entropique.
Cette arme corruptrice terrible, avait une fonction, corrompre les mortels avec les ressentiments et les Entités s'agglutinant dans la dimension de Tzaze.
Cependant, même si la finalité était de provoquer la déstabilisation de l'Aman'Ohsis en envoyant des âmes souillés, l'effet dépassa de très loin ce qu'attendait les Démons eux même.
Car les mortels touchés par la Tsar furent tous atteint du même maux, une affliction qui marquera Rhéa à tout jamais, la Haine Noire...
Tout ceux touchée par ce maux voit leur âme se consumé par une irrépressible rage sans borne les poussant à détruire tout ce qui présente à eux.
Les yeux rougeoyant, la peau se desséchant, les pores de la peau suintant une vapeur malsaine, et les cavités se mettant à saigner, voilà les premiers symptômes de la Haine Noire.
Ouroboros fut immédiatement appelée lorsque les cas de Haine Noire se multiplièrent, et grâce à ses connaissances, elle essaya de trouver un remède à cela.
Mais rapidement, Ouroboros se rendit compte que ce mal, ne pouvait être guérie...
La Haine Noire n'était pas une maladie, mais une possession...
Demeurait en chacun des individus, le fragment d'un être indéfinissable, gorgés non de magie, mais d'énergie, une énergie qui semblait être générer et attisés par la décadence de l'âme dans le ressentiment qu'était la haine présente en chaque être.
La Haine Noire, ou du moins, l'influence de l'énergie d'où elle provenait, amplifiait drastiquement, toute la colère, la frustration et tout ce qui est violent chez un être pour le connecter à une Entité, qu'Ouroboros n'arrivait pas à définir.
Cependant, elle réussit à se lier brièvement au point de convergence, et ressentit la présence d'une Entité titanesque, si intense, qu'Ouroboros sentit sa propre âme se contorsionner de douleur en essayant de résister à l'irrépressible appel de cet être, qui cherchait à la consumer par la Haine.
La voix débridée de cette Entité siffla dans l'âme d'Ouroboros lui rappelant la même chose en boucle.
"Haine... Haine... Laisse libre court à ta Violence...Détruit..Haïe... l'existence des autres...Haïe...le monde qui t'entoure... Haïe..jusqu'à ta propre personne..."
Ouroboros dut s'arrêter pour reprendre ses forces, car ce simple contact qui n'aura durer qu'une poignée de seconde, l'avait déjà durement affectée.
Elle était tétanisée de peur, la faisant repenser à son face à face avec Aldur.
Non, s'était même au delà...
Car cette Entité, ne semblait même pas venir de la Création, son intensité était telle, que rien n'échapperait à son aura si elle venait à arriver sur Rhéa.
Ouroboros en panique alla à la rencontre de son Seigneur, Yrélus, lui demandant des explications.
"Seigneur... Vous savez ce qu'est la Haine Noire... Dite moi... D'où elle vient... Il s'agit bien de résidu d'une Entité?! Dite moi qu'elle est cette abomination qui susurre dans la Haine sanglante aux mortels?!"
"Hum... Alors tu l'a entendue..." Dit Yrélus toujours aussi calme, en fixant Ouroboros qui tremblait encore.
"J'accepte de te le dire... Mais tout ce que tu entendra devra rester à jamais sous silence..."
Ouroboros accepta, comprenant, que si elle manquait à sa parole, les Vertus et même Nitung se chargeraient de la faire taire...
Yrélus prit un temps avant de répondre, cela semblait beaucoup lui peser d'en parler, mais le fit après un instant de réflexion.
"Il s'agit de... l'une des Huit Calamités de l'Eden... Le pire cauchemar de la Création..."
L'Eden? Ouroboros n'était pas née à cette soi-disant époque, mais elle savait d'après les légendes, qu'il s'agissait de l'Age d'Or de la Création, un Age ou Rhéa comme Rashka vivaient en paix.
Toutefois, elle connaissait pas vraiment les tenants et les aboutissants, mais elle savait que l'Eden fut détruite par des monstres sans égales, entrainant la chute de la Tour d'Eternité Ynn'Rayon, et que même les Six ainsi que les Démons n'avaient pu les arrêter, entrainant la destruction presque totale de la Création.
"On les appels les Ova'Déus... Les Infinités nés de la Psyché... Chacun représente l'un des maux mortels de l'humanité... Ils sont nés par les tourments des Mortels à la différences des
Démons qui ont choisi d'incarner leurs excès... La Haine Noire... n'est qu'un maux venu de l'énergie de Drama'ka... L'Ova'Déus de la Haine... J'ignore qu'est ce qu'avait
imaginé les Sept, mais je ne pense pas qu'eux même aient choisie consciemment d'utiliser l'énergie débridés d'un Ova'Déus dans leur arme..."
Le Seigneur de Nirn la fixa de son regard le plus émeraude le plus profond, marquant l'esprit de la Gardienne, qui put dans ce simple échange, ressentir tout le passé de son Seigneur.
C'était comme des images du passé transmise par l'intention, des flashs du passé emplie de tout les ressentis, et surtout, cette angoisse, transmise que lors d'évènement aussi grave qu'une bataille pour la survit de la Création.
Les élémentaires incapable de ressentir? Quelle fable! Elle arrivait à le voir, des images subliminales d'être éthérées recouvrant l’entièreté du ciel.
Inexorable, ils avançaient vers la fin de Création sous un déluge d'énergie magique de toute les provenances et origine.
Une bataille ou Démon comme élémentaire, Nitung comme Antologia, se battaient ensemble pour repousser ses monstres cosmique.
Yrélus n'eut qu'à insister un instant, imposant à sa Gardienne une image du passé particulière, celle d'un être aussi énorme planète, un spectre cramoisie humanoïde bardés de griffes aux mains et d'une gueule difforme sertie d'aiguilles sanguinolente en guise de dents, fixant le Seigneur de la Nature encore jeune de ses yeux en fente emplie de cette même énergie.
Ouroboros n'eut que croiser le regard de cet être sans aucune mesure, pour s'écrouler au sol devant Yrélus l'esprit chamboulé.
"Vois ma fille... Vois la Fin de l'Eden comme je l'ai vécu... Face à la deuxième Éternité, Drama'ka, l'Incarnation de la Haine destructrice et irrationnelle..."
Les pattes d'Ouroboros se rétractèrent comme prit de spasme furieux, alors que ses dents grinçaient anarchiquement comme prit d'une fureur étouffé.
"Même à travers les souvenirs, les Ova'Déus continuent d'agir... Admire l'infinité de leur puissance... Tu comprend maintenant...?"
Cela se tempéra, permettant à Ouroboros de se redresser serte hagard face à Yrélus.
"Qu'est ce que je dois comprendre... Seigneur...?"
Yrélus redressa le regard la toisant avec force.
"Tu n'es serte pas une grande combattante ma fille... Mais ton esprit d'adaptation est capable de trouver une solution aux Ova'Déus... Ils reviendront un jour ou l'autre... J'en suis convaincu, alors travail.. Encore et toujours jusqu'à trouver un moyen de les atteindre, tu en a le pouvoir..."
Oui, le pouvoir d'Ouroboros était capable d'atteindre les êtres spirituels, mais là?! Impossible, les Ova'Déus étaient à un autre niveau, juste le souvenir de Drama'ka l'avait déjà atteinte, et Yrélus semblait cacher encore quelque chose.
"Existe t-il.. Un Ova'Déus plus intense encore...que Drama'ka, Seigneur...?"
Yrélus se fit subitement plus silencieux, pesant le pour et le contre de longue minute jusqu'à finalement céder.
"Oui... Il en existe un surclassant de loin Drama'ka..."
Ouroboros se mit à trembler, s'était une bataille perdue d'avance, elle ne serait jamais aussi résistante face à un être encore supérieur à l'Ova de la Haine.
"Il s'agit de l'Ova'Déus du Désespoir... Il est incontestablement le plus dangereux des huit... Il se nomme Zest'ur... Et il est sans aucun doute le seul à être capable de se libérer de la prison dans laquelle tous, ont été enfermée..."
Le Désespoir final, rien que de penser à affronter un tel être, Ouroboros sentait déjà ce maux l'envahir.
S'était ça la mission des Vertus? Pour ça qu'elle avait ce passe-droit? Par ce qu'elle possédait Phasma, le venin tueur d'Eternité?
Impossible, s'était tout simplement impossible, une mission suicide, mais qu'importe, elle savait bien que l'existence individuelle n'avait aucune valeur pour les élémentaires, et encore moins pour les Vertus.
Ouroboros s'en alla après cet entretient, gardant à l'esprit une dernière remarque de son Seigneur.
"N'oublie pas ma fille... A l'instant où tu parlera des Eternités à quelqu'un d'autre nous le serons... Même si nous t-accordons nombre de liberté, ne pense pas que celle ci sera sans conséquence..."
Le message était clair, parler des Ova étaient punis par la destruction la plus arbitraire, et de toute façon, Ouroboros n'avait aucune envie de se rappeler de ses abominations.
Le temps passa et la Haine Noire continua ses ravages, et Ouroboros ne pouvant rien faire contre ce maux, alla auprès d'Amèlys Ora dans le but de calmer ses tourments, car depuis le début du fléau, celle ci était en proie à des douleurs psychique insoutenable pour elle même.
Amèlys'Ora était une curieuse Gardienne, et maintenant qu'Ouroboros en savait plus sur la biologie et les élémentaires, elle réalisait que la dit Prophétesse était différente en bien des points avec les standards.
Quelque chose clochait avec elle, son lien avec Tzaze, sa maitrîse avec Yhuméï, cette sois disante variante de la magie Psychique par Yan.
Amèlys'Ora était une élémentaire, mais également une humaine touchée par Yan, appelée Nymphe, mais qu'est ce qu'était une Nymphe véritablement? Ouroboros aurait bien voulue osculter la Gardienne, mais elle se savait surveiller, et Amèlys'Ora était surprotégée par l'ensemble des forces d'Yggn.
Quoi qu'il en soit, la Gardienne se contorsionnait, et Ouroboros utilisait sa magie de Nirn ainsi que sa maitrîse de la Guérison égalée que par son Seigneur pour la sauvegarder.
Aucun doute pour Ouroboros en voyant les symptomes d'Amèlys'Ora, celle ci était touchée par la Haine Noire également, peut être même, qu'elle était lié à l'Ova'Déus lui même, comme l'avait fait Ouroboros brièvement.
Le temps s'égraina de plus en plus, Ouroboros apprenant que les Six avaient du affronter une Entité majeure véhiculant la Haine Noire sur Ucolka.
Même si certain ignorait ce qu'était cette Entité, pour Ouroboros il s'agissait sûrement d'un avatar de l'Ova'Déus de la Haine, mais cela était bien plus terrible que tous voulait le penser, car si un Avatar avait vu le jour, cela voulait dire que l'Ova'Déus Drama'ka était en mouvement.
L'Entité eut beau être détruite, l'épidémie de Haine Noire stoppée, Amèlys'Ora demeurait souffrante, révélant que la crise avait atteint également l'autre coté de la Trâme, le domaine d'Antologia.
Il fallut atteindre encore plusieurs mois avant que les Tourments d'Amèlys'Ora se calme, révélant à Ouroboros et Aqueuse, qui les avaient rejointes, que les Démons ou Antologia lui même, avaient solutionner le problème de leur coté.
Le calme revint sur la Création, mais les dégats de la Haine Noire laissèrent des profondes cicatrices sur les peuples et les mondes.
La Haine Noire endiguée? Non malheureusement, elle s'était profondèment ancré dans chaque être existant et futur.
Telle une bombe à retardement, elle couvait dans le coeur de tous, attendant un instant de faiblesse, ou une haine déjà présente pour l'amplifié, redevenant la Haine Noire.
Ouroboros avait pu le voir au fil des siècles, l'humanité était souillé par elle, et encore à ce jour, des individus plongeant dans une frénésie destructrice sans véritable raison continue, et il n'y avait rien à faire...
Mais il n'y avait pas que cela, car une grande partie des civilisations modernes avaient été détruite lors de la crise, des famines à n'en plus finir continuaient.
Même la terre était devenu rougeatre et stérile dans les zones où l'infection se fit la plus dure.
La Haine Noire était si intense, que de la Terre à la végétation, rien ne supportait sa présence.
Ouroboros assista à cela depuis son sanctuaire sur Harphalya, n'intervenant à aucun moment pour continuer ses recherches qui avaient été considérablement ralentie.
Un calme relatif s'installa sur la Création, les Démons restant de leur coté, l'humanité se relevant doucement et faiblement, les Ordos de l'humanités se dispersant aux quatres coins de l'Univers, et les Cultes élémentaire de Bhral et de K'vin au sommet de leur influence.
Ouroboros continua de son coté, les derniers événements lui ayant permit de mieux comprendre le fonctionnement de l'Ame.
Elle essaya à de nombreuse reprise de créer une double d'elle même humanoïde, mais tout les résultats furent consternant.
Difforme, handicapés, végétatif, tout les clones avaient un défaut majeur, mais pourquoi?
Ouroboros avait des théories, mais rien de plus, l'Aman'Ohsis? Peut être qu'une âme sortie du système mit en place par Gaïa ne pouvait évoluer convenablement?
Non, une histoire bencale, pourquoi de telle altération physique alors?
Ouroboros continua ses recherches, envoyant ses servants à même proposer à des mortels savants, de la rejoindre pour approfondir le domaine biologique.
Encore une fois elle changeait le destin de certain comme disait si bien Manakael.
Mais qu'importe, elle avait ce passe-droit, il fallait l'utiliser pendant qu'elle le pouvait.
Ouroboros se forma quelque épiques d'Humains et d'Elfes à son service, prit sur de nombreux monde et continua ses recherches, au coeur du Temple du Serpent d'Harphalya.
Evidemment, une vie mortelle en comparaison d'Ouroboros s'étiolait rapidement, mais elle misait sur le fait que les scientifiques fasses des enfants entre eux pour que leur enfants la servent en continuant les recherches de ses parents, et par la même occasion expérimenter sur certain.
Forcèment, des dérives avec le temps eurent lieu, comme l'inceste avec son lot d'anomalie génétique.
Tabou pour les peuples mortels, curiosité pour Ouroboros, elle cherchait un moyen pour éviter que les mutations génétique se manifestent.
Très simple, et cela eut même le mérite de faire rire Ouroboros, car chaque humain est doté de certain défaut génétique résorbés ou annulé par son conjoint, mais ceux issus d'une même famille ont majoritairement les mêmes mutations, ne faisant qu'accentuer le risque pour l'enfant.
Il suffisait juste de faire des êtres parfaits sur le bilan génétique pour n'avoir plus aucun soucis à ce sujet.
Cela pouvait être intéressant, même pour elle, car elle savait qu'une fois qu'elle solutionnerait le cas de son corps, la perspective d'engendrer des enfants était intéressant pour elle, et qui mieux que ses servants nés de sa chair pouvaient lui être fidèle?
Cela motiva davantage Ouroboros qui avait stagnée un temps, et qui voilà qu'un nouveau sujet d'étude se présentait à elle.
Mais arriva les premiers signes d'une nouvelle épidémie Galactique, la Meurtrissure Viciée.
Encore une maladie? Ouroboros soupirait, se demandant quand est ce que la stabilité allait revenir sur la Création...
Toutefois elle ne fut pas mobilisée à sa plus grande surprise, à l'instart de Minerva et Amèlys'Ora qui furent de suite engagées dans la solution du problème.
Ouroboros souffla de ses nassaux indifférente, préférant travailler sur ses projets, et se flagornant en revendiquant bien fortement que les deux Gardiennes étaient amplement moins compétente qu'elle dans ce sujet là.
Toutefois, l'indifférence d'Ouroboros ne dura qu'un temps, car elle se redit rapidement compte que la situation devenait de plus en plus dramatique...
Des fluctuations dans la réalité se manifestait, au plus spéficiquement, des changements temporels...
Pour la scientifique qu'était Ouroboros cela était facinant, le temps spéficique à chaque chose, moins frappant pour les vivants fluctuait de manière complèment irrégulier.
Des choses à peine produite se craquelait comme subissant mille ans d'une traite, parfois inversement, se démontait jusqu'à revenir à leur état primaire.
Tout était vraiment curieux, est ce que la Meutrissure Viciée était liée à ses fluctuations temporelle?
Très fortement improbable, mais alors, qu'est ce qui se passait?
La Création était sans dessus dessous, rien n'allait, et l'instinct même d'Ouroboros, la mettait en garde face à un fléau encore plus grand...
Plus tard, Ouroboros apprit qu'Amèlys'Ora, s'était effondrée au sol sans véritable raison, et qu'elle demeurait inconsciente sous la vigilance d'Aqueuse son Seigneur mais également Yrélus qui était venu en personne.
Cela dégénérait, et à la stupéfaction d'Ouroboros, c'est Minerva, sa soeur ainée et rivale, qui alla à son Temple la retrouver.
Méfiante, Ouroboros fit face à Minerva qui demanda d'une voix lourde.
"Ma soeur... J'ai besoin de toi..."
Incroyable! Minerva qui avait besoin de sa petite soeur si mal aimée?
Ouroboros n'en revenait pas, et devant l'effort grandement visible de sa soeur ainée à lui demander assistance, elle se décida à la suivre sans en demandée davantage.
Evidemment la raison venait de la Meutrissure Vicié, qui depuis le début des fluctuations temporelles, s'était propagée à une vitesse effarante sur Rhéa, entrainant une hécatombe sur toutes les races non élémentaires.
S'était la survit des races de chair et de sang qui était en jeu, celle ci commençant à peine à se remettre des ravages de la Haine Noire devait de nouveau subir une épreuve.
Le temps passa, les fluctuations ne se tempéraient pas, et les murmures d'un conflit encore plus grand dans le domaine d'Antologia avait lieu vint aux oreilles d'Ouroboros, qui était concentrée à réfréner l'infection.
Grâce à ses recherches et à ses partisans, Ouroboros découvrit que la meurtrissure Vicié était née d'une série de mutation bactérienne engendré par les effets à long terme de la Tsar Entropique lancée par les Démons jadis, et qui avait fait naître la Haine Noire.
Cette dernière étant la première incidence, si grande, qu'elle avait éclipsé les autres, aujourd'hui se manifestant.
Toutefois, le temps qu'elle puisse découvrir une solution, un système entier avait été vidé de sa vie par la maladie...
Cependant, grâce à cela, Ouroboros découvrit un moyen de ralentir la maladie en attendant de pouvoir la guérir, sauvant grâce à cela, des milliards et des milliards de vie dans l'avenir.
Malheureusement, les méthodes d'Ouroboros déplaisaient à Minerva qui rangeait son frein depuis des années, mais qui était scandalisée par le peu de respect qu'avait Ouroboros sur le corps des morts et des malades.
La dissection, les expérimentations, certains corps étaient réduit en bouillit parfois, sidérant Minerva qui voyait en ça un blasphème à la vie.
Mais les résultats étaient là, comme le disait si bien Ouroboros, tempérant sa soeur qui fulminait dans son coin.
Des dizaines d'années passèrent, les alterations temporelles devenant de plus en plus violente, jusqu'à commencer à atteindre même les mortels, alarmant la chose.
Des anomalies à l'échelle cosmique étaient à l'oeuvre, l'apparition de bâtiment géométrique et complêment étrangé aux lois de Rhéa, engendrant des bouleversements gravitationnel.
Ouroboros aurait bien été voir le bâtiment en question , mais la maladie occupait tout son temps.
Le plus surprenant venait de l'absence de nouvel des forces d'Yggn, qui laissaient les deux Gardiennes totalement en roue libre.
Aucune nouvelle d'Yrélus ni des autres Seigneurs, aucun contact venant d'Yggdrasil, que ce soit des Vertus ou de Nitung, les bouleversements temporelles avaient isolés Ouroboros et Minerva du reste des forces d'Yggn.
Pourtant progressivement les années suivant l'apparition du bâtiment d'extradimensionnel, la situation s'améliorait doucement.
Les fluctuations se faisaient moins de moins violente, jusqu'à d'un jour d'un sol, le mystérieux édifice se volatilisa, rétablissant l'équilibre encore précaire de Rhéa, jusqu'à ce jour...
Tout semblait aller mieux, mais une après-midi comme une autre sur Harphalya, Ouroboros et Minerva sentirent toute les deux comme un poignard les éventrer, les faisant tomber juste avant d'entendre un hurlement psychique déchirant à la limite de briser leur esprit.
Cela ne dura qu'une poignée de seconde, et tout revint à la normale, mais à l'extérieur, le ciel était emplie d'une énergie brumatique rouge recouvrant l'espace telle des aurores, tandis qu'autour du Temple, tout était en train de mourir par cette même énergie, mortel y comprit.
Ouroboros et Minerva étaient choquées, que c'était t-il passé...?
Tout mourrait, les deux Gardiennes réalisant vite que le phénomène avait touché presque tout Rhéa.
Réalisant à peine ce qui s'était passé, les Gardiennes restèrent sous le choc, jusqu'à entendre le son d'un puissant gong qui tonna dans tout l'Univers.
En réponse à ce son, des aurores jaune orange surplantèrent les cramoisies, purgeant l'énergie cramoisie et rétablissant les terres comme les végétaux.
Le temps faisait marche arrière, remettant les mondes dans un état antérieur à la catastrophe.
Pourtant, la seul chose qui ne changea pas, était les morts, qui demeuraient mort.
L'humanité avait subi un nouveau coup terrible, et depuis ce jour, beaucoup de monde furent désertés par la vie...
La Meutrissure Viciée se volatilisa en même temps que les énergies cramoisies, plongeant Rhéa dans une très longue ère de convalescence...
La nouvelle du réveil d'Amèlys'Ora vint jusqu'aux deux Gardiennes, dont Minerva qui s'en alla de suite vers Catasque en prévenant Ouroboros de continuer les recherches sur la Meutrissure Vicié.
Mais quelle recherche? Tout les échantillons avaient disparue avec la maladie, comment continuer dans cette situation?
Bof, qu'importe se disait Ouroboros, elle allait continuer ses propres ambitions pretextant faire ce qu'avait demander Minerva.
Les années passèrent, mais Ouroboros se sentait bien seule désormais, car une bonne partie de son équipe de recherche avait été décimé lors de la déflagration cramoisie, rendant son travail plus compliqué.
Ce n'était vraiment pas dans le caractère d'Ouroboros de pleurer les morts, elle s'en fichait généralement, même quand ils étaient proche d'elle, à la limite, elle soupirait quand il s'agissait de quelqu'un de particulièrement érudit, maugréant la perte de son utilité.
Mais cette fois elle était vraiment désapointée devant le chaos qu'avait engendré la meutrissure et tout ce qui avait suivit, cependant encore une fois, elle n'était ni triste ni furieuse, car aucun de ses deux ressentiment ne la touchait véritablement.
Son équipe avait été amputé sérieusement, et il faudrait encore du temps pour que la nouvelle génération soient éduquée par les survivants de l'ancienne.
Puis, elle était bloquée, ce qu'elle appelait "la transmutation corporelle" était au point mort.
Elle savait créer le corps, elle pouvait y résider, mais perdrait à tout jamais sa forme élémentaire, sans parler qu'elle serait coincer dans un corps humains privée de presque tout ses pouvoirs.
Ouroboros maugréait dans son coin, pensive, se disant que peut être ce n'était pas possible?
Elle continua de se terrer dans un mutisme lourd, plongé dans ses réfléxions au plus grand embarra de ses servants aussi bien mortel qu'élémentaire, qui voyaient en cela, du moins plus les mortels, une sorte de dépression.
Cela dura jusqu'à ce qu'après quelque année, un servant d'Ouroboros parti en voyage à travers les mondes, grâce à son don, revint à elle pour l'informer que des humains avaient réussie à se changer en une variante d'élémentaire.
Qu'est que c'était cette histoire se demandait Ouroboros?
Elle cuisina avec le plus grand empressement son servant, qui l'avait jamais vu aussi soucieuse, et lui révéla qu'un groupe de mortel du nom de l'Ordo Ascensionem avait réussi à atteindre la transcendance élémentaire.
Impossible! Se disait Ouroboros à la fois admirative et furieuse d'avoir été devancée.
Cependant, elle connaissait vaguement les groupes mortels rallier sous les Ordos.
Il existait de nombreux Ordo à travers la Création, certain bien plus puissant que d'autre, mais la plus notable particularité de ses groupes était que leur constitution avait eut lieu il y a des milliards d'années, lors de la grande Division de l'Ordo Sancti Rheae, qui donna naissance à tout les autres Ordos.
Les Ordos ne sont pas des groupes de mortels désoeuvrer ou vaniteux, Ouroboros avait déjà eut vent de leur prodigue, après tout, le meilleur de l'Humanité les consituaient, et eux aussi malgré leur vie ephémère, avaient eut la sagesse de garder précieusement tout les enseignements et le vécu de leur prédécesseur.
Clairement les Ordos n'étaient pas des groupes qu'il fallait prendre à la légère, rendant le récit de la Transcendance élémentaire plausible.
Ouroboros se mit en chemin vers le Monde de Kéros en espèrant que cet Ordo se montre coopératif avec elle, car elle savait que certain n'appréciait guère certain élément.
Mais elle était de Nirn, et celui ci n'avait jamais montré d'attitude ou de décision outrageuse comme arbitraire envers les mortels, améliorant grandement les chances de coopération de l'Ordo.
Elle arriva sur place, découvrant un monde très contester par les éléments, ou tous à l'exception de Nirn justement étaient représentés, avec tout de même une majorité accablante pour Tijet.
Très rapidement le servant d'Ouroboros la guida vers la ville où s'était établie l'Ordo, et y rencontra le Conseil Ascendant sur place.
Ce Conseil était un groupe de Cinq mortel, plus spécifiquement Cinq mages possédant au minimum trois affinités élémentaires les rendant particulièrement prodigieux, et qui commendaient au reste de l'Ordo.
Ouroboros était sans vouloir le montrer, impressionner, ce Conseil n'était composé que de mortel, mais chacun de ses membres étaient d'une puissance à pouvoir mettre en difficulté les plus fort élémentaire, et ensemble, rivaliser contre un Gardien voir plus.
Elle était venue humblement malgré sa taille et son allure, demander les connaissances de l'Ordo, qui scrutaient la Gardienne mitigée au milieu de la place de l'Astro'infinitus, le bâtiment servant de résidence au Conseil.
"Dame Ouroboros, à quoi vous servira ses connaissances...? Que peut bien vouloir une Gardienne de nous, véritablement...? Est ce une ruse pour un quelconque jugement de Nirn..?" Demanda l'un des membre du Conseil à Ouroboros, qui, expliqua ses raisons, et surtout son souhait à pouvoir changer sa simple forme élémentaire pour une, plus pratique sans toutefois la perdre.
Le Conseil était déconvenu par la réponse de la Gardienne, chacun et chacune de ses membres regardant ses camarades d'un oeil hasardeux, se demandant si cette histoire étrange était vraie.
"Les élémentaires n'ont cure des mortels, ils sont très fière de leur statue... Nous connaissons bien les Huit, à l'exception du Seigneur Manakael, la majorité se montrent particulièrement avilissant envers le commun des mortels."
Ouroboros insista, jusqu'à convaincre le Conseil en proposant de fournir les résultats de ses recherches, pour bien montrer qu'elle travaillait sur ça depuis déjà longtemps.
Evidemment, Ouroboros se garderait bien de révéler certaine choses et expérimentation qui aurait pu lui occasionner certain préjudice moraux, les mortels et leur code de conduite la forçant à manoeuvrer avec prudence.
Le Conseil accepta, et commença pour Ouroboros une nouvelle étape de formation, la forçant à séjourner sur le monde de Kéros pour apprendre les secrets de l'Ordo Ascensionem.
Un premier temps, cela ne fut pas vraiment ce qu'elle espérait, car il ne s'agissait pas vraiment d'une transcendance comme elle aurait bien voulu le voir, mais plutôt de changement spirituel et méta-physique.
L'Ordo riche en mage, alteraient leur progénitures avant leur naissance, dès l'instant de la fécondation de la Mère.
Régime particulier à base d'élément riche en un minerai asur encore inconnu pour Ouroboros, nommé Aszir, plus manipulation éthérique via les liaisons spirituelles de l'enfant par les mages, tout ça pour forcer l'âme à agrandir l'Ohsis, une partie servant à receptionner le Mana(magie) environnant et surtout, accoitre exponentiellement le lien de l'enfant avec les éléments.
Ainsi fut montrée à Ouroboros des enfants nés de ses expérimentaitons, des enfants d'une nouvelle espèce, plus éthérées, plus fin, à la peau blanche brillante au soleil, les Dayn'sens, qui deviendront bien bien bien plus tard, les Lannariens.
L'Ordo avait créé nous nouvelle race humanoïde à la base humaine, ce qui fascinait le coté scientifique d'Ouroboros.
Toutefois elle n'était pas dupe, même si cela n'avait aucune importance pour elle, elle savait que beaucoup des siens allaient sans aucun doute, très mal accueillir cette nouvelle espèce, copié pour devenir la variance entre un mortel et un élémentaire.
Mieux fallait faire profil bas, et prendre ce qui avait à prendre avant que la nouvelle des Dayn'sens ne s'ébruite chez les élémentaires, à ce moment là, Ouroboros planifierait éventuellement une sortie discrète...
Après un temps de méfiance assez court, beaucoup des membres de l'Ordo se mirent à grandement apprécier la compagnie d'Ouroboros, qui avait cette attitude très humble et très à l'écoute quand il s'agissait d'apprendre, même venant de mortels.
C'était une première pour les membres de l'Ordo, qui n'aurait pas imaginer à un seule instant rencontrer une Gardienne aussi "docile" si on pouvait dire.
Ouroboros n'en révelait que très très peu sur son passé, après tout, son passé était déjà si immense qu'un mortel ne pouvait qu'espérer en érafler la surface.
Parler d'évenement s'étant déroulés il y a des millions voir des milliards d'années n'avaient aucun intérêt pour des êtres vivant dans les cents ans, au mieux pour cinq cent pour ceux ayant déjà dépasser de nombreuses restrictions humaines.
Leur expliquer la philosophie et la sagesse se découlant de l'expérience et de l'écoute avait tendance à ennuyer Ouroboros, qui voyait dans les yeux ronds de son auditoire juste la démonstration de leur incompréhension.
Et puis, leur parler de quoi? Expliquer au mortels qui avaient frolés l'extinction déjà plus de 4fois? Entre la Peste Azherienne, la Meutrissure Vicié, la Tsar Entropique ou bien par celle que l'on n'a plus le droit de nommée autrement que par la Dévoreuse?
Non, soyez sérieux... Autant dire qu'il s'agissait de sujet qu'il fallait mieux ignorer pour sa propre santé mentale...
D'Ouroboros elle même? Elle n'était pas vraiment motivée...
Que pouvait t-elle dire sur elle? Qu'elle était une Gardienne decevante? Qu'elle était faible à en provoquer la pitié de ses ennemis? Ou bien qu'elle était à la limite du bannissement de Nirn par son Seigneur, seulement retenue par les Vertus, qui pouvaient bien décider de l'occire à tout moment dès que leur intérêt divergerait de la sienne?
Elle n'était pas d'une nature orgueilleuse ou fière, mais pour autant, si elle pouvait éviter expliquer ses déboires, Ouroboros se gênerait pas pour le faire.
"Le passé n'a rien d'enviable... Vous devriez vous concentrer sur l'instant présent, cela est amplement plus sain... Je peux vous l'affirmer sans hésitation..."
Clairement, la retenue d'Ouroboros inquiéta plus d'un, mais personne n'insista, et plus personne ne lui posa de question sur le passé sous ordres du Conseil de l'Ordo, qui eux à contrario de la plupart des membres, savaient que l'Univers avait frôlé la catastrophe plus d'une fois.
Ils allèrent même jusqu'à remercier la Gardienne qui n'avait rien dit, commençant eux même à s'ouvrir à elle.
Ouroboros n'avait cure d'amitier ou de relationnel, mais pour autant, cela pouvait l'aider dans ses recherches, alors elle joua le jeux pour le temps que cela durera.
Cependant, à peine plusieurs mois après son arrivée, ce qu'elle redoutait se produisit...
Les élémentaires avaient réagit à l'émergence des Dayn'sens, et le pire qui plus est...
Ouroboros avait toujours cherchée à se cacher de son regard, le fuir comme la peste, ne jamais interagir avec ses servants, mais voilà que ce fut lui qui arriva à elle.
Fulforas, le Seigneur tout puissant de Tijet, arriva dans une cacophonie de fin du monde devant la cité de l'Ordo furieux comme jamais.
"Mortels sacrilège! Quelle est cette abjecte expérimentation?! Comment osez vous de dénaturer les dons qui vous ont été offert par les Six !"
Ouroboros était déjà cachée, scrutant à une distance respectable la situation en soupirant, voyant bien que Fulforas était toujours aussi fidèle à lui même...
Les Six? Ahah! Les Huits devrait t-il dire! Ouroboros gloussait discrètement face au Seigneur de Tijet qui n'avait toujours pas admit Azmosan et Manakael parmit les eux, et cela des milliards d'années plus tard.
Evidemment les mortels ne comprenaient pas vraiment, mais bon...
Ca en plus du reste, ils n'étaient pas à un sujet occulter, même si Fulforas aurait pu faire l'effort pour éviter les interrogations se disait t-elle.
Elle n'eut pas vraiment le temps d'en rire, car Fulforas avait déjà déceler sa présence, et d'un geste, généra un champs statique autour de la Gardienne qu'il attira vers lui.
Ouroboros fut saisie par Fulforas qui la tenait dans un patte foudroyante, occasionnant des brûlures aux écailles végétals de la Gardienne qui grimaçait.
Elle était loin d'être petite, et pourtant, elle était une simple poupée dans la poigne du Seigneur de Tijet qui la fixa de ses yeux crépitant, courroucé.
"Que fais tu là Gardienne Serpentaire de Nirn...? Es tu envoyée par Yrélus pour espionner ses mortels... Non...Voilà bien longtemps que plus personne ne te confie rien..."
Il la jeta au sol face à lui, la toisant de son regard le plus vindicatif, tandis qu'elle se relevait, son corps guérissant déjà du contact avec la foudre sous le regard des mortels de l'Ordo.
"Dois je en déduire que tu es de connivence avec eux?!"
Ouroboros resta silencieuse, elle savait que rien de ce qu'elle pourrait dire arriverait à entendre raison à Fulforas, qui l'avait toujours méprisé pour le peu de résultat guerrier qu'elle accomplissait.
Il cehrchait des raisons, faisant passer cette interrogatoire pour un sorte de tribunal, alors qu'elle savait pertinemment qu'il n'avait besoin d'aucune raison pour l'occire.
Elle était sur son monde, en présence de mortel ayant accomplit profaner les présents d'Yggn, utilisant la magie des Six pour leur ambition, et laquelle? Etre suffisamment fort pour tenir tête aux élémentaires eux même.
La Loi élémentaire existait, et s'imposait à tout les mortels quel qu'ils soient.
Cette Loi était simple, à jamais détenir pouvoir qui pourrait nuire aux Six et à la leur mission sacrée qu'est la protection de Rhéa.
Les mortels pouvaient prétendre ne pas la connaître, et pourtant elle était marqué dans chaque Temple, tout éléments confondus, même Horok et K'vin ne faisaient pas exception.
Pourquoi? Tout simplement par ce que même les intentions des mortels sont bonnes, celles ci ont tendance à trop variés au fil des générations, et le dévouement auprès de la sécurité de Rhéa pouvait se muer en ambition personnelle.
Comme le disait souvent Ouroboros, les mortels sont bien trop influençable par tout ce qui les entoures, surtout quand l'influençeur détient du pouvoir.
Fulforas était le plus grand bourreau et applicateur de la Loi élémentaire, est nombre de peuple ont déjà été exterminé par Tijet pour l'avoir transgresser.
Ouroboros avait enfreint la Loi, elle ne pouvait pas le nier, en feignant l'indifférence, elle en devint complice.
Peur de la mort? Comme avec Aldur? Non, pas cette fois étrangement... Car il n'y avait aucune échappatoire cette fois. Supplier? Sa mort n'en serait que plus expéditive connaissant le Seigneur de Tijet.
L'Ordo à proximité essayait de plaidoyer ne la faveur d'Ouroboros, suppliant le puissant Fulforas de l'épargner, jurant qu'elle n'était en rien responsable de leur agissement, mais comme elle le disait, les raisons importaient peu pour lui.
Les mortels s'énervèrent, menaçant de lui faire face s'il devait l'abattre, stupéfiant Ouroboros, qui les croyaient pas si suicidaire, énervant Fulforas qui se tournait vers eux, les griffes se rétractant en provoquant des grondements sonores.
"Vous vous rebellez face à l'un des Six... Attendez votre tour, mortel... Je n'oublierai personne..."
Mais alors que tout semblait perdu, l'impensable se produisit
Nïdhögg, le frère aîné d'Ouroboros arriva.
"Un instant Seigneur..."
"Nïdhögg... Que viens tu faire ici...?"
Celui ci se mit entre Ouroboros et Fulforas, faisant face à ce dernier qui grognait déjà de courroux.
"Seigneur, je vous prie de tempérer votre fureur... Vous alliez commètre une terrible erreur..."
"Erreur?! Tu te met sur mon chemin aussi Nïdhögg...? Chercherais tu à protéger ta soeur?!"
Ouroboros était tétanisée, voilà tellement longtemps qu'elle avait vue l'un de ses frère.
Elle n'avait jamais rien attendue d'eux comme inversement, et voilà que Nïdhögg lui prétait assistance;
Cherchait t-il quelque chose en retour?
"Seigneur... Je ne vous rapporte que des faits... Ouroboros jouit d'un traitement particulier au sein du Trône... Elle détient une certaine autonomie, vous devriez vous entretenir avec le Seigneur Yrélus avait d'appliquer votre jugement aussi rapidement..."
Comment le savait t-il? Ouroboros était complètement perdue, ne comprenant plus rien.
"Cette chose fragile à leur faveur...? Quel est ce mensonge?! Qu'à t-elle à apporter?! Comment à t-elle put avec ses maigres capacités ne serait ce que capter leur attention?! Parle! Ou tu en cuiras également!"
"Ouroboros détient la capacité de créer et d'inventer Seigneur... D'où leur intéret... Qui sais ce qui pourrait être façonner d'une élémentaire..."
Nïdhögg en savait bien plus qu'Ouroboros aurait pu le croîre, ça voulait peut êtr dire, qu'il se souciait un peu d'elle?
Elle était perdue, et pour la première fois de son existence, une nouvelle sensation vint lui étreindre le coeur, et celle ci, était serte particulièrement troublante, mais pas si désagréable.
Fulforas ne décolérait pas, sa gueule bardée de croc voltaïque grondant sans mesure tandis que ses yeux se plissaient.
"Soit... J'irai m'entretenir avec Yrélus pour découvrir le fin mot de ce récit.. Reste t-il, qu'elle n'en demeure pas moins coupable de complicité avec ses mortels... Nïdhögg... Que cette histoire invraisemblable soit vrai... Où tu en cuira autant qu'elle... Maintenant passons à ses mortels sacrilèges..."
Fulforas se tourna vers les membres de l'Ordo en levant sa patte griffue grondant avec force à en faire trembler les structures avoisinante, autant que ses derniers qui se préparèrent à combattre comme ils le pouvaient face à l'un des plus violent Seigneur élémentaire existant.
Mais cette fois, ce fut Ouroboros qui intervint.
"Seigneur Fulforas... Puis je me..."
"Tu n'a pas la parole Gardienne..." Menaça Fulforas en portant un regard plein de colère à Ouroboros qui se démonta pas.
"Je vous en prie Seigneur Fulforas, ses mortels peuvent être..."
"Ne m'a tu pas comprit Gardienne?! Silence j'ai dit!"
Ouroboros baissa la tête, jusqu'à ce que Nïdhögg intervienne de nouveau, lui demandant juste d'écouter sa soeur ne serait ce qu'un instant, ce que consentit Fulforas à limite de l'implosion.
La Gardienne defendit l'Ordo, pas par pitié, mais un service pour un autre, elle ne voulait pas devoir quelque chose, sans parler, qu'ils n'en demeuraient pas moins compétent, donc que utile pour elle.
Le pieux mensonge d'Ouroboros qui insinuait que ses mortels étaient sans doute la solution contre les multiples épidémie ayant frappés l'humanité dans son ensemble.
Ce n'était pas forcèment faux, mais à l'instant il était bien trop tôt pour ne serait ce que l'insinuer.
Cependant, Fulforas ne pouvait pas nier qu'l y avait un intérêt à s'intéresser à cela malgré l'offense.
Il savait pertinèment que si effectivement les Vertus s'intéressaient à Ouroboros cela était très certaiment lié à ses capacités particulière, qui dépassait de loin la compréhension très simple du Seigneur de Tijet, qui voyait dans la magie des Six, la solution à tout les problèmes.
Cela prit un certain temps, mais finalement, Fulforas s'en alla terriblement courroucé, jurant qu'Ouroboros n'aurait jamais l'esprit tranquille, tout en prévenant l'Ordo qui les Six rendraient leur jugement à leur sujet bien vite.
Ouroboros enfin seule avec son frère, lui demanda les raisons de celui ci à venir l'aider, et ce qu'il répondit avec simplicité.
"Je crois en l'innovation, comme toi... Rien de plus... Et même si c'est mal vue par les nôtres..."
Que dire? Ouroboros était à la fois touchée, mais également déçue.
L'avait t-il fait seulement par appât du gain? Ou par ce qu'il croyait en elle? Où par ce qu'elle était sa soeur et qu'il ne voulait pas l'admettre?
Nïdhögg n'en dirait pas plus, et s'en alla laissant Ouroboros à ses questions.
Finalement Ouroboros resta encore quelque mois avec l'Ordo, puis s'en retourna vers Harphalya tout en prévenant qu'elle reviendrait voir l'évolution des enfants à l'avenir.
Evidemment, elle resta à l'écoute, attendant de savoir comment allait réagir les Huit contre l'Ordo, mais elle savait très bien que les décisions commune entre les Seigneurs pouvaient prendre énormèment de temps à l'échelle humaine.
Le temps était chose étrange pour les élémentaires qui le persevait de façon bien plus rapide et saccadé que les mortels.
L'essentiel de la vie d'un élémentaire, et surtout des plus puissants consistaient à méditer.
Les fois où ils agissent représente qu'une infime partie de leur existence, très souvent dut aux agissements des mortels.
Un élémentaire ressent en son fort intérieur, l'ensemble de son élément, son évolution à travers les mondes, son influence, en croissance ou décroissance, les périodes de calme comme d'agitation.
Tout cela influence grandement la perception du temps d'un élémentaire qui le fois passer infiniment plus rapidement qu'un mortel, mais qui éveillé, le troublait par sa fréquence qui pouvaient devenir très lente à son échelle, en étant très agités par les interractions simultanés, pouvant le rendre agressif.
Pour les Seigneurs cela étaient également vrai, et par ce que ses derniers médite, les réunions n'ont vital entre eux se déroulent quand chacun se trouve dans sa période d'éveil, pouvant décaler les décisions plusieurs générations de mortelles après les faits.
Il fallait attendre, et Ouroboros elle aussi ne faisait pas exception, si ses recherches étaient aussi longue, cela venait également de ses périodes de méditation où elle pouvait ressentir les agitations dans la Création.
Ce sommeil méditatif était également comme pour les humains, une façon à l'élémentaire de récupérer davantage de force du coeur de son élément, mais également de procédé à une évolution, comme de passer d'élémentaire mineure à commun, ou de commun à Majeur et cela jusqu'à Primordial.
C'est pour cette raison également, qu'un élémentaire ne pouvait s'affranchir de son Seigneur, car c'est par celui ci qu'il se ressourcerait.
Cependant, Fulforas était du genre à agir rapidement quand quelque chose ou quelqu'un venait à s'attirer ses foudres, au sens littéral.
Mais étonnement, Ouroboros n'entendit plus parler de cette histoire au sein des élémentaires, l'intriguant au plus haut point.
Quelqu'un lui avait dit de ne pas agir? Non, même ainsi il aurait donné sa réponse à l'Ordo, on pouvait blâmer Fulforas pour de nombreuse chose, mais pas sur sa parole.
S'il avait dit qu'il reviendrait quand verdict serait rendu, et même si le résultat lui convenait pas, il l'aurait fait.
Etrange se disait Ouroboros, il était fort possible que quelqu'un lui ait ordonné de s'occuper d'autre chose, le forçant à ne pas terminer cette affaire, mais la question était quoi?
Ouroboros n'en apprit pas plus, profitant de l'accalmie pour se reposer, s'endormant pour plusieurs milliers d'années de nouveau, sous la surveillance de ses élémantaires, mais également des mortels issus des premiers scientifiques l'ayant rejoint.
Pour eux, Ouroboros était une véritable Déesse, un bastion de connaissance, à la fois ouverte et intègre, respectant aussi bien les siens que les simples mortels.
Elle avait beau dormir, elle savait ce qui se passait autour d'elle durant son hibernation, ressentant la présence de ses acolytes mortels qui venaient la voir, juste pour l'admirer.
Le temps passait infiniment vite pour elle, qui voyait toujours dans les mortels, d'étrange énergumène.
Après tout, plusieurs génération de ses servants pouvaient défiler entre le moment où elle dormait, et l'instant où elle se réveillait, et pourtant, ils restaient.
Depuis le temps, elle s'attardait plus à savoir qui était qui, car tout ceux qu'elle avait connu étaient déjà mort, et ceux qui étaient présent à son réveil étaient autant de nouveau visage à mémoriser.
Elle comprit alors à ce moment toute la pénibilité de l'immortalité pour un mortel.
Pour elle comme pour les élémentaires les plus intelligent, la vie, la mort, étaient des choses toute à fait normal dans le cycle, mais curieusement, les mortels avaient bien plus du mal à accepter cet état de fait.
De nombreuses fois dans son existence, Ouroboros était allée au funéraille de certain de ses serviteurs humains ou elfes, voyant avec interrogation les proches du défunt pleurer.
La première fois fut pour Dionèse, qui l'avait déjà avertit de la lourdeur d'une existence sans fin.
C'est par ce simple souvenir de ce dernier, qu'Ouroboros sentit comme une douce chaleur au fond d'elle la faire frémir.
Qu'est ce que s'était? Une anomalie? Non, l'un de mortel lui avait expliqué, qu'il s'agissait là, de la Nostalgie.
Elle comprenait le bien du Cycle de la Vie, mais se développant avec les souvenirs, le bourgeon de la Nostalgie commençait à éclore en elle.
Ouroboros acceptait la disparition, mais se rendait compte, qu'avec celle ci se terminait certaine relation qui ne reviendrait sans doute jamais, et même si elle était immortelle...
Les années passèrent, et durant son sommeil, Ouroboros eut tout le temps de réfléchir à la complexité des sentiments.
Elle savait qu'elle s'égarait sur un autre sujet, mais celui ci était tellement illogique mais à la fois fascinant qu'elle voulait prendre un instant pour y réfléchir.
Qu'elle était les sentiments? Comment quelque chose de si anodin, natif d'une cause à un effet parfois si bénin pouvait à ce point enflammer une âme?
Tout les merveilles et tout les maux de la Création semblaient liés à eux.
Les Péchés représentés par les Démons, la maladie venant de la Haine Noire, les Ova'Déus et les ressentiments, la Psyché qui au final n'est rien d'autre qu'un amalgame anarchique, d'âme perdus par le bon comme le mauvais des sentiments et leurs contraîres, donnant la matérialisation de l'énergie brute du Vide.
Ouroboros se posait la question au fond de son sommeil, et si tout avait commencé par ça? Peut être que les Créateurs eux même n'avaient pas anticipé cet élément?
Elle n'aurait sans doute jamais la réponse, et au fond d'elle, elle n'était pas vraiment certaine de vouloir le savoir, mais encore une fois, s'était la preuve que même la plus petite des choses pouvaient déplacer des montagnes.
Un enseignement vital, une phrase qui résumait bien l'équilibre de la Création, "Rien n'est anodin".
A aucun moment il ne fallait sous estimer l'impact d'un grain de sable dévalant une pente, et ça Ouroboros l'avait bien comprit.
Un bon milliard d'année s'était écoulé, Ouroboros ayant passer presque la moitié à dormir, se ressourçant plus que nécessaire mais profitant de l'étrange accalmie qui présageait une rupture des plus brutale.
Son réveil fut loué par ses servants mortels, qui l'avaient pensés prisonnière de son hibernation, et qui aujourd'hui, chantaient d'allégresse à son retour, car eux, avaient la chance de la voir debout.
Ouroboros trouvait cela ridicule, mais sans se l'avouer elle même, elle appréciait être désirée, même si s'était par des mortels.
Elle reprit ses activités, prenant le temps de découvrir les travaux de ses servants, qui avaient serte bien avançés sur les travaux de transmutation corporelle, grâce aux servants élémentaires d'Ouroboros qui sous ses ordres, avaient donné de leur personne pour les expériences.
Il restait encore de nombreux point d'inconnue, mais Ouroboros avait vue dans ses résultats une nouvelle voie à explorer.
Cependant, il y avait autre chose à se préoccuper, est il s'agissait de l'étrange silence de son Seigneur et Père Yrélus, mais également des autres élémentaires qui étaient restés curieusement très passif durant tout son sommeil.
Pourtant, elle avait ressentie une friction grandissante véhiculée par les éléments durant tout ce temps.
Les éléments n'étaient pas d'accord, elle le présageait, quelque chose se préparait sur Yggn.
Toutefois, personne l'avait fait mandée, et ça ne serait pas elle qui viendrait demander.
Elle bougonnea légèrement tout autant, car cela voulait dire également que Fulforas avait dit vrai à son sujet, l'irritant sans toutefois pouvant démentir.
Le temps continua de passer, Ouroboros avançant pas à pas sur ses recherches, perdant énormèment de temps à surtout trouver de la matière première de qualité pour ses expériences, jusqu'à ce que finalement...
La nouvelle tomba comme une enclume, Yrélus, le Seigneur de Nirn avait fait sécession contre Nitung, et s'était rallié aux Vertus.
Impensable, qu'est ce qui lui était passé par la tête se demandait t-elle, ébouriffée, même craintive de peur de la réaction de son Père.
Mais encore une fois, malgré une tension des plus insuportable dans le monde élémentaire, l'histoire en resta là, Nirn désormais sous l'égide des Vertus avait coupé les ponts avec Nitung.
Autant dire, que seule Gaïa avait put désamorcée la colère de Nitung envers Yrélus.
Mais pourquoi ce chambardement? Pourquoi Yrélus avait décider cela? Pas sur un coup de tête, un sujet de désaccord avait du entraîner cette extrêmité.
Quelque chose couvait sur Yggn, et c'est cinq cent million d'année plus tard, qu'Ouroboros apprit que les forces des Vertus, et de Nirn étaient mobilisées pour lancer un assaut contre les Démons.
Impensable! Se disait Ouroboros.
Impossible qu'une telle opération réussissent, les Démons Primordiaux au sein même de leur monde étaient infiniment plus résilient que sur Rhéa, sans parler d'Antologia qui à lui seul pouvait totalement oblitérer les Seigneurs élémentaires.
Yrélus convoqua Ouroboros pour la première fois depuis un temps indéfinissable, lui demandant de se tenir prête à agir à son ordre.
Agir?! Ouroboros partir dans le Vide, Ah non non non!
Impossible qu'elle y aille, elle se ferait massacrée, elle en était convaincue, mais ne pouvait le dire, car Yrélus à son ton, lui donnait aucunement le choix.
Le premier bilan arriva vite, une sensation de déchirement empoigna Ouroboros comme Yrélus, un Gardien de Nirn était déjà tombé lors de l'assaut de la Place Forte Démoniaque, A'quétaz, la Capitale des Démons au sein du Vide.
Ambrosia le Gardien et Second de Minerva avait été détruit par les défenses inexplugnable de la Cité, et cela ne faisait que commencer, car si Antologia devait arriver.
"N'ai crainte pour notre Père... Son Trône est actuellement.. vacant..." Lui révéla Yrélus à sa stupéfaction.
Antologia n'était plus présent? Alors où il était? Où il était partie? Elle essaya bien de demander à Yrélus, mais lui également semblait l'ignorer, mais cela expliquait bien des choses.
Les Vertus avaient manigancée toute l'opération, profitant de l'absence d'Antologia pour attaquer son siège de pouvoir, mais pourquoi faire?
Toutefois même sans Antologia, les seules forces de Nirn avec celle des Vertus, les Arbitres d'Yggn ne suffiraient pas à prendre A'quétaz, dans les premières années du conflit le résultat était sans appel.
Les Démons tenaient, Nirn et les Arbitres étaient en déroute malgré le commandement brillant de Valorn, le plus puissant des Gardiens de Nirn après Minerva.
Et Nitung refusait d'envoyer les autres Seigneurs aider, Horok ainsi que K'vin étant restés dans l'ignorance dut à leur antécédent avec les Démons.
Le conflit s'enlisait, et Ouroboros apprit l'impensable, l'une des Vertus était partie porter le combat elle même sur A'quétaz.
Cela ne pouvait être que Déva la Vertue du Devoir, la plus belliciste du Trio, celle qui chatiait à tour de bras, celle qui n'avait pas d'état d'âme, seul le résultat comptait pour elle.
Une Vertue au combat? La Création n'avait jamais rien vue de telle depuis leur émergence.
Etait t-elle forte? Ouroboros pensait que non, jusqu'à apprendre que Pride, l'une des Démone les plus forte surtout lors de face à face, était tombée sous les coup de la Vertue.
Même Ouroboros en était incapable, maudissant encore sa faiblesse.
Ouroboros à la gauche d'Yrélus méditait avec lui, portant toute leur attention sur le conflit, le voyant à travers les yeux de leur sujet.
Des centaines, puis des milliers d'années de conflit incessant, le temps passant bien plus vite dans le Vide, permettant seul à un élémentaire de pouvoir suivre depuis Rhéa.
A'quétaz tenait, forçant même Minerva à rejoindre le combat, sous le regard d'Ouroboros qui portait son attention sur sa belliqueuse grande soeur.
Mais rien n'y faisait, et même les Démons gagnèrent les renforts de servants de Lust ainsi que lui même, ce dernier n'ayant bizarrement pas rejoint le combat avant.
Minerva se retrouva en facheuse posture lors d'un face à face contre Lust et Greed, jusqu'à se faire enchaînée tandis que Valorn dut battre en retraitre lors d'une attaque d'un canon venant des forces de Gluttonny, alors que Déva restée trop longtemps loin d'Yggdrasil, s'affaiblissait bien trop pour continuer efficacement le combat, la situation semblait perdue.
Ouroboros se demandait bien comment cela allait finir, troublée par l'idée de voir Minerva étre détruite, à la fois presque réjouit mais également à contrario, effrayée.
Mais voici qu'arriva les forces d'Horok sur A'quétaz, les forces de l'Ombre qui se déversèrent sur les Démons fou de colère.
Athuram le Gardien de la Stagnation, accompagnée de Frey's l'Apotre Noire, Gardienne du Culte d'Horok vinrent en aide à Minerva et Déva, les évacuants ensemble.
La riposte fulgurante d'Horok ébranla les Démons, qui perdirent énormèment de terrain jusqu'à ce qu'A'quétaz tombe en ruine sous la violence des Ombres.
Ouroboros était sidérée de l'efficacité d'Horok, clairement, elle comprit qu'Asmozan avait depuis longtemps planifié un assaut, car chacun de ses servants avaient attaqués chirurgicalement les points les plus vitaux des Démons.
La Capitale des Démons en ruine, les élémentaires évacuèrent le Vide subitement à l'incompréhension d'Ouroboros qui ne voyait pas pourquoi s'arrêter maintenant.
Cela dit, Asmozan n'avait pas participé, du moins, pas de façon visible se disait t-elle, alors que ce dernier était connu pour mener lui même ses forces au combat.
L'assaut s'arrêta, et les élémentaire retournèrent sur Rhéa et Yggn mettant fin à la bataille pour A'quétaz.
Ouroboros était méditative, aucune chance que les Vertus aient planifiées une telle attaque avec comme seul intention de faire des dégats, autre chose s'était produite durant le combat mais quoi?
Elle n'avait pas aperçue non plus les servants de Sloth durant la bataille, sans doute occupé ailleur, et le Trône vacant? Et si l'objectif avait été le Trône d'Antologia? Des reliques? Une technologie? Non... La Magie Arcanique sans nul doute.
Quelque chose permettant à Gaïa de l'utiliser, elle qui avait toujours ardemment désirée les Arcanes d'Antologia, la seule chose qu'elle ne maîtrisait pas, la seule chose qui avec sa propre magie, était vitale à la Création dans tout son ensemble.
L'obtenir signifiait s'affranchir d'Antologia, ne plus dépendre de lui.
Ouroboros n'aurait aucune réponse à se sujet, Yrélus l'ayant déjà révoquée, elle retourna la tête pleine d'interrogation sur Harphalya, se doutant bien, qu'une telle opération sur le zone d'Antologia ne serait pas impunie...
Il fallait maintenant, attendre la contre-offensive des Démons, qui sans nul doute, allait être brutale...
Cela prit cent million d'année, mais l'attaque des Démons fut aussi rapide que brutale, car déchirant la Trâme, des Ancres souillés par l'énergie du Vide tombèrent sur les mondes de Rhéa, liant ses dernières au Vide en empêchant aux brèches de se refermer.
Arrivèrent plus déchainé que jamais les Démons, changés, enivré et habité par une force plus malsaine que la leur.
Oui, Ouroboros connaissait ça par contre... Encore une fois, il s'agissait de l'essence de la Haine... L'essence de l'Ova'Déus Dramaka... Alors comme ça ils décidaient de l'utiliser de nouveau?
Les Démons semblaient désespérés, et fou de colère, ils allèrent vers toute les extrêmités pour réclamer vengeance.
De nombreux Gardiens élémentaires aussi fort qu'Ouroboros voir davantage tombèrent dans les premiers combats contre la Légion de Wrath, transcendé par la Haine les rendant plus fort que jamais.
D'autres Monde Trône comme Harphalya furent assiégés, et Ouroboros apprit même que Gaïa avait été touché par une cacophonie spirituelle venant de Sloth.
Toutefois, jamais au grand jamais la Démone de la Paresse aurait eut d'elle même la puissance d'atteindre la Mère de la Création.
Et pour Ouroboros, si les Démons de la Colère avaient utilisés l'énergie d'un Ova'Déus, il était fort possible que Sloth se mette à en faire autant avec l'essence d'un autre.
Les Seigneurs intervinrent, Rhéa tremblait sous la guerre commandité par les Vertus, l'agitation touchait Yggn également, la Création était en flamme.
Jusqu'à ce qu'Harphalya elle même subissent une attaque des Légions de la Luxure, obligeant Ouroboros à prendre les armes.
Lust? Ouroboros avait le dessus sur lui, du moins, elle espérait que s'était toujours le cas, et préparait déjà un plan de secours au cas où les forces de la Luxure se montraient plus combattif que prévu.
Minerva arriva en renfort, et ensemble elles allèrent combattre Lust et ses forces.
Rassurant, les Démons semblaient normaux, pas comme ceux de la Colère et depuis peu, ceux de l'Avarice.
Elle tiendrait, du moins elle tiendrait ce que l'on avait demander de protéger, ce qui n'incluait pas l'ensemble de la planète.
La Population d'Harphalya paya chère sa survit, car les Démons de la Luxure étaient les plus sournois parmis les Démons, et la mort n'était clairement pas le châtiment le plus sévère face à eux.
Le combat sur Harphalya se fit de plus en plus désapointant, les forces de la Luxure faisant comme à leur habitude, la savonnette, évitant le combat frontale pour s'enfuir et attaquer ailleurs, jusqu'à profiter de chaque instant d'inattention pour poignarder dans le dos.
Ouroboros resta en défense, tandit que Minerva alla à l'assaut, celle ci comptant sur sa soeur pour veiller à ses arrières.
Heureusement pour Harphalya, Ouroboros avait depuis le temps, conçue mille pièges sur l'ensemble du monde pour à l'origine combattre des adversaires plus puissant qu'elle.
Serte ce n'était pas les proies escomptés, mais cela fit son effet.
Cependant, elle apprit qu'Yggn était gravement attaquée par Sloth, cette dernière corrompant l'Aman'Ohsis, le réseau de réincarnation des âmes, pour pervertir d'avantage les futurs générations mortels.
Mais malgré tout ça, elle ne s’inquiétait guère, car son Père, Nitung était sur place, aucune chance que les Démons prennent racine avec lui.
La guerre à l'échelle de l'Univers fut longue et éprouvante, car elle dura plus d'un million d'années sur l'ensemble de Rhéa, et même si le conflit sur Harphalya s'était arrêté depuis longtemps, d'autres monde subissaient toujours la menace Démoniaque, et cela tant que les Ancres du Vide étaient toujours opérationnelle.
Mais d'un jour à l'autre, de grave perturbation météorologique et sismique frappèrent tout les mondes de Rhéa, provoquant une destruction matérielle sans précédent, arrivant même jusqu'à arracher les Ancres du Vide de la chair des mondes touchés pour les renvoyer dans les profondeurs de l'Irréel.
Ainsi, les brèches du Vide se refermèrent, condamnant les Démons encore sur place à s'affaiblir en plus de ne plus avoir de renfort.
Ouroboros ignorait ce qui s'était passée, mais la guerre s'arrêta d'elle même grâce à ça.
Toutefois, même si la guerre était gagnée, Ouroboros comme Minerva, sentirent au fond d'elle un grand sentiment de danger extrême les accabler.
L'une comme l'autre frissonnaient, même les élémentaires tremblaient, car quelque chose s'étaient éveillé...
Minerva se tenait les bras tremblante se demandant bien ce qui lui arrivait, tandis qu'Ouroboros elle, ressentait de nouveau ce sentiment, celui de l'impuissance...
Encore une fois, cette sensation, celle d'être face à un être infiniment plus puissant qu'elle, celle d'une poussière face à un tsunamis, d'un grain de sable devant une montagne.
Cela alla en s'accentuant sur les semaines qui s'en suivirent, touchant également les mortels qui devenaient terriblement anxieus, jusqu'à même avoir des incidences sur leur santé.
Deux mois s'écoulèrent et Ouroboros comprit à cet instant l'origine du malaise général.
Elle qui était sensitive, l'avait comprit car elle l'avait déjà vécu, oui, s'était proche, plus intense et plus sournois.
Oui... Cette Aura, venait d'un Ova'Déus...
A peine avait t-elle pointé le sujet, que le souvenir d'un nom n'arrêta pas de frapper son esprit, Zest'ur...
Rien que d'y penser, les feuilles d'Ouroboros devinrent blème, son âme elle même se contorsionnait, car le simple nom de l'Ova'Déus, avait suffit pour l'accabler d'un désespoir grandissant.
Elle tomba au sol sous les yeux de tous ainsi que de Minerva qui se précipita vers elle en panique.
Ouroboros n'entendait plus le monde qui l'entourait, elle ne voyait qu'à travers les mondes, une dimension obscure pleine de nuances de bleue, de gris mélangés avec des miasmes sombres...
Cela ressemblait à Nyx, mais non, il s'agissait de Zest'ur, elle était piégée dans son désespoir, et à chaque jour défilant, son regard s'orientait doucement vers la Gardienne, qui savait, qu'elle ne survivrait pas à un face à face avec lui.
L'Ova'Déus allait se libérer, cela était une certain maintenant, les agissements des Démons avaient dut le réveiller, cela était peut être également liés à ce qui accablait Gaïa elle même.
A chaque seconde, Ouroboros luttait pour ne pas céder, chaque mot de son esprit lui forçant à abandonner, Zest'ur allait arriver, quelque chance restait t-il...? Personne était capable de l'arrêter...
Autant de phrase de désespoir, doucement résister avec la propre voix d'Ouroboros essayant de la convaincre de l'inutilité de tenir.
Son âme lui faisait terriblement souffrir, une peine de coeur amplifiée jusqu'à en devenir une véritable torture, la peur par la nostalgie face à l'inéductable, entraînant le Désespoir, quelle horreur, malgré son statue d'élémentaire, elle sentait l'intérieur de son corps se tordre à l'extrême sans pouvoir hurler.
Jamais elle n'avait ressentie une telle affliction, rien de ce qui pouvait être infligé physiquement ne pouvait être comparable à ça.
Une douleur à en supplier la mort, qui pouvait sournoisement, par moment, presque être agréable, faisant dériver l'esprit vers la folie.
Ouroboros tenait encore et encore, à chaque victoire son âme fatiguait, à chaque instant gagnée elle se sentait partir, son esprit se désagrégeant.
Elle ne pouvait gagner toute seule, elle s'accrochait seulement par la seule force de l'espoir de voir quelqu'un neutraliser Zest'ur, sans à un seul instant, réfléchir à qui le pourrait.
Un seul instant d'hésitation et s'était fini, le Désespoir la noierait, et face à l'adversité, son souhait fut exaucé...
Car Antologia revint dans le Vide, et renvoya lui même Zest'ur dans sa prison après un laborieux combat.
Ouroboros se releva, mais il lui faudra plusieurs millénaires voir davantage pour que son esprit se remette totalement de cette entrevue avec l'Ova'Déus Prima.
Le calme revint dans la Création, mais Ouroboros resta un long moment végétative, arrêtant même ses expériences à l'inquiétude générale de ses sujets.
Même Minerva alla la voir de temps en temps, jaugée son état, mais Ouroboros restait taciturne, et sa soeur ne pouvait que l'observer, ne comprenant pas ce qui s'était passé.
Mais la situation était devenue compliquée, car l'équilibre des pouvoirs avaient changé, et de nombreuses discension grandaient au sein d'Yggn.
L'opposition de plus en plus farouche des élémentaires de Nitung face aux Arbitres d'Yggn, provocant des remous dans la gestion de Rhéa.
Les conflits s'étaient tut, pourtant, régnait sur le domaine de Gaïa une tension persistante entre tout les peuples et les élémentaires.
Avec les siècles, progressivement Ouroboros émergeait de son choc traumatique, réalisant de mieux en mieux ce qui se passait dans son entourage proche.
Son équipe de mortel à son service s'était tari depuis quelques siècles, le renouveau se faisant plus puisque Ouroboros n'arpentait plus Rhéa dans le but de trouver de nouveau mortels prometteur, et les naissances au sein de l'équipe se faisait de plus en plus difficile.
Sans doute, la précédente avait du touché l'Aman'Ohsis, perturbant le cycle des réincarnations, impactant directement la démographie des peuples de Rhéa.
Encore amorphe, souffrante, Ouroboros se traînait difficilement dans l'enceinte de son Temple y retrouvant encore quelque rares mortels toujours travaillant pour elle, occupant une table parmis des centaines désormais vide.
Le climat était pesant, tout l'Univers vivait sous une crainte égnimatique qu'un évènement gravissisme se déclenche.
Les résidus de l'influence de l'Ova'Déus Prima demeurait toujours, Ouroboros en était certaine, mais en cause la situation sur Yggn qui se reverbérait sur tout le monde.
Des nouvelles de plusieurs altercations entre K'vin et Horok se faisaient entendre, rien d'alarmant habituellement, il était assez courant que l'Ombre et la Lumière se fâche l'un contre l'autre, mais Ouroboros craignait qu'avec la tension actuelle, les choses dégénères.
Les années passèrent, et Ouroboros se remit à travailler pour elle, regardant ses derniers sujets mortels s'éteindres en les accompagnants jusqu'au bout, les remerciant sincèrement pour l'avoir suivit jusqu'à la fin.
Elle décida de continuer seule, ses sujets avaient bien travailler, lui offrant de nombreuses pistes à suivre.
Depuis son face à face avec Zest'ur, Ouroboros était devenue plus froide encore, plus distante, mais bien plus déterminée.
Une noirceur naissait en elle, celle de s'affranchir tout ça, de tout ses querelles, toutes ses luttes de pouvoirs incessantes, de ses conflits d'intérêts entre les Créateurs.
Elle voulait vivre pour elle, vivre pour être libre de ses actions, plus d'ordre, plus de bataille insensées, plus de travail jamais valorisées, d'effort jamais gratifiés.
Pour cela, il fallait s'émanciper de l'énergie de Nirn offert par Yrélus.
Cette énergie nourissant tout les élémentaires à leur Seigneur étaient une véritable musolière, ne permettant à personne de contester.
Ouroboros travaillerait dessus en plus de la différenciation élémentaire sans relâche jusqu'à obtenir ce qu'elle souhaitait.
Concentrée sur ses travaux, Ouroboros se préoccupa guère du conflit qui détona entre l'Empire Mortel d'Ubiel et les élémentaires.
Un empire d'humain s'était opposé aux forces d'Yggn, créant des armes d'une puissance faramineuse pour contrer les Seigneurs élémentaires.
Ouroboros vit cela de loin, connaissant déjà la fin de l'histoire.
Forcèment, même si les humains virent preuve d'une résistance hors du commun, Arkos et Gankar arrivèrent sur le monde d'Astrophos, berceau de l'Empire, transformant cette planète en envers ardent, annihilant toute vie à sa surface.
Nitung avait prit les rennes, une décision aussi implacable venait très certainement de lui.
Il n'aimait guère l'Humanité, et en de nombreux point, il pensait comme les Démons, pour lui laisser les races mortels aller à leur bon vouloir n'engendrait que des problèmes.
Ouroboros en tant que scientifique avait compris le raisonnement de Gaïa en laissant les mortels faire à leur guise.
La curiosité de la découverte, qu'allaient t-ils faire? Que peuvent t-ils inventer ou découvrir?
L'apprentissage, voilà ce que Gaïa recherchait, et Ouroboros le comprit très facilement.
Plus d'un milliard d'années après Zest'ur, la Création allait toujours aussi mal.
Les peuples stagnaient, la population se renouvellaient tout juste ce qu'il fallait pour ne pas décroître, et l'atmosphère pesante demeurait.
Quelque chose semblait avoir détraqué la Création, l'Ova'Déus sans doute, mais il fallait découvrir l'incidence.
Ouroboros observant le ciel une nuit dégagée, réalisa que les étoiles avaient perdus de leur superbe.
Effectivement, après quelque recherche, elle réalisa que les Arcanes de Rhéa dérivait, leur puissance se rarifiait.
Seul Antologia pouvait commander aux Astres, cela venait t-il de lui?
Peu probable, la destruction totale n'était pas le but du Père de la Création, et les Arcanes en berne signifiait juste que son emprise sur Rhéa diminuait.
Minerva alla la retrouver, cette dernière devenue curieusement plus proche d'Ouroboros, l'informa qu'Yggn était au courant de la situation, et qu'ils allaient tenter quelque chose pour y remédier.
Quoi? Yggn allait faire quelque chose sur les Arcanes? Ouroboros ne savait pas comment ils allaient s'y prendre, mais quelque chose lui disait qu'elle pouvait déclencher bien pire en jouant avec des forces qui n'étaient pas la leur.
Effectivement, encore une fois, Ouroboros avait prédit juste, car les manipulations sans doute des Vertus, avaient rapprocher Astrala, le domaine méta-physique d'Aetherna (Magie des étoiles) de Rhéa, entrainant des anomalies météorologique étrange sur tout le domaine de Gaïa.
Des Vents Astraux s'étaient levés sur tout les mondes, desséchant la flore, entraînant une baisse de fertilité des mortels, et cela en s'accentuant.
Serte, il fallait bien avouer, que le spectacle en était saississant, des aurores aux milles nuances de bleus et de violet sur tout les mondes.
Des étoiles azur tombant comme des pailettes du ciel, les étoiles brillantes comme des phares en arborant des couleurs jamais imaginés.
Les Lunes et les Soleils plus clair et ardent que jamais auparavant.
Il fallait bien dire que ça en valait le détour, mais les conséquences à long terme ne montrait désastreux.
Et dieu que ce fut long, car il fallut bien presque un autre milliard d'année terrestre pour rectifier le changement.
Ouroboros ignorait par quel passe passe ils avaient corriger le problème, mais il était résolu.
Une longue période Paix et de calme s'installa de nouveau sur Rhéa, qui vit en l'espace d'un million d'années, son climat générale se refroidir depuis la stabilisation des Arcanes.
Cela engendra un lent changement sur les mondes, comme l'émergence du continent Glaciaire d'Höstir au Nord d'Harphalya.
Ouroboros avait observée le continent se couvrir de neige, et les plaines au Sud du nouveau continent devenir une toundra fertile pleine de vie.
Harphalya qui jadis avait été un monde tropicale changeait, pour se rapprocher de plus en en plus d'un monde froid.
Ce n'était pas si mal au final, Ouroboros aimait le changement, et le froid ne lui avait jamais déplue, elle se disait même plus favorable à un climat hivernal que estival.
Elle, s'en était rendue compte, mais la population, le changement fut tellement long et progressif que personne n'y faisaient attention.
Les millénaires défilaient à toute vitesse, Ouroboros allant toujours plus loin dans ses recherches, jusqu'à enfin découvrir une solution.
Le jour de cette découverte Ouroboros resta pantois en voyant enfin la réponse à sa demande.
Elle avait récupérer les morts d'humains à travers tout Harphalya, se servant de cette matière première pour faire naître des corps inanimés via des cocons de gestation.
Grâce à cela, elle implémenta l'âme et le coeur de l'un de ses Servants élémentaires, faisant ainsi naître le premier Demi-Dragon élémentaire.
Il s'agissait là d'un homme à l'âme élémentaire, maniant toujours sa magie, mais dotés d'un corps à la frontières entre celui d'un humain et d'un Dragon (tirant davantage sur le Serpent dut à Ouroboros).
Ouroboros l'observait, de jour en jour sans relâche, notifiant l'évolution de l'opération et tout ce passait à merveille.
Cela était fantastique, l'opération fut un franc succès, le premier et véritable succès d'Ouroboros qui sentait son âme s'embraser de joie.
Quelle délicieuse sensation, l'aboutissement était incroyable, même s'il était encore incomplet.
Le cobaye avait serte perdue son corps d'origine, mais il avait toujours sa magie, faisant même preuve d'une intelligence qui allait en s'accentuant avec le temps.
Aucun doute que sa nouvelle condition se mette à pousser son raisonnement.
Cela voulait dire également, que la qualité du corps autre que physique pouvait accroître encore les capacités de raisonnement déjà fabuleux d'Ouroboros?
Une incroyable perceptive! Ouroboros en salivait déjà, un corps parfait doté d'un cerveau génétiquement amélioré, elle pouvait sans nul doute dépasser de très loin ce qu'elle était déjà!
Toutefois elle se tempéra rapidement quand elle remarqua également les changements d'ordres émotionnel de l'élémentaire, qui avec le temps, paraissait perdu, émotionnellement instable.
Rien d'inquiétant, après tout il était logique que ce dernier soit aussi hagard, les élémentaires plus modeste globalement limité à leur instinct et ne possédant presque aucun sens, partant dans un corps humain parfaitement fonctionnel, toute ses sensations devait l'abasourdir.
Ouroboros pressa ses recherches, comprenant enfin le procédé, mais ne trouvant toujours pas la solution pour garder sa forme d'origine tout en ayant l'autre, la possibilité d'alterner d'un corps à l'autre.
Peut être que si elle formait un corps à l'échelle spirituel? Une forme pensés? Non non non... Plutôt extraîre son âme de son corps actuel, et transformer son ancienne enveloppe en énergie venant de sa propre magie qui s'inclurait en elle, de même pour le nouveau corps.
Ainsi par la pensés elle serait capable de changer par la seule force de sa volonté sa forme avec les corps qui ferait partie d'elle.
Dans la théorie cela semblait farfelue et complêment fou, mais la Création avait déjà prouver que c'était possible.
Cela faisait longtemps, mais à sa naissance sur Yggn, elle avait aperçue Gaïa en haut de son trône, observant elle et ses trois frères.
Dans ses souvenirs, Gaïa se présentait généralement aux autres en étant une humaine aux traits uniques et aux multiples particularité physique atypique.
Il était certain que cette forme n'était pas la sienne, du moins pas la véritable.
Même Lust des Démons, pouvait changer de forme, de sexe ou même d'espèce à ses envies.
Pour Ouroboros, il y avait de l'espoir, mais avant, elle devait commencer à se constituer de la matière première pour former son corps humain, un corps humain parfait dans tout les domaines, que ce soit vis à vis des élémentaires que des mortels, elle voulait être PAR-FAITE!
La réticence n'était plus de mise et les demi-mesure comme les questions de bien ou de mal encore moins, elle avait besoin du meilleur de l'humanité, et elle se servirait.
Après tout, depuis tout ses milliards d'années elle oeuvrait également pour les sauvers, la rétribuer pour ses efforts étaient la moindre des demandes non? Du moins se disait t-elle...
Ouroboros était étrange, elle savait qu'elle pouvait rectifier tout les défauts d'un corps mortel grâce à ses connaissances, mais elle voulait tout de même récupérer les corps les plus sains, les plus parfait, aussi bien à l'échelle moléculaire, qu'esthétique, de performance et tout ce qui pouvait différencier celui ci de la masse.
Les rectritions étaient de prendre des corps dépourvus de magie autre que Nirn ou de Yan, car un reject se ferait immédiatement à cause de sa propre affinité, se faisant, tout les Elfes qu'ils soient Hélien, Crépusculaire ou tout autre variants étaient proscrit dut leur affinités avec Horok et K'vin.
Ouroboros chercha, encore et encore, peinant à trouver ce qu'elle voulait chez les sujets morts, puis avec le temps, et sous l'hésitation de prendre l'un ou l'autre, commença à attaquer les humains qu'elle voulait pour les mettre de coté.
Elle n'avait plus la patience d'attendre, elle voulait avancer absolument, maintenant que la voie était ouverte, il fallait y aller sans hésiter.
Trop impulsive, porter par une détermination malsaine, Ouroboros oublia vite qu'elle était toujours sous surveillance, et face à ses exactions, Yrélus décida d'agir.
De retour sur Harphalya avec ses nouveaux corps dans la gueule, elle retourna dans le temple du Serpent, ou Sanctuaire d'Atrezel pour certain.
Mais c'est en arrivant dans le Temple, qu'elle vit les corps sans vies de ses servants joncher le sol.
Ouroboros se précipita vers le coeur de son Temple en panique, pour y voir Yrélus en plein milieu de sa chambre face à la stèle du Serpent.
"Ma fille... Te revoilà... Avec ton sinistre butin..."
Elle comprit immédiatement à cet instant là, déposant les corps emplie du venin mortel, mais conservateur à côter, pour faire face à ce dernier.
"Seigneur Yrélus..."
Celui ci l'observa tandit qu'elle se tut, puis répondit après un instant.
"Pas d'excuse cette fois ci...? Pas de supplication...? Alors tu a bien conscience d'être allée bien trop loin Ouroboros..."
Celle ci montra les dents mécontente, tapant de la patte en rétorquant.
"Je n'ai pas d'excuse à donner... Je fais avancer le monde, j'explore les domaines méconnus des élémentaires... Si j'ai put travailler durant autant de temps dessus, c'est que vous même , êtes rendu compte de l'importance de ce que je fais..."
Yrélus se retourna en faisant soupirer ses grands nassaux feuillu, grattant de la patte sur les dalles vermoulues.
"Tout ce que tu a fait... Tu l'a fait avant tout pour toi Ouroboros..."
"Juste rétribution après tout ce que j'ai fait pour vous sans jamais recevoir ne serait ce qu'un compliment... Un seul remerciement... Même un geste de gratitude..."
Yrélus paraissait étonné, les ramures sur son corps s'agitant d'un bond subitement.
"Des compliments...? Pour avoir fait ton devoir...? A tu déjà entendu ne serait ce qu'une fois un élémentaire recevoir des éloges Ouroboros...?"
Cela destabilisa Ouroboros, mais Yrélus disait vrai, tous savait que Minerva était la favorite de Nirn mais pourquoi?
Elle n'avait jamais entendue une seule fois Minerva être complimentée, même plus d'une fois elle échoua dans ses missions.
Etait ce l'entrain qu'elle mettait à l'oeuvre? Non? Minerva était une Chevalière Gardien la plaçant au dessus d'une Gardienne comme Ouroboros, était ce alors le rang?
Rien n'a faire, Ouroboros ne comprenait pas pourquoi elle pensait ça, était ce le monde qui le faisait comme elle? Ou seulement elle qui pensait de cette façon?
"Tu es devenue bien trop humaine Ouroboros... Mais qu'importe voilà longtemps que je t'observe changé, mais la situation d'aujourd'hui est bien différente..."
Yrélus s'avança, sous l'attention d'Ouroboros qui était perdue dans ses interrogations.
"Tu a toujours sut faire preuve d'abtinence, ne dépassant jamais certaine limite... Certaines qu'aujourd'hui, tu a dépassée sans une once d'hésitation..."
Tuer des innocents pour elle même? Elle l'avait ressentie dès l'instant où elle était passer à l'acte, mais cela demeurait injuste.
"Les notres détruisent des villages entiers de mortels pour de veine bataille entre eux alors que...!" Essaya t-elle de se défendre pour être couper par Yrélus qui répondit.
"L'intention n'est pas la même Ouroboros... Toi tu es capable de comprendre le sens de tes agissements... Toi même plus que tout les autres élémentaires..."
Ouroboros ne pouvait rien dire, car il n'y avait rien à répondre à cela.
"Aujourd'hui... Je me dois d'intervenir car j'estime que sans, ta curiosité libérée de la raison te poussera toujours plus loin dans l'immoralité en jetant le discrédit sur tout les nôtres...."
S'était la fin, quel châtiment allait t-il lui infliger? La Décripitude? Le Tarrissement en révoquant Ouroboros du Coeur de Nirn et d'Yggn?
Yrélus passa à côter d'elle, elle qui s'était mise sur la défensive, et qui croyait devoir se défendre.
"Je te scelle ici et maintenant... Tu restera isolée dans ton Temple à continuer ton oeuvre avec tes dernières victimes, pour ne plus interférer avec le monde extérieur, jusqu'à ce que le monde te réclame de nouveau pour expier tes fautes envers son devoir..."
Yrélus d'un geste de sa patte, apaisa les âmes des victimes d'Ouroboros, les renvoyant dans l'infinité de l'Aman Ohsis, puis, sans alla du Temple, laissant Ouroboros seule dans l'incompréhension.
S'était tout? Le châtiment lui paraissait léger, et rien ne pouvait le contraindre à rester, du moins, croyait t-elle un premier temps.
Car sortant de tout les cotés du Temple, des racines envahirent les allées, les corridors, les salles, et surtout l'entrée, jusqu'à totalement cloisonné le Temple.
Enfermée totalement, Ouroboros ne paniqua pas un premier temps, partant s'occuper des corps ramenés pour continuer ses recherches.
Mais le temps passant elle comprit bien vite toute l'ampleur de l'isolation qui lui était infligée.
Sa magie était déclinante, se maintenant à ce qu'il fallait pour qu'elle survive, elle ne pouvait plus créer de serviteurs, plus communiquer avec l'extérieur, ni même ressentir ce qui s'y passait.
Elle était totalement isolée du reste de la Création, n'ayant même plus personne à qui parler.
Des millions d'années passèrent, et Ouroboros presque privée de magie peinait à avancer dans ses recherches, devant régulièrement dormir pendant de longue période pour se ressourcer.
Les corps étaient dans des cuves préservés du temps et de la dégradation, en attende d'être remanier pour être assimilée à Ouroboros comme son propre corps.
La situation avait serte de nombreux désavantage, mais cependant, il s'agissait là de l'opportunité idéale pour trouver une substitution à la magie de Nirn.
Elle préservait le peu qu'elle pouvait grapiller en magie pour ses recherches, se limitant sur de nombreux point.
Ouroboros découvrit après encore un temps considérable, un moyen pour elle de subvenir à ses besoins magique, autrement que par le réseau éthérique de Nirn ou Yggn, en se nourrissant de la magie de la Terre elle même.
Tout les mondes étaient gorgés de magie des venant des Six, se remaniant progressivement pour devenir une essence unique.
Cependant il fallait faire attention, car cette même essence variait en fonction de l'endroit où se trouvait celui qui la sollicitait.
Cela voulait dire, qu'Ouroboros devait se trouver dans une forêt ou n'importe quel endroit où l'essence se rapprochait le plus de Nirn.
C'était actuellement pas un problème, car le Temple se trouvait justement dans l'une des forêts les plus denses d'Harphalya, mais à long terme ça pouvait être handicapant.
Biologiquement, les animaux ou même mortels étaient capables d'assimiler presque n'importe quel aliments d'un type ou de plusieur tout en triant et rejettant les éléments indésirables, peut être que si elle modifiait son corps elle pourrait en faire autant?
Ouroboros continua encore ses recherches, commençant à en voir le bout.
Durant plus de 700 000 000, Ouroboros prépara sa tranformation, et avait enfin trouver toutes les solutions à ses inconvénient.
La renaissance était impérative, enfin!
Pour obtenir son corps humain tout en gardant son corps élémentaire, elle devait devenir une nouvelle espèce à mit chemin entre les deux.
Tout était en place, elle renaîtrait sous forme d'oeuf, qui éclorait, donnant naissance à nouvelle espèce, qui deviendrait plus tard, les Dragons.
Cependant, maintenant qu'elle était prête, il fallait qu'elle s'émacipe de Nirn et d'Yggn.
Elle manquait d'allié, il lui fallait également un bras armé, et surtout, éviter l'intervention de Nitung qui était la plus grande menace pour elle.
Il n'eut pas vraiment le temps de plancher davantage à ce sujet, car Yrélus revint vers elle finalement, après tout de même plus de 700 000 000 d'années d'emprisonnement et la libéra en lui disant.
"Rhéa te demande de nouveau... Es tu prête à te conduire dignement en Gardienne...?"
Ouroboros acquiesça d'un mouvement de la tête, tout en planifiant son échappatoire.
Tout ne pouvait pas mieux se profiler, et même si son Temple était en sale état après autant de temps sans personne pour s'occuper de lui, en plus que les mortels avaient presque totalement plus souvenir d'elle, elle se disait que le Destin lui souriait.
Le retour d'Ouroboros sur le devant de la scène lui fit un électrochoc quand elle comprit qu'Yrélus l'avait libéré, par ce que de nouveau les Démons menaient une nouvelle Croisade contre eux.
Les Démons et les élémentaires courraient dans tout les sens, de nombreux mondes aux quatre coins de Rhéa étaient attaqué, et même si le shéma était fort différent des procédés habituels, n'en demeurait pas moins une nouvelle guerre inutile qui faisait soupirer Ouroboros.
Horok attaqué par Pride et ses Légions, sans doute une rancoeur personnelle de la Démone face à Asmozan, se disait Ouroboros.
Alisandré, le Seigneur de Hien agonisant, la blessure occasionnée jadis par Erèbe avait enfin fini par avoir raison de lui, et celui ci commençait la succésion.
C'était la première fois depuis l'origine des élémentaires qu'un Seigneur allait mourir, comment cela allait se passer? Ouroboros était très curieuse d'assister à la passation de pouvoir.
Cependant, le Maître s'accrochait encore à la vie, et cela depuis des milliards d'années, sa blessure le siphonnant lentement de toute force.
Avant le scellement de Nyx, Alisandré était connu pour être le seul élémentaire de Nitung à être capable de faire jeu égal avec Arkos en étant plus fort que Fulforas lui même.
Malheurement les sequelles de Nox'rem affecte jusqu'à l'intégrité même de l'âme et du corps.
Il était plus que possible qu'Aéra, le Chevalier Gardien de Hien, et Maître du Vent gelé ou du Nord pour certain, prenne la suite.
Ouroboros n'avait aucune amertume contre Hien, et trouvait même que ses élémentaires avaient plus de mérite que les autres, Aéra étant également aux yeux d'Ouroboros un être noble et de parole, même si terriblement rancunier.
Alisandré avait bien formé les siens, et lui même était un élémentaire des plus compatissant avec tout les autres à tel point, qu'il avait réussi à obtenir le respect profond de Fulforas.
Toutefois il y avait autre chose à penser, car Ouroboros en plus de son pétrin, voyait la Création tourmenté par d'innombrable luttes s'accumulant.
Les Démons chassaient des mortels, les élémentaires en faisaient autant avec les Démons mais également avec les cibles de ses derniers.
Il se passait vraiment de curieuse chose sur Rhéa, et forcèment, avec les sanctions qu'avaient subis Ouroboros, personne ne la tenait informée.
Elle devait seulement, sous ordre d'Yrélus, préparer la transmission du Coeur d'Alisandré au Gardien qu'il choissirait parmi les siens.
Une tâche ennuyante, car après un entretient avec le Père des Tempêtes, Ouroboros eut terminée, le procédé étant peu difficile pour elle, après tout, elle avait étudiers durant de nombreux ages des méthodes plus ou moins similaire.
Effectivement, Aéra était bien celui qui reprendrait le flambeau d'Alisandré, et sous ordre du Seigneur Venteux, Ouroboros devait préparer le successeur à recevoir le coeur de Hien.
Durant des années, Ouroboros prépara l'organisme élémentaire d'Aéra à recevoir la charge du Coeur de Hien.
Le Chevalier Gardien resta presque totalement silencieux pendant la période où Ouroboros était avec lui.
Après tout, depuis la nouvelle de la fin d'Alisandré, celui ci s'était terré dans le mutisme, très certainement amère à la situation.
Ouroboros soupirait, se disant qu'elle aurait sans doute bien aimée avoir un tel honneur...
Mais finalement, à y bien réfléchir, cela voulait dire être directement sous les ordres direct de Nitung en plus de subir la volonté des Vertus entre deux passation de pouvoir.
Y penser de la sorte calma rapidement Ouroboros qui n'en fut que plus emprésser de mettre fin à tout ça.
Des millions d'années passèrent, les Démons se baladant toujours sur Rhéa en fuyant le combat avec les élémentaire, tout était prêt pour le nouveau chapitre de Hien, toutefois, les relations entre Horok et Yggn s'était dangereusement dégrader.
En effet, Ouroboros avait vue cela arriver depuis longtemps, mais voilà que le point de non retour arrivait.
La révolte d'Asmozan contre l'autorité d'Yggn, et surtout des Vertus commençait à engendrer le chaos dans les forces élémentaires.
Asmozan avait ses raisons, et Ouroboros les connaissaient bien, il ne fallait pas être un génie pour les comprendres.
Depuis son arriver dans les forces d'Yggn, les Vertus avaient toujours été méprisantes avec le Seigneur Loup, jugeant toujours sa loyauté discutable malgré tout les efforts qu'il avait fait pour Rhéa.
Longtemps Asmozan s'était tenu à l'écart des conflits des autres élémentaires, faisant profil bas, Ouroboros trouvait même qu'Horok, malgré la nature violente de ses élémentaires, avait su rester neutre sans faire de vague.
Mais les railleries médisante et constante des Vertus avait finies par provoquer le courroux de l'Ombre.
Alors serte, peut être pas toute les Vertus, Rhéa étant trop plaisante pour être aussi mauvaise, mais Déva détestait Asmozan à cause des exactions de sa Mère Nyx, et Andrïa méfiante à l'extrême jugeant Horok à cause des désaccords d'Asmozan face à certain projet d'Yggn.
Quoi qu'il en soit, Ouroboros observa avec une certaine fascination Horok déclarer son indépendance face à Yggn, allant même jusqu'à affronter la force des Vertus, les Arbitres d'Yggn .
Le conflit dura quelque années, devenant progressivement de plus en plus sérieux, jusqu'à ce que finalement, les Arbitres ayant attaqués Omiria, le siège d'Horok, furent repoussés.
Asmozan appelé lors d'une réunion sur Yggn avec les autres Seigneurs, proclama couper les ponts avec les forces de Gaïa, sous les yeux même de celle ci, des Vertus qui furieuses voulaient forcer les autres à le détruire, mais également et surtout, Nitung, qui comme sa Mère, resta silencieux, pensif.
Asmozan put retourner sur Omiria, promettant de ne jamais sortir de son monde tant que son indépendance serrait respecter.
Aucun doute, Ouroboros appréciait de plus en plus Asmozan, à ses yeux, il était fort, courageux, plein de ferve et de souhait.
Il avait osé faire face frontalement à Yggn, et s'en était tiré, enfin... Du moins...Un temps...
Ouroboros l'avait ressentie dès sa sortie d'Yggn, comme un tremblement intérieur à en secouer son âme, car il avait enfin prit une décision, et venait pour la première fois sur Rhéa depuis son indépendance de Rashka.
Nitung était sorti de son isolement, et était arrivé sur Omiria pour faire face à Asmozan.
Même à des milliards d'années lumière d'Omiria, tout les élémentaires sentirent la présence brûlente et cacophonique de leur Père suprème.
Voilà longtemps qu'Ouroboros n'avait plus sentie la présence de son Père, mais même dans ses souvenirs, l'aura de Nitung n'avait jamais été aussi écrasante.
Cela dépassait tout ce qu'elle avait connu, Aldur, ou même Erèbe, s'était serte très différents des Ova'Déus, mais ça en était tout aussi éprouvant.
Alors c'est ça la véritable présence de Nitung? Se disait t-elle.
Impossible que quelqu'un lui fasse face, il était vraiment digne de sa légende, Asmozan même avec tout son courage et sa force, n'avait aucune chance ne serait ce que de le blesser.
Après tout, sa Mère, Nyx avait été éveillée dans les Ténèbres pour justement faire face à Nitung, et à son apogée, les Six réunis n'arrivaient même pas à la faire ployée.
Ouroboros ignorait ce qui se passait sur Omiria, mais finalement, après quelques heures, l'aura se dissipa, démontrant que Nitung était reparti sur Yggn.
Elle apprit plus tard que l'indépendance d'Horok avait été révoqué, mais que ce dernier désormais, serrait sous l'autorité exclusive de Nitung, et que personne d'autre n'avait pouvoir pour ordonner au Seigneur Loup.
Ainsi Asmozan n'avait pas réussi à s'échapper d'Yggn? Ouroboros avait bien comprit la leçon, et devait préparer encore mieux son émancipation.
Toutefois, durant les millénaires qui s'en suivit, Ouroboros constata une nette augmentation des forces d'Horok sur Omiria, et généralement dans l'ensemble de la Création.
Elle regarda cela de loin, contituant de guetter une ouverture pour sa liberté, jusqu'à ce que finalement, une rencontre impromptue vienne amorcer un nouveau virage dans sa destiné...
Ce fut lors d'une journée comme une autre, Ouroboros vacant dans les forêts les plus profondes d'Harphalya, qu'elle la rencontra.
L'obuscurité s'abattit sur elle tel un nuage devant le soleil, tandis que le bruit de la vie ambiante s'étiola pour laisser place aux piaillements de sinistre corbeaux fait uniquement d'ombre.
Ouroboros se retourna, voyant émerger de l'obscurité, l'Apotre Noire d'Horok, Frey's la Gardienne et émissaire du Seigneur Loup.
Ouroboros se mit en garde, car elle connaissait le caractère zélée de Frey's.
Il s'agissait de ce genre de personne qu'Ouroboros se méfiait le plus, car Frey's comme bien d'autre était du genre fanatique, aveugler par leur propre foi.
Pour une scientifique comme elle, le Fervent Croyant était un paradoxe de la logique, quelqu'un qui ne remettait jamais en question ce qu'il croyait, quitte à détruire l'imprudent qui oserait dire le contraire.
Mais Frey's leva la main en souriant, rétorquant avec amusement.
"N'ai crainte Gardienne de Nirn, je ne viens pas me battre. Je demande humblement un temps d'écoute, et une réponse s'en suivant. Pourrais tu me l'accorder?"
"Et si ma réponse ne correspond à tes attentes...?"
"Ahah! Il n'y a aucune raison qu'il en soit ainsi, mais je consens à imaginer une telle possibilité. Qu'importe ton choix, je t'imposerai rien..."
La Gardienne de Nirn se tempéra, en baissant sa garde, écoutant ce que la Sombre Gardienne d'Horok avait à dire.
"Horok est au fait de ta situation Gardienne Serpentaire, que ce soit dans le relationnel ou bien..tes loisirs..." Insista avec beaucoup d'hilarité Frey's agitant Ouroboros qui sifflait davantage en entendant cela.
"Tu es épiée Gardienne... Et qu'importe ta bonne volonté pour Yggn, tu ne recevera que mépris et cendre de leur part."
Elle le savait bien, c'est pour cela qu'elle cherchait un moyen de se libérer, mais la vrai question était qu'est ce que voulait Horok, elle qui avait déjà cherchée à se rapprocher d'Asmozan sans succès ne voyait pas ce qui aujourd'hui pouvait intéresser Asmozan.
Frey's leva la main toujours en souriant.
"Peut être.. qu'une collaboration commune serait profitable non..?"
Ouroboros haussa les sourcils surprise, écoutant Frey's énoncée ce qu'elle avait à proposée.
Un pacte à passer avec les Ombres, une entente mutuelle entre Ouroboros et Horok en échange de ses connaissances, face à l'appuis des forces des Ombres et une certaine protection.
Frey's expliqua qu'Horok cherchait tout les servants désabusés d'Yggn pour les ralliers à Asmozan, mais qu'Ouroboros avait un intérêt bien supérieur.
Le Seigneur Loup cherchait à étoffer son armer, mais le coeur d'Horok n'était pas suffisement intense pour continuer de générer des élémentaires ou des Gardiens et les maintenir, ne lui permettant pas d'accroitre de façon indéfinie ses forces.
Asmozan cherchait à transformer des mortels en servant, car après avoir vu le potentiel des races humaines durant des milliards d'années, il dut admettre que ceux ci étaient capable de devenir une force conséquente.
La Demande d'Horok était simple, offrit à Ouroboros se qu'elle souhaitait à une condition, qu'elle travaille à créer une armée de mortel touché par les Ombres pour Asmozan.
Un premier temps Ouroboros se permit de demander un temps de réfléxion à Frey's, qui accepta, en offrant une rune Noire à celle ci.
"Brise là une fois que ta décision sera prise, je reviendrai ici te retrouver."
Frey's s'en alla laissant Ouroboros dans l'incertitude et surtout la méfiance.
L'Apotre Noire comme beaucoup nommaient Frey's, était vraiment une Gardienne singulière, impossible de connaître son fond de pensée.
Rien qu'à son apparence,, Frey's imposait une certaine réticence à la croire, après tout, elle était une Lamia sombre géante, un serpend au buste de femme, portant un flambeau de flamme ténèbreuse dans une main, et la partie haute du visage masquer par un voile.
Curieusement beaucoup dirait que Frey's avait vraiment une ressemblance avec Ouroboros, mais il en était rien, car au point de vue du caractère, elle n'avait rien en commun.
Frey's était indubitablement plus sournoise, fausse et rusé, tout ce qui ce véhiculait d'elle transpirait la sournoiserie et le fanatisme à demi-soufflé.
Ouroboros devait se méfier d'elle, mais pour autant, elle souhaitait rencontrer Asmozan, car lui avait bien meilleure presse que sa Gardienne.
Elle accepta finalement après plus de 15 ans de réfléxion, le temps étant encore une notion étrange pour les élémentaire.
Frey's réapparue quelque jours après que la rune fut brisée, et à cette nouvelle jubila d'enthousiasme pour s'approcher très prêt d'Ouroboros pour lui tendre la main.
"Ce sera un plaisir de collaborer ensemble fille de Nitung... Tiens... Voici de quoi commencer tes recherches... Prépare un petit sujet prometteur...et je te ferai rencontrer mon Seigneur..."
L'entrevue s'en arrêta là, Ouroboros obtenant un coeur élémentaire d'Horok pour ses expériences.
Ce que demandait Asmozan était justement ce pourquoi Ouroboros avait plancher durant tout ce temps, donc que, maintenant qu'elle avait réussie à briser tout les murs, la tâche serait très loin d'être insurmontable.
Cependant il fallait maîtriser l'essence de l'Ombre, et rien que ça, allait l'une demander énormèment de temps.
Il fallait dire qu'Ouroboros était également curieuse de voir un peu ce que ça allait donner, et puis, elle ne partait pas sans rien, car la simple présence d'Elfe du Crépuscule démontrait que le corps des mortels était enclin à accepter les Ombres.
Ouroboros observa le coeur d'Ombre, répondant à de nombreuses ancienne interrogation à propos d'Horok.
Effectivement, comme elle le pensait, les Ombres d'Asmozan étaient une forme contrôlée et affaiblie des Ténèbres de Nyx.
Antologia avait bien travailler, il avait réussi à obtenir une variante de Nox'rem, tout en préservant sa fonction première, mais la rendant dépendant aux facteurs environnementaux à contrario des Ténèbres qui sont absolue, et qui n'ont besoin de rien pour demeurer.
Elle devait bien admettre qu'Horok était fascinant, la purge de l'influence de Nyx à l'intérieur avait rendu l'élément extrêmement malléable et moins virulent.
Ce qui faisait qu'Horok était une magie pouvait aisèment se lier à d'autre.
Le Feu, l'Eau, la Nature, ou bien tout les autres, Horok avait cette capacité innée à ce lier aux éléments terrestres et sans nul doute, former de nouvelle magie à partir de leur union.
Ca valait sans doute le coup juste pour cette excentricité, de travailler pour Asmozan, histoire de voir jusqu'à où ça pouvait amener.
Toutefois il fallait rester prudent, car Yrélus devait veiller comme les Vertus, un seul pas dans la lumière et tout pouvait s'arrêter, aussi bien pour Asmozan que pour elle.
De ce fait Ouroboros travailla discrètement sur l'essence d'Horok, pour créer des mortels à mit chemin entre l'élémentaire et l'humain.
Il s'avéra que les Elfes du Crépuscule bien que plus que compatible avec l'essence des Ombres , se montrèrent finalement decevant, car leur corps étant déjà habitués à cette flagrance, ne se développa que très peu à une nouvelle infusion.
Avec les millénaires, Ouroboros découvrit finalement un moyen d'obtenir les servants que souhaitaient Asmozan, et elle même également.
Le corps humain n'était pas assez résilient pour supporter une telle intensité, mais le moyen, était de refaçonner totalement l'organisme de l'individue en le combinant à un autre.
Elle brisa la rune, et comme promis, Frey's revint à elle, confiante et souriante comme à son habitude.
Ouroboros présenta rapidement son idée, une idée qui séduisit la Gardienne, qui fit une parfaite révérence suite à cette explication.
"J'ai toujours sut que vous ne décevriez pas nos attentes Gardienne Serpentaire. Je m'attelle à préparer une rencontre avec mon Seigneur."
Alors comme ça ce n'était pas Asmozan qui l'avait demandé mais Frey's elle même? Se disait Ouroboros.
Une Gardienne des plus commune capable d'autant d'initiative? Elle était clairement très atypique dans son genre.
Plus tard Frey's revint vers Ouroboros, lui tendant la main vers un portail sombre.
"Venez avec moi, le Seigneur d'Horok vous attend."
Ouroboros était un peu anxieuse, ça serait la première fois qu'elle ferait face à Asmozan, et toutes les rumeurs à son sujets n'étaient pas forcèment élogieuse, même si parfois en totale opposition les unes aux autres, variant sans doute en fonction de l'avis propre du raconteur.
Ouroboros s'aventura dans le portail, et après un trajet de quelque minute dans un tunnel noire, arriva sur le Monde Trône des Ombres, Omiria la Ténèbreuse.
L'un des monde les plus étroitement surveillé, un monde où le jour ne se lève que très peu et où la température y est froide presque glaciaire à certain endroit.
Ouroboros n'avait jamais posée pattes sur le sol d'Omiria, y découvrant en ce jour, un monde sombre et essentiellement emplie d'un désert gris rocheux.
Cependant, ce qui frappa le plus celle ci, était la présence de nombreuses forteresses Noire et Muraille en construction...
Elle observa autour d'elle, y voyant de nombreux Elfes du Crépuscule travaillant sous la surveillance des élémentaires d'Horok à la fortification d'Omiria.
Des Tours abritant des Cristaux Ombrals prêt à déverser l'énergie des Ombres sur quiconque essayerait d'assiéger les domaines d'Horok, des légions d'Elfes du Crépuscule vétus d'armure de plaque Noire s'entraînant dans des cours encore en construction.
Ouroboros le voyait bien, Horok se renforçait drastiquement, une guerre couvait, une guerre sans doute pour l'émancipation.
Elle continua, après que Frey's amusée par son comportement, la hâta finalement.
L'influence des Arcanes étaient incroyablement forte sur Omiria, les trois lunes de la planète étaient si intense et présentes, qu'elles contribuaient essentiellement à la luminosité de la planète.
Ouroboros traversa l'entrée principale d'un gargantuesque rempart noir indéfinissable, pénétrant dans ce que Frey's nommait le Sanctum Intérieur, ou Sanctum Obscura Penubrium.
C'était dans ce lieu, le coeur d'Horok que résidait le Seigneur Loup, qui était plus en avant encore.
Le Sanctum Intérieur était une forêt d'ébène peut haute, entre-coupé par de grande forteresse et Tour Noir ayant en différence de celles à l'extérieur des runes Ombreuses géante gravés sur leur murs dentelés eux même paraissant fait que d'obscurités ondulante comme des flammes.
D'autres élémentaires, plus grands, plus féroce, l'élite de ce que pouvaient fournir Horok, essentiellement des loups Géant d'Horok qui patrouillaient dans la zone.
La Gardienne de Nirn vit également de loin le Gardien Athuram d'Horok, qui semblait encadrer ses propres élémentaires un peu à l'écart des autres.
Il fallut encore une bonne heure de marche, même pour des Gardiens, pour arriver jusqu'à la Terrasse d'Ombrelune, la résidence du Seigneur d'Horok, qui sommeillait seul au centre, de cette magnifique édifice en pierre bleue glacial et blanc, gravés par d'innombrables runes sombres crépitante d'énergie, sous le clair d'une lune restant sans interruption le milieu de l'édifice, la Lune blafarde Ghosiel.
Frey's donna quelque instruction au préalable à Ouroboros.
"Surtout ne parlez que quand il vous le demande, et ne l'interrompez jamais. Le Seigneur Asmozan tient à la politesse, c'est un Seigneur plus délicat que les rumeurs ne le démontrent."
Ria t-elle inquiétant plus Ouroboros qui craignait que le terme délicat ne soit qu'une euphorie cherchant à minimiser le caractère du dit Seigneur.
Elles allèrent à la rencontre d'Asmozan, pénétrant sur la terrasse, pour y voir une fois les marches montés, le Grand Loup d'Horok, sommeillant en boule sur lui même en son milieu.
A la surprise d'Ouroboros, et vit qu'Asmozan, était un Loup Noir par les Ombres, mais pas seulement, une grande partie de son pelage le moins éthérée était Blanc, stupéfiant la Gardienne qui n'aurait jamais cru cela.
Cependant ce pelage Blanc était étrange, car bien qu'il semblait immaculé, il ne brillait pas sous la lumière de la Lune, au contraire, une aura sombre planait à l'intérieur s'accumulant dans les plis.
La pression que générait Asmozan était incroyable, une pression pas écrasante, mais glaçante.
Endormit il semblait que son attention était déjà posé sur elle, véhiculant un sentiment de danger extrême omni-présent de tout les cotés.
C'était oppresant, tel les ombres qu'il représentait, sa funeste présence paraissait fluctuer, dériver d'un coté à l'autre sans jamais vraiment étre clairement perceptible.
Evasif, en étant pour autant au plus prêt de soi, s'était marcher en se rendant qu'à peine compte du couteau que l'on n'avait sous la gorge, et dès que l'on s'en apercevait, ça s'étiolait pour être ailleur.
Les Gardiennes firent face à Asmozan qui n'avait pas bougé, et Frey's s'inclina en disant d'une voix enjoleuse.
"Seigneur... Je vous ramène la Gardienne de Nirn Ouroboros, qui aurait quelque chose à vous proposez."
Quoi?! Frey's ne manquait pas d'audace d'insinuer que s'était Ouroboros qui était venue vers Horok, c'était pas plutôt l'inverse non...?
Qu'importe Ouroboros se tut en ne voyant pas Asmozan réagir.
"La Gardienne défaillante de Nirn... La honte d'Yrélus vient nous faire la présente surprise de sa venue..." Annonça une voix lourde et pleine d'aigreur comme de remou à la fois noble et bestial derrière Ouroboros qui trésaillit en se retournant pour faire face à un Loup entièrement d'ombre haut d'au moins vingt cinq mètre, et aux yeux brillant d'un blanc imaculés.
La Gardienne resta sans voix face à ce Loup, qui cette fois était entièrement fait d'ombre.
Alors qu'elle resta sous le choc, le premier loup, au blanc dansant avec l'intensité des ombres se dressa en grognant pour dire.
"Alors Gardienne... As tu perdu cette langue si sifflante...?"
Ouroboros se retourna face au loup blanc et noir, ne sachant pas lequel était Asmozan.
Celui d'ombre tourna autour d'elle en grognant tandis que Frey's restait à genoux, rejoignant son alter-ego, qui demeurait droit face à la Gardienne.
"Seigneur Asmozan... C'est un honneur de vous rencontrez... Voilà longtemps que j'espèrai vous rencontrez."
"J'ai ouïs dire..." Répondit le loup ombreux avant de rentrer dans le blanc et noir, fussionnant avec lui.
Celui ci se recouvrit d'un épais miasme d'ombre accentuant encore davantage son aura déjà éprouvant.
C'est à cet instant qu'Ouroboros comprit que le loup éthérée n'était que l'ombre d'Asmozan, et que en effet, le corps principal de celui ci était face à elle.
Toutefois cela demeurait prodigieux, car Asmozan avait véritablement deux représentation directe de lui, et qui sais ce que pouvait accomplir l'ombre du Seigneur d'Horok?
"Je viens vers vous après un entretient avec votre Gardienne Frey's, qui me proposa de mettre au service d'Horok mes talents."
"Oh...? Elle a dit ça...?"
Asmozan porta son attention sur sa Gardienne qui releva la tête en gloussant amusée.
"Aaah.... Une modeste initiative avec pour objectif votre seul gloire mon Seigneur."
Au moins elle assumait se disait Ouroboros toujours aussi déconcertée par l'attitude de l'Apotre Noire.
"Soit... Puisque vous êtes de méches toutes les deux... Vous m'expliquerez ensemble votre projet... Tu commencera Frey's pour avoir occulter ta responsabilité dans cette histoire..."
"Tout ce qui vous plaira mon Seigneur."
L'Apotre Noire commença à expliquer l'historique d'Ouroboros, ses manigances, ses frictions avec Yrélus, son bannissement, son souhait de s'affranchir jusqu'à aujourd'hui.
Cela inquiéta davantage Ouroboros qui voyait que Frey's en sachait bien plus qu'elle ne l'aurait imaginée, pire, depuis quand elle s'intéressait à elle?
Le Grand Loup écouta attentivement, puis après le récit, se tourna vers Ouroboros.
"Je vois... Alors Gardienne... Qu'à tu à me proposer...?"
Ouroboros était légèrement perdue, mais finalement après une bréve hésitation, présenta les résultats de ses recherches à Asmozan sur l'infusion d'Horok à des sujets mortels.
Asmozan prit un instant de réfléxion, puis donna son verdict.
"Des actions trop visible... Yggn ne saurait en rester indifférent..."
Asmozan disait vrai, aucune chance que Nitung n'accepte ça, peut être les Vertus, mais connaissant leur aversion envers le Seigneur d'Horok, il était peu probable qu'elles ne tolèrent.
"Toutefois... L'avenir est de plus en plus incertain... Les conflits entres les élémentaires s'accentuent, nul doute que prochainement, tes connaissances soient sollicitées..."
Ainsi parla Asmozan, qui après coup, désigna Frey's comme interlocutrice officielle d'Horok aurpès d'Ouroboros, et qu'à mesure du possible, les demandes de la Gardienne de Nirn seraient honorées par Horok.
L'entretient fut court après coup, comme s'attendait Ouroboros, Asmozan allait droit dans le sujet, et ne perdait pas de temps outre-mesure.
Frey's la raccompagna sur Harphalya, lui promettant qu'elle agirait pour palier à tout ses besoins, tant que les recherches pouvaient continuer, aussi bien pour Horok que pour elle même.
Après cela, Ouroboros s'écroula dans son Temple la tête pleine, presque hilare de se savoir sous la protection, serte relative, d'Horok.
Elle se remit au travail, et comme promis par les ombres, cobayes, ingrédient, essence élementaire, même venant de d'autre élément furent rapporter à Ouroboros, par les servants de Frey's qui savaient être d'une discrétion tout à fait remarquable.
Les années passèrent, Ouroboros continuant à peaufiner les détails sur l'ascention ombreuse pour Asmozan, mais également pour elle.
Elle connaissait le moyen d'obtenir son corps, mais désormais elle continuait ses recherches plus loin encore pour obtenir tout les avantages des élémentaires comme des mortels.
Et l'étape la plus importante était la reproduction.
Ouroboros voulait désormais pouvoir obtenir des servants par la reproduction car cela pouvait ouvrir à des milliers de millions de milliards de possibilités.
De plus, elle savait qu'à l'instant où elle aurait réalisée sa transmutation, elle perdrait la facultés des Gardiens élémentaires à créer à partir de l'essence de son élément, des serviteurs à son images.
La reproduction animale étant après coup, le seul moyen véritablement efficaces d'obtenir des servants de bonne qualités voir plus encore.
Les recherches reprirent, stimulant de nouveau la Gardienne Serpentaire, qui se cloisonna hors des soucis du cosmos, ne s'attardant qu'aux petits pétrin d'Harphalya.
C'est dans les tréfonds de son Temple labo, qu'Ouroboros passa le tumulteux âge des Discordes élémentaires, car comme l'avait annoncé Asmozan, les tensions entre les élémentaires ne furent jamais aussi grande.
De son coté, Frey's avait mobilisée énormèment d'effort pour rallier les elfes du Crépuscule à Horok, créant l'Ordre, des Chevaliers Noctis.
Ouroboros vit tout cela que de loin, Frey's amenant à elle une jeune Elfe du Crépuscule du nom d'Astaltia Etherdal, la Prima des Chevaliers Noctis.
Astaltia était une Elfe sérieuse, dévouée envers Horok, aucun doute pour Ouroboros que Frey's avait dut bien la conditionner.
Puissante, dotée d'un don développé et naturel pour Horok, Astaltia avait à son insue, cochée toute les cases pour être le cobaye idéal au développement de la magie dans un corps le détenant déjà.
Ouroboros scruta Asdaltia sous tout les angles, analysant l'origine de sa magie.
Comme l'avait soupçonnée Ouroboros, il y avait de très forte chance que la dit Elfe était l'une des dernière descendante d'une famille d'Elfes ayant reçue la bénédiction d'Erèbe à l'âge du Soleil d'Ebène.
Ce que possédait Asdaltia, n'était pas la magie d'Horok, mais une version essoufflé de l'essence de Nox'rem, qui avec le temps, s'était rapproché très fortement au point de presque plus les distinguer d'Horok.
Frey's prévint Ouroboros, qu'Asmozan avait pour ambition d'offrir un pouvoir sans égale parmit les mortels, dans l'optique d'expérimenter ce que pouvait apporter un humain ou elfe particulièrement favorisé.
Il fallait pour cela, préparer Asdaltia à recevoir une infusion massive d'essence d'Horok.
Ouroboros accepta, très curieuse elle même d'un tel procédée, et prit en charge Asdaltia qui resta avec elle sur Harphalya.
Asdaltia était une femme très mystérieuse, elle ne parlait que très peu, demeurait stoïque même face aux douleurs qui lui infligeait Ouroboros dans le but de détendre ses connexions spirituelles, et ainsi recevoir davantage de magie.
Qui sais ce qu'elle savait déjà, Asdaltia avait peut être déjà conscience de n'être qu'un cobaye au pire, et au mieux le pantin préférée de Frey's.
Qu'importe, elle ne luttait pas, et Ouroboros s'en contentait, refaçonnant Asdaltia comme le voulait Asmozan.
Plusieurs fois, Asdaltia échappa de peu à la mort que grâce aux soins miraculeux d'Ouroboros et ses connaissances, mais cette dernière finit par réussir à la former.
Après 6ans de préparation, Asdaltia était prête, et retourna sur Omiria accompagnée de Frey's, pour recevoir l'ascension.
Ouroboros n'eut plus de nouvelle d'Asdaltia pendant plus 50 ans après cela, jusqu'au jour, où d'elle même, Asdaltia alla retrouver Ouroboros sur Harphalya.
Celle ci avait grandement changée, l'oeil gauche d'Asdaltia s'était assombrit sa pupille comme son iris prenant une couleur violette de plus en plus rose vers l'extérieur, tandis que sa peau s'était assombrit comme les elfes du Crépuscule, et ses traits s'affinant comme ses oreilles.
Ouroboros était impressionnée par ses changements, car désormais, Asdaltia ressemblait à une elfe sous certain traits, une demi-elfe pour d'autre.
Elle était devenue immortelle, ne souffrant plus de la vieilles stupéfiant Ouroboros qui vit en Asdaltia, le succès et la preuve de son savoir.
La nouvelle Demi-Elfe factice si on pouvait dire, remercia Ouroboros pour avoir était si bonne avec elle, surprennant la Gardienne qui après ce qu'elle avait infligée à Asdaltia, ne s'attendait sûrement pas à recevoir des remerciements.
Ouroboros profita de la présence d'Asdaltia pour faire de nouvelle expérience sur elle, enfin, plus définir l'étendue de ses progrès.
Après coup, elle se rendit compte qu'Asdaltia était serte forte, mais que son corps avait tout de même bridés tout le potentiel qu'elle aurait pu avoir avec autant de magie.
Il fallait clairement une renaissance complête pour obtenir une ascension totale.
Asdaltia repartit vers Omiria après avoir passer quelque semaines avec Ouroboros, rejoindre ses comparses, et accomplir sa destiné au nom d'Horok.
Les millénaires qui suivirent virent l'émergence de l'Empire du Lys Noire, une puissance Elfe du Crépuscule vénérant Horok qui s'étala dans la création grâce à l'influence des Chevaliers Noctis, d'Asdaltia.
L'Empire guidé par les mains invisibles de Frey's, arriva jusqu'à Harphalya pour si installer, et indirectement masquer la collaboration d'Ouroboros et Horok.
Frey's avait de la suite dans les idées se disait Ouroboros toujours aussi méfiante envers l'Apotre Noire, acceptant avec une certaine réticence la présence de l'Empire du Lys Noire sur Harphalya.
Ce qu'elle craignait était une réaction de Nirn, et surtout de Minerva, encore plus quand les Elfes du Crépuscule du Lys Noire, se mirent à guerroyer contre les Elfes Héliens et même Crépusculaire originaires d'Harphalya.
Et cela n'était pas un cas isolé, car dans de nombreux mondes, l'Empire faisait une guerre fraternelle contre les Elfes natif de l'influence de K'vin.
Les années passèrent, et l'ascension d'Horok ne pouvait plus passer inaperçu aux yeux de l'ensemble des forces d'Yggn.
Pour Ouroboros, il était fort probable qu'à l'instant même les Vertus étaient en oeuvres pour forcer Nitung et les forces élémentaires encore loyales à lui à mettre un terme aux agissements du Seigneur Loup.
Ouroboros devait faire attention, le soutient des Vertus s'évaporait à l'instant où sa duplicité avec Horok serait révélée.
Il fallait faire attention, mais forte heuresement, les actions des forces mortelles vassaux de Horok faisaient tellement de boucan, que tout les yeux étaient soit penché sur eux, soit sur Asmozan, laisant Ouroboros tranquille.
Cependant, les agissements de l'Empire du Lys Noire sur Harphalya compliquait les choses, et pour éviter d'être soupçonné, Ouroboros attaquait ses derniers quand ils s'aventuraient trop prêt des territoires qu'elle était en charge de protéger de toute intrusion.
L'Empire du Lys Noir progressait partout sur Rhéa, chassant les menaces contres les Huit, forçant les élémentaires à toujours hésiter à statuer leur statue.
Avec le temps, Horok devenait véritablement la puissance Majeure des élémentaires.
Asmozan malgré les dires, était sans nul doute l'un des Seigneur les plus puissant après Manakael, et sans doute presque à égalité avec Arkos et au dessus de Fulforas.
Les Gardiens n'étaient pas les meilleures en soient, mais ils étaient intelligent et indépendant, chacun avec des caractéristiques uniques qui leurs étaient propres.
Puis, les élémentaires eux même avaient gardés une partie de la brutalité de leurs aînés de Nox'rem, les rendant particulièrement enragé et ivre de bataille faisant d'eux une première ligne à ne surtout pas négligés.
Mais surtout ce qui faisait toute la différence, était premièrement qu'Horok bénéficiait énormément de l'Ascension d'Aetherna sur Rhéa.
Après tout, rien de plus logique, car Ouroboros depuis longtemps avait comprit que le patrimoine Spirituel et élémentaire d'Horok était constitué des Ténèbres de Nox'rem, mais surtout des Arcanes d'Antologia dont le mélange des deux en résultait Horok.
Quoi de plus logique qu'à un âge ou les Astres dominaient, Horok se renforce?
La Deuxième et Dernière chose qui faisait d'Horok une puissance au dessus des autres, était l'assujetissement des Elfes du Crépuscule sou l'égide du Lys Noir, qui renforçait drastiquement les forces Ombreuses.
Dans tout les cas, Horok dominait dangereusement, attirant de plus en plus l'attention inquiète des autres forces qui connaissaient le tempérament lunatique des Ombres et d'Asmozan lui même.