Quivia Syndra de l'Occulte

Battle theme Syndra facing Aphasie of Time


Age: Environ 220 ans immortelle  (A partir de l'An I apJ)

Taille: 1m 74                 Poids: 65k

Sexe: Féminin

Morphologie: Fine

Race: Elfe de Satyane (encore pure ou presque)

Affinité Magique: Psyché, Néant, Vent, Vide sous toute ses formes, Anima Aethera (Unique; Masque de Rashka de l'Entropie)

Faiblesse Magique: Aucune

Capacité: Nécromancie de masse, Déchirure de l'Esprit, Envoûtement, Munition éthérienne.

Couleur des Cheveux: Violet et plus rarement gris

Couleurs des Yeux:  Violet clair

Groupe Sanguin: 93% O Positif, 7% Inconnu

Caractère: Moqueuse, Flâneuse, Franche, Insoumise, Voleuse, Débrouillarde, Hardie.

Particularité: N'obéis à personne, Haïe les Démons, enchante des armes à feu avec sa propre magie, tatouage sur tout le bras droit ainsi que sur la hanche (purement esthétique), très peu habillée, ce déteste elle même, passe son temps à se disputer avec Niril, et à rechercher sa Mère.

Groupe Sociale: Ancienne Magistrice sous l'Empire Satyane, nouvellement élue Magistrice des Forces Occultes pour Evron.

Famille:

Père: Eduin Kérék (Mort)

Mère: Esaphaé Quivia (Disparue)

Lié à: 

Lust de la Débauche

Lilith première des Cherchesangs, Championne de Lust

Bélistan du Cauchemar, consort de Sloth.

Ufurus l'Enragé, premier berserker de Wrath

Aygen l'Immortel, bras droit de Gluttony

Zérus Traquéffroit, Général de la garde de Pride

Anabélanore la Diplomate, Porte Parole de Greed

Volrantis le Sournois, Assassin d'Envy

Aphasie du Temps (???)

L'Histoire de la tristement célèbre de l'Archimage Quivia Syndra est teintée de gloire et de décadence, cela bien avant la naissance de la dit Elfe.

 

Tout commença, par la Mère de Syndra des années avant l'arriver de la Déesse de la Vision sur leur Planète nommée Dafaygua.

Esaphaé Quivia telle que l'on l'a nommait couramment, était une Mage exceptionnelle.

Une Elfe dotée d'une magie si grande, qu'elle était considérée par beaucoup comme la quintessence de ce que pouvait acquérir une Elfe, et pour tous le monde, la plus puissante Mage Satyane sans exception.

Car la magie d'Esaphaé, avait prise sur le temps lui même, et personne ne savait d'où venait ce pouvoir qui n'avait rien à voir avec les puissances Élémentaires.

Quand la Guerre éclata avec la race des Raykins entrainant une domination des Satyanes, Esaphaé était la pièce Maîtresse de l'Empereur de l'époque, qui misait sur elle, pour neutraliser dans le temps une grande partie de l'armée Raykins qui était indénombrables.

Les Raykin était une race reptilienne intelligente avec un certain code de l'honneur très rudimentaire, et qui pouvait se reproduire très vite en comparaison des Elfes, qui ne devait pas miser ni sur le nombre, ni sur le temps pour gagner.

Cependant, les Satyanes étaient de fin stratège, et possédaient la magie qui était inconnue pour les Raykins.

 

Avec les années, la victoire fut proche, et les Satyanses qui jubilaient déjà de leur victoire, en profitant non sans gourmandise des terres Raykins, ainsi que des esclaves que la guerre avait fait.

Les richesses de la guerre furent grande, entraînant un âge d'or sans précédent alors que les Raykins encore libre se terraient pour subsister.

Cependant, qui aurait pu croire que cette allégresse allait changer définitivement cette race Elfique, qui était autrefois noble.

L'ivresse devint hors de contrôle, et même l'Empereur victorieux s'adonna à toute ses passions sans retenu.

Les endroits de débauches fleurirent, pour un peuple qui était exonérés de travaux laissés aux esclaves en grand nombres.

L'ennui mêlée à la richesse entraîna la Luxure, la luxure toujours plus grande, fit germer les graines de l'Avarice, l'Avarice mêlé aux différences qui faisait de chaque vie, une entité unique, fit apparaître l'Envie.

Les classes dirigeantes tombèrent dans l'Orgueil, et la Paresse, et tous profitèrent de leur vie avec d'autant plus de Gourmandise qu'il en était possible.

Et les rares choses qui étaient malheureusement hors de portée ou interdite, entraînèrent la Colère.

Esaphaé ne se préoccupait guère de la dépravation qui gagnait son Royaume, car qu'importe ce qui arriverait, elle savait qu'elle était au dessus de ça.

Après tout elle était la Grande Archimage du Royaume, tout le royaume la craignait et la respectait, les hommes et les femmes étaient tous amoureux d'elle si belle et fière était t-elle.

Même l'Empereur semblait aux aboies devant elle, devant ce qu'il Enviait et qu'il ne pouvait offenser.

Elle était bien trop parfaite, pour s'adonner à des batifolages avec des roturiers, bien trop au dessus de la condition des siens, pour mélanger son sang avec qui que ce soit.

Ainsi l'Orgueil qui avait toujours été sa bête noire la consuma avec encore plus d'ardeur.

 

C'est cette même Orgueil qui la perdit bien plus tard en l'aveuglant.

Car quelque années plus tard, la Déesse de la Vision arriva sur Dafaygua dans sa quête confiée par la Légendaire Marcheuse des Étoiles.

La Déesse tomba à genoux, effarée devant tant de Vice.

Un tel mépris pour la vie, un tel excès était une insultes pour tous ceux qui luttaient pour la liberté face au néant qui approchait.

Théia folle de colère, apparue dans le Palais de l'Empereur qui avait transformé la salle principale en lieu de débauche, ou le sang des fouets sur la chair claquait dans le rire, et les soupirs d'extase des actes sexuelles dépravés.

La Déesse menaça de provoquer la fin de leur Empire, si le peuple Satyane se remettait pas dans le droit chemin, en suivant ses préceptes, comme elle l'avait fait sur Phaze des années avant.

L'Empereur qui sentait pourtant bien une puissance émaner de la femme, ne fit que lui rire au nez, en s'approchant dans sa cuirasse vers elle.

Sur de lui, il lui attrapa le bras en dévorant des yeux la femme fabuleuse dans son air léthargique et vengeur, qu'était Théia.

Puissante mais frêle physiquement, Théia essaya de le faire lâcher, mais l'Empereur la maintient, et essaya de la faire plier en baissant son pantalon.

C'est devant ce geste obscène que Théia prit sa décision...

Les yeux de la Déesse flamboyèrent de puissance, et face aux rires moqueurs de toute l'assemblé, elle tua d'un balancement de la main, tout ceux présent, en ne laissant que des cendres fumantes.

L'Empereur était mort, est maintenant, Théia alla au sommet du palais préparer son châtiment.

C'est à ce moment là, que les soldats vinrent chercher Esaphaé pour faire face à cette ennemie mortelle.

 

Sans traîner, l'Archimage alla affronter la Déesse de la Vision qui la fixait de son air le plus dédaigneux.

"Alors c'est toi la perturbation...? Ta présence résonne dans le Vide comme une ondulation dans un lac figé..." Déclara Théia à l'Elfe qui souriait avec confiance."

"J'ignore de quoi vous parlez... Mais je crains que votre histoire ne s'achève là... Le temps..vous manque..."

"Vous foncez droit vers l’abime de la Damnation et vous, vous en rendez même pas compte... Vous ignorez de qui vous attirez l'attention par vos actes..."

Esaphaé ne comprenait pas de quoi elle voulait parler, mais se mit en garde, prête à en découdre.

 

Ainsi commença le grand combat magique au sommet du Palais Impérial Satyane.

La puissance brut de Théia était effarante, car elle commandait aux astres eux mêmes, les Lunes, les Soleils et les étoiles étaient tous ses alliés.

Esaphaé fut clairement obligée d'admettre, qu'elle était dépassée face à ce déferlement de puissance Astrale, mais elle aussi avait un allié.

Le temps était avec elle, et à chaque mauvais pas, elle remontait la boucle pour agir différemment.

Cela lui demandait énormément de magie l'épuisant, et à chaque saut temporel, elle se sentait épiée et aspirée  toujours plus profond vers un abysse qu'elle n'arrivait pas à déceler.

Théia se rendait compte du pouvoir qu'elle avait sur le temps, l'effrayant car cela dépassait de beaucoup tout ce qu'elle connaissait.

Heureusement pour elle, Esaphaé modifiait son temps, ou celui d'un endroit, mais non dans sa généralité, telle était ses limites.

Cependant un tel pouvoir la rendait déjà incroyable puissante, et Théia qui n'arrivait pas à s'en défaire décida de sortir d'en finir une bonne fois.

"Le temps n'est qu'une illusion! Je t'amène la ou cette mascarade se terminera!"

Théia attrapa Esaphaé par le bras, et juste avant qu'elle puisse remonter le temps, elle envoya son adversaire et elle même dans une faille du réelle, qui les firent tomber dans le Plan des Arcanes.

Dans cette interprétation du monde dirigé par les Astres, les Soleils et les Lunes, le temps n'avait plus aucun fondement, car cet univers et figée dans le temps.

Esaphaé ne pouvait plus qu'influencer sa perception du temps, qui était mit à mal en ses lieux.

Mais cela était vain, car Théia face à elle, avait manifestée le Soleil Rouge Ellion, le plus puissant des astres Solaires pour la juger.

"Qu'Ellion te juge toi et ton Orgueil, que les cendres de ta confiance face germer ta rédemption!"

Esaphaé tomba à genoux, accablée par le soleil géant, qui envoya une vague de lumière sang brûlante qui engloutit l'Archimage.

 

Plus tard, Esaphaé se réveilla brûlée sur le Palais de l'Empereur sans présence de la Déesse.

Elle avait été vaincue, mais alors que la défaite aurait dut l'enhardir dans un sentiment de vengeance, elle ne ressentait rien.

Esaphaé ne comprenait pas, elle toucha la pierre du toit, mais elle ne sentait rien, son corps était parcouru de brûlure, mais elle n'avait pas mal.

L'air était absent d'odeur, elle ne ressentait plus son cœur  battre, c'est a ce moment la qu'une frayeur qu'elle ne pouvait exprimer la gagna.

Elle avait perdu ses sens, ses émotions, toute sa joie comme toute sa tristesse.

Esaphaé voulait pleurer, mais elle n'y arrivait pas, l'absence même d'une douleur à laquelle s'accrocher était terrible.

Levant les yeux, elle vit les quatre Lunes de son monde, au dessus d'elle, comme la regardant d'un air moqueur.

Elle n'était pas un cas isolé, tous son peuple avait subie pareille traitement, entrainant la ville dans un chaos silencieux, qui provoqua des catastrophes toujours plus nombreuses.

Les esclaves s'enfuirent tuant au passage leurs geôliers, des incidents dans tout les domaines, car sans sens, beaucoup d'activités étaient devenues impossible à accomplir.

Mais en plus de la perte de ses sens, Esaphaé se rendit compte qu'elle ne pouvait plus utiliser sa magie.

Elle avait tout perdue, elle qui avait tout, n'était plus rien, et le cauchemar ne faisait que commencer.

 

Esaphaé fut arrêtée par les autorités quelques semaines plus tard, quand la panique et la vague de suicide se calma légèrement.

Elle fut accusée du sort de sa race, par son échec, elle avait condamnée les siens.

La Grande Archimage fut enfermée, comme une moins que rien dans les cachots, laissée à pourrir sans  un quelconque jugement.

Elle qui avait réussi à percer les secrets de l'Immortalité pour sa personne lors de ses grandes heures, allait sans aucun doute, regrettée de l'avoir fait.

 

 

Les années passèrent, dans l’obscurité, malgré tout, Esaphaé avec le temps, avait réussie à obtenir un laboratoire dans sa cellule.

Elle pouvait au moins travailler dans le calme, après tout, depuis le maléfice, la prison n'avait jamais été aussi vide.

Esaphaé eut des nouvelles de l'extérieur de temps en temps, comprenant que depuis le début de la malédiction, la population Satyane avait été réduit de moitié.

Une grande partie à cause de suicide, le reste venant soit d'incidents, ou d'attaque des Raykins qui s'enhardissaient à combattre les Satyanes affaiblit.

Mais cela était une autre histoire, Esaphaé avait des réponses à trouver.

Elle donnait les quelques résultats qu'elle avait trouvée à la cour royale, espérant de meilleur faveur.

L'Ancienne Archimages n'était pas maltraitée, car il était vrai aussi, que privé de sentiment, les autres qui lui reprochaient d'avoir échouée contre la Déesse n'avaient plus de haine pour alimenter leurs coups.

 

 

Pendant plus de 450ans, Esaphaé resta dans ses recherches, emprisonnée, sans perdre la tête grâce , aussi un peu à cause du maléfice.

Les découvertes qu'elle avait fait avait grandement contribué à la compréhension et à l'amélioration des conditions de vie.

Grâce à elle, la malédiction fut très légèrement apaisée, permettant à son peuple de redécouvrir la sensation de la mesure du poids, qui était vraiment  handicapant.

Elle arriva également à regagner une petite partie de ses pouvoir, en découvrant dans son sang, des microscopique fragments de pierre lunaire, qui s’alimentaient de sa magie, ne lui permettant pas de l'utiliser.

Un travail chirurgical et extrêmement long ne serait ce que pour en retirer qu'un peu, mais même avec le temps dont elle disposait, elle en put en retirer qu'un quinzième.

Cependant, l'Empire était gravement menacé, car les Raykins de nouveau fort, avait lancée une campagne vengeresse contre le Royaume.

Les forces militaires Satyanses étaient peu nombreuse, et le nouveau Empereur Iran Lynflarona, avait instauré une loi encore plus exigeante envers les femmes, qui devaient toute fournir initialement un minimum de deux enfants, mais qui devait, si elle pouvait, en donner davantage pour l'effort de guerre.

  Il fallut une vingtaine d'année à l'Empereur, pour décider de mettre l'ancienne Archimage toujours très critiquée à son travail de femme.

 

L'Empereur en personne vint voir Esaphaé dans sa cellule avec plusieurs gardes ainsi qu'un jeune Capitaine très prometteur, et plutôt belle homme, même si cela était abstrait pour des personnes sans sens.

A croire que les critères physiques soient restée malgré tout les maléfices, dans une part plus profonde de l'âme mortelle.

 Il n'était pas rare que les Satyanes se mettent à choisir une chose plutôt qu'une autre, sans vraiment savoir pourquoi.

L'Empereur qui savait  bien qu'il serait sans doute difficile de convaincre l'ancienne Archimage, et avait prit quelqu'un de distingué pour accomplir cette besogne.

Il présenta Eduin Kérék à Esaphaé, lui demandant, qu'avec lui, elle mette au monde un enfant, si possible avec ses talents en magie, pour contribuer au royaume, et en payement de ses fautes passées.

Après avoir été enfermée pendant plus de 450 ans, contribué depuis autant de temps à l'Empire, Esaphaé qui étonnamment bien plus expressive que la plupart des Satyanes, ne se sentait pas le cœur à en accepter davantage.

Elle refusa et fit dos à l'Empereur en retournant à sa cellule.

Un geste qui agaça grandement Iran qui avec ses hommes, l'attrapèrent de dos pour la plaquer ventre au sol de force.

"Toi qui a condamné notre peuple, comment peux tu nous faire dos?" Demanda sans expression l'Empereur qui n'avait malheureusement aucune colère.

Esaphaé se débattit, mais l'Empereur qui avait eut vent du retour partielle de la magie de la prisonnière, s'était muni d'une seringue contenant un liquide qui bloquait le stimuli cérébrale permettant la matérialisation de la magie.

On lui retira son bas à même le sol, à trois pour la maintenir, et Eduin Kérék avala un comprimé servant à permettre à un mâle un rapport sexuelle.

Une chose indispensable aux hommes, qui sans sens et sentiment, n'était jamais excité.

Esaphaé fut prise de force par Eduin Kérék, avec l'aide de deux garde plus de l'Empereur, sur le sol de sa cellule.

Cela dura pendant plusieurs mois, jour après jour, sans toutefois la présence systématique de l'Empereur qui avait autre chose à faire.

Eduin de jour en jour et sans joie, allait jusqu'à la cellule d'Esaphaé, espérant qu'un jour il apprenne qu'elle était enceinte.

Mais cela perdura bien trop longtemps...

Les premières semaines, Esaphaé se débattait encore et encore, forçant la venue systématique de plusieurs garde, mais au bout d'un temps, elle ne pouvait que s'y résoudre.

Cependant les gardes n'étaient jamais loin, car personne ne savait ce qu'aurait pu faire Esaphaé sur un coup de tête.

 

C'est finalement au bout de sept mois, qu'Esaphaé tomba enceinte, au soulagement d'Eduin, qui n'y croyait plus, et qui était couvert de marque de griffure.

Il avait désormais neuf mois pour retourner au front, et laisser sa femme non désirée seule.

Une vrai bénédiction, qu'il avait du mal à comprendre.

Le combat l'appelait, et il s'en retournerait à la guerre, en dirigeant avec l'Empereur, un futur guerrier d'exception, Zérus Flam'dryn.

 

Pendant de long mois, Esaphaé vit son ventre grossir, et à elle se mit à grincer des dents amère.

C'est là qu'elle s'arrêta, ne comprenant pas, elle avait ressentie clairement quelque chose de désagréable, amertume.

Comment cela se faisait? Elle qui avait presque trouvée un moyen de libérer encore un peu plus de son âme, était tombée dans une impasse.

Mais là, la réponse vint d'elle même, peut être que ce qu'elle avait manigancé sur son corps depuis tout ce temps, n'attendait qu'un élément impromptu pour sortir de son engourdissement émotionnel.

Elle avait maintenant plus que 6mois pour le découvrir, et elle ne perdrait pas une seule seconde.

Pendant tout la période où elle fut enceinte, Esaphaé fit des testes sur elle et sur son enfant naissant.

Elle se rendait compte qu'elle avait des retours de plus en plus fréquent de ses émotions, la douleur, la joie si mimine était t-elle, le plaisir... Ce qui n'hésitait un peu travail personnel..."

Esaphaé se rendit compte qu'être enceinte connectait l'âme de la Mère, au Plan de Nirn et à celui des Arcanes.

Mais cela était insuffisant, connectée aux Arcanes, elle devrait s'en sentir encore plus affectée...

Alors cela ne venait pas des Arcanes en question, mais d'un facteur propre à leur monde.

Le regard d'Esaphaé se porta sur les quatre Lunes qui se suivaient dans ciel nocturne, et se demanda..."

"Et si..."

 

Toutefois la tâche si ardue, et les ressources manquantes à cause d'un Empereur désormais peu coopératifs et très prit par la guerre, elle n'arriva pas à découvrir le fin mot avant la date butoir.

Peu être que si elle avait plus facilement acceptée d'être prise par son "cher" époux,  l'Empereur aurait été plus enclin à l'aider.

Ce qu'elle se demanda en grognant alors que les contractions commençaient à se faire sentir.

 

Le jour tant attendu arriva, et Esaphaé laissée à l'abandon dans sa cellule à cause d'une attaque surprise des Raykins sur la Capitale, dut accoucher elle même sans aucune aide.

Elle hurla de douleur, en regrettant d'avoir récupérée cela à ce moment précis, dans le bruit des combats extérieurs.

Après plusieurs minutes, sous la lumières des flammes qui brûlaient en contrebas, que l'enfant d'Esaphaé naquit.

La jeune Mère, regarda ce petit bout en souriant, cette créature était son enfant, s'était Elle, qui l'avait fait, sans artifice, sans magie ou ruse, elle avait donnée la vie avec seulement ce que lui avait donnée la nature.

Elle qui n'avait jamais voulue d'enfant, elle était à sourire béatement assise dans son sang en appuyant sur le nez de sa petite fille.

La petite ouvrit les yeux, montrant deux magnifiques iris lavande, aussi pur et énigmatique qu'appréciait sa Mère car elle avait les mêmes.

C'est alors qu'Esaphaé qui blottit sa fille qui poussa son premier cri dans ses bras, que la porte de la prison explosa.

Trois Raykins entrèrent dans la prison, à la recherche des leurs.

Mais au lieu de trouver des compatriotes, ils ne virent qu'Esaphaé très affaiblie cachant sa fille dans ses bras.

Ils allèrent devant la porte, regardant cette Mère avec son enfant, enfermée dans son sang comme une moins que rien.

"Quel spectacle... Même privé de sentiment, vous êtes encore capable de faire une telle chose..." Soupira l'un des Raykins de sa voix très graves.

Ce dernier tira à l'aide d'un fusil qui crachait des boules orangés corrosives sur la serrure de la cellule, puis ouvrit la porte.

"Tu es libre jeune Mère... Nous ne somme pas aussi cruel que vous..."

Mais soudain, alors qu'ils s'apprêtaient à partir, l'un des Raykin qui scrutait avec attention Esaphaé, la reconnu.

"Attend frère! C'est la sorcière qui a détruit notre peuple jadis! Je la reconnais! Ses yeux!"

Devant ça, les Raykins dégainèrent des lames, les yeux emplis soudainement d'une abcès de vengeance.

"Tu es la Sorcière du Temps?! Toi maudite encore en vie?! Tu payera tout le mal que tu a fait à notre peuple!"

L'un des Raykin s'avança dans la cellule, pendant qu'Esaphaé reculait jusqu'à ce dos cogne contre un coin de mur, en agrippant avec protection sa fille qui pleurait.

"Tue moi si cela te chante! Mais laisse ma fille en dehors de ça!"

"Ta progéniture te suivra dans la tombe... Nous laisserons pas la tragédie recommencer, et nous briserons ce cercle de vengeance en ne laissant plus aucun témoin!"

Esaphaé essayait d'appeler sa magie, mais bien trop faible après un accouchement, elle était au bord de l'effondrement.

C'est alors que des cris retentirent dans les couloirs du château, des coups de feux, et l'arriver d'une personne dans la prison.

"Esaphaé!" Cria une voix faisant écarquiller les yeux de cette dernière.

Son mari était revenu du front avec l'Empereur, pour défendre le Palais, et il était la, dans la prison pour défendre son enfant et peut être sa femme.

Il tua l'un des Raykin d'un coup d'épée, mais fut en prise avec l'autre qui ne laissa pas passer.

Celui devant Esaphaé leva son bras et sa lame pour accomplir sa vengeance sans ce soucier de ce qui se passait à l'arrière.

Eduin voyant cela, dégaina une arme à feu, puis tira à trois reprise dans le dos du Raykin qui allait tuer sa famille, au détriment de lui même.

Il tua sa cible protégeant sa famille, mais fut par la même occasion transpercé au torse par le sabre de son attaquant.

Privé de douleur, il put répondre en sortant une dague de l'arrière du poche, pour le planter dans le cou du dernier Raykin avant de s'effondrer l'arme toujours en lui.

Esaphaé rampa jusqu'à Eduin avec leur fille, et légèrement peinée, elle présenta celle si à son Père qui commençait agoniser dans la douleur.

Car la mort s'approchant, le maléfice s'en allait avec la vie...

Eduin se mit à sourire, sentant depuis la première fois de sa vie la joie.

"C'est..notre fille... Esa... Elle est...si belle..."

Esaphaé ne répondit pas, laissant son Mari caresser la joue de sa fille.

"Comment...compte tu l'appeler...?" Demanda t-il en regardant la Mère.

"Syndra... Mais...il 'agit de ta fille aussi... Alors..."

"Non... C'est très bien... Je..pense...ce sentiment..qui m'étreint... et de l'apaisement..."

"Pourquoi dis tu ça..."

Eduin regarda avec une étrange passion Esaphaé qui elle était plutôt froide.

"Je..ne savais..pas... Comment tu accepterai..notre enfant... Mais..."

Il porta sa main à celle d'Esaphaé qui tenait son enfant avec ardeur.

"Je vois bien...que...tu a fini par l'accepter..."

"Pas grâce à toi Eduin..." Répliqua Esaphaé qui n'arrivait plus à contenir son aigreur.

Il se mit à rire en crachant du sang.

"Dis moi Esa... Aurais tu eu un enfant..autrement...? "

Elle détourna les yeux mauvaise, touchée en plein cœur.

"Je pense...que je commence..à te connaitre... Tu n'a..jamais prit le temps...de voir autre part..."

Eduin posa sa main sur la joue d'Esaphaé, puis en appuyant faiblement, la fit de nouveau regarder vers lui.

"Cela..va te paraître étrange... Mais..je pense...maintenant...que..je t'aime sincèrement...Esa..."

"Tu raconte n'importe quoi... Ne cherche pas à te donner une bonne image avant de partir... Tu a abusée de moi jour après jour en me droguant... L'amour est un concept qui t'échappe..."

"Ahah... Kof! Kof!... Tu es bien telle que je l'avais imaginé avec ses sentiments... J'ignore...depuis combien de temps...tu les a récupéré..."

Esaphaé fronça les sourcils, se mordant la langue d'avoir trop montrée ce qu'elle avait récupérée.

"Mais cela ne fait rien.... Comme l'image..que tu aura..de moi... J'assume... mes fautes... J'ai abusé de toi..il est vrai... Est ce que..les conditions...m'impo..saient cela... qu'importe... L'important...c'est que je l'ai...fait..."

Soudain il se saisit avec poigne de la main d'Esaphaé en la fixant avec ses dernière forces.

"Mais sache...que si cela..était à refaire... Je le referai... Si c'est pour voir..une telle merveille en naître... je le ferai..une nouvelle fois...sans hésiter..."

Eduin s'écroula, son bras trop faible pour se relever, son souffle de en plus las.

"Esa... Tu es si belle.... Je..suis..reconnaissant...à la vie... De m'avoir..accordé...ses derniers instant avec toi... pour le meilleur...et pour le pire...  Prend..soin...de no..tre ...petite....Syn......dra...."

Il mourut le sourire aux lèvres, en posant sa main dans un dernier effort, sur la tête de sa fille.

 

L'Empereur arriva peu après, voyant Eduin mort, avec à coter de lui, Esaphaé inconsciente, tenant Syndra avec la ferveur que seule une Mère pouvait éprouver.

Bien plus tard, quand les batailles se calmèrent grâce à la victoire des Satyanes qui avait porté un coup décisif en tenant le palais, tout en envoyant une force menée par le prodigue Zérus dans le terrier principal de l'ennemi avec un franc succès.

Un premier temps, Esaphaé fut condamnée pour le meurtre de son mari Eduin, et enfermée dans une chambre noire privée de sa fille.

De retour à la Capitale, Zérus Flam'dryn gagna la place d'Eduin, et la dépassa même en devenant haut Général de l'Empire.

Les premières semaines dans le noir, furent très durs pour Esaphaé qui avait peur pour sa fille, mais qui sentait également de jour en jour, ses émotions de nouveaux s'effacer.

C'est finalement au bout d'un mois, qu'une personne bien étrange arriva dans sa cellule, en apportant la Lumière avec elle.

Un homme, tous aussi émotifs que les autres, mais serte très belle homme, avec un profil clairement pas militaire.

Il se présenta sous le nom de Bélistan Doltia, un Elfe connu à la cour, qui commençait clairement à faire parler de lui par ses idées très novatrice, même si peu scrupuleuse.

Sans trop lui parler, il attrapa Esaphaé et la fit sortir de prison pour la mener dans un Palais lui appartenant.

Elle ne savait pas ce qu'il l'attendait, mais au final, elle se retrouva derrière d'autre barreau, car elle fut de nouveau enfermée dans une cellule.

Les mains liés, droguée pour éviter qu'elle utilise sa magie, Bélistan fit face à Esaphaé à l'abri des regards et des oreilles.

Il se posa sur une chaise, face  elle qui était au sol les jambes engourdies.

"Vous vous demandez surement pourquoi je vous ai amené ici. Pourquoi... J'ai réussi à obtenir votre détention à l'Empereur...  Pourquoi tant d'effort pour une femme dont plus personne n'entend parler depuis des siècles..."

Bélistan, se leva, pour se mettre accroupi devant elle.

"Coupable de la mort du Capitaine supérieur et mari cela ne m’intéresse pas... Mais il y a des secrets en vous que je compte bien m'approprier..."

De la convoitise dans le regard de Bélistan, une nouvelle preuve de la faiblesse du maléfice qui depuis quelque temps, semblait faiblir.

Esaphaé, serra les poings, alors qu'elle était face contre terre, comme une esclave.

Bélistan lui attrapa les joues en les compressant.

"Je sais que vous savez atténuer les effets de la Malédiction... Et vous m'apprendrez comment..."

"Je ne sais...pas...de quoi tu..parle... Gamin...." Rétorqua t-elle avec un soupçon d'amertume.

Bélistan se leva, en la regardant de haut.

"Nous somme tous des enfants en comparaison de votre vénérable age... Ancienne Magistrice... Votre mari l'était également, ce qui fait de vous quoi...? Néanmoins, vous auriez tort de me sous estimer..."

Il tapa dans ses mains, et une servante entra avec un enfant dans les mains.

Les yeux d'Esaphaé s'écarquillèrent, quand elle vit Syndra dans les bras de cette inconnue.

Elle voulait crier, mais le faire avouait ce qu’avançait Bélistan qui l'observé avec la plus grande attention.

"Votre regard est devenu bien étrange... Je suppose que vous êtes assez intelligente pour lutter contre ce que nous voulons tous connaître..."

Bélistan tendit les bras vers Syndra, qui fut remit par la domestique.

Il regarda la petite avec un détachement propre au maléfice, et se mit juste sous le nez d'Esaphaé.

"J'ai votre fille, Archimage... J'ai le pouvoir de vous réunir si vous faite ce que je vous demande... Mais n'oubliez pas, que bien que cela me perturbe au delà de ce que j'arrive à comprendre, je pourrai faire le contraire...."

Une larme coula sur la joue d'Esaphaé la trahissant, la forçant à abdiquer pour le bien de sa fille.

 

C'est ainsi, que pendant toute l'enfance de Syndra, Esaphaé travailla sous la contrainte de Bélistan, qui finalement, n'était pas un mauvais hôte quand on lui obéissait.

Des travaux qu'Esaphaé avait fourni grâce aux ressources de Bélistan et d'un mystérieux donateur du nom de Volrantis Eykgo, l'Archimage réussie à mettre au point, plusieurs sceaux permettant d'atténuer partiellement la malédiction.

Bélistan s'en servait avant tout pour lui, et vendait parfois les sceaux issus des anciens travaux à des amis ou des collaborateurs telle que Volrantis qui avait beaucoup investi dans ses recherches.

Pourtant, Bélistan qui souhaitait en remettre à l'Empereur, dut sous la pression de ses fournisseurs, ne rien dire à la royauté, sous risque d'être attaquée par d'autre maison noble, telle que les Tial'rose.

Car beaucoup craignait, qu'en le disant, l'Empereur s'accapare l'intégralité des sceaux, et de ne plus en avoir pour eux.

Cette situation ne plaisait pas à Bélistan, qui poussa davantage Esaphaé à trouver des solutions plus durable.

 

Pendant ce temps là, Syndra Quivia avait bien grandit, et vivait dans le Palais des Doltia, dans l'illusion que le Seigneur Bélistan était un héros qui avait permit à sa mauvaise Mère d'avoir une seconde chance.

Étrangement, Syndra se moquait bien du pseudo passé de sa Mère, et alla régulièrement la voir avec un entrain naissant.

En effet, la malédiction n'avait que très peu d'emprise sur la petite Syndra, qui était presque affranchit de sa nuisance.

Elle adorait sa Mère, et passait la plupart du temps avec elle.

La situation était toutefois compliquée, Syndra était constamment surveillée, et sa Mère n'avait malheureusement pas beaucoup de temps à lui consacrer face à la pression de Bélistan qui lui en demandait toujours plus.

La plupart des après-midi n'était composé que de silence, où la petite regardait sa Mère à ses expériences, essayant de comprendre ce qu'elle faisait.

Souvent éreintée, Esaphaé s'écroulait souvent l'après midi sur son lit pour s'endormir avec sa fille.

Mais Syndra régulièrement, profitait de l'inattention de sa Mère, pour essayer de faire son travail à sa place.

Syndra était une enfant curieusement très maligne, autodidacte, avec un esprit très vif, et une affinité avec la magie digne de sa Mère.

Elle dévorait les ouvrages écrits par sa Mère sur la magie, de formidable recueil que bien tard, tous les mages de l'Univers reconnaitront comme des reliques.

Un jour Esaphaé se réveilla en sursaut, en voyant sa fille dans les alambics.

Elle ne s'énerva même pas, et alla voir ce qu'avait fait sa fille, dont elle avait pourtant formellement interdit de toucher à ses affaires.

A sa grande surprise, elle y trouva serte un travail un peu hasardeux, mais qui venant d'une fille de neuf ans, était exceptionnelle.

Elle ne savait pas quoi faire, elle attrapa les joues de sa fille avec crainte, en regardant ses grands yeux lavandes si vivant.

Bélistan tapant dans ses mains, arriva au même moment, après avoir épié la petite pendant le sommeil de sa Mère.

Le regard d'Esaphaé se fit noir, en le voyant, tout blottissant sa fille contre elle.

"Ta fille est digne de toi, Archimage!" Lança t-il avec un sourire acquis par la sueur d'Esaphaé.

"Pourquoi l'empêcher de s'envoler? Je pourrai vous mettre dans la même chambre, que tu puisse passer plus de temps avec elle, et lui apprendre tout ton savoir? Après tout, quoi de plus beau à un parent, que d'apprendre à son enfant ses connaissances?"

"Elle ne travaillera pas pour toi Bélistan! Je veux qu'elle ait un véritable avenir, un futur qu'elle décidera d'elle même!"

"Bien sur bien sur." Répondit Bélistan en levant les mains tout en s'approchant de la petite, pour se mettre à genou en face d'elle.

"Dit moi Syndra... Qu'est ce que tu veux faire aujourd'hui...?"

La petite qui n'avait pas de ressentie pour Bélistan, sentait clairement l'hostilité de sa Mère, et s'en sentait mal à l'aise.

"Bélistan!"

"Laisse la choisir..."

Syndra attrapa fermement la robe de sa Mère en regardant Bélistan qui souriait avec une assurance néfaste.

"Je veux... Je veux aider Maman..."

Bélistan hocha la tête avec satisfaction, tendit qu'Esaphaé baissa la tête vaincue, en caressant la tête de sa fille, qui était innocente, et tellement touchante.

 "Et Maman à grand besoin de sa fille adorée." Répondit Bélistan en se redressant pour adresser un regard triomphale à Esaphaé .

 

Ainsi Syndra déménagea dans des appartements plus spacieux avec sa Mère, et pendant des années apprit d'elle, tout en partageant ces nuits avec.

Au fond d'elle, Esaphaé reconnue, que cette vie bien à la merci de Bélistan, était la meilleure solution qu'elle aurait pu espérer.

S'il elle n'avait pas eut cela, soit elle serait dans une prison à l'écart de sa fille, soit elles auraient été des fugitives, et malheureusement Syndra n'aurait rien gagnée de cela.

Esaphé pensait désormais au bien de sa fille, avant le sien, une chose que bien avant, aurait trouvée totalement impensable.

Finalement, elle doit bien admettre, que le Maléfice de cette Déesse, lui avait apprit beaucoup de petite chose qui était insignifiant avant.

 

Syndra étudiait studieusement, avec un acharnement identique à celui de sa Mère, et avec le temps, son corps comme son caractère s'était grandement développée.

Arrivée à l'âge de seize ans, la petite Syndra avait bien grandit, et aucun doute qu'elle marchait dans les pas de sa Mère.

Esaphaé le voyait bien, sa fille était bien d'elle à son âge, la même puissance, la même posture fière, et le même orgueil.

Il n'était pas rare de voir Syndra envoyer balader la plupart des gens, à l'exception de sa Mère qu'elle vouait une véritable admiration.

Bélistan la voyant s'affranchir de cette manière s'inquiéta un peu, et inventa un ordre venant de l'Empereur à Syndra.

Un soit disant appel à la mobilisation pour tous les jeunes.

Une obligation pour Syndra d'incorporer une division militaire pendant deux ans, pour continuer la guerre contre les Raykins, qui s'étaient divisés en clan depuis la l'assaut de Zérus.

Autant dire, que Syndra pesta, jura comme un veau au nez de Bélistan qui souriait intérieurement.

Mais fasse à un ordre de l'Empereur, elle ne put qu'accepter, risquant "soit disant" le bagne.

Elle alla voir sa Mère dépitée, qui elle comprit toute l'étendue de la supercherie quand elle expliqua.

Toutefois elle n'en dit rien, car cela pouvait mettre Syndra en danger, mais elle attrapa le visage de sa fille aimante, en la regardant avec inquiétude, et lui dit.

"Ma fille... Tu sera seule... Ne compte que sur toi même, et ne fais confiance à personne... Tu le sais... Il n'y a que nous deux dans ce monde... Le reste est sans importance, alors revient moi..."

Syndra attrapa les mains d'Esaphaé en souriant.

"Évidemment, nous resterons ensemble... Il ne peut qu'en être ainsi."

 

 

Ainsi s'en alla Syndra parmi les autre division de l'armée, du moins ce qu'elle croyait.

Car les forces qu'elle allait accompagner, n'était pas de l'Empereur, mais des hommes de Bélistan, ainsi que de son associé Volrantis, qui avait grassement flagorner l'Empereur en permettant de reposer les forces du Royaume pour continuer le combat.

Pendant ce temps là, Bélistan vint plus souvent harceler Esaphaé qui était tombée sur un nouvelle obstacle dans la levée de la malédiction, maintenant que Syndra n'était plus là pour prendre partie.

 

Syndra elle, arriva dans une tente seule, en plein milieu d'un camp composé exclusivement d'homme, la rendant soucieuse, mais heureusement, aucun n'avait eut le privilège de bénéficier des sceaux tempérant la malédiction.

Elle s'allongea à peine, que quelqu'un rentra dans sa tente sans son avis.

Un Elfe, les cheveux plaqués noir, dans les quarante ans passé, pas vraiment attirant, se pointa devant elle, alors qu'elle était seulement vêtue de son sous vêtement et d'un haut large très fin.

"Qui êtes vous?! Et que faite vous dans ma tente?!" Vociféra t-elle hors d'elle.

L'Elfe lui fit signe de se taire d'un geste sans bouger, et répondit la voix basse.

"Tu ne devrais pas crier mon enfant... Nous somme dans un camps ou tout le monde peut s'entendre... Imagine ce que pourraient penser tous tes camarades en t-entendant t'exclamer de la sorte..."

Il était dans le vrai, Bélistan lui avait bien dit d'être la plus neutre possible et de ne pas montrer d'émotion trop tape à l’œil.

Elle se tut, foudroyant du regard cet Elfe qui la regardait des pieds à la tête.

"Ma foi... Tu es un fort jolie lot... Mais venant de la fille d'Esaphaé cela n'est guère étonnant..."

"Qui êtes vous...? Et arrêtez de lorgner sur moi de la sorte vieux pervers..." Continua d'elle de pester en se mettant à genoux tout en les cachant dans son haut bien trop grand.

"J'aimerai rire... Même glousser devant ta réaction... Mais malheureusement je crains que ta Mère n'ait pas encore assez travaillée pour me permettre ça..."

Le regard de Syndra s'écarquilla en comprenant.

"Vous êtes un ami de Bélistan...?"

"Ami? Nous somme partenaire, l'amitié est bien vide de sens pour des personnes incapables de comprendre la définition du dit mot."

Il s'abaissa devant Syndra qui écarta les bras en faisant apparaître des bourrasques de vents dans ses paumes.

"Pas un pas de plus... Je n'hésiterai pas..."

"Hum... Je suis le Duc Volrantis Eykgo, le dirigeant de cet opération."

Syndra baissa les bras, connaissant juste de nom cet Elfe, en surprenant Bélistan dans son bureau au téléphone avec ce dernier.

Il se releva en faisant un pas en arrière.

"J'étais juste venu voir la fameuse Syndra Quivia, rassure toi... Mais je te dirai juste une chose... Tempère toi, car tu n'es qu'une parmi mille autre, et la vie de tes camarades dépendent de tes choix. Alors fait les bons..."

Volrantis s'en alla, laissant Syndra dans sa tente, ruminant devant cette leçon.

 

Les premières semaines furent surtout de la marche, des entrainements physiques qui exténuèrent Syndra à n'en plus pouvoir.

Une raison simple, c'est que ses camarades privées de sens, ne sentait la fatigue qu'une fois que leur corps s'arrêtait de lui même, alors que Syndra, devait fortifier également son mentale de paresseuse des activité physiques.

Ce fut très dur pour elle, et le pire était de ne rien dire, car elle devait être parfaitement dans le moule.

Quelque chose de presque impossible, car la douleur musculaire la forçait à geindre, mais elle se mordait la lèvre pour ne rien dire.

Toutefois, dans tout ce malheur, elle trouva quelque chose qui lui plaisait, les armes à feu.

Syndra se mit très vite en confiance, avec les fusils, canons, et surtout, avec les pistolets.

Elle avait un certain talent pour viser, mais si elle se pinçait souvent la peau de la main dans l'arme avec la culasse pendant le recul de l'arme.

Plusieurs fois des "merde!" "Aie" "Put..." Jaillirent de sa bouche, à la grande surprise de ceux qui l'entouraient, qui la fixait avec d'autant plus d'interrogation.

 

Mais alors qu'elle s'attendait à être isolée, des soldats pourtant toujours privé d'émotion, venaient la voir pour la questionner, ou la faire participer aux événements avec le reste de la brigade.

Elle était une source de curiosité, par ce qu'elle, pouvait s'exclamer.

De nombreuse personne pensèrent qu'elle était juste une exception, que grâce à sa magie, dont ils ignoraient la provenance, elle avait acquis une sorte d'immunité à la Malédiction, même si cela n'était pas entièrement vrai.

Les soldats essayaient de découvrir les émotions en la regardant, en lui demandant comment il fallait s'y prendre.

Syndra qui était pourtant pas la plus sociable, ni la plus communautaire, avait de la peine en entendant ses demandes.

Elle qui n'avait jamais subi à plein potentiel la malédiction, ne savait pas comment on pouvait vivre sans ses émotions.

Avec compassion, elle essaya de montrer comment rire, en montrant d'où cela venait, et pourquoi, mais elle était bien seule.

Parfois, elle décelait chez certain, un signe qui montrait que quelque chose s'agitaient en eux, et en voulant à sa manière faire comme sa Mère, elle envoya une demande à Bélistan, pour recevoir un équipement pour travailler sur la malédiction pendant son voyage.

Bélistan accepta très rapidement, à la grande reconnaissance de Syndra, qui devait admettre que celui si avait toujours été très attentionnée avec elle.

 

Pendant une année, Syndra resta au camp avec les forces de Volrantis, étudiant la malédiction, et s’exerçant pour la guerre.

Très régulièrement, elle appela sa Mère pour prendre des nouvelles, car au moindre signe de faiblesse, elle se jura de rappliquer pour aller la voir, quitte à s'enfuir.

 

Dans sa dix huitième année, Syndra fut enfin envoyée sur le front, rejoindre les forces de Volrantis, mais également celle en Garnison qui appartenait au grand Général Zérus Flam'dryn.

Se trouvant les arrêtes montagneuse d'Elukar où était retranché le Clan Drémur des Raykins.

La première étape était de bombarder le lot d’arête montagneuse avec des bombes sismique, qui était une nouvelle arme capable de briser les plaques tectoniques pour faire s'effondrer les montagnes sur leur adversaire.

Des armes jugées trop radicale et trop dévastatrice, mais l'Empire qui se relevait à peine, ne voulait plus perdre de force dans cette guerre.

Syndra vit pour la première fois l'horreur de la guerre, dans son imagination toujours plus fatale.

Les montagnes tremblèrent, le monde cria, mais les ennemis allaient périrent.

 

A la grande surprise des tacticiens, les Raykins étaient déjà sortit de leur trous, et avec l'aide d'une autre tribut, attaqua les forces de Volrantis et de l'Empire.

Une grande bataille dans les plaines débuta, dans un chaos de chair et de sang, sans un cri du coté des Satyanes, mais le rugissement bestial de celui des Raykins.

Les morts s'accumulèrent par centaine des deux cotés, et personne ne savait qui allait gagner.

Syndra elle, paniqua, tirant avec les armes qu'elle avait se rendant compte, que pour sa survit, elle devait les utiliser autrement.

Elle dégaina ses pistolets, et tira sur ses ennemis, mais cela n'était pas suffisant, il fallait qu'ils deviennent plus puissant.

La magie alors, mais elle ne connaissait que celle de Hien, dont elle avait eut l'honneur d'en recevoir le don à la naissance.

Alors utilisé le vent dans ses armes, peut être pour augmenter la vitesse et la perforation de ses balles.

Hasardeux, nécéssitant beaucoup de concentration, mais efficace, du moins jusqu'à ce que la balle se brise sous la vitesse.

Il fallait changer les munitions alors, mais comment?

Elle n'eut pas le temps de terminer son questionnement, qu'un immense Raykin l'attaqua de toute ses forces.

La frappe bloquée avec ses avants bras, la balança violemment au sol.

Le Raykin prit une énorme dague recourbée de son dos, se préparant à la planter dans Syndra qui paniquait étourdit.

"Une solution vite?! Vent!"

La bourrasque ne fit que trancher superficiellement les écailles énervant davantage l'assaillant.

"Non.. Plus de puissance! Il me faut quelque chose d'autre! Iihhh!" Effrayée, elle posa un cri strident en voyant la lame s'approchait d'elle.

Soudain une étincelle violette parcourue l'une de ses main, et une épée se plaça sur la route de la dague la bloquant avant qu'elle ne touche Syndra.

Aucun des deux ne comprirent sur le coup, et subitement un grand Elfe en armure transperça avec son épée le Raykin pour ensuite le frapper d'un coup de pied.

L'Elfe se tourna vers Syndra les yeux encore brillant de peur.

"Eh! Jeune fille, que t'arrive t'il...?"

Il tendit la main vers Syndra qui l'attrapa timidement, en écartant l'épée et le bras qui l'avait protégée.

L'Elfe la releva, puis elle se tourna voyant à qui appartenait le bras ainsi que l'épée.

Syndra vit le cadavre d'un Elfe, ne comprenant pas comment il avait pu intercepter le coup.

Était t-il encore en vie à ce moment?

"Jeune fille!" Interpella l'Elfe une nouvelle fois.

"Euh oui!" Tressaillit t'elle à la surprise de l'Elfe.

"Hum... Suis moi... La bataille continue..."

Syndra reprit l'attaque en suivant le grand Elfe en armure, qui était venu avec des renforts permettant la victoire des Satyanes.

 

Le soir, les images de la bataille provoquait des tremblements à la jeune femme, mais la n'était pas la seule chose qui l'intriguait.

L'étincelle violette, et l'intervention d'une personne qui paraissait morte depuis un moment.

Elle devait faire des essais.

Toutefois le même soir, un soldat tapa à sa tente pour lui transmettre une convocation à la base retranchée de l'armée Impériale.

Amenée dans une grande tente au cœur de la base, elle y trouva à son plus grand déconvenue, Bélistan qui leva la main pour saluer, à coter de l'Elfe en armure.

"Alors tu es la fille d'Esaphaé..."  Lança l'Elfe en armure montrant lui aussi, de faible émotion.

Syndra se mit à rougir devant cet homme qui avait un charisme foudroyant, dans son regard, qui lui était n'était pas plat et vitreux.

Il alla vers elle, se mettant face à face.

Syndra dix sept ans faisait un bon un mètre soixante dix passé, face à cette homme dans les quatre vingt dix .

Il posa sa main sur l'épaule de la jeune fille qui sursauta, surprise par le poids qu'il exerçait.

"Quelle étrange réaction..."

L'Elfe posa sa grande main ensuite sur la joue de Syndra qui était subjuguée en rougissant.

"Qu'éprouve tu jeune Fille? Dis moi."

Soudain Syndra détourna les yeux embarrassée.

"Je dirais...de la gêne..."

"De la gêne? Mais qu'est ce que c'est? J'aimerai le savoir..."

L'Elfe la lâcha en se retournant vers Bélistan.

"Elle est exceptionnelle... Même la Princesse elle même, ne possède autant de liberté dans son ressentit."

"Je te l'avais dit."

"Excusez moi, mais qui êtes vous?" Demanda Syndra en faisant un pas en avant.

Bélistan le désigna du bras pendant qu'il se retournait.

"Ma petite Syndra, je te présente Zérus Flam'dryn, le Général Supérieur de l'Empereur."

Le choc de la rencontre plia Syndra qui connaissait bien les faits d'arme de cet Elfe.

 

Ce soir là, Syndra rencontra une nouvelle personne de renom, voyant une nouvelle fois des signes avants coureur inquiétant.

Syndra continuait ses recherches et décida de rester un peu plus longtemps dans l'armée mais cette fois aux ordres de Zérus en personne.

Une décision qui fit criser Volrantis, mais qui fut accepté par Bélistan qui avait déjà bien préparé le terrain pour elle.

De mois en mois, Syndra et sa Mère s'échangèrent tout les soirs quand s'était possible, des relevés, et des preuves d'un affaiblissement de plus en plus rapide de la Malédiction.

Cela n'était pas visible pour la plupart, mais Syndra le voyait bien.

Des haussements de sourcils, des soupirs, de légère grimace, autant de minuscule message qui démontrait que les soldats retrouvaient leur sens.

"Les relevés que tu m'a envoyée ma chère fille sont très inquiétant... Il est maintenant clair que nous allons vers une rupture du maléfice. J'ai découvert que la lumière de nos lunes permettent d'entretenir la malédiction en la diffusant comme un spore dans l'atmosphère. Mais depuis déjà plusieurs mois, la magie se raréfie. Cette magie est liée directement à celle de Théia en personne, ce qui veut dire, qu'elle est actuellement affaiblie. Ce que je crains ma fille, n'est pas la fin de cette non vie, mais le résultat qui en adviendra. Nous devons nous préparer à revivre le chaos qui a nous a imposé ces 490 ans de malheurs."

Le message de sa Mère était explicite, et Syndra savait que la menace prophétisée par Esaphaé était à prendre au sérieux.

Sa Mère lui avait déjà racontée son combat contre la Déesse de la Vision, et ce que son échec avait engendré, mais surtout pourquoi la Déesse avait décidée de punir les siens.

Syndra s'accrochait à l'idée que le peuple avait comprit, mais les leçons de la vie de sa Mère lui prouvait le contraire.

Esaphaé avait toujours été la plus honnête possible avec Syndra, aucun détail ne lui fut cachée, aussi bien de l'abus de son Père sur sa Mère, la mort honorable de ce dernier, qui était mort pour sa fille.

C'était l'une des raison de la grande admiration de Syndra pour sa Mère, son honnêteté.

La guerre continuait sous l'ombre d'une tragédie plus grande pendant encore plusieurs années.

Syndra avec le temps finit par s'habituer à la guerre, et n'en éprouva plus aucune peur, en plus d'être formée par Zérus dans des cours particulier.

 Avec le soutient de Bélistan, elle expérimenta ses propres pouvoirs, et découvrit une affinité donnée de sa Mère.

Celle de la magie violette, crépitante comme l'orage.

Bélistan amena des cadavres ennemis à elle, en se cachant de Zérus qui n'aurait pas du tout approuver cela, et fit ses testes dessus.

Elle découvrit avec une certaine tempérance, que son énergie violette, ne modifiait pas le temps comme sa Mère, mais pouvait animer des cadavres.

Une force terrifiante et modulable, qui pouvait avec beaucoup de maîtrise servir de munition à certain type de pistolets de gros calibres expérimentaux, se servant de l'énergie de cœur d'élémentaire.

Bélistan fut émerveillé par la puissance de Syndra qui s'éveillait, faisant d'elle déjà la nouvelle mage la plus puissante du royaume.

 

Pour ses vingts cinq ans, et alors que Syndra avait décidée de quitter l'armée après avoir prouvée sa valeur mainte fois depuis sa dix huitième année, Bélistan lui offrit pour son anniversaire, le premier modèle valide, de pistolet à énergie.

un duo de pistolet noirs et argenté, la pointe de la technologie militaire de l'Empire, les Guntas Ter-V 01.

Syndra en fut grandement touchée, et remercia avec gratitude Bélistan qui hocha la tête satisfait.

Dans la même foulée, elle se fit tatoué tout le bras droit de l'épaule et le cou jusqu'à la main, ainsi que sur la hanche du même coté, des runes ainsi que des des spirales en écrites dans la langue de Hien, qui traduite dans le sens inverse, faisait l'éloge des sentiments vertueux qui l'avait poussée à avancer, ainsi qu'une mise en garde sur ses pires défauts.

Sur la hanche par contre, elle racontait la légende d'une femme qui avait tout eut, tout perdue, et qui maintenant chérissait ce qu'elle avait.

Cette femme n'être autre que sa Mère, et la forme de la rune qu'elle se servait pour invoquer sa magie temporelle, était désormais également marquée au centre du tatouage.

Syndra retrouva sa mère, qui avait serra sa fille tant changée dans ses bras, et ensemble se préparèrent pour la fin de leur monde.

Elles essayèrent de prévenir Bélistan, mais celui si qui sortit pour la première de ses gongs,  n'y croyait pas.

Après tout, peut être que la Déesse était mal en point, mais qu'elle finirait par se remettre.

"Non vous deux! Imaginez que nous donnions l'alerte, et que rien ne se passe?! Nous assisterons à une vague de suicide qui mettrait en péril l'Empire! De plus l'Empereur à bien remarqué que quelque chose clochait, et a prit des dispositions pour garder une armée fidèle si cela venait à arriver! Tout est sous contrôle..."

Une réforme sous le manteau qui passa de manière très discrète, l'Empereur qui avait ordonné à son armée de donner naissance à leur progéniture dès à présent, pour castrer les hommes par la suite, en espérant que cela  suffise à calmer les troupes si leurs sens revenaient.

"Même Zérus?" Demanda Syndra un peu angoissée à Bélistan qui leva les sourcils en même temps que qu'Esaphaé.

"Zérus est un héros national... Il sera pas de sitôt contraint de faire une telle chose... Mais pourquoi tu t-en soucis?"

Syndra fit un sourire en coin avec une touche de désinvolture.

"Ce serait dommage de l'abimer je trouve..."

"Il est un peu âgé pour toi ma fille." Répondit Esaphaé en souriant.

"Je pense que tu n'es pas la mieux pour critiquer Esa, hein..." Se moqua avant de partir Bélistan, énervant celle si.

"Ça va aller!  Tu m'a eu comme ça après tout!" Lança Syndra en se désignant avec les pouces tout en souriant à sa Mère, qui ne put qu'en sourire.

"Tu as raison."

 

Les préparations continuèrent sans relâche, jusqu'à ce que 6ans après, le jour t'en redouté arriva.

La 32ème année de Syndra la malédiction de la Déesse se brisa aussi soudainement qu'un miroir qui se brise, libérant toute la population.

L'Euphorie gagna tout le royaume comme un feu de forêt, et pendant que tous célébraient la fin du cauchemar, Syndra et Esaphaé se mirent à regarder depuis la fenêtre inquiète.

"Ils rient... Ils jouent... Combien de temps ça va durer...?" Demanda Syndra assise sur le bord.

"Trop peu de temps... Il faut nous mettre à l'abri ma fille... Tu ignore l'étendue de la folie de notre peuple..."

Syndra se leva brusquement le regard dur.

"Alors partons vers le campement pendant que Bélistan n'est pas là... Et quittons ce monde..."

Esaphaé commença à rassembler ses affaires, en prenant surtout son matériel d'analyse et de recherche.

"Nous n'avons pas encore terminées les tests des portails... Il faudra travailler sur place, tu a tout installer comme je t'ai dit?"

"Oui Mère, dépêche toi."

Mais à peine elles sortirent avec tout leur barda, qu'une troupe de soldat les attendaient sur le portique.

Syndra et Esaphaé écarquillèrent les yeux sous la surprise, pendant qu'un Elfe terriblement sérieux se mit devant elles, alors que les cris de joie venant de la rue étaient omniprésent.

"Mademoiselle Syndra, vous pouvez passer, mais ordre du Seigneur Bélistan, l'Archimage Esaphaé Quivia doit rester dans le Palais."

"Hein?! Et pourquoi ça?!" Hurla Syndra hors d'elle.

Tout à coup les soldats dégainèrent leurs armes, et levèrent face aux deux femmes des boucliers d'énergie capable de repousser la magie.

"Syndra..."

D'autre arrivèrent à l'arrière armé jusqu'au dent.

Syndra était prête à dégainer ses armes, mais elle connaissait bien la force qui était face à elle, il s'agissait d'une troupe pénitentiaire spécialité dans la neutralisation des mages.

Et même elle, aurait du mal à s'en défaire sans être blessée, sans risquer la vie de sa Mère qui n'avait toujours pas récupérée l'intégralité de sa magie.

Esaphaé posa sa main sur l'épaule de sa fille qui se retourna inquiète.

"Vas y Syndra, ne t'inquiète pas pour moi, prépare le départ."

Elle n'avait pas le choix, mais cela était une décision qui lui arrachait le cœur.

"Je viendrai te chercher tu m'entend! Jamais je ne t'abonnerai!" Fit t'elle le serment en prenant les deux mains de sa Mère qui lui souriait.

 

Syndra s'en alla, laissant Esaphaé au Palais, sous la surveillance des soldats anti-mages de Bélistan.

Enfourchant sa moto, Syndra roula à toute vitesse vers l'Ouest de la ville, voyant progressivement l'hystérie gagner les rues.

Des véhicules avaient incendiés, des fêtes dans les rues dans le plus simple apparat, des actes sexuels sur les bancs.

L'ordre disparaissait pour l'anarchie.

Syndra dut même enfiler un casque, et éviter à tout prit de s'arrêter, car depuis toute ses années, elle était devenue connue, et certain dans leur élan de joie, auraient pu l'empêcher de progresser.

La route était longue, et le chemin de plus en plus chaotique.

Ce qu'avait avancée Esaphaé se réalisait, et même encore plus vite qu'elle s'y attendait.

Car les Satyanes ayant acquis pour la première fois leur émotions, étaient totalement perdus dans la manière de les appréhender.

La moindre chose faisait rire, les pulsions naturelles nouvelles, étaient totalement libéré sans contrôle, l'excitation, comme la colère, tout était si nouveau, comme des           enfants, le peuple poussait ses caprices sans retenus.

Les jalousies, la haine, la rage se mirent éclatèrent de tout les cotés de l'Empire, Syndra fit des Elfes s'entretuer, envahit par la colère qu'ils n'arrivaient pas à contenir.

La douleur aussi inopinée que brûlante, était interprétée soit par plaisir, soit comme une cuisante blessure qui faisait pleurer la personne au sol comme un nourrisson.

S'était la panique, mais Syndra n'avait qu'un objectif, sauver sa Mère.

Virtuose en Moto, elle prenait des chemins sinueux, des rues piétonnes devenu des zones de perdition, risquant de renverser les personnes présente.

Cela ne faisait pas peur à Syndra, et plusieurs fois, elle donna de grand coup avec le casque qu'elle avait pour un second passager.

Elle arrivait à passer, pas sans mal, jusqu'à ce qu'un groupe d'Elfe lance une poubelle sur le chemin de Syndra.

Trop tard, elle ne put l'esquiver, et tomba par terre en s’égratignant sur les bras ainsi que sur les jambes.

Elle n'eut à peine le temps de regretter de n'avoir pas été plus habillée, que trois Elfes se saisirent d'elle.

Avec le casque, ils n'arrivèrent pas à la reconnaître, deux s'occupèrent de la maitriser, pendant que le dernier qui se mit sur elle, essayait de lui retirer son casque.

Bloquée aux jambes et aux bras, Syndra ne pouvait rien faire, mais en levant la tête, elle vit le cadavre d'une Elfe, sans aucun doute victime des mêmes personnes.

Syndra y envoya sa magie, relevant le cadavre nue de cette femme, qui se mit à marcher vers le groupe trop occupée à maîtriser Syndra.

Le cadavre sauta sur celui qui lui tenait les bras, et le mordit au visage.

Profitant de cela, Syndra réussie à se dégager grâce aux cours de défense qu'elle avait pratiquée à l'armée.

Elle retira son casque, pour frapper violemment avec, les deux Elfes qui tombèrent au sol sonnés.

A coter, la morsure du cadavre, laissa une énergie violette dans la plaie, qui se mit à s'étendre sur le visage de la victime en brûlant mortellement celui ci qui hurlait comme un supplicié.

Le cadavre sauta sur les autres laissant sa victime souffrir, et permettant à Syndra de reprendre sa moto un peu rayé pour partir en laissant son monstre s'amuser.

Syndra s'en alla à toute vitesse, et quelque seconde après, l'Elfe mordu, se releva transformé en abomination, suivant l'autre morte dont la peau était devenue sombre et calcinée, en suintant une fumée noire crépitante d'énergie.

 

Après une longue route difficile, Syndra sortit enfin de la ville, pour rouler au maximum que sa moto pouvait jusqu'aux montagnes d'Avranka.

Des montagnes normalement interdite aux citoyens, car des Raykins y seraient installés.

Aux pieds de la montagne, situé dans une fente au fond d'une crevasse, se trouvait la porte blindée qu'avait fait installée Syndra avec l'aide de plusieurs connaissances de sa division.

Tapant un digicode, elle entra à l'intérieur d'un grand labo doté du meilleur matériel d'analyses que pouvait fournir l'Empire.

Une grande partie était encore emballé dans des sachets, et le reste à peine installé.

Syndra s'écroula dans un lit deux places, épuisée plus que habituellement, sans doute à cause de la levé des rares entraves de la malédiction qui l'étreignait.

Elle s'endormit comme une masse encore habillée et couverte d'éraflure.

C'est après quelques heures, qu'elle se réveilla après avoir entendu des pas dans son laboratoire.

A peine elle posa les pieds par terre, que quatre soldats la braquèrent.

"Mains en l'air!"

Syndra hallucina de leur présence ici, surtout en ce moment, mais ne pouvait que se résoudre à obéir.

"C'est un belle endroit que tu a construit là, ma petite Syndra."

Bélistan arriva, avec un visage cette fois plus souriant, mais inquiet.

"Bélistan! Que fais tu là?! Et comment m'a tu trouvée?!"

Il leva un petit boitier aux yeux de Syndra.

"Un récepteur... Alors..."

Syndra fouilla le peu de vêtement qu'elle portait, jusqu'à mettre sa main dans son soutient gorge.

"Voyons je n'aurai jamais osé le mettre ici, je te connais depuis toute petite tout de même. Réfléchit bien."

Elle porta son regard sur ses pistolets, grinçant des dents.

"Que veux tu...? Moi...? Tes molosses auraient pu me garder au Palais...."

Les gardes prirent les armes de Syndra, puis baissèrent les leurs pendant que Bélistan se posa sur une chaise face à elle.

"Tu crois vraiment que je n'aurais été pas au courant de votre plan...? Ce que je voulais, été de dénicher votre terrier..."

Syndra serra les poings compressant les draps du lit.

"Tu veux t-enfuir de ce monde toi aussi...?"

"Moi? Pas seulement... Je veux que vous sauviez notre peuple, et pas seulement vos deux petites personnes!"

"C'est notre peuple qui est en train de tout détruire! Et tu voudrais les sauver?!"

Bélistan se leva pour se diriger vers Syndra, et poser sa main sur la joue de celle si.

"C'est vrai... Vous aviez raison... L'Empereur n'arrivera pas à apaiser l'Empire, notre monde va s'écrouler... Mais il y a encore des gens comme toi et moi, dotés d'un minimum de raison qui peuvent être sauver..."

"Et comment va tu les trouver...? Sur un appel d'offre? Tu me fais rire..."

Il lâcha Syndra en continuant de la fixer avec froideur.

"Non... J'attendrai que tous s'entretue... Et les survivants de cette folie, mériteront un nouvel avenir... Quand à toi et ta Mère, vous allez rester ici sous bonne garde... Pour terminer ses portails au plus vite..."

"Tu es un Démon..."

Bélistan lui fit dos, en rétorquant avant de partir.

"Il en faut toujours un pour assumer ce rôle... Il faut souvent prendre de lourde décision que les justiciers qualifieront d'abominable... Mais je suis pas l'un des leur... Je ne suis pas aussi naïf..."

 

Esaphaé fut amenée dans le laboratoire par Bélistan, qui fit travailler la Mère ainsi que la fille sous la surveillance de son groupe Anti-mage.

Durant des mois, Syndra et Esaphaé travaillèrent ensemble dans la réalisation d'un grand portail permettant d'envoyer une grande quantité de personne sur un autre monde, via un univers totalement différent du leur.

Leur recherches poussées et financer avec tout ce qu'avait Bélistan, leur permirent de faire de fabuleuse découverte scientifique remettant en cause même les fondements de leur magie.

La Maîtrise du Temps, comme celui la nécromancie avaient pour source l'énergie de cet univers parallèle.

Un monde où les pensées, les émotions, les âmes, les magies, le physique comme l'irréel, le vivant comme le mort, se développaient, disparaissaient pour renaître sans arrêt, dans l’incohérence de l'Univers qu'il nommèrent Vide.

Des êtres, des puissances au delà de la compréhension résidaient en cela, stupéfiant mais effrayant également Syndra et Esaphaé, qui connaissaient que la légende des Seigneurs des éléments.

Une légende très vague, mais confirmé par le Don de Syndra pour le Vent, le don de Hien.

 

Pendant ce temps là, la guerre entre le Royaume et le Peuple arrivait à son point de saturation.

Tout le monde se battait pour son ambition, pour sa gourmandise, pour son excès face à un Empereur qui essayait de rétablir son autorité par la force des armes.

Des armes qui finirent par se retourner contre leur Empereur, des familles nobles se dressèrent contre le pouvoir en fonction, armant le peuple dans leur inconscience.

La terre se brisa sous les armes de destruction massive, le monde devant ce désastre perdit son équilibre devant hostile à tous, et l'Empire s'écroula.

A peine un mois après le début de cette folie, la nouvelle arriva jusqu'au laboratoire de Syndra.

La famille royale avait été décimée, l'Empire n'était plus, la fin guettait tout le monde.

Bélistan revint de la Capitale anéantit, la famille royale s'était éteinte, il l'avait vu de ses yeux, la jeune Princesse, le Prince et l'Empereur décapités.

Il avait essayé de le convaincre mainte fois, mais l'Empereur avait catégoriquement refusé d'abandonner, laissant ainsi le royaume dans son entêtement.

Bélistan ordonna à Syndra et Esaphaé de déménager leur laboratoire, pour partir vers une base qu'il avait mit en place, grâce au soutien de plusieurs connaissances.

 

Ainsi Syndra et Esaphaé partirent vers le dernier bastion civilisé de l'ancien Empire Satyanes.

Un endroit de la dernière chance, gardé par les troupes de l'armée frontalière, qui était arrivé trop tard pour garder le Palais Impérial.

Rallié par nécessité à Bélistan, ils assurèrent la garde de la cité, en triant les rescapés, qui étaient examinés par sécurité avant.

Une procédure protocolaire, peu efficace, car qui n'était pas en proie à la paranoïa ainsi qu'aux délires dans le monde qu'était devenu le leur?

Cela ne regardait pas Syndra, elle passait ses journées dans le laboratoire à peaufiner le portail, pendant que sa Mère, calculait des destinations.

Les jours passèrent, et parfois, Syndra alla faire un tour dans la base voir ce qui se passait.

Dans les hôpitaux elle rencontra deux jeunes femme meurtries, haineuses de la vie.

L'une n'était autre que la Princesse du Royaume en personne.

La Princesse Anabélanore Lynflarona.

Syndra la regarda avec un brin de pitié, la Princesse était anéantit par la mort  de sa jeune sœur, et n'avait plus gout à la vie.

Au fond d'elle, Syndra se demandait bien pourquoi sauver une femme qui voulait y rester.

Elle qui avait bradée sa liberté, et celle de sa Mère, dans la contrainte, et la menace, voulait au moins, que ceux qui se voient accorder une nouvelle chance, en profite.

Syndra la testa en la toisant avec aigreur, motivant la Princesse qui se tailla les veines sans hésitation.

La preuve était faite, cette femme ne méritait pas de survivre.

Toutefois, ce n'était pas à Syndra de décider, et elle le comprit très vite, quand elle vit arriver Zérus de derrière elle.

Le grand Général avait survécu, Syndra fit un léger sourire de joie devant cet Elfe qui ne la laissait pas indifférent.

Mais au lieu d'une estocade amicale comme elle s'y attendait, Zérus l'attrapa furieusement par le décolleté.

"Tu a perdue la tête Syndra?! Comment ose tu dire ça à la Princesse?!"

"Mais... Zérus... Elle ne veut plus vivre... C'est toi..qui m'a dit que seuls ce qui se battaient malgré la fatalité... Méritaient d'aller plus loin.." Répondit Syndra perdue, face à la colère de Zérus.

"La Princesse n'est pas un Soldat, Syndra!!  Ne confond pas le volonté d'un guerrier et celui d'un citoyen!"

La lâchant Zérus appela de l'aide en se mettant au petit soin d'Anabélanore.

Syndra dépitée sentit une présence trop familière derrière elle.

Se retournant pour partir, elle vit Bélistan lui sourire adossé à la sorti.

"Oublie... Tu n'es pas le genre de femme qu'il l'intéresse... Tu es bien trop sauvage..."

"Peuh! S'il préfère les enfants, c'est qu'il n'a aucun goût..." Dit t-elle mauvaise avant de partir.

Mais Bélistan mit son bras devant l'empêchant de passer.

"Toi aussi tu es une enfant à certain niveau... Tu es sur que cela viens de là...?"

Le regard de Bélistan désigna la poitrine de Syndra, qui effectivement, en plus d'être pas tellement couverte, était...peu développée.

Elle se mit à rougir sans toutefois les cacher.

"Ils sont très bien ainsi... Très bien pour une combattante, et non une Princesse..."

"Si tu en es convaincue..."

Bélistan libéra le passage, laissant Syndra sortir furibond.

 

La deuxième femme qu'elle rencontra à l’hôpital quelque jour plus tard, était une acharnée d'une suicide, qui avait déjà essayée plus de 6fois de mettre fin à ses jours.

Une jeune femme de seize ans, dernière survivante de la noble famille Tial'Rose.

Une gamine, qui avait été violée, kidnappée, qui avait massacrée ses ravisseurs, et qui avait survécu pendant des semaines dehors.

Maintenant qu'elle était ici, la jeune fille avait découvert qu'elle était enceinte, et qu'à cause des lois, elle ne pouvait avorter.

Folle de rage et d’écœurement, Lilith avait essayée de saborder l'enfant en se mettant elle même en péril.

Syndra avait une touche d'intérêt pour cette fille, qui avait clairement pas froid aux yeux.

Au fond d'elle, elle était convaincue, qu'elle en aurait sûrement fait autant à son âge.

Après tout l'histoire de sa naissance était le fruit d'un viol également, rendant le sujet délicat dans la tête de Syndra.

Lilith était obstinée, mais le destin avait décidé de lui sourire cette fois.

Syndra savait que le voyage était pour bientôt, que les énergies du Vide, étaient bien trop intense pour les liaisons synaptiques naissantes d'un fœtus.

Aucun doute, le germe du viol allait mourir pendant le trajet.

En disant cela, Syndra avait sauvée Lilith, qui s'arrêta de se mettre en danger, espérant juste de partir le plus vite possible.

 

Dans les couloirs, Syndra rencontra Volrantis, cette personne dont elle sentait quelque chose de dangereux et de répugnant émaner de lui.

"Ma chère Syndra, te revoilà, toujours aussi peu habillée à ce que je vois..."

"Duc Volrantis... Vous avez survécu? Je suppose que ce n'est pas votre courage et votre bravoure que vous êtes parvenu jusque ici...?"

Volrantis un peu plus petit que Syndra, fit encore un pas en avant, la forçant elle à reculer de la même mesure.

"J'ai fait mes combats comme tout le monde... Ils sont serte très différents de ceux que toi ou notre...bien aimé Général.. connaissez..."

Il continuait d'avancer, et Syndra recula encore jusqu'à se retrouver dos au mur.

"Je pense bien... Je demande avec combien d'argent vous avez réussi à acheter la place et le trajet pour venir ici..."

"Autant que cela m'était possible... Mais dis moi Syndra... Pourquoi me juge tu alors que je n'ai jamais rien fait pour t'offusquer...? Qu'importe comment s'en sortir, l'important et d'y réussir non? Tu devrais me soutenir, toi qui voulait tous nous abandonner..."

Syndra fronça les sourcils, voyant bien qu'il en savait bien plus qu'elle ne le pensait.

"Tu es une magnifique femme Syndra, ton titre de Magistrice à fait de toi une vrai femme... Mais tu pourrais avoir encore bien plus, il suffirait d'avoir plus d'allié..."

"Ahah! Misère Volrantis, essaierait tu de m'acheter? Je ne suis pas aussi bon marché! Et je me porte bien mieux toute seule..." Dit t-elle à voix haute, attirant l'attention de certaine personnes à proximité.

Volrantis recula, l'expression frustré.

"Continue de travailler Syndra... Je te réitérais ma demande de l'autre coté... Si nous survivons..."

Il s'en alla, laissant Syndra souffler.

"Ce vieux pervers est effrayant..."

Elle s'en retourna travailler, se disant qu'il était peut être plus sur de se terrer au labo que de risquer de croiser certaine personne.

 

Un soir, alors que Syndra dormait avec sa mère comme jadis dans les bras de l'une comme de l'autre, ressemblait à deux sœurs, Esaphaé partagea de sombre trouvaille.

Elle avait trouvée la destination d'un monde après de multiple calcule, mais elle ne savait ni comment était cette planète, ni où ils allaient arriver.

Tout ce qu'elle savait,  était le fruit de murmure.

Syndra s'en inquiéta en demandant davantage.

Esaphaé à force de rester l'esprit connectée au Vide pour essayer d'en comprendre les flux, avait sentie que sa présence avait été perçue par les Entités vivant au sein de cet Univers.

Des Entités qui l'avaient embarquée dans leurs murmures incessant.

Des murmures parlant de vie antérieur, de sentiment, de chose incompréhensible, et d'une trajectoire menant à un monde, le souvenir d'une des Entité murmurant l'époque où elle était en vie.

Comment faire confiance à une Entité se demanda Syndra, mais pour Esaphaé, s'était la seule opportunité de quitter ce monde qui se dégradait de plus en vite.

 

Le lendemain, Syndra proposa de construire une sonde équipée des meilleurs appareil, et de l'envoyer dans le portail jusqu'au monde en question pour quelle puisse transmettre  pendant les quelques secondes où les planètes seraient connectées, une topographie rapide.

L'idée fut soutenue par Bélistan, qui avec des fonds de Volrantis, battit une partie de la machine.

Mais malheureusement, malgré les ressources en métaux de Volrantis, il manquait un appareil bien spécifique pour faire fonctionner la sonde.

Un appareil qui nécessitait à une équipe, de retourner en ville, chercher dans le laboratoire des sciences du Palais, la pièce manquante.

Bélistan monta une équipe pour aller la chercher, et Syndra se porta volontaire à sa plus grande déplaisance.

Il l'attrapa par le bras l'arrêtant net.

"Tu ne part pas Syndra... Tu es trop précieuse pour risquer qu'il t'arrive quelque chose..."

D'un moulinet du bras elle le fit lâcher.

"Dire que tu me dit ça maintenant juste par intérêt, malgré toute ses années que tu me connais... J'aurais pensée que même toi tu t'inquiète un peu pour moi..."

Bélistan l'attrapa de nouveau avec plus de fermeté cette fois.

"Ne soit pas aussi insolente... J'ai toujours fait attention à toi, même contre cet orgueil qui est la même que ta Mère à son époque... Tu a tendance à oublier que votre avenir aurait pu être bien pire si je n'avais pas été là..."

Syndra n'arriva pas à le faire lâcher, mais elle l'attrapa au col mauvaise.

"Pour tes intérêts Bélistan! Tu en a rien a faire de moi ou de ma Mère, tu a poursuivi ton chemin sans te soucier des autres, en prétextant le bien commun! Tu es pire que Volrantis... Car lui montre clairement sa mauvaise foi..."

Il plaqua le visage de Syndra sur lui en le compressant à la base de son sternum en lui murmurant gravement à l'oreille.

"Me compare pas Volrantis tu entend... Lui et moi n'avons rien à voir tu a bien compris...?"

"J'irai avec elle..." Annonça une voix forte venant de derrière.

Bélistan relâcha Syndra qui avait la joue marquée par les boutons de la chemise de celui ci et se retourna voyant Zérus le regarder sévèrement.

"Général? Et la Princesse?"

"Elle va mieux pour l'instant... J'accompagnerai et protégerai Syndra pendant la durée de l'expédition."

"Je regrette mais je n'accepte toujours pas son dép..."

Syndra mauvaise poussa d'une main Bélistan en rétorquant.

"Tu pense vraiment que tes hommes vont savoir quoi prendre dans le labo...? Ils nous ramèneront une roue de vélo à la place de ce que j'ai besoin..."

Face à la pression de Zérus et les arguments de Syndra, Bélistan ne put qu'abdiquer, la laissant ainsi partir.

Toutefois, au départ, Syndra et Bélistan s'échangèrent un regard de défiance, avant de que le convoi parte.

 

De retour en ville, Syndra fut sous le choc de voir ce qu'il en restait.

Des ruines, des tours en lambeaux encore en train de flamber, des cadavres pourrissant partout, mais pas de signe de vie.

Cependant, les hommes étaient à crans, car des rumeurs de fou hystérique se déplaçant en groupe en dévorant vivant comme mort, des bandes de kidnappeurs et voleurs.

Le convoi était cependant bien armée, trois véhicules armées jusqu'au dent, armée de mitrailleuse sur le toit.

Syndra avait l'habitude des trajets un peu rustre, mais sa proximité avec Zérus la rendait un peu mal à l'aise.

Au centre du véhicule pour éviter de subir un tir perdu, elle était coincée entre le Général, et un autre soldat.

Le trajet se passa sans encombre jusqu'au laboratoire encore intact, et laissé à l'abandon.

Syndra fouilla jusqu'à découvrir sous la protection de Zérus qui ne l'a lâchait pas d'une semelle, un appareil de la taille d'une paume.

"Tu a fini? Mieux vaut ne pas traîner dans le coin."

"Une seconde."

Elle attrapa une dizaine d'autre appareils plus étranges les uns que les autres, jusqu'à ce que ses bras ne puissent plus rien contenir.

"Aide moi un peu au lieu de me regarder." Pesta t-elle en remuant le chargement dans ses bras à Zérus.

"j'ai besoin de mes deux bras pour te défendre... Comment veux tu que j'agisse si j'ai les mains prises...?"

"On ne part pas et on meurt tous ici sans ça... Alors fais le..." Rétorqua t-elle en remplissant les bras de Zérus sans son approbation.

C'est en repartant sans encombre, que le convoi sur le trajet, percuta sans s'arrêter une horrible créature humanoïde fumante d'énergie.

"Qu'est ce que s'était?" Demanda Zérus au pilote.

"Un contaminé, Général."

Zérus s'enfonça dans son siège inquiet.

"Ses créatures s'avancent de plus en plus dans la ville..."

Syndra baissa la tête embarrassée, car cette créature, était sans aucun doute issue du cadavre qu'elle avait réanimée, et qui avait continuée à se répandre.

"Merde... Elle ne s'arrête pas d'elle même..." Se murmura t-elle bien bas.

Mais cela était désormais le problème du vieux monde maintenant, il fallait qu'elle reste concentrée sur l'avenir.

 

Syndra ramena tout les appareils aux laboratoires, permettant à la sonde d'être prête très rapidement, grâce à Esaphaé.

Les tests en laboratoires furent concluant, et l'essai fut lancé.

Le portail vers le Vide s'ouvrit pour la première fois, émerveillant tout ceux présent.

Par ses ondulations, sa puissance, tous comprirent, que leur monde, était une poussière face l'infinité de cet Univers.

La sonde fut envoyée dans les mers du Vide, guidée par Esaphaé, qui l'orienta jusqu'à la brèche tant recherchée, qui était déjà en train d'être altérée.

L'appareil y rentra, rompant le guidage d'Esaphaé.

A peine l'engin tomba de l'autre coté, que les premiers relevés tombèrent.

Une seconde, deux secondes, trois secondes, les résultats s'arrêtèrent, car la faille s'était déjà refermée pour se déplacer autre part dans le Vide.

Ses trois secondes furent les plus décisives de l'avenir des Satyanes.

Esaphaé imprima les résultat, les traduisant à tous, émue.

"L'air... L'air y est excellent..."

Un grand soupir réconforta toute l'équipe, pour se calmer en laissant Esaphaé continuer.

"La température est de -19,  et la présence d'eau potable à été décelé."

Une planète glaciaire, du moins cette partie, qui pouvait dire, qu'il s'agissait d'un pôle, ou de l'intégralité du monde.

Toutefois, même glaciale, cette planète était clairement plus vivable que leur monde qui se remplissait de souffre.

Bientôt, le nuage noir volcanique, allait arriver sur eux, et plonger la base dans les ténèbres.

Zérus, Volrantis, Bélistan décidèrent avec l'accord d'Esaphaé et de Syndra de fixer une date de voyage.

 

Le nuage volcanique allait atteindre la base dans neuf jours, il fallait donc que, qu'ils soient partie au plus tard dans huit jour.

Tout ceux qui voulaient partir se mirent au travail sous la pression des Soldats dirigés par Zérus.

Il fallait des manteaux, des vêtements chauds, des kits de construction rapide résistant au basse température?, une réserve de nourriture capable de ne pas dépérir par le froid, des serres thermique, capable de faire pousser des plantes comestibles  une fois la base installé.

Tout le monde travaillait jusqu'à l'épuisement, certain rouspétèrent face à ses travaux forcés, d'autre se demandèrent pourquoi ne pas rester plutôt dans l'abri, mais tous ignoraient que la fin approchait.

Le nuage volcanique avançait, charriant des débris, de la cendre, éteignant le soleil pour plonger les terres dans un hiver noir.

Beaucoup qui n'avaient pas trouvés base, périront, seule une poignée de qu'était la population Satyane survivra, mais tel était le prix de la survie, tel était le coût de leur folie.

Un monde, et un milliard de mort, innocent comme coupable, Satyanes comme Raykins.

 

Le dernier jour de Dafaygua arriva, et le grondement de la tempête qui s'approchait.

"Nous en remettons tous à toi... Mère..." Lança Syndra en souriant à Esaphaé qui hocha la tête.

L'immense portail s'ouvrit, éblouissant la population, les soldats, les pauvres comme les nobles, de ses reflets verts, bleues ainsi que violet.

Esaphaé avait poussée la machine à son plein potentiel, pour envoyer directement les voyageurs dans la brèche de l'autre coté du Vide.

Evitant ainsi qu'ils se perdent, ou de les exposer trop au Vide, qui était un univers composé uniquement de magie, nocif à ceux n'en possédant pas.

"Je pars devant..." Annonça Zérus qui avait fait installé la Princesse  Anabélanore sur son dos, et qui avait mit de la fourrure autour du col de son armure.

Il sauta en premier avec la Princesse, puis quelques soldats, les citoyens, tout les nobles, jusqu'à laisser Syndra, Esaphaé et Bélistan.

"Tiens Syndra..." Bélistan tendit les pistolets  offert, et reprit.

Elle récupéra ses armes méfiante, l'observant en train d'avancer vers le portail.

"Vous êtes libre toute les deux... Je ne peux vous demander davantage... La où nous allons, nous repartons tous à zéro..."

"Il serait temps, Bélistan..." Répondit Syndra en rengainant ses armes.

Bélistan hocha la tête, et sauta dans le portail.

Syndra prit toute ses affaires, et même les fragments de lune, que sa Mère avait retirée de son corps pour récupérer sa magie.

"Pourquoi les prends tu?" Demanda Esaphaé étonnée.

"Tu pense pas vraiment qu'on va rester avec eux non? Une fois sur place, je trouverai un moyen d'aller encore sur un autre monde, jusqu'à trouver..." Elle s'arrêta en gesticulant le tube en verre avec les fragments.

"La propriétaire de ceci."

Esaphaé se mit à rire, puis attrapa les épaules de Syndra quand elle monta la rejoindre, au bord du portail.

"Ma fille... On se revoit de l'autre coté." Dit t-elle les yeux humides de joie, inquiétant Syndra.

"Dit pas ça comme ça... Ce n'est qu'un saut... Qu'est ce qui t'arrive?"

"Rien... Je suis... Si fière de toi ma Syndra... Fière de la femme hargneuse, forte et décomplexée que tu es devenue..."

"Maman... Je t'en prie... Ça me travaille quant tu me dis ça..."

Soudain elle enlaça sa fille en caressant ses parfaits cheveux violets.

"Syndra... Ton Père avait sans doute raison... Tout ce que j'aurais loupée en ne t'ayant pas eut..."

Syndra très émue embrassa sa Mère sur le front en la serrant avec un amour  sans pareille.

"Je suis ainsi... Par ce que tu a fait de moi ce que je suis... Maman..."

Elles avancèrent vers le portail main dans la main, se regardant alors que le brouhaha de la fin du monde se faisait entendre, craquelant le métal, et dévorant les montagnes.

"Allons y..."

"Oui... Ensemble..."

Syndra et Esaphaé sautèrent dans le portail, quittant définitivement leur monde natale, le monde Dafaygua.

 

Les quelques secondes dans le Vide furent interminables pour Syndra.

Le corps qui se faisait écrasé puis tiré, la tête secoué, les pensées torturée, sa magie qui se mettait à brûler dans ses veines, comme du magma circulant sur des rives en bois.

Et une voix, une voix lourde, pleine de puissance et de maléfice, omnipotente et incompréhensible, chaque mot frappant l'esprit de Syndra comme un rocher, chaque syllabe l'étranglant comme une tige d'herbe.

Elle ouvrit brièvement les yeux dans le chaos du Vide, et vit une silhouette de géant, faite d'étoile, d'ombre et de lumière, plus grand et immense que ce qui était possible d"imaginer.

A peine elle le remarqua, que la voix reprit plus sévèrement, la brisant jusqu'à la faire hurler.

Jusqu'à ce que, dans la noirceur du néant,  elle sentit un grand courant froid lui gonfler les poumons, et l'impact de son corps dans ce qui ressemblait à de la neige.

Au sol, sous le choc, elle ouvrit les yeux, voyant la blancheur de l'Hiver à perte de vue, reposant sous un ciel gris neigeux, entouré par des montagnes rocheuse.

Son corps était tétanisé, les muscles crispés par l'énergie du Vide qui l'avait parcouru.

"Syndra!"

La voix de Bélistan se fit entendre, reconnaissable entre toute.

Elle sentit les bras de ce dernier, l'attraper aux épaules et à la taille pour la retourner vers lui.

"Syndra... Tu va bien? "

"O.. Oui... Un peu...sous le choc... Ça a l'air..d'aller toi..."

"Oui, c'est ce qui m'étonne, tout le monde a l'air de bien se porter, à l'exception de certain... Mais toi... D'ailleurs, où est Esaphaé?"

La question de Bélistan frappa Syndra en plein cœur, la faisant relever en sursaut pour la faire retomber sur les genoux.

"Du calme Syndra! Reste tranquille..."

"Cesse de t'inquiéter pour moi Bélistan! Où est à ma Mère?!"

"Je ne sais pas, elle..."

"VA A SA RECHERCHE ALORS!!" S'énerva Syndra en le poussant furieusement.

Elle se releva alors que son corps commençait tout juste à répondre de nouveau, et chercha, encore et encore.

Bélistan l'aida avec un groupe de ses hommes, car l'existence d'Esaphaé devait rester inconnu des citoyens, qui auraient sans doute liés leur malheurs à elle.

Doute la journée Syndra chercha sa Mère, jusqu'à ce que la nuit tombe.

"Mademoiselle Syndra... Nous devrions rentrer... Il est inutile de chercher de nuit..." Interpella l'un des hommes de Bélistan.

"Partez alors!! Je continuerai jusqu'à ce que je tombe de fatigue!"

Ils essayèrent bien de la maîtriser, mais elle dégaina ses armes ivre de colère et d’inquiétude.

"Ne vous approchez pas... Je la retrouverai quoi qu'il en soit... VOUS M'AVEZ COMPRIT!!"

Face à cela, ils ne purent que faire demi-tour sans elle, retournant au campement provisoire  pour annoncer à Bélistan qu'elle n'était pas rentré.

"Quoi?! Syndra n'est pas rentrée?!" S'exclama Zérus qui était avec Bélistan à ce moment là.

"Non Général... Elle nous a mit en joue..."

"Je vais la chercher!" Dit t-elle en prenant un manteau supplémentaire.

Bélistan se leva, en prenant deux appareils qu'il présenta à Zérus.

"Prend ça... L'un te permettra de trouver le campement, l'autre te permettra de la localiser..."

Zérus ne comprenait pas pourquoi Bélistan avait piégé Syndra d’émetteur, mais dans le cas actuel, cela était providentiel.

 

A l'extérieur, Syndra frigorifiée, avait grandement sous estimée la fatigue du froid, et tomba à genou dans la neige.

"Esaphaé... Où te trouve tu... Je t-en conjure... Fais moi un signe..."

Elle concentra sa magie, cherchant la trace magique d'un mage, mais rien.

Ensuite, elle chargea l'un de ses pistolet du balle faite de sa magie sous une forme volatile, et tira dans les airs, pour la faire détoner dans un flash violet.

Concentrée à regarder, elle espérait que cet appel en déclenche un autre.

Mais après plusieurs seconde, rien...

Encore une fois elle recommença, mais toujours rien.

Syndra à genou, réfléchissait, longtemps, sans penser à son corps qui s'engourdissait de plus en plus à cause du froid, mais cela n'était pas sa priorité.

Esaphaé avait peu être atterrit très loin d'ici, mais il y aurait sans aucun doute d'autre cas.

Non, les calculs et les conditions étaient parfaites, tout à était respecté à la lettre, peut être ailleurs, mais pas à des kilomètres.

Une autre question vient faire son chemin dans l'esprit de Syndra, est ce que, sa Mère était seulement sortit du Vide....?

Des flashs vinrent se superposer à la réalité.

Dans le Vide, les mains des deux femmes s'étaient lâchés, mais cela n'était pas la seule incidence du voyage.

Cette voix, cette pression, cette créature..

Le voyage avait été étrangement douloureux pour une mage telle qu'elle, long, et cette voix...

Alors que les questions commencèrent à trouver leur sens, Syndra s'écroula dans la neige, victime du funeste sommeil du froid.

 

Zérus la récupéra quelque heures après, puis la ramena vers le camp, après avoir croisé des prédateurs locaux peu rassurant.

Il fut blessé par une griffure à l'avant bras, mais réussi à occire une bête avant de faire fuir les autres.

 

Syndra se réveilla le lendemain dans une tente, sous la surveillance de deux gardes, qui ne lachèrent pas d'une semelle.

Elle vit Bélistan avec Zérus et Volrantis qui était en train désigner le flanc d'une montagne avec des plans, et accourra vers eux.

"Bélistan! J'ai besoi..." Soudain, Zérus la gifla allégrement le visage la surprenant.

"Zérus....?"

"Espèce d'idiote... Te rend tu compte que tu allais mourir?!"

Zérus la sermonna, sous le regard très aigri de Bélistan qui ne s'en mêla pas, mais qui semblait clairement pas en penser moins.

Syndra baissa la tête, elle savait qu'elle avait fait n'importe quoi, mais la peur pour sa Mère était si grande, qu'elle l'empêchait de raisonner.

"Le Général t'a sauvé..." Annonça Volrantis en souriant les mains dans le dos.

Elle regarda Zérus avec honte, en voyant entre le gant et son manteau, un pansement.

Volrantis s'avançant leva sa main jusqu'au menton de Syndra en lui disant.

"Rassure toi... J'ai envoyé d'autre personne à la recherche de Dame Esaphaé. Ils la trouveront bien..."

"Ne la touche pas sale rat..." Menaça Zérus en tapant sur la main de Volrantis avec le plat de sa lame, pour reprendre plein d'aigreur.

"Les traitres comme toi n'ont aucun droit de toucher, de lorgner, ou même de respirer l'air, d'une soldat de l'Empire... Même ancienne..."

"Cet Empire n'existe plus... Comme votre titre... Général..."

Zérus fit un pas en avant, plaçant la lame de son épée sur la gorge de Volrantis qui réprimait une légère peur.

"Et à cause de qui..."

"Il suffit vous deux!" Ordonna Bélistan en se retournant, calmant la tension, et en levant la main.

"Viens  me voir Syndra..."

Elle le fit, et Bélistan l'attrapa par l'épaule pour lui susurrer.

"Tu sais où se trouve Esaphaé...?"

"Ce ne sont que des suppositions... Mais je suis presque sur qu'elle est encore dans le Vide..."

Bélistan hocha la tête inquiet, mais pas plus surprit.

"Je m'en doutais.... Tu a besoin de matériel pour vérifier tes dires c'est bien ça...?"

"Oui..."

Il la lâcha, la regardant avec gravité.

"Très bien... Mais nous ne pouvons faire ça maintenant et en pleine neige... Tu nous aidera à installer les bases de la base, puis je m'arrangerai pour t'installer les bricoles que tu m'a demandés de prendre."

Cela faisait mal à Syndra t'attendre, mais il était impossible de faire des recherches dans la neige, et devait se résoudre à d'abord installer un endroit pour travailler.

 

Très rapidement, à l'entrée dans un très grand réseaux de grotte partant au cœur de la montagne, la base fut installée en l'espace de trois jours.

Comme promis, Syndra eut son matériel, et un coin dans le fond d'une grotte pour pratiquer ses expériences.

Les jours, les semaines qui suivirent, elle se consacra uniquement à ses travaux.

Chaque jour sans réponse étaient interminable, le vide entraîné par l'absence de sa Mère était insupportable.

Cela n'était pas l'absence elle même, mais l'ignorance de ce qui lui était arrivée.

Elle dormait très peu, et mal, la peur la rongeait comme un acide sur la peau sans espoir de le retirer.

La seule espérance qui la maintenait, était les restes de la magie d'Esaphaé, sur les fragments de lunes.

Une fois isolée, la magie continuait de briller avec d'autant plus de force.

Si la magie de sa Mère continuait de raisonner dans le Vide, cela voulait dire qu'elle était encore vivante.

Les jours passant, elle se nourrissait très peu, inquiétant Zérus comme Bélistan.

Mais justement, un jour comme un autre, une jeune fille qui ne savait pas quoi faire de ses journées, alla lui apporter son repas.

Cette jeune femme, était Lilith Tial'Rose, qui reconnaissante, alla rejoindre la Magistrice à ses travaux.

Les premiers temps, Lilith venait faire un brin de ménage, apporter la nourriture...

Ensuite Syndra commença à s'habituer à elle, et lui demanda des petites aides pour ses travaux...

Et avec le temps, Syndra qui butait face à ses recherches, manquant de quelqu'un pour la soutenir, sentant que seule elle n'y arriverait pas, commença à instruire Lilith aux arts encore mal comprit, du Vide...

Lilith était à mille lieux de rivaliser avec les dons de Syndra, et encore plus loin de ceux de sa Mère, mais malgré son manque flagrant d'habilité dans le domaine, avait une oreille attentive.

De plus le Vide, était une magie presque miraculeuse aux yeux de tous, car n'importe qui, née avec ou sans magie pouvait l'apprendre.

Le Vide était une magie qui reposait sur la volonté de l’âme, ce qui était parfaitement logique était donnée son origine.

Peut être que Syndra était allée un peu vite en besogne, car elle savait le Vide risquée.

Seules les âmes fortes pouvaient résister à son entropie, et cette résistance était gratifié par l'utilisation d'une minuscule parcelle d'énergie chaotique du Vide.

Mais pour de simple mortel, l'invocation même d'un faible éclair du Vide était fabuleux, surtout que sa puissance, même minime suffisait à tuer.

Pourtant Syndra qui l'apprenait à Lilith, et plus tard à d'autre citoyens choisis pour l'aider à découvrir le Vide, avait grandement sous estimée la corruption de celle que les anciennes races nomment, Rashka, la corruptrice...

 

Une année passa depuis leur arrivée sur le monde qu'ils baptisèrent Farakarn.

Une longue année, où Syndra terrée dans son labo, à essayer de découvrir où était passé sa Mère, avait enseignée à une dizaine de personne la magie du Vide, sans se soucier des préoccupations de la base.

Elle avait tissée une grande amitié avec Lilith, sous la protection et l'attention de Bélistan qui la laissa faire ce qu'elle voulait, en espérant également que plus tard, cela soit bénéfique à tous.

Mais Zérus, Volrantis, Anabélanore, et sous la pression Bélistan, vinrent à elle un jour la forcer à participer à la survit de la base qui était menacée.

Le manque de vivre, la neige sans fin, le froid perçant même au cœur des grottes, les difficultés à maintenir le courant électrique.

Tous ses problèmes qui menait la vie dure à tous.

Face à l'opinion générale, et le besoin de tous, Syndra décida avec son génie dans le domaine de la magie, mais également dans celui de la technologie, d'aider.

Toujours accompagnée de Lilith qui était une femme très discrète, qui parlait que très peu, écoutait beaucoup, améliorer le circuit électrique de la base.

"Démonte moi ça... Les pièces à l'intérieur nous serons utile."

Lilith prit la pièce de secours servant à l'origine à créer une sonde, étonnée.

"Tu es sur? On n'a pas de quoi en refaire une après..."

Syndra en train de jouer de la clé à mollette, s'essuya le front plein de transpiration.

"Il y a toujours moyen de bricoler un truc. Vas y ne traîne pas si tu veux avoir du chauffage ce soir."

 

Les merveilles de Syndra purent mettre au point un système électrique plus performant, et grâce au système de barrage hydroélectrique fait au cœur de la montagne grâce aux fleuves sous terrains, l'apport énergétique fut grandement augmentée.

Toutefois, cela restait encore insuffisant face à l'étendue de la base.

Cependant, l'aménagement de pièce collective chauffée améliora drastiquement la vie des citoyens qui acclamèrent Syndra, qui s'en occupa guère.

Le soucis le plus urgent venait de la nourriture, trop insuffisante par rapport aux rendements des serres qui consommaient  déjà énormément  d'énergie.

Grâce à Syndra, elles furent agrandit, mais le butin des chasses trop variable, rendait la situation trop incertaine.

Impossible d’élever les quelques animaux de la région pour plusieurs raisons.

Trop sauvages, et le besoin de pâturage constant, qui aurait nécessité une nouvelle fois, bien trop d'énergie.

Les pièces de métal étaient rares, les fonderies archaïques et nécessitant un bois bien trop difficile à trouver, les gisements de minerais, bien trop dur à exploiter, par le froid et les outils.

Quand bien même, tout ce travail physique affamés davantage la population.

La situation était périlleuse, et les éclaireurs cherchant une nouvelle terre, rentraient les mains vides, ou ne rentraient pas...

 

Malgré les efforts de Syndra qui gagna le respect de tous, le mécontentement se faisait sentir.

Le peuple devenait de plus en plus instable, et le retour de certaine mauvaise habitude revinrent.

La faim avait poussé certain à dévorer les morts, bien que compréhensible, Zérus condamna fermement cela, car qu'aurait été la prochaine étape après ça?

Aigri, le peuple commençait avec le temps à lorgner sur les classes dirigeante...

La Princesse Anabélanore handicapée à cause d'une agression, femme belle et douce, ancienne de la Royauté, attirait bien trop l'attention sur elle.

Zérus ne la quitta plus pour dissuader ceux qui oseraient...

Volrantis lui également, semblait de plus en plus instable, la Princesse aussi ne semblait pas le laisser indifférent, mais Zérus veillait.

Il s'en retourna vers Syndra qu'il n'avait pas oubliée, loin de là...

Mais Bélistan semblait à chaque fois le distraire sur autre chose, volontairement ou non, il permettait à Syndra de respirer.

Lilith plusieurs fois, en tant qu'apprentie de la Magistrice, avait été dérangée par des personnes peu enviable.

Heureusement, elle savait se défendre, et tapait...la ou ça faisait mal...

 

 

Toutefois un jour, Syndra qui avait envoyée son esprit dans le Vide, comme sa Mère faisait souvent, justement pour la retrouver, sentit des présences venir vers elle.

"Je vous sens... Qui êtes vous...?" Demanda t-elle par la force de son esprit.

"Toi qui t'aventure en notre domaine... Qu'es tu venue chercher en ses lieux....?"

La voix était celle d'une femme, une voix aussi douce que la caresse du vent, raisonnant autant que le son d'une goutte tombant dans une flaque dans une grotte vide.

"Je suis venue chercher ma Mère... Est t-elle parmi vous...?"

"Ta Mère gamine?! Tu t-en préoccupe tant?!" Rétorqua cette fois une voix masculine grave, sans aucun pas celle d'un Elfe.

"Je suis Quivia Syndra, la..."

"Nous savons qui tu es Magistrice... Mais est cela ta seule préoccupation...?"

Cette fois il s'agissait une nouvelle fois d'une voix féminine, mais plus dur, plus tranchante, allant même jusqu'à érafler le coeur de Syndra qui le sentit dans sa poitrine.

"Pour l'instant oui... Dite moi où elle se trouve..."

"Ton peuple se meurt... Et toi tu ne pense qu'à ta petite personne..." Répondit une voix sinueuse, pleine de mesquinerie et de tromperie, pour laisser place à celle d'un monstre à la voix grasse et lourde.

"Aucune joie dans leur vie de privation... Tu portera le deuil des tiens à l'agonie, pendant que tu repetera sur leur cadavre pour ta propre satisfaction..."

Les voix la jugeaient, l'énervant par leur morale qui ne faisait que rallonger inutilement le dialogue.

"Il suffit! Répondez à ma question Entités!"

"Ne te crois pas supérieur à nous mortelle ignarde! Nous pourrions te briser ici et maintenant pour ton insolence!!" S'énerva une Entité au ton aussi brûlant que la gueule d'un volcan.

Syndra sentit sa tête la faire souffrir après la rage émit par cette dernière Entité, pourtant le calme revint pour laisser place à la voix mieilleuse d'une Entité encore différente.

"Dit moi... Peux tu me répéter ton prénom ma petite...?" Demanda la voix étrangement attirante.

"Syndra..."

"Oh... Encore je te prie..."

Cette Entité était vraiment curieuse, mais elle s'exécuta.

"Syndra!"

"Huum! Oui... Je vois maintenant... Oui... Tu a de jolie cheveux..."

Syndra en panique se retourna en ouvrant les yeux, brisant sa concentration.

Mais il n'avait rien d'autre dans la pièce à part elle.

Et pourtant, alors qu'elle aurait du rompre son lien avec le Vide, la voix était toujour là.

"Je pourrai répondre à ta question Syndra..."

Elle écarquilla les yeux sous le choc, écoutant avec une attention dangereuse la voix.

"Oui... Je peux te...."

Tout à coup l'Entité se tut déstabilisant Syndra qui ne tenait plus en place.

Doucement la première Entité, reprit contact de sa voix douce mais froide.

"Quivia Syndra... Nous, Entité de ce que tu appelle Vide, nous pouvons te donner les réponses que tu veux... Mais également sauver ton peuple, vous amenez loin de ce monde hostile..."

"Mais à quelle condition...?" Questionna Syndra prudemment.

"A condition de prêter serment au Vide... A la vérité originelle, et à nous, les Septs...  A ses conditions vous obtiendrez une nouvelle vie sans contrainte, sans privation, sans limite, doté d'une nouvelle force, et d'une nouvelle destinée..."

Syndra se tut, réfléchissant à ses dires.

"Médite bien Quivia Syndra, et annonce notre proposition aux tiens, et à ce moment seulement nous accepterons de répondre à l'une de tes question... N'oublie pas, que cette décision ne revient pas qu'à toi.... Mais à ton peuple en entier..."

La voix termina, et Syndra sentit son esprit être bannie du Vide pour retourner à sa réalité.

 

Pendant de long jour de silence, Syndra réfléchissait aux dires des Entités, devait t-elle garder pour elle, devait t-elle le dire?

Et puis comment? De quelle façon? Il fallait être vigilant, car qui sais la réaction des simples d'esprit devant une telle nouvelle.

Le peuple était déjà agar, annoncé cela de façon abrupte était identique à jeter une bassine d'huile brûlante sur la foule.

Soupirant, en se tapant la tête sur son bureau lasse, elle ne savait pas quoi faire.

"Que ce passe t-il Syndra? J'entends ton front cogner contre le bureau?" Demanda Lilith les bras chargé de livre.

"Dit moi Lilith... Qu'est ce que tu pense de notre situation?" Questionna Syndra en tournant sa chaise vers son apprentie.

"Sincèrement?"

"Évidemment..."

"Je pense que l'on a troqués un enfer pour un autre, à l'exception qu'ici,  on est en vie." Répondit Lilith sans détour dans son habituel ton empli d'aigreur.

"Mais nous somme en vie, ce n'est pas si mal non?"

Lilith regarda Syndra avec une froideur absolue.

"Mais pour combien de temps..."

Syndra appréciait Lilith pour sa franchise, mais sa réaction à ce moment là, en dit bien plus que ce qu'elle aurait voulue entendre.

Rien faire, mènerait le peuple au bout d'un temps, à chercher des coupables.

Les dirigeants, elle y comprit, seront les boucs émissaires du mécontentement général, et ce jour là, il n'y aurait déjà plus rien à faire.

L'Entité avait raison, cette décision était bien trop lourde à porter juste pour elle, elle en parlerait, mais en parlerait intelligemment.

 

Ainsi, une semaine plus tard, Syndra convoqua Zérus, Volrantis, Bélistan et la Princesse Anabélanore en privée, pour raconter son interaction avec les Entités.

Tout le monde resta silencieux, écoutant avec gravité ce qu'elle racontait, jusqu'à ce qu'elle conclue.

"Voilà, je vous ai tout dit. Je ne peux décider que pour moi même, et je vous laisse libre de vos propres décision. Je rappel, que nous ne savons ce que veulent exactement ses Entités de nous, mais dois également vous rappelez, que les réserves de nourritures sont au plus bas, et que l'avenir s'annonce très difficile..."

Soudain, Volrantis écarta les bras le sourire aux lèvres.

"Je me demande encore pourquoi nous attendons! Il n'y a rien pour nous ici à part la mort! Je veux bien faire les quelques basses besognes d'Entité pour sortir d'ici et profiter de tout les dons promit!"

"Fais silence félon..." Ordonna Zérus en posant son épée sur la table, pour reprendre en lançant son regard le plus haineux à Volrantis.

"Fais ce que tu veux avec ta conscience... Mais je risquerai pas la damnation de tous pour des promesses... Syndra a raison! Nous ne savons rien de ses créatures, et vous voulez confier l'avenir de notre peuple à eux?! Que la mort me fauche avant de voir une telle chose arriver!! L'Empereur ne c'est pas battu pour en..."

"L'Empereur et l'Empire n'est plus Général!!" Rétorqua Volrantis prit d'un soudain courage.

Zérus frappa furieusement la table risquant de la faire tomber si Bélistan n'avait pas contrepoids.

"Et a cause de qui?! L'ordre aurait pu être rétabli si toute la noblesse n'avait pas cherchée ses intérêts dans l'histoire!!"

"Il suffit vous deux... Il ne sert à rien de déterrer les cadavres..." Ordonna Bélistan de sa voix calme mais ferme.

Volrantis comme Zérus se calmèrent, l'écoutant continuer.

"Volrantis  a raison... L'Empire n'est plus... Ce qui appartient au passé doit le rester..."

"Mais Bélistan!" Protesta Zérus, qui jetait des coups d’œil discret à la Princesse qui semblait avoir depuis longtemps abandonnée.

"Nous devons être uni pour faire face aux problèmes qui se dressent, tu peux le concevoir...?"

"Oui... Je le comprend... Mais les décisions de ce rat pourrait amener de nouveau malheur sur nous tous!" Dit t-il en pointant du doigt Volrantis qui avait les yeux écarquillés de colère.

Bélistan soupira en se redressant.

"Analysons la situation ensemble.... Les vivres s’amenuisent, nous somme sur une planète, très surement entièrement glacée, où les températures sont encore plus basse ailleurs... Nous ne pouvons pas quitter ce monde, Syndra tu conçois?" Demanda t-il en levant la main vers le Magistrice.

"Je ne peux refaire un portail... Pas avec ce que j'ai gardée de Dafaygua..."

"Vous avez entendu? Nous somme coincé, soit nous agissons maintenant, soit nous périssons demain."

Zérus croisa les bras en maugréant.

"Tu propose quoi...?  Faire de nous les esclaves de ses Entités...?"

"Pas des esclaves Zérus... Mais face à l'impasse qui est devant nous, je propose que nous acceptons le serment le temps de voir comment le vent tourne. Qu'avons nous à perdre maintenant?"

La main de Zérus serra la garde de son épée.

"Tu voudrais rompre un serment...? C'est contre mes principes, mais quand bien même, tu ignore sa nature, tu ignore si nous serons pas contraint..."

"Zérus a raison , Bélistan! Laisse moi encore du temps, je suis sur que l'on peut trouver une solution alternative!" Ajouta Syndra, qui voulait contrecarrer l'influence de Bélistan qui gagnait tout le monde.

"Voilà un an que tu travaille Syndra... Que pourrais tu faire de plus que tu n'a pas déjà fait...?"

"Laisse moi encore un peu de temps, je t'en conjure!"

"Jusqu'à ce que le peuple vienne nous chercher...? Tu ne vois pas ce qui se passe dans la base, les soldats peinent à maintenir l'ordre, et eux même sont fatigués de cette situation... Le temps nous manque..."

Soudain Bélistan leva la main.

"Je propose un vote."

"Très bien..." Grogna Syndra qui fixait Bélistan dans les yeux.

"Ceux pour, la main de gauche... Ceux contre, inutile de préciser je pense..."

Zérus et Syndra votèrent ensemble contre, Volrantis lui pour, laissant la Princesse Anabélanore et Bélistan encore sans réponse.

"Honneur à la Princesse." Lança Bélistan en souriant à Anabélanore qui elle, avait le visage emprunt de lassitude.

Anabélanore regarda Zérus avec attention, puis leva sa main droite.

"Je me rallie à l'avis du Général."

Zérus fit un sourire comblé, alors que Bélistan lui n'en fut que des plus amusé, sans être visiblement surprit.

Il leva sa main gauche, se ralliant à l'avis de Volrantis indigné par cet échec.

"On dirait que ça sera un vote négatif!" Lança Bélistan en souriant, genre de rien.

Syndra ne comprenait pas, elle connaissait bien Bélistan, ce n'était pas son genre de lancer quelque chose qu'il était sur de perdre.

Le conseil se termina laissant tous partir à leur occupation.

Avant de partir, Bélistan qui passait à coter, attrapa le bras de Syndra, et lui susurra à l'oreille.

"Tu a un mois..."

Le visage et le cœur de Syndra se crispèrent, comprenant que désormais, le temps était compté...

 

Le soir, Syndra seule, se mit en tailleur par terre, se concentrant à nouveau pour accéder au Vide par l'Esprit.

Rapidement, elle sentit une nouvelle fois la présence d'Entité, mais une seule vint à sa rencontre, celle qui avait amorcée et terminée le précédent dialogue.

"J'ai fait ce que vous m'avez demandée... Les miens ont été mis au courant de votre existence..."

L'Entité mit quelque seconde avant de répondre, visiblement suspicieuse.

"Oui... C'est vrai... Tu a tenue ta parole et j'en ferai de même... Je répondrai à l'une de tes question..."

Syndra devait bien réfléchir au sens de sa question, et tout ce qu'elle pouvait englober, car elle se doutait que l'Entité ne  laisserai pas passer l'occasion de la fourvoyer.

Rien que demander si l'Entité était sincère, était une question.

Demander si sa Mère était en vie, cela bien que plus rassurant par une réponse clair et concise, scientifiquement, elle était en mesure de s'en assurer.

La questionner sur l'endroit où se trouvait Esaphée? Non, l'Entité pouvait répondre des choses dont elle ignorait tout, et la perdre.

Il n'y avait qu'une question à poser...

"Montrez moi, où se trouve ma Mère...."

Un silence de mort suivit la demande de Syndra, qui sentit bien au fond d'elle, un agacement de son interlocuteur.

Mais finalement après quelques secondes...

"Très bien... Je n'ai qu'une parole..."

Subitement, Syndra sentit son esprit être happé dans une faille dans l'univers plein de couleur qu'était le Vide.

Son cœur comme ses neurones semblaient à deux doigts d'être arrachés par l'aspiration de la faille qui la plongea dans une lumière violette aveuglante.

Tout à coup, elle arriva brusquement dans un univers, très différent du Vide en lui même.

Le ciel et le sol était d'étoile, pourtant, derrière ce voile étincelant, d'immense rouage aussi grand qu'un continent tournaient les uns dans les autres, à un rythmes lent et soutenue.

Des puits de lumières timides étaient à peine visible entre les engrenages, montrant que ce monde était à l'intérieur d'un autre.

Mais au centre, Syndra vit un bâtiment telle qu'elle en avait jamais vu, une structure magnifique faite de pierre bien réelles, mais également de morceau d'univers qui semblait aussi solide que des briques soutenant le reste.

Le physique et l'irréel vivant ensemble pour dresser ce bâtiment si grandiose que les mots manquait à Syndra, si énorme, qu'une Elfe comme n'était qu'un insecte incapable de monter une marche.

Alors qu'elle avait totalement arrêtée de penser, la silhouette d'une femme très svelte aux longs cheveux arrivant jusqu'aux cuisses faite d'énergie verte et violette, apparue devant elle coupant sa vue.

"Esaphaé Quivia se trouve dans ses lieux... Es tu satisfaite...?"

"Je ne la vois pas... Montre la moi..."

"J'ai répondue à ta demande... Soit déjà satisfaite qu'une mortelle comme toi ait eut l'honneur d'avoir posés les yeux sur les marches de ce temple..."

L'Entité claqua des doigt, et le son du claquement se mit à raisonner sans relâche en s'accentuant.

Syndra sentit son esprit se paralyser, son corps se figer, et sa vision s’obscurcir, ne voyant que la silhouette de l'Entité s'approcher d'elle jusqu'à poser son doigt sur sa bouche.

"Tu a eu ta réponse Quivia Syndra... Mais rien de ce que tu a vue ici, ne sortira jamais de ta bouche..."

Une douleur terrassant frappa Syndra comme une lame en plein cœur.

Un cri qui ne dura qu'une seconde, pour rouvrir aussitôt les yeux après dans le labo.

Au sol, encore tremblante, Syndra longea le sol pierreux de son laboratoire.

Elle se mit assise, après de longue seconde à reprendre son souffle, ressassant sans cesse, les images du bâtiment qu'elle avait vue.

Mettant à l'épreuve les dires de l'Entité, elle essaya de commenter à voix haute ce qu'elle avait vue, mais à chaque fois, les mots se perdaient, son esprit semblait se bloquer, l'empêchant de dire le moindre mot.

L'Entité l'avait ensorcelée, mais elle n'abdiqua pas, car de son expérience, elle savait, que rien n'était absolue.

Se levant, elle alla à son bureau pour prendre une craie noire, et essaya de dessiner sur un tableau ce qu'elle avait vue.

Mais encore une fois, son esprit se coupa, sa main se bloqua, et une poussée de chaleur la gagna.

Dessiner, écrire, parler, même mimer ce qu'elle avait vue, était impossible, le simple fait d'y penser, bloquait Syndra qui s'arrêtait net, perdue.

Allant dans son lit, elle comprit que l'Entité l'avait envouté avec une volonté totale de la faire taire.

Il était clair que maintenant, que Syndra ne pouvait se fier à des Entités capable de faire de telle chose.

Les prochains jours, elle travaillerait également à un moyen de se défendre des Entités, et elle savait déjà comment procéder.

 

Malheureusement, l'avenir lui donna raison, car alors qu'elle s'était terrée dans son laboratoire depuis des jours, deux soldats arrivèrent dans son laboratoire et la braquèrent.

"Magistrice Quivia... Nous vous arrêtons, veuillez vous rendre." 

Elle leva les mains en relevant un masque de protection pour la soudure qu'elle portait.

"Pour quelle raison je vous prie...? Pas assez sortie..?"

"Trahissons envers notre peuple... Et pour ce que tu va prendre dans une seconde ma salope!"  Bava t-il hystérique en s'avançant rapidement vers Syndra qui n'en revenait pas.

Le soldat suivit de son collègue arriva face à Syndra et posa sa main sur l'un de ses sein.

"Ça... Ce n'était vraiment pas une bonne idée..."

"Ferme ta..."

Soudain Syndra attrapa le bras du soldat en lui tordant pour le briser, se saisit de son arme pour lui tirer dessus tout en se protégeant de l'autre en restant derrière.

Elle tourna sur elle même en se libérant du cadavre pour faire apparaître avec sa magie, une lame d'énergie violette qui alla se planter dans la gorge de l'autre assaillant paniqué.

Le tout en l'espace de quelque seconde, elle tua les deux soldats qui tombèrent presque en même temps.

"Bon... Qu'est ce qui se passe..."

Syndra jeta un coup d’œil à l'extérieur de son laboratoire en prenant ses deux pistolets.

Venant des couloirs, elle entendit des cris, des tirs, une panique déjà bien avancée.

"Une attaque...? Ou..."

"Trouvée..."

Syndra se retourna, voyant à sa grande surprise juste derrière elle, une créature pour le moins particulière.

Une créature  au corps de femme, du moins pas entièrement.

Les pattes ressemblait à celle d'une bête, en partant en arrière, les pieds et les mains bardées de griffes.

Une seule corne longeant le dessus de la boite crânienne pour remonter légèrement à l'arrière.

De longue cheveux tombant jusqu'à une belle poitrine à l'air libre, des yeux noirs avec seulement des pupilles vertes clair brillant.

Une dentition faite que de canine, laissant une longue langue fine sortir.

Une femme monstre, ou l'inverse, une créature à la fois belle et terriblement effrayante, de sa peau blanc os, à son sourire carnassier.

Syndra resta un instant figée sur la poitrine du monstre, qui finalement n'était habillée que d'un short en cuir très cours et moulant.

"Euh... Tu n'es pas une créature locale..."

"Viens sans résister..."

La créature s'avançait les griffes en l'air, faisant reculer Syndra.

"Tu es quoi exactement hein?"

"Cesse de reculer... VIENS!"

"Hum... Je ne suis pas vraiment sur... Si tu pouvais m'en apprendre un peu plus sur toi..."

Soudain la créature essaya de l'attraper d'un coup de patte, mais Syndra fit aussitôt un saut en arrière en retournant dans le laboratoire.

"Ola doucement! Tu viens du Vide non? Cette lueur dans tes yeux?"

"RHHAAA!!"

La créature sauta sur Syndra exécrée, essayant de la coincer sans la blesser.

Syndra avait beau être vive, cette créature était d'une rapidité et agilité sidérante.

Impossible ne serait ce que de pointer l'une de ses armes, elle bougeait si vite, et déviait sans arrêt le bout des canons.

Rapidement Syndra se retrouva coincé, et la créature la plaqua au sol en la maîtrisant totalement.

"Cesse de te débattre... Si tu te débat, je t'occuperai le temps qu'il vienne à nous..."

"Arght... Elle me bloque totalement!" Se murmura Syndra incroyablement stupéfaite par la capacité de maîtrise de cette créature, qui semblait avoir été faite pour ça.

Impossible d'atteindre les armes, la créature y veillait, mais Syndra tenta le tout pour le tout.

Dans sa poche, elle réussie à atteindre le flacon contenant les fragments de lune de sa Mère, qui avec le temps, avait formée une étrange poussière brillante.

Elle y glissa son doigt, en y mettant un peu au bout.

"Tiens goûte moi ça!"

Syndra tartina la tête de la créature avec le bout de son doigt.

Immédiatement une réaction corrosive se déclencha, et le contact de la poussière de lune sur la peau de la créature la fit hurler à l'agonie en se relevant pour se tenir la tête prise de spasme.

Aussitôt Syndra dégaina l'un de ses pistolet, et tira une balle d'énergie violette dans la tête de la créature, qui fut totalement pulvérisé dans un giclement de sang vert.

Syndra avait vut juste à deux reprise, cette créature venait bien du Vide, et comme elle l'avait envisagée, la magie des astres de la Déesse de la Vision, avait des réactions incroyablement hostiles à celle du Vide.

Elle sera le flacon en le rebouchant, satisfaite.

"Voilà mon arme...  J'ai de quoi répondre..."

Mais la question la plus surprenant était encore en suspend, comment cette créature était arrivée ici...

Syndra prit un sac à dos en prenant les trois livres de sa Mère, ainsi que quelque affaires à elle, et s'en alla chercher des réponses, prête à ne plus revenir.

Elle arpenta les couloirs de la base avec discrétion et prudence, s'arrêtant à chaque intersection pour se plaquer à un mur.

Des combats avaient lieux entre des soldats et des citoyens menant d'autre créature, très différentes de celle qu'avait affrontée Syndra.

Voyant deux personnes arriver dans sa direction, Syndra prépara une embuscade.

Elle tua en un instant l'un des Elfe d'un coup de dague à la gorge par derrière, puis avant même que l'autre puisse se retourner elle l'envoya dans le mur à l'aide de sa magie.

Au sol, Syndra se mit au dessus de lui presque en califourchon, en lui tenant le col, tout en pointant le canon de son arme sur le front.

"Toi répond! Qu'est ce qui se passe ici?!"

"Toi Magistrice de malheur! Tu va payer pour ta traîtrise!" Vociféra l'Elfe en reconnaissant Syndra.

"Quelle traîtrise?! Qui vous a dit ça?!"

"Volrantis et le Seigneur Doltia..."

Les yeux de Syndra  s'écarquillèrent de colère.

"Doltia?! Bélistan t'a dit ça?!"

L'Elfe hocha la tête alors que sa gorge était de plus en plus compressée par la poigne furieuse de celle ci.

"Le fils de...!! Où est Zérus?! Répond ou tu va te la prendre!!"

"Le Général va abdiquer... Les véritables Maîtres guident même les plus perdus..."

"Espèce de givré..."

Syndra se releva en appuyant avec sa botte sur la gorge de l'Elfe.

"Ils vont me le payer... Tous!"

"C'est toi...maudite fille...de l'Archimage... Il n'y aura aucun pardon...pour..."

Sans pitié, Syndra tira dans la tête de l'Elfe le tuant sous la force du gros calibre.

"Bélistan... Cette fois je veux te percer la peau..."

Syndra s'en alla dans sa quête de vengeance, prête à tous détruire pour obtenir satisfaction.

Plus de discrétion, elle décida d'anéantir la folie une fois pour toute.

Vindicte, Syndra bien ignorant son existence, semblait être possédée par l'esprit de la Déesse de la Vengeance, car rien sur son chemin, ne résista à sa fureur.

Voilà très longtemps, qu'elle n'avait pas déchainée sa magie ainsi.

Ses mains envoyèrent des murs d'énergie violette, déchirant et consumant tout ce qui trouvait sur son passage.

Les balles de ses pistolets retentirent de leur lourde détonation, envoyant des balles de plus en plus sombre, qui pulvérisèrent la chair sans s'arrêter, tuant tout sur une ligne droite pour s'arrêter avec fracas dans les murs.

Chaque passage d'une balle laissait des résidus de magie de Syndra, posant sur chaque cadavre, la marque de la nécromancie.

Rapidement, l'armée de Syndra se fit, et elle comprit également, que plus elle mettait de puissance dans une balle, plus le cadavre réanimée serait difforme, grand et puissant.

Accompagnée par la mort, Syndra envoya ses cadavres à l'assaut des créatures du Vide, qui furent stupéfait par la force des morts corrompus en furie.

L'armée de Syndra sema un chaos encore plus grand, permettant à elle, de chercher ses véritables adversaires.

Les morts lui susurrèrent dans leurs derniers soupçons de conscience, l'emplacement de Bélistan, qui était dans un bureau au dernier étage de la base.

 

C'est effectivement là, assis sur un bureau dans une pièce au fond d'un long couloir de pierre, qu'elle le vit.

"BELISTAN!!" Cria t-elle en courant vers ce dernier, qui se retourna en souriant telle qu'il l'avait déjà fait des centaines de fois.

"Syndra, je t'attendais." Dit t-il calmement en s'approchant de la porte.

"Tu m'a pissé dessus pour la dernière fois!!" Hurla t-elle en pointant l'un de ses pistolet vers lui tout en courant.

"Nous somme tous victime d'hallucination, ma petite Syndra..."

Il ferma la porte, faisant tirer Syndra de son arme dans l'obstacle.

Le tir traversa la porte de métal sans mal, sans laisser pourtant rien paraître de ce qu'il y avait de l'autre coté.

Syndra enfonça la porte d'un coup d'épaule à pleine vitesse, rentrant dans un endroit totalement différent.

Elle se retrouva sur une plateforme de roche, flottant dans le vide dans un autre univers où le ciel orangé, bleues, vert et violet, était en haut comme en bas, à gauche comme à droite.

Derrière elle, le couloir d'où elle venait, se désagrégea avec la porte, pour disparaître totalement dans le vide.

Syndra les armes levées, regarda autour d'elle vigilante, ne comprenant pour où elle était.

"Bienvenue dans le monde de ma nouvelle Maîtresse, Syndra."

Elle se retourna et tira deux balles sombres vers Bélistan qui était apparue.

Il leva une mains, et les balles se désagrégèrent dans le néant.

"Futile... Ici, tout ce que tu tentera est voué à disparaître..."

Syndra d'un geste de la main lança un puissant éclair violet que Bélistan arrêta d'une main.

Cependant, en l'arrêtant, des veines de son visages se gonflèrent en se teintant de vert presque noir.

Ses yeux s'illuminèrent d'une étincelle de magie violette, et un sourire satisfait dessina son visage.

"Tu es déjà corrompu... Dire que je pensais que tu me faisais gagner du temps la dernière fois..." Pesta t-elle en crachant par terre furieuse.

"L'aberration Syndra, c'est d'avoir cru en tes dires..."

Il leva la main en la serrant invoquant des éclairs verts qui la parcoururent.

"J'aurai pu ne jamais avoir ce don... Syndra, si tu avais vu tout ce que m'a Maîtresse m'a montrée... Si tu avais vue la magnifique créature qu'elle est, la grâce qui la compose, la douceur qui l'anime, la ferveur de sa volonté...."

"Tu parle comme si tu étais amoureux d'elle...  Venant de toi cela est encore plus surprenant..." Rétorqua Syndra en le baissant pas à un seul instant ses armes, tout en s'approchant doucement.

"Mais c'est la cas Syndra. Je le sais maintenant, aucune n'avaient prise sur mon cœur par ce qu'elle était déjà celle que je voulais."

"Tu es devenu si pathétique... Tu fais ça pour l'amour..? Tu ignore ce que c'est!"

"C'est là où tu te trompe Syndra..."

Subitement, Bélistan apparu devant Syndra, et lui attrapa la main, ainsi qu'à la taille pour la pencher en arrière en la suivant, comme un cavalier courtisant sa cavalière.

"Je sais ce qu'est l'amour... Car je t'ai toujours aimée ma petite Syndra..."

Elle fulminait d'indignation, mais son corps ne répondait pas, obéissant aux gestes de Bélistan.

"Ce n'est pas le même amour... Mais oui, je m'inquiétais pour toi, je faisais attention à toi, et encore maintenant, j'ai prit le temps de te voir, par ce que je m'inquiète..."

Il la redressa pour disparaitre et réapparaitre un peu plus loin.

"De quoi tu parle..."

Bélistan écarta les bras, en les levant vers elle.

"Nous avons tous une place pour nos Seigneurs, donne leur une chance de te montrer tout ce qu'il peuvent t'offrir. Arrête de te battre Syndra, je t'en conjure, montre toi raisonnable..."

Les mains de Syndra serrèrent tellement ses armes que ses phalanges craquèrent.

"Tu a perdue l'esprit.... Ma Mère a passée la majorité de sa vie esclave... Je la retrouverai, et je la libérais pour que l'on vive toute les deux heureuse et libre!!"

Soudain, des murmures incompréhensible se firent entendre, raisonnant à travers l'univers qui les entourait.

Bélistan baissa les bras, le visage décomposé.

"Tu es comme ta Mère... A force de trop en demander, tu fini par ne rien avoir... Ce que tu me dis Syndra me peine grandement, sache le... Mais malheureusement, le temps que j'avais demandé pour te convaincre est arrivée à son terme..."

Tout à coup, un trou s'ouvrit sous les pieds de Syndra, mais elle réussit in-extrémis à se tenir sur le bord d'une main malgré son arme.

Bélistan se plaça au bord en la regardant triste.

"Tu sera responsable de tes malheurs..."

"J'aurai...ta tête...Bélistan!!"

Il tapa du pied sans force sur la zone qui retenait Syndra, la faisant craquer puis lâcher, la faisant tomber dans le trou.

 

Une seconde après, elle atterrit lourdement sur le sol en pierre d'un couloir de la base.

Elle se releva légèrement secouée, voyant une porte juste devant elle.

"Arght... Cette entrée... Le hangar se trouve..derrière non...?"

Avec prudence, elle reprit bien en mains ses armes, pour les pointers devant elle.

Elle ouvrit la porte, mettant pieds dans une cavité immense, possédant plusieurs menant à d'autre endroit de la base, ou même à l'extérieur.

Quelques colis et ferrailles étaient disposés là à moitié gelé, en attendant d'être utilisés.

Syndra s'y aventura prête à tirer sur tout ce qui se serait présenter à elle.

Mais alors qu'elle était arriver au centre, une voix très mielleuse se fit entendre.

"Te voilà... T'attendre à été...insu! Portable...."

Elle regarda dans tout les sens en panique mais ne fit rien.

Tout à coup, elle sentit une respiration dans son cou, et une main lui caresser les fesses.

"J'ai cru... Que tu t'étais amusée sans moi..."

Elle se retourna immédiatement pour tirer deux balles sombres dont les détonations raisonnèrent dans l'immensité de la salle.

Cependant, rien, personne.

"Ahah! Du calme! Du calme! Même moi je ne pourrai prédire un malencontreux ricochet!" 

Tournant légèrement les yeux, Syndra vit une grande créature humanoïde dans les un mètre quatre vingt dix.

Cette créature avait beaucoup de ressemblance avec celle qu'elle avait rencontrée dans son laboratoire, aux exceptions que celle si était clairement un mâle,  bien plus grand, à la peau brillante brune parsemée de lignes noires et rouges.

Deux cornes noires  recourbées, un corps musclé, mais surtout fin et agile.

La créature était habillée d'un pagne noir recouvrant une grande partie de sa jambe droite, et d'une veste ouverte laissant son ventre ondulés par les muscles et ses pectoraux à l'air libre.

Les cheveux long et orange teinté de rouge sang, un visage de séducteur, cette créature avait clairement une beauté et un charisme dangereux pour n'importe qui, même Syndra.

"Une créature du Vide également?! Tu es quoi toi...? Le petit copain de celle qui n'a plus de tête dans mon laboratoire...?"

"Des questions?! Des énigmes?!  On peut jouer si tu veux?!" Répondit la créature en se pointant des griffes.

Subitement il apparut devant Syndra en la regardant avec délectation.

"J'adore jouer..."

Immédiatement, Syndra lança une vague d'énergie en avant, mais encore une fois, il était déjà parti.

"AAh Syndra.... Syynndra!!" Jubilait t-il en faisant les cents pas à une dizaine de mètre d'elle, lui mettant la puce à l'oreille.

"Toi... Je te connais... Tu es l'Entité qui n'a arrêtée de demander mon prénom..."

"Hey! Mais c'est que tu plutôt douée!!" S'exclama t-il en prenant visiblement beaucoup de plaisir.

"Je n'en attendais pas moins de toi... Mais sera tu capable de découvrir qui je suis? Oui, non..? Un question réponse ça te tente?"

Syndra ne le lâchait pas du regard, toujours prête à se retourner, elle avait remarquée que son regard transmettait une étrange sensation.

"Et qu'est ce qui j'y gagne...?"

L'Entité s'arrêta, réfléchissant un instant.

"Hum... Un chemin de sorti...? Non, ce n'est pas ça que tu recherche... Que dis tu, d'information hein? Sur ceux qui t-ont trahis par exemple...?"

"Et sur ma Mère...?"

Immédiatement le visage de l'Entité se crispa.

"Aah... Oui ça... Je pourrai te dire une chose... Je n'ai pas envie de m'attirer encore d'autre problème..."

C'était déjà ça, mais Syndra devait rester vigilante, cette Entité était sans aucun doute beaucoup plus forte quelle ne voulait le montrer.

"Alors je commence... Je représente quelque chose en vous tous, quelque chose d’indispensable et d'indissociable à votre nature. Pourtant, parfois vous en avez honte, qui je suis ...?"

"Quelque chose en nous...? Indispensable..?" 

Syndra réfléchissait en panique tout en devant surveiller l'Entité qui tournant autour d'elle, en l'épiant du coin de l’œil.

"Alors...?"

"Indissociable à notre nature...? Un sentiment..? Une émotion...? La gourmandise? non c'est pas ça.."

"PAS CA DU TOUT!!"

"Alors quoi... Quoi bordel... L'Envie peut être...?"

"Hum... C'est pas mal, mais faux encore."

Subitement l'Entité attrapa Syndra dans le dos à une vitesse effarante, et lui attrapa un sein en le palpant, tout en faisant glisser sa main dans le pantalon pour la toucher.

Elle cria sous la surprise dans un bruissement qui fit sourire l'Entité.

"Tu es encore vierge... Quelle privation tu a..."

"Luxure!! Tu es Luxure!!" Cria Syndra rouge de honte en repoussant l'Entité qui se laissa faire.

Syndra les mains qui tremblaient, était haletante, sentant que le toucher de l'Entité l'avait chamboulée.

"Oui... Cette odeur... C'est celui de l'excitation... Tu es bien vilaine pour une vierge, mais rassure toi, c'est normal..."

"Tu es Luxure oui ou non?!!"

L'Entité leva les mains le sourire amusé.

"Coupable! Bon j'ai peut être vendue un peu la mèche... Je suis bien Luxure, Kales, Dronotia, Has'ish, mais de toute les langues existant en Rhéa, j'ai gardé celui de Lust. C'était plus classe tu vois."

Lust, la Luxure incarnée, une telle aberration ne pouvait être réelle, pourtant la réaction du corps de Syndra prouvait bien la sournoiserie et l'envoutement que pouvait générer une telle créature.

"Maintenant... Tu vas..répondre à ma question n'est ce pas...?"

"Ah oui... C'est vrai que j'ai dit ça... Vas y balance... Même si je sais qu'est ce que tu va me demander..." Répondit Lust qui montrait clairement une grande réticence à honorer cette promesse.

"Ma Mère est t-elle vivante...?"

Il leva les bras en soufflant las.

"Oui... Ta Mère est en vie... Mais sache que c'est tout ce que je répondrai à propos de Dame Quivia Esaphaé..."

Quelque chose énervait très visiblement Lust à propos de la Mère de Syndra, pour qu'elle raison? Cela tracassait Syndra.

"Cessons ses bêtises... Il y a d'autre jeux plus amusant... Que dirais tu de la proie et du gibier...?"

Lust se mit en garde, effrayant Syndra qui essayait de garder son sang froid.

"Dit moi Lust..."

"Je t'écoute."

"Répondra tu à mes questions à chaque fois que je t'échapperai...?"

"Tu es fatigante avec ça... Tu devrais pas m'ennuyer ainsi... Cela pourrait me lasser...."

"Mais si j'y arrive... Tu ne me récompensera pas pour cet exploit?" Essaya t'elle de négocier, en tournant autour de Lust qui en faisait autant.

"Après tout... Si tu es venue jusque ici... C'est pour m'avoir non...?"

La vivacité d'esprit de Syndra le fit grandement sourire.

"Ohoh... Tu a devinée alors... Tu te rend compte que je ne te laisserai pas partir n'est ce pas?"

"Je le sais bien... Tu voudrais pas me flagorner un peu plus en me récompensant..?"

"Tu es une petite coquine au final... Très bien, tant que cela ne concerne pas ta Mère, je veux bien répondre à tout ce que tu veux."

Durant le dernier échange, Syndra avait remarquée quelque chose d'étrange avec les déplacements soient disant instantanés de Lust.

Elle se mit à regarder le bas du corps de ce dernier, au lieu de se concentrer sur son visage.

"Très bien... Commençons!"

Lust fila une nouvelle fois, mais ce coup ci, malgré sa prodigieuse vitesse, Syndra eut un instant pour le distinguer.

Une nouvelle fois, Lust se glissa dans son angle mort, la saississant en l'attrapant par la poitrine et en amenant sa main vers son pantalon.

Mais cette fois, Syndra eut de quoi le recevoir.

"Ah.. Voilà qui est...Inattendu..."

Bien qu'il la tenait, l'un des canon des pistolets de Syndra était collé sous le menton de Lust, qui avait la tête relevé en plus sentir une lame appuyer sur les veines de son poignet qui avait essayée de se glisser dans le bas de Syndra.

"Alors que dis tu de ça...? Démon..."

"Ahah! Ma foi, tu es vraiment...douée..." Grimaça t-il en sentant le canon appuyer avec plus d'insistance.

"Est ce que tu a peur de la mort..."

"Hum... Non."

Soudain Syndra tira en tranchant par la même occassion l'avant bras de Lust.

Le Démon pencha la tête sur le coté, sentant tout même la balle noire lui effleurer le menton en le blessant.

Il recula d'un salto en arrière, la main déversant un sang rouge et vert sombre au sol en abondance.

"Tu mord très fort..."

Lust appuya avec sa main sur son poignée, laissant sortir entre ses phalanges une légère fumée.

"Mais tu sais... La douleur ça me connait."

Lâchant son avant bras , Syndra vit plus aucune trace de la blessure, et après un frottement sur son menton, celui ci revient à son étât d'origine.

Syndra écarquilla les yeux sidérée, mais soudain, elle tomba à genou en se tenant les entre cuisses rouge de gêne.

"On dirait que tu mouille ma chère..."

"Si...Silence Démon!! Qu'est ce que tu m'a fait?!"

"J'ai juste réveiller la femme qui était en toi ma petite Syndra. A ton âge, ton corps est très insatisfait... La vie ne réside pas qu'aux études et aux expériences Quivia Syndra..."

Elle se releva les jambes tremblantes, le souffle et coeur emballés.

"Va tu..te taire?! Je..n'ai pas à recevoir...les leçons d'un Démon!"

"Et pourtant... Vous êtes tous les mêmes... Vous vous voilez la face en vous complaisant dans de belle frasques, vous idolatrez des valeurs qui ne sont pas les votres, et vous regardez celles qui vous constituent avec dégoût et honte. Pourtant, vous êtes ainsi, pourquoi essayer de devenir ce que vous n'êtes pas? Vous ne voyez pas que cela ne fait que vous rendre malheureux?" Questionna Lust d'un ton très sérieux, presque sage.

"Bien sur qu'il faut les pondérer! Par ce que sinon, il n'y a plus d'ordre, il n'y a plus rien!! Ce laisser aller à ses instincs c'est retourner à la vie sauvage! C'est dégresser et oublier toute les valeurs et les sacrifices que nos anciens nous ont légués!!"

Lust soupira les bras croisés.

"Tu es bien trop bornée... Ma soeur m'avait prévenue... Mais qu'importe, tes yeux s'ouvriront d'eux même, à la fin de ce jeu. Continuons."

Syndra reprenant ses esprits, tourna autour de Lust, toujours aussi confiant.

"Je peux concevoir que ton attention se porte sur les miens Lust... Mais pourquoi moi...? Il me semble qu'il y a des femmes ou des hommes plus insatiables..."

"Les autres ne m'importent peu... Ils sont déjà dans les bras de la Luxure... Mais toi, tu es pure, tu es encore vierge, au fond de toi, il y a encore cette étincelle d'innocence qui me délecte."

Une vie dans la droiture, aurait amené le Démon vers elle, quelle ironie, Syndra se demandait pourquoi cela lui tombait dessus.

Lust repassa à l'attaqua, mais cette fois, Syndra sauta au sol pour lui échapper et se redresser.

"Maintenant répond! Qu'est devenu Zérus?!"

Le Démon continuait de ses léchers les canines les yeux grand ouvert d'amusement.

"Hum... On dirait qu'il vient juste de renoncer à son tour..."

"Renoncer...? Qu'est ce que tu veux dire?!"

Une nouvelle estoquade, Syndra qui cette fois repoussa Lust d'un coup de pied dans le torse, alors qu'il lui avait saisi le bras.

"Tu m'excite..."

"Répond Lust!"

"Ton Zérus a rendu les armes face à ma grande soeur Pride, un combat qui sans nul doute, devait être intéressant."

"Pride? Que répresente t'elle?!"

Lust fonça une nouvelle fois, mais dans l'instant, Syndra tira de balle dans sa trajectoire, qui lui éraflèrent le torse en l'arrêtant.

"Arght... Pas mal... L'Orgueil ma chérie... Elle représente l'Orgueil, celle que t'anime également."

Syndra ne comprenait pas le choix de la Démone.

"Pourquoi Zérus?! Il n'a jamais été orgueilleux, il s'est toujours battu pour les autres au détriment de lui!!"

"Tu veux rire?!" Se moqua Lust hilare avant de continuer.

"Il y a plusieurs forme d'Orgueil ma chère! Si ma soeur ne t'a pas jugée digne de la rejoindre, était par ce que le tiens était trop évident! Le Général était bouffi d'Orgueil depuis bien longtemps, même s'il l'ignorait lui même... L'Orgueil revête bien des formes, parfois aussi bêtement que celui que tu démontre, mais souvent à l'insu de tous, par le comportement, les actions. Le simple fait de se revendiquer du coter du peuple alors qu'il ne l'a jamais été à leur place, était un signe d'Orgueil!"

Lust écarta les bras en riant sous la fatalité de ce destin.

"Les principes que tu trouvait digne de louange sont eux même un signe de supériorité! Qui dit moi, qui se vanterai d'une philosophie d'entre aide, s'il se sentait pas lui même intouchable?! Vous confondez trop facilement l'Orgueil et la charité, AHAHAH!!"

Cela faisait mal à Syndra, pour elle, se démon mentait, le noble Zérus qu'elle connaissait ne faisait pas tout ce qu'il avait fait pour sa propre gloire, cela ne pouvait être qu'un mensonge.

"La vérité à toujours fait mal... Il n'y a rien plus rien qui t'attend dans ce monde Syndra... Cesse de te battre, et rejoins moi... Je serai ton amant, et dans mon amour, je t'accorderai tout ce que ton coeur souhaitera..."

Syndra baissa la tête, résignée, elle ne pouvait pas battre ce Démon, elle ne pouvait pas s'enfuir, elle était seule, quelle chance lui restait t-elle.

Pourtant au fond d'elle, quelque chose la brûlait comme un feu ardent.

 

Après plusieurs secondes, Syndra lâcha ses armes, les faisant tomber lourdement par terre, en gardant les yeux rivées au sol.

Lust s'approcha, souriant, calmement, sur de lui.

Il arriva face à elle, et posa sa main sur la tête de Syndra qui lui jeta un regard désespérée.

"Du calme... Tu renaitra avec moi... Je t'offre, tout les délices de la vie, pour l'éternité et au delà..."

Le Démon appuya sur la tête de Syndra la mettant à genou face à lui.

"Maintenant, offre moi ton innocence..."

Lust commença à déboutonner son pagne, face à Syndra qui ne bougeait pas.

Un bouton se retira, plus qu'un, Syndra voyant clairement en dessous de l'épais tissu, l'excitation du Démon.

Il commença à défaire le deuxième...

Mais soudain, Syndra sortit un poignard de sa manche et s'apprêta à le planter dans les parties de Lust.

Immédiatment Lust lui attrapa le bras en souriant.

"Tu pense vraiment que tu es la seule à avoir essayée...?"

Syndra elle aussi fit un sourire de défiance, en répondant avec confiance.

"Non... Mais je suis la seule à avoir ça."

Elle frappa avec la paume de l'autre main le torse de Lust, qui ne laissa faire en ne voyant aucune arme.

Soudain une réaction corrosive se déclencha, faisant hurler Lust de colère et d'une douleur si aggresive, que même lui ne pouvait en prendre aucun plaisir.

"RHHHAAAA!!! ASTRALA?!! COMMENT A TU OSEE?!"

Syndra se releva en montrant la paume de sa main recouverte de poussière de Lune.

"A cadeau de la Déesse Théia... Je pense maintenant comprendre les raisons de ses actions..."

Lust s'écroula au sol en se tenant le torse qui brûlait.

"Th..éia..?! Cette..maudite Déesse?!!!"

Syndra s'essuya la main rapidement en essayant de replacer un maximum de poussière dans le tube qui en contenait encore une certaine quantité.

Elle reprit ses armes, frappa Lust d'un coup de botte pour le retourner, puis posa son pied sur sa gorge en le braquant avec l'une de ses arme.

"Tu a eut tort de me prendre pour ton gibier Lust de la Débauche!! Je suis la chasseresse, et tu n'es, qu'un obtacle sur ma route..."

Elle chargea son arme, s'apprêtant à en finir avec le Démon, qui se mit à rire en toussant.

"Ah..ah Kof! Kof! Tu es vraiment..sur...?  Ton Orgueil..t'aveugle.. comme toujours..."

Soudain, Syndra sentit une lame s'enfoncer dans son dos, lui coupant la respiration.

"Comme toujours..." Lui sussura une voix bien familière à l'oreille.

Le corps de Syndra se mit à s'engourdir, elle fit deux pas en arrière, puis tomba à genou en voyant son agresseur.

"N...Non... Ce n'est...pas vrai... Pas toi..." 

Avançant vers Lust, Syndra vit Lilith métamorphosée, la regarder avec dédain.

Les cheveux noirs de Lilith étaient désormai parcourue de mèches rouge sang, ses iris bleues étaient teinté autour de la pupille d'une teinte rouge.

Les lignes rouges sang, longeaient le corps plus ferme de Lilith, et elle montrait des canines bien plus grande.

"Salut Syndra..."

"Li..lith... Espèce..de...traitresse!"

"Non je ne pense pas... Tu n'a toujours pensée qu'à toi, j'étais juste une roue de secours pour toi... Personne ne me regardait, j'étais derrière la grande Magitrice, inutile sans aucun avenir... J'ai décidée de forger ma propre destinée!" S'énerva Lilith en appuyant sur son sternum avec sa main.

"Conne... C'est..tout ce que..tu es!! Tu sera.. une larbine... jusqu'à..la fin de tes...jours..."

Lilith se mit à sourire, savourant la colère de son ancienne Maîtresse.

"La jalousie ne te va guère, et tu te trompe, je suis l'amante du grand Lust. Mes choix sont encore les miens, et mes ambitions ne viennent que de s'émanciper!"

"Lilith..." Demanda Lust encore train de lutter pour le poison qu'était la poussière de lunes.

Elle alla de suite à son secours, retirant comme elle pouvait la poussière.

 

Syndra fulminait, mais sentait son corps répondre de plus en plus difficilement.

Elle avait été empoisonnée, la lame qui lui avait mordue la chair avait été imbibé d'un poison engourdissant.

Le temps lui était compté, Lust serait bientôt rétablie, et elle n'avait aucune chance de s'échapper désormais.

Syndra maudissa en son fort intérieur l'inattention qu'elle avait fait preuve, mais il était vrai également, qu'elle n'avait même pas sentie ou entendue la présence de Lilith.

Quoi qu'il en était, il fallait faire un choix, aucun doute que Lust allait profiter d'elle jusqu'à ce qu'elle en meure.

Qu'importe le coût, il fallait briser la futur satisfaction de ce Démon obcène.

Syndra sortit de sa poche, le tube contenant toute la poussière de lunes de sa Mère, et le déboucha dans le bruissement du bouchon sur le verre.

Lust releva la tête, en écarquillant les yeux.

"LILITH ARRETE LA!!"

"Trop tard raclure..."

Syndra avala tout le contenue, jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien.

"NON!!" Hurla Lust ivre rage en bousculant Lilith pour se précipiter sur Syndra qui souriait alors que la magie des Arcanes lui brûlait les entrailles.

"MISERABLE ELFE COMMENT A TU OSEE?!"

A peine Lust toucha la peau de Syndra, que sa peau se mit à fumer le repoussant.

"Ce n'est...pas fini..."

Dans un dernier effort, Syndra avec les connaissances qu'elle avait acquises pendant toute ses années, concentra toute sa magie et surtout celle de Hien qui n'était pas affectée par la poussières des lunes.

Un vent puissant se mit à tournoyer autour de Syndra, alors qu'une magie lumineuse et pâle se mit à briller dans les mains.

"Que la magie..des Arcanes, impossent le sceau de la purification sur ma chair... Que le Vide est tout ce qui le compose, ne m'atteigne ou me réponde!"

Elle fit un cercle avec ses deux mains, et le posa autour de son nombril.

Ses vêtements à cet emplacement volèrent en morceau, et un sceau de même taille que ses mains apparue en sortant de sa peau.

La poussière des lunes sortit de sa chair pour composer le sceau, et le rendre, imuable.

Soudain Lust lui sauta dessus, la plaquant au sol, en se brûlant de plus en plus sévèrement alors que le sceau gagnait en force.

"Tu vivra Quivia Syndra!! Tu vivra jusqu'à l'Univers tombe poussière!! TU VIVRA POUR DESESPERER TON GESTE!!"

Lust l'embrassa de force en insuflant sa vile magie en elle, risquant lui même d'être dévorer par la magie des Arcanes.

Cela ne dura que quelque seconde, mais Lust avait accordé le don du Vide à Syndra, qui désormais ne vieillirait plus, protégée du temps et de ses méfaits.

La réaction de la magie de Lust et celui des Arcanes, foudroya Syndra, qui subissant la fureur des deux magies en elle, tomba inconsciente.

Une grande partie de la magie du Vide avait été consumée, mais celle qui avait subsitée, condanmerait Syndra à une éternité de souffrance.

Lust se releva, la machoire consumée jusqu'à l'os, les mains presques entièrement dévorée, sans parler des brûlure sur le torse, et un peu partout sur le corps.

"Emmène la Lilith... Je la veux dans mon palais le plutôt possible..."

Lust se volatilisa dans le néant, allant récupérer des forces, laissant Lilith seule avec Syndra inconsciente.

Ayant vue cela, Lilith se sentit tellement furieuse, qu'elle sera les mains jusqu'à se planter dans les paumes ses ongles.

Il était clair, que son Maître, voulait Syndra, et non elle, encore une fois, la Magistrice lui passa devant.

Lilith embarqua Syndra, l'amenant au Palais de la Luxure de Lust.

Toutefois avant, une réunion des Démon eut lieu pour présenter leur nouveau suivant.

Pride la meneuse se présenta avec Zérus qui lui avait juré fidélité.

Envy, caché dans les ombres, montra Volrantis, qui se sentait très proche du Démon de l'Envie, plus que n'importe lequel des siens, et qui surtout, le craignait à juste cause.

Greed se pavana avec sa "Princesse" montrant une attention très chevaleresque à Anabélanore, rassurant Zérus.

Sloth absente pour les raisons qui étaient les siennes, confia sa voix à Bélistan, qui désormais, ne jurait que pour elle, et elle seule.

Wrath et Gluttony, perdants tout les deux de cette chasse, regardèrent leurs confères avec jalousie, cherchant aussi leurs champions, se demandant peut être, si leurs élus n'étaient pas encore sur Dafaygua, la planète natale des Satyanes, à attendre leur venus.

Cependant, tous apprirent la débacle de Lust avec Syndra.

"Ahah! La gueule Lust!! Qui aurait cru qu'une jouvencelle te mette dans un état pareille!! AHAHAH!!" Se moqua Greed envers Lust qui était encore très loin d'être guérie.

"Ferme la Greed! Je n'ai pas à entendre tes railleries!!"  Menaça Lust en sortant une épée pleine de dents.

Greed s'avança toujours le sourire moqueur.

"Quoi.. Tu veux te battre..? Après une telle déculottée tu leve encore ton arme..?"

"Arrêtez vous deux..." Ordonna Pride, en se mettant entre les deux, un peu plus petite, mais terriblement menaçante.

Ils se calmèrent sans broncher, s'échangeant tout même des regards noirs.

"Tu a ta championne, Lust... Tu n'avais de toute façon aucun droit à avoir sur la jeune Quivia... Son destin était déjà tracé, nous avons plus qu'à attendre, que les préparatifs soient prêt pour son ascension... N'est ce pas...?" Demanda Pride en tapotant sur le torse encore brulée de Lust avec le dos de sa main.

Il grogna furieux, puis se retourna plein de colère.

"Je le sais bien!" Cria t-il en sortant de la pièce furibond.

Pride soupira, en jetant un coup d’œil à Lilith, qui avait la tête baissée, les dents entrain de grincer.

Soudain Bélistan s'en alla, les poings serrés.

"Où va tu Bélistan...?" Demanda Pride.

"Maîtresse Pride... Je dois aller m'oxygéner un instant. Pardonnez moi, je vous prie."

Il s'en alla, sous le regard de Zérus, qui comprit sa réaction.

 

Syndra resta dans le coma pendant des semaines, mais à son réveil, elle se trouvait dans une cellule noire,  la privant de toute magie.

Jour après jour, Lust alla la voir, essayant encore et encore de la toucher, mais à chaque fois la magie des Arcanes le punissait avec toujours plus hargne.

Il piqua des colères folles, mais alors que l'envie était grande, il se refusait d'abimer Syndra en la frappant.

Personne n'avait le droit de la toucher, elle était pour Lust, et lui seul, du moins, pendant un certain temps.

Dans un sens, cette obsession pour elle, lui permettait de la maintenir dans un état décent.

Elle était sous la surveillance de Démone identique à celle qu'elle avait tuée dans son laboratoire.

Une Démone que l'on nommait Tentatrice, des servantes de Lust, qui avait une foi infaillible envers lui ou elle.

 

Parfois, Bélistan qui n'avait pourtant aucun droit en ses lieux, s'infiltrait dans le Palais des Plaisirs, à la recherche de Syndra.

"Syndra..."

Bélistan se mit en califourchon devant la cellule, à coter des Tentatrices qui étrangement, dormaient d'un sommeil entropique.

Elle le regarda à peine, continuant de regarder le monde de dépravation de Lust depuis les barreaux  qui était également le mur.

"Tiens je t'ai apporté ce que tu aime..."

Il sortit d'un sac une boite contenant de la nourriture bien particulière, le faisant glisser jusqu'à l'intérieur de la cellule.

"Tu devrai y goûter, celui ci est particulièrement réussi."

Soudain Syndra attrapa la boite et la jeta sur Bélistan en l'enfonçant entre les barreaux d'un coup de pied.

Il se décala pas surprit, juste tachée sur les manches.

"Tu exagère... J'ai fait beaucoup d'effort pour réussir à trouver une âme charitable pour le faire..."

Syndra ne pipa pas un seul mot, continuant de regarder le ciel orangée, parcouru de veines vertes, avec en son milieu un trou noir géant dont le contour était fait  de mille couleur.

"Tu a fait fort... Berner le Seigneur Lust n'est pas une mince à faire... Mais dit moi, qu'est ce que cela t'apporte...?"

Elle tourna la tête, le regardant en coin, avant de répondre après plusieurs secondes.

"J'ai le mérite de toujours pouvoir me regarder dans une glace!"

Bélistan se leva, exaspéré.

"Te regarder dans une glace...? N'oublie pas une chose Syndra, que c'est toi qui a contactée les Entités, et que c'est toi, qui a formée le mage que Volrantis à utilisé..."

Au fond d'elle, elle se sentait coupable, peut être que si elle n'avait rien dit, un autre avenir aurait été possible.

Cela la rongeait, la rendant malade, si elle n'avait rien eut,  elle aurait voulue mettre fin à ses jours.

Mais sa Mère demeurait dans le Vide, il fallait qu'elle la retrouve, s'était la seule chose qui la rattachait désormais au monde des vivants.

"Je reviendrai te voir... Porte toi bien, Syndra..."

Bélistan s'en alla, la laissant seule à sa solitude.

 

Les années passèrent, pendant plus de 180 ans, Syndra captives, résistait, jusqu'à ce qu'avec le temps, Lust lassé, commence à la laisser.

Elle attend dans sa cellule un signe, une promesse, l'arrivé d'un changement qui mettrait fin à sa détention.

 

Jusqu'au jour, ou il arriva, le rugissement d'ancienne forces se réveillant annonçant aux habitants du Vide la fin d'une époque, la venue du guerre qui allait les touchers au plus profond de leur univers.

Car voilà que l'équilibre des puissances venait de changer, les Jumeaux étaient nés...

 

 

 

"Je n'attend ni rédemption, ni pardon... Juste le temps d'accomplir ma vengeance et de réaliser un dernier souhait... Ensuite, vous pourrez faire ce que vous voulez de moi..."