Age: Environ 230ans Immortel (A partir de l'An I ApJ)
Poids: 101 Kilos Taille: 1m93
Sexe: Masculin
Morphologie: Musclé
Race: Elfe Satyane touché par Sangua
Affinité magique: Sangua
Faiblesse Magique: Glace Noire
Capacité: Appel du sang, accélération sanguine, Hémophobie, Hémophilie.
Couleur des Cheveux: Gris
Couleur des yeux: Ambre tachée de tâche rouge.
Groupe Sanguin: Inconnu
Caractère: Droit, fier, orgueilleux, Attentionné, sérieux, travailleur, aimant, Rancunier.
Particularité: teint extrêmement pâle; marque de canine sur le cou; signes du sang en ligne dans le dos, sur les bras, sur les jambes ainsi que sur le cou.
Groupe Sociale: Main droite de la Démone Primordiale de l'Orgueil, Garde du corps (occasionnellement) de l’émissaire de l'Avarice Anabélanore Lynflarona.
Famille de sang: Inconnue
Famille adoptive: Noblesse d'Aynay
Lié à: Quivia Syndra Archimage des forces Occultes d'Evron
Empereur Lynflarona Iran
Lilith première des Cherchesangs, Championne de Lust
Bélistan du Cauchemar, consort de Sloth.
Ufurus l'Enragé, premier berserker de Wrath
Aygen l'Immortel, bras droit de Gluttony
Zérus Traquéffroit, Général de la garde de Pride
Anabélanore la Diplomate, Porte Parole de Greed
Volrantis le Sournois, Assassin d'Envy
Pride, Reine du Sang et de l'Orgueil
"Sauvages... Indisciplinés... Je me bat contre la folie elle même, battant des bras et des jambes en essayant d'éviter la noyade... J'ai passé le zénith de ma vie à essayer de permettre la naissance d'un Empire plein de noblesse... Pourtant, malgré tout mes efforts, voilà comment cela à fini, lamentable vraiment lamentable... Est ce de l'Orgueil de demander que tous respectent les idéaux qui sont les miens...?"
"Bien sur que oui Zérus..."
Au sein d'un Empire avancé technologiquement vivait un peuple Elfique, les Satyanes.
Ce peuple autrefois prospère par ses guerres contre son voisin et ennemi héréditaire, les Raykins s'était vu tomber en décadence au moment de la victoire finale.
D'un Empire militaire strict, il sombra dans un Royaume de perversion sans limite, ou tous, même l'Empereur lui même avaient penché dans les pires penchants mortels.
La Déesse de la Vision en pèlerinage à la recherche de son destin tombant sur ce monde en perdition, et malgré l'avoir menacée sans succès, lança un maléfice qui priva tous les Satyanes de leur émotion ou de leur sensation.
Plus de 400 ans après le maléfice, l'Empire Satyane plongé dans le silence et dans un équilibre relatif, après les vagues de suicide, avançaient dans le temps, se demandant quand ils retrouveraient, ou plutôt, découvriraient le goût véritable de la vie.
Ainsi commença la vie de Zérus Flam'Dr yn, le garçon d'un couple de servant de la noble famille Aynay.
Dans le climat actuel, avoir un enfant était une obligation envers l'Empire, qui face à la menace renaissante des Raykins, ordonnait aux parents, de partir au front défendre le royaume.
Une mesure qui aurait pu sembler cruelle pour beaucoup de race, mais même les parents, ne pouvaient donner d'amour à leur enfant, car ils en ignoraient totalement l'existence.
De ce fait, le jeune Zérus fut confié à la famille noble que ses parents servaient, car les nobles par leur travail de gestion, étaient devenus bien trop essentiel pour risquer de les perdre dans une escarmouche.
La vie devenait meilleur, car les Empereurs se relayant la tâche, avaient mit au point, des sceaux permettant d'alléger l'emprise du maléfice sur tous.
Une action permettant de retrouver un semblant de sens, du moins, permettant d'évaluer le poids, la sensation de toucher quelque chose même si cela était encore approximatif.
Le peuple croyaient l'Empire à l'origine de ce progrès, la noblesse elle, savait que cela était dut à une seule personne, celle qui aurait pu arrêter la Déesse il y a si longtemps, et qui était désormais enfermée dans les geôles du Palais Impérial pour l'éternité .
A l'age de seize ans, la guerre qui prenait de l'ampleur, attira l'attention de Zérus.
Trop jeune encore, et n'ayant pas eut d'enfant, il était interdit pour un garçon comme lui de mettre pied sur un champ de bataille.
Pourtant, il se décida, sans aucune réaction de la part de sa famille adoptive, d'aller s'engager.
Pourquoi le faisait t-il?
Il n'en savait rien, peut être, qu'en voyant les reportages, parler de cette notion abstraite de bravoure, d'action incompréhensible, que pourtant des soldats face à la mort avaient accomplis, de chose que les combattants n'auraient pas dut faire privés de tout ce qui faisait d'eux des couards ou des braves.
Tout cela, avait éveillé quelque chose en Zérus à travers la chair et les os, dépassant les maléfices jusqu'à atteindre l'âme.
Ainsi il alla au Palais Impériale, où grâce à une demande acceptée grâce à la famille noble dont il faisait parti, il eut un entretien avec un jeune Commandant déjà promit à une grande carrière.
Un Commandant du nom d'Eduin Kérék, très belle homme, mais étrangement parsemé sur le cou, sur les bras, ainsi que légèrement sur l'une des joue, de griffure.
Était ce les Raykins qui lui avaient fait ça?
Dans les images qu'avait vu Zérus, des griffes de Raykins auraient fait des griffures bien plus sévères.
Qu'importe, Zérus n'était pas venu pour ça, et chacun sa vie après tout.
Il ne connaissait ni la gène, ni la curiosité, et il trancha, en restant sur pourquoi il était venu.
"J'ai reçu ta demande, lu ton dossier. Tu sais déjà quelle sera ma réponse Zérus. Alors pourquoi te présente tu ici aujourd'hui?"
"Commandant... Je suis comme d'autre, un adolescent sans promesse, aucun avenir s'ouvre à moi. La guerre est maintenant, J'ignore pourquoi, mais en mon fort intérieur l'appel la défense raisonne en moi."
Il y avait bien quelque chose d'étrange chez ce garçon, qui semblait être chahuter par des pulsions intérieur réfrénées.
Mais Eduin qui était privée également de ses sentiments, n'avait pas la possibilité d'être intrigué, même si comme à de nombreuse fois, quelque chose le démangeait sans qu'il n'arrive à mettre le doigt dessus.
Le regard de Zérus était étrange, il n'était pas plat et livide, mais dans son absence d'expression, une lueur dans le regard subsistait.
"Refusé... Grandis un peu, fait des enfants, et reviens me voir ensuite." Déclara Eduin en fermant le dossier de Zérus tout en se levant.
Zérus resta placide, il n'était pas déçu ou furieux, car il ne pouvait pas l'être, mais un asséchement à la gorge vint le faire tousser.
"Commandant je vous prie." Dit t-il en se levant de la chaise à son tour.
Eduin s'arrêta, regardant l'adolescent qui prit un stylo dans sa main, et l'empoigna comme une épée face au Commandant.
"Que diriez vous d'un échange?"
Celui ci resta un instant à scruter Zérus, puis finalement.
"Très bien, je suis obligé de rester au Palais en ce moment. Je t'accorderai un instant dans l'après midi."
L'après midi promis, Zérus fut convoqué par un soldat pour rejoindre Eduin dans une cour intérieur du Palais.
On lui donna une épée d'entrainement, et il se mit en garde devant Eduin qui en fit autant.
Le duel commença, par Eduin qui fit signe à Zérus de ce lancer.
Le jeune garçon attaqua prudemment, cherchant instinctivement à comprendre la posture de son adversaire, que de foncer bêtement.
Un premier point positif, qu'Eduin remarqua, mais avec les passes, il en vit bien d'autre.
Zérus manquait d'équilibre à chaque fois que son adversaire répondait, il avait peu de technique, ses coups étaient redondant et prévisible.
Qu'attendre d'autre d'un garçon qui a dut passer ses journées seuls à frapper le vent avec un bout de bois?
Mais Zérus avait un regard perçant et vif, le laissant pas facilement surprendre, il avait une logique du combat que beaucoup n'avait pas.
Il s'adaptait et évoluait rapidement.
Chaque parades étaient différents, jaugées par rapport à la force de son adversaire, à l'inclinaison, la direction, il trouvait sans traîner les meilleurs façons de se préserver, lui ainsi que son corps, permettant d'être à son plein potentiel pour attaquer quand le moment serait venu.
Eduin insista, le poussant dans ses derniers retranchement jusqu'à le désarmer, d'un coup subtil à la main.
Zérus désarmé se rendit, scrutant le regard livide d'Eduin, qui après plusieurs seconde, lui fit un signe de la tête.
"Très bien... Si tu es si pressé de mourir utilement, j'ai peut être quelque chose sous la main pour toi. Après que sa Majesté l'Empereur ait donné sa bénédiction."
Pour la première fois, Zérus rencontra l'Empereur encore jeune à l'époque, Iran Lynflarona.
L'Empereur regarda Zérus avec le même air que tous avaient, puis d'un hochement de la main, accepta sa venu dans l'armée même si cela était contre les lois en vigueur.
Mais la situation était précaire, et le possible talent de Zérus, t-elle que l'avait décrit Eduin à l'Empereur, serait un grand bien pour le front.
Pendant des semaines, Eduin entraîna Zérus aux tirs comme à l'épée, à lui enseigner la logistique comme la tactique, lui rentrer dans le crâne les particularités de leur ennemi, et ses faiblesses.
Un avantage, l'absence d'émotion et de ressentit, permettait une concentration exceptionnelle.
Zérus assimila très rapidement les enseignements d'Eduin, dont il ne savait que peu de chose.
Il était mystérieux et étrange, pourquoi était t-il au château à ne faire que des rapports ou de la présence dans le Palais.
Sans parler des griffures, serte de moins en moins nombreuses, mais qui chaque matin étaient apparues à la place d'autres.
Mais Zérus ne disait rien, jusqu'à ce qu'un soir, il fut installé provisoirement sous les cellules du Palais, où il entendit les cris d'une femme ainsi que des coups sur le sol.
Des cris? Déjà chose étrange, pourquoi quelqu'un crierait? Il n'y avait ni douleur, ni peine, ni colère, alors pourquoi crier?
Zérus se contenta de fermer les yeux en essayant de faire abstraction du bruit.
C'est le matin, en voyant Eduin avec un bleu ainsi que de nouvelle griffure, qu'il décida de demander.
"Eduin?"
"Zérus..."
"C'est quoi ses marques que tu a constamment sur toi?" Demanda t-il en les montrant du doigt.
"Oh ça... C'est étrange de poser une question comme ça... J'ai quelque... Comment dire... Problème avec ma femme..."
Eduin avait une femme? Quelque chose agita Zérus à l'intérieur, était ce une étincelle de curiosité? Il n'en sauta rien, et se contenta hocher la tête, pourtant dérangé de ne pas en demander plus, mais pourquoi le ferait t-il?
"Je vois."
"Zérus."
"Oui?"
"Il ne faut pas parler de ma femme, d'accord? C'est important."
"Hum. Bien sur." Acquiesça t-il sans broncher.
Les jours et les semaines défilèrent dans le Palais, jusqu'à ce qu'un jour, après plus de trois mois, Eduin débarqua de bon matin dans la chambre de Zérus, pour lui ordonner de faire ses bagages.
"Je m'en vais?" Demanda Zérus en pensant avoir été châtié.
"Non, nous partons sur le front, ma tâche au Palais est finie."
Pressé comme jamais, Eduin força Zérus à se hâter, pour partir le plus vite possible.
A peine habillé et lavé, Zérus suivit son Commandant jusqu'à la cour d'entrée principal, où une voiture armée aux couleurs de l'armée les attendaient.
Sitôt montés, le véhicule s'en alla, vers l'Est, vers les montagnes D'aysigune.
Le comportement d'Eduin agitait Zérus, pourquoi était t-il pressé? S'il avait eu quelque chose sur le front, une annonce aurait circulé dans le Palais.
Qu'importe, il se battait tout les jours au Palais pour le combat, cette fois, il se battrait pour sa vie, et les siens.
A ce moment là, peut être que lui aussi découvrirait ces mystérieux actes d'héroïsme que nul ne savait expliquer.
"Tu a dit au revoir à ta femme?" Demanda Zérus sans comprendre pourquoi il avait demandé une telle chose.
"Ma femme n'a pas de raison particulière de souhaiter me revoir, alors ne pas me voir partir, ne devrait pas la perturbée." Répondit placidement Eduin qui était toujours si froid.
Le soir venu, ils arrivèrent au Camp d'Amlaos, dernier avant poste, avant les frontières Raykin.
Il ne fallut pas longtemps à Zérus pour participer à sa première bataille, dès le lendemain, les alarmes retentirent signalant un bombardement de l'ennemie, ainsi que l'infiltration de plusieurs unités en territoire Satyane.
Suivit d'Eduin qui devait encore le chaperonner, Zérus attaqua une troupes Raykin censé piégé les routes de ravitaillement.
Les escarmouches commencèrent, et avec son fusil Zérus tira pour la première fois pour tuer.
Comme tout les siens, il n'avait pas de ressenti, pas la frayeur de la mort, la pitié, le choc de la vue du sang, ni la peur d’ôter la vie.
Il se battait, par ce qu'il le voulait, il tuait, pour essayer de comprendre l'importance de la vie, il sauvait les siens, pour chercher l'étincelle qu'on lui avait enlevé.
La première bataille de Zérus fut un grand succès, pas forcement grâce à lui, mais surtout au mérite d'Eduin.
Zérus cantonné à l'arrière avec les tireurs, n'excellait pas, il tirait correctement, mais ce n'était pas ça qui lui était destiné, pas ça qui poussait son âme à se débattre contre les entraves de la Malédiction.
Le soir dormant dans la même tente qu'Eduin, il demanda alors qu'ils mangeaient ensemble dans le silence.
"Eduin."
"Hum? Croc!"
"Je demande à rejoindre les chevaliers de l'Ordanimum."
Encore une fois, Eduin arrêta toute activité, en le scrutant impassible, jusqu'à ce qu'après plusieurs seconde.
"Tu es trop jeune, trop frêle pour rejoindre les chevaliers. Et pourquoi le veux tu? Tu connais l'espérance de vie des Chevaliers sur le champs de bataille? Les Chevaliers sont juste un mémoire des anciens temps."
Zérus ne répondit pas, mais ne baissa pas la tête.
Il n'avait pas abandonnée, et pendant huit mois, il combattit sans relâche, tout les jours avec Eduin, commençant à réellement se distinguer.
Distinguer par rapport aux efforts supplémentaires qu'il fournissait à contrario de tous.
Zérus s’exerçait tout les jours, le corps, comme sa maîtrise aux armes de mêlées comme à distance.
Eduin lui même ne pouvait qu'attester de la valeur exceptionnel du jeune homme.
Mais ce qu'ignorait le Commandant, c'est que Zérus n'avait pas abandonné l'idée de rejoindre l'Ordanimum.
Derrière son dos, Zérus prit contact avec les recruteurs, et également avec sa famille adoptive.
Les recruteurs très intéressé, est déjà en fait de ses faits d'arme, lui proposèrent de le convoquer à la capitale pour le rencontrer.
Zérus mit cette affaire en suspend un temps, car les combats s'intensifiait, et les rumeurs d'une attaque à grande échelle des Raykins commençaient à arriver jusqu'aux oreilles de l'Empire.
Il fallait d'abord qu'il règle le problème sur le front avant d'espérer faire ce qu'il voulait.
Avec sa famille de la noblesse d'Aynay, il demanda qu'ils lui fournissent une armure juste pour lui, exceptionnelle, capable de ne pas le bloquer , et d'encaisser les tirs légers et moyen, avec la possibilité d'incorporer un générateur sur le bras, capable de dresser un bouclier d'énergie.
Une demande folle, une armure de la sorte était réalisable, mais coûterai une fortune.
Toutefois les Aynays étaient riches, et sans émotions ou sens, ne dépensaient pas pour leur plaisir.
Mais il était vrai également que Zérus n'était que le fils d'une servante, pourtant, ses prouesses arrivèrent jusqu'aux oreilles de la famille.
Ils acceptèrent, sans joie ni colère, juste sur un coup de tête, pourquoi pas après tout? Zérus combattait au front, et eux, n'avaient rien à faire de toute ses richesses.
Ainsi dans les ombres, le projet de Zérus se concrétisa, poussé par un étrange vent qui soufflait dans sa direction.
L'une des plus grande réussite de sa vie, fut également, l'une des tragédie qui le marqua le plus.
Un moins plus tard, la nouvelle arriva comme une bombe dans le camp d'Amlaos.
Une grande force Raykins était passé la frontière au Sud, et filait droit sur la Cité Impériale, armés jusqu'aux dents, et montant des créatures des profondeurs, des Serrepierres.
Les défenses et les troupes sur place ne tiendront pas face à un tel assaut, il fallait leur apporter des renforts, mais troupes sur place étaient bien trop loin, et les transport aériens, insuffisant.
Eduin décida de partir avec quelques forces dans le peu de transport disponible, rejoindre les forces du Nord Est plus proche, et de prendre le commandement pour aller au secours de la Capitale.
C'est alors qu'à ce moment, Zérus prit la décision qui le fit bondir jusqu'au plus haute instance.
"Eduin."
"Quoi Zérus? Nous avons pas le temps, prépare toi."
"Laisse moi, et confie moi les troupes présente." Demanda t-il en fronçant légèrement les sourcils, intriguant tout ceux autour par l'expression qu'il affichait.
"Te laisser ici? Pourquoi faire? Que souhaite tu faire?"
"Attaquer la Capitale Raykin, et briser l'union des tributs qui les lies."
Tout le monde se tut, presque impassible.
"Tu va attaquer Korakror avec aussi peu de force? Et comment?"
"J'ai mon idée, mais il faut que tu ai foi en moi."
Zérus avait utilisé un mot depuis bien longtemps oublié, avoir la foi, quelque chose qui perturba Eduin, qui devint étrange.
"Je.. Je ne sais pas Zérus, peut être mais..."
"Regarde moi Eduin!" Le ton de Zérus se fit fracassant, faisant tressaillir toute l'assemblé qui se mirent à le fixer.*
"Je réussirai!"
Quelque chose s'était brisé en Zérus, lui donnant une bouffé d'oxygène.
Finalement, Eduin hocha la tête, sentant lui aussi le vent tourné.
Zérus reçut sous ses ordres le reste des forces de l'avant poste, laissant Eduin avec tout les transports, partirent défendre la Capitale.
Sans traîner, il se mit en route après avoir organiser ses troupes et confiés ses idées.
La faveur de la nuit, une attaque discrète par l'un des tunnel tout fraichement creusé par un Serrepierre.
Comme il s'en était douté, les forces qui attaquait en ce moment même la Capitale, étaient en grande partie les défenseurs de Korakror.
Les Raykins avaient mobilisés tout ce qu'ils avaient à l'extérieur de leur Capitale pour faire croire qu'ils avaient toujours autant de troupes, mais cela n'était qu'une ruse.
Depuis la venue des rumeurs, Zérus avait observer les mouvements des Raykins de son propre chef, en surveillant les Serrepierres.
Leurs mouvements étranges, leurs départs au compte goutte vers le Sud, les rondes et le renouvellement étrange des têtes dans les patrouilles Raykins, tout cela fit murir les suppositions dans la tête de Zérus, qui se confirmèrent en entrant dans Korakror, la Capitale souterraine désormais vide.
Il était certain, que le Roi des tréfonds et Seigneur des peules tribaux Raykins, voulait mettre fin à la guerre contre les Satyanes, quittes à prendre des risques.
Des risques qu'il ne s'attendait sûrement pas devoir subir aussi vite.
Deux jour plus tard, quand tout les combats se terminèrent, la victoire des Satyanes fut totale, mais pas sans sacrifice.
Zérus avait réussi l'exploit de tuer le Seigneur Raykin qui liait les différentes tribut, et détruire totalement Korakror.
Sa gloire commençait juste, mais dans sa gloire, les nouvelles de la Capitale vinrent.
Eduin, son Commandant et mentor, avait tué dans la défense du Palais.
Les circonstances précises de sa mort, ne lui furent pas donnés, mais l'Empereur le convoqua au Palais.
Zérus il alla, rencontrant pour la deuxième fois, L'Empereur Iran, qui était avec son jeune fils, le Prince Darénan , sa femme, l'Impératrice Yrène Lynflarona, qui tenait dans ses bras, une petite de deux ans, la Princesse Anabélanore.
Zérus dans la salle de l'Empereur et face à la famille royale, regarda autour, sans y voir la moindre autre personne, aucun généraux, aucun noble, à l'exception de deux personnes.
L'un était le le Dirigeant de la noble famille Tial'Rose, et la deuxième, un Elfe dans son âge, dernier descendant de la famille Doltia et seul hériter de toute les richesses de sa famille, Bélistan Doltia.
Ce jeune noble avait aidé à la défense de la Capitale, est grâce à son esprit curieusement subtile et surtout subversif, avait par la force de la fatalité, permit à l'Empire de perdurer.
L'Empereur s'adressa à Zérus, lui remettant le manteau de son mentor.
Zérus devint Commandant, du moins pour un premier temps, car l'attaque et la longue guerre contre les Raykins avait coutée cher à l'Empire.
L'Empereur décida, de former Zérus, avec l'aide de l'Ordanimum dont il savait que le jeune homme s'était approché, dans le but de faire de lui, un futur Général de l'Empire pour remplacer ceux tombés, et peut être un jour, faire de lui, le Général supérieur.
Le Destin lui souriait, toute les étoiles s'étaient mise en ligne pour lui faire un passage, pourtant, Zérus n'arrivait toujours pas à en éprouver de la joie.
Sa vie désormais allait se passer au Palais, la guerre n'était pas finie, les Raykins étaient encore là, les tributs étaient toujours puissante, mais leur union étaient rompue, et les crises intestines pour le pouvoir laisserai le temps aux Satyanes de se redresser.
Les mois et les années passèrent, Zérus travaillait avec son acharnement habituelle, en se faisant aider par Bélistan, qui aidait d'une aide très précieuse quand il s'agissait de budget et d'avancement technologique.
Avec le temps, Zérus développa un étrange ressentit vit à vit de Bélistan, était ce de la confiance? Il n'aurait su le dire.
Mais s'était un Elfe bien étrange, il était clairement bien plus vivant que la majorité des Satyanes, même si sa façon de cacher ce qui ressemblait à des sentiments ou des émotions était très impressionnante.
C'était quelqu'un avec plein de secret, qui parfois, en lâchait un sur la table, au dépourvu de Zérus.
"Zérus, tu savais que la personne qui a affronté la Déesse jadis s'appelait Esaphaé Quivia?"
Zérus leva la tête de son écran regardant Bélistan qui était assis sur une chaise devant son bureau, tout en tapotant sur son portable.
"Vraiment?"
"Et oui. Que dirai tu si tu savais qu'elle était encore vivante aujourd'hui?"
"Je dirai que ce n'est pas possible."
"Tu as raison." Lança Bélistan qui avait ce sourire en coin habituel, en se levant.
Depuis ce jour, Bélistan avait planté une graine d'interrogation en Zérus, qui malgré la malédiction, creusait ses pensées.
Les années durant, Zérus redressa avec l'aide de nouveaux généraux, l'armée qui reprit un second souffle.
L'Empereur multiplia les reformes, demandant au peuple davantage d'effort dans la machine de guerre.
Pendant dix huit ans, Zérus avec l'Empereur face aux Raykins, se préparèrent à un nouveau conflit totale.
Et cela était bien partie, les escarmouches se multiplièrent aux frontières, les simples altercations devinrent des lignes de fronts, les tirs de fusils se firent appuyer par de plus en plus d'arme lourde.
La guerre était relancée, et Zérus fut le premier à tenir la ligne face aux tribus Raykins encore divisées, mais déjà forte individuellement.
Tenir la ligne, telle était la mission sacrée de Zérus, pendant que l'Empereur s'assurait d'empêcher toute tentative d'union.
Mais cela fut pas la seule étrange qui progressait dans les ombres...
Des cas de rares personnes commençant à manifester très légèrement des émotions avaient été repérés au sein de l'Empire.
Hormis cette nouvelle que Zérus prenait avec des pincettes, la rumeur d'une technologie capable d’atténuer les effets de la malédiction, et circulant seulement parmi les nobles était bien plus probable aux oreilles de Zérus.
Cependant, ce n'était pas son travail mais celui de Bélistan, qui pendant tout ce temps, n'avait cessé de se hisser vers le sommet décisionnel de l'Empire.
Bélistan le jeune noble sans famille, avait reçu le titre par l'Empereur de haut conseillé.
Un titre obtenu grâce à ses décisions innovantes, et une façon de résoudre les problèmes très inhabituel.
Zérus ne savait pas si appréciait Bélistan, quelque chose le tiraillait en le voyant, était ce de la confiance? Ou plutôt de la méfiance?
Il regrettait amèrement de ne pas pouvoir le savoir, mais il savait que Bélistan avait une face cachée.
Pourquoi la masquée? Pourquoi était t-il si vivant en comparaison de tous? Cet Elfe était un mystère pour Zérus.
C'est d'ailleurs dans la dix neuvième année de commandement de Zérus, que Bélistan alla le voir dans un contexte militaire très tendu.
Les Raykins attaquaient sans cesse, éprouvant les soldats, mais grâce à Bélistan avec l'aide d'un certain Volrantis, les nobles envoyèrent les forces qu'ils disposaient, pour relayer l'armée le temps qu'elle se repose.
C'est alors que Zérus s'apprêtait à s'endormir, que son portable se mit à sonner.
"Zérus à l'appareil."
"C'est Bélistan, j'ai sécurisé la ligne..."
Zérus trouva la voix de Bélistan étrange, plus basse, plus tranchante et plus sérieuse.
"Bélistan? Tu appel au mauvais moment, j'allais m'endormir."
"C'est important Zérus... J'ai une demande à te faire..."
De plus en plus curieux, des soupçons vis à vis de Bélistan en lien avec les rumeurs travaillèrent l'esprit de Zérus.
"Il y a une personne... Que j'aimerai que tu protège et surveille personnellement..."
"Une personne? Pourquoi? Elle est importante?"
"Hum... Pas encore... Mais je te garantie qu'elle le sera dans l'avenir."
Zérus se frotta les yeux sans savoir quoi penser.
"Écoute Bélistan, tu pense vraiment que je peux m'occuper d'une personne la ou je suis? Et où elle se trouve cette personne?"
"Elle se trouve avec les forces de Volrantis, juste à coter de l'avant poste..."
La ligne la plus dangereuse du front, une mission qui était contre productive, car cela l'empêcherait à coup sur d'avoir tout son attention sur l'ensemble du combat s'il devait veiller sur quelqu'un.
"Comment suis je censé la reconnaître?"
"Cela ne devrait pas être difficile je pense... Cherche une fille aux cheveux violets excentrique, il y a en a qu'une."
Zérus plissa les yeux en s'écroulant dans son lit.
"Tu n'a pas un nom à me donner?"
"C'est malheureusement pour l'instant... Classifié... Mais je te demande de la protéger, c'est important."
Classifié? Cela était peut être important pour l'Empire, Zérus ne pouvait mettre cette éventualité de coter, il aurait ses réponses plus tard.
"Très bien Bélistan, si je la vois je m'occuperai de la protéger. Mais sache que je risquerai la perte de la ligne de front pour une enfant."
"Je le sais bien."
Zérus ferma les yeux, ses pensées intriguées par le ton de Bélistan et sa mission.
Il eut à peine le temps d'y penser, que le sommeil le gagna, et au réveil, la nouvelle d'une attaque à revers des Raykins sur la division de Volrantis vint le tirer du lit.
La ligne de front était en péril, et la petite protégée de Bélistan également.
Zérus mobilisa tout ses forces qui avaient à peine pansés leurs blessures, et retourna sur la ligne de front avant que le massacre n'ait lieu.
Une demi-journée de trajet, les véhicules fonçant à travers le désert de roche grise, pour arriver pile au moment ou l'attaque tournait au drame.
Zérus avec sa garde de jeune chevalier de l'Ordanimum, se ruèrent dans la mêlée, affronter les Raykins qui dominaient le combat au corps à corps face aux frêles Satyanes et leurs fusils.
Mais les Chevaliers étaient spécialisés dans le combat de rue aux armes blanches, les rendant extrêmement performant dans cette situation.
Zérus avec l'armure fait par sa famille adoptive, taillada les Raykins en souriant.
Car il avait trouvé ce qu'il cherchait après avoir fait du champs bataille sa maison, l’adrénaline.
Masqué par les lierres de la malédiction, il sentait au fond de lui une féroce jubilation à chaque fois que sa lame tranchait dans un flot de sang, ses sales lézards qui barraient son chemin.
Tout était si morose, à part cet instant, ce moment ou sa lame frappait avec voracité son adversaire, le tranchant malgré le métal, les os ou la chair.
Jubilait t-il du combat? De la mort? Ou du sang? Il n'arrivait pas encore à le savoir, mais peut être qu'un jour, il le saurait...
Le combat était loin d'être gagné, les canons Raykins crachaient des marres de scories brûlantes incendiant le champs de bataille, alors que les avions Satyanes arrivait pour bombarder les lignes arrières à l'aide de terrible bombes incendiaire.
Les Raykins hurlaient de douleurs, les Satyanes eux, continuaient de se battre en brûlant, jusqu'à ce que leur corps cesse de les porter et que les flammes finissent par les consumer totalement.
Dans ce combat opposant la fureur de la vie, à son absence, un cri bien particulier attira l'attention de Zérus.
Prit en mêlé par un Raykin de grande taille, il vit non loin, un autre se tenir au dessus d'une Satyane dos au sol.
Plissant les yeux après avoir donné un grand coup de pied dans l'abdomen de son adversaire pour le repousser, il vit une chevelure violette se souiller dans le sang au sol.
"La fille."
Prit d'une vague de chaleur, il trancha un bras du Raykin pour ensuite le décapiter.
Il fonça comme il pouvait vers la fille, bousculant tout sur son passage, mais alors qu'on lui fit obstacle, il vit le bras armé du Raykin s'abaisser vers la fille.
Quelque chose à ce moment là agrippa son cœur, lui écarquillant les yeux.
D'un coup d'épaule, il poussa ceux devant lui, allié comme ennemi, continuant prêt à massacrer le Raykin.
Cependant, le Raykin resta immobile à fixer curieusement le corps de la fille, permettant à Zérus de le transpercer sans merci pendant son attention.
L'ennemi tomba, et à la grande surprise de Zérus, la fille était vivante.
Pourtant il avait vu la hache s'abaisser vers elle, comment pouvait t-elle être encore en vie?
Il remarqua seulement le bras d'un mort à coter, qui était posé sur sa poitrine en tenant une épée.
Était ce cela qui avait bloqué le coup? Impossible, la force du Raykin aurait tranché au passage un bras sans vie.
Cependant, le combat continuait, et privé de ressentit, il dit la jeune fille aux cheveux comme aux yeux lavande les yeux anormalement tremblant.
"Eh! Jeune fille, que t'arrive t'il...?"
Il tendit le main vers elle, et elle l'attrapa timidement.
La guerre attendait, et l'issue était encore incertain, Zérus reprit l'assaut, en lançant à l'Elfe perdue.
"Jeune fille!"
"Euh oui!" Tressaillit t'elle surprenant Zérus.
"Hum... Suis moi... La bataille continue..."
La bataille fut remportée, pour les Satyanes, qui eurent de très lourde perte, mais qui avait neutralisé le chef de le tribu.
S'installant dans l'avant poste le plus proche, Zérus dans sa tente attendait l'arrivé de Bélistan qu'il avait convoqué sans possibilité de refuser, tel était l'ordre d'un Général supérieur.
Bélistan entra dans la grande tente, en applaudissant.
"Une grande victoire, comme à ton habitude Zérus."
Zérus sans dire un mot, désigna la chaise devant la table où il était accoudé assis, obligeant Bélistan à s'asseoir.
"Pff... Très bien."
Bélistan se posa, avec son élégance habituel, en masquant un sourire en coin.
"Tu sais pourquoi je t'ai fait mander...?"
"Pour la fille évidemment."
"Pas seulement."
"Oh vraiment?"
L'étonnement bien prononcé, trop prononcé de Bélistan montrait clairement qu'il ne l'était pas autant.
"Tu es au courant de cette rumeur de machine capable d'atténuer la malédiction."
"Oui, en effet."
"Tu en bénéficie n'est ce pas...?"
Bélistan resta silencieux, à fixer Zérus en souriant pendant de trop longue seconde.
"Répond Bélistan."
"Nous en bénéficions tous."
Zérus resta silencieux sans comprendre?.
"Tu a dut bien entendre les faits qui font mentions de personne retrouvant partiellement leurs émotions également je me trompe?"
"Oui, c'est exact."
Bélistan écarta les bras vers Zérus.
"Écoute Zérus, je travaille avec une personne qui a étudiée toute sa vie la malédiction. Les changements actuels ne sont que les balbutiement du déclin de notre affliction."
"Du veux dire que la malédiction s'estompe?" Demanda Zérus agité par des mouvement intérieur.
"En effet, cela est encore timide, mais qui sais..."
"Cela n'est peut être rien Bélistan... Il se peut que cela vienne juste d'une passade où cette Déesse est vulnérable. Cela pourrait aussi bien revenir telle que s'était demain."
Bélistan se leva de sa chaise pour y faire le tour, et se tenir au dossier.
"Je le pense également, mais imagine si ce n'était pas le cas? Imagine si tout le monde demain retrouvaient ses sens et émotions?"
Il n'avait pas tort, cela pourrait déstabiliser le royaume et laisser les portes ouvertes aux Raykins.
"Avec l'aide de cette personne, nous mettons au point des sceaux capables d'atténuer la malédiction pour préparer l'autorité en place à assurer le changement s'il devait arriver. Mais cela est encore dangereux, et je crains de ne pas pouvoir donner pour l'instant de résultat suffisant à l'Empereur qui a déjà bien à penser."
Zérus comprenait les intentions de Bélistan, pourtant, il pouvait bien dire ce qu'il voulait, mais l'absence de sentiment voulait également dire l'absence de méfiance.
"Qui est cette personne Bélistan? Volrantis?"
Le visage de Bélistan se fit intéresser.
"Elle est la Mère de la fille que tu a sauvée aujourd'hui..."
Le visage bien trop vivant de cette fille, cette couleurs étrange, le cœur de Zérus se mit à battre fort, sans qu'il comprenne la raison.
"Je répondrai à ta question Zérus... Cette fille mystérieuse, s'appelle Syndra... Quivia..."
Les yeux de Zérus s'écarquillèrent à l'amusement de Bélistan.
"Quivia? Alors... Cette gamine... serait la fille..."
"La fille d'Esaphaé Quivia, l'ancienne Archimage qui a affrontée jadis la Déesse... Oui, elle est encore vivante."
Soudain Zérus se leva, montrant de timide signes d'émotions sur son visage.
"L'Empereur... Il est au courant?"
"Il l'est... J'ai récupéré Esaphaé Quivia qui étai jalousement enfermée par les Empereurs successifs, jusqu'à ce que le notre me la confie."
L'Empereur était donc que bien au courant, un vent de soulagement apaisa les entrailles et la conscience perdue de Zérus, qui se reposa sur son siège.
Il médita de longue seconde, puis appuya sur un bouton, se mettant au contact de ses soldats.
"Oui Général?"
"Amenez moi la soldat Syndra."
"A vos ordre."
Zérus essaya de se renseigner sur le passé de Syndra, mais Bélistan resta extrêmement évasif, faisant comprendre que cela était un sujet à ne pas trop s'aventurer.
Cependant, il confirma, que Syndra avait hériter de la force magique de sa Mère, et qu'elle avait acquis une grande résistance à la malédiction.
Son séjour à l'armée, avait été décidée par l'Empereur, qui avait voté la loi du service pour tous.
Ainsi Zérus rencontra officiellement la jeune Quivia Syndra alors âgée de 18ans, étrange étant donné que sa naissance était la même année que son ascension au titre au grand Général, et également l'année de la mort de son tuteur. Une année bien chargée.
Syndra était une jeune fille avec un charme sauvage et une beauté que nul ne pouvaient contester, un joyaux que nul ne pouvait apprécier dans cette état de fait.
Elle semblait assez orgueilleuse, mais avait une étrange fascination pour Zérus, qu'il ne se rendait lui même pas compte.
Cependant, lui avait un certain intérêt pour elle, Syndra était vivante, elle pouvait rire, pleurer ou piquer des colères.
Elle savait être méprisante ou douce, des choses qui faisait d'elle une attractivité pour tous qui essayait de comprendre ce qu'elle disait en parlant d'émotion.
Une perle au mille saveur qui finit même par atténuer l'envie de combattre de Zérus, qui était scrutateur à la frontière de l'émerveillement devant les myriades d'expression qu'un visage pouvait transparaître.
Cela lui rappelait la jeune Princesse Anabélanore, qui elle aussi, savait sourire.
La décision de Zérus fut de mettre Syndra sous sa tutelle pour l'avoir au plus prêt pour la protéger pendant ses années à l'armée ordonnées par l'Empereur.
Ainsi pendant sept ans, Syndra et Zérus combattirent ensemble.
Toutefois, les obligations de Zérus le forçait très régulièrement à retourner au palais Impérial, laissant Syndra seule à ses expériences.
Car oui, Syndra avant d'être une soldat, était avant tout une chercheuse en magie, et une mage de renom qui avec le temps était devenue surprenamment puissante.
Des facultés, des connaissances et des passions, sans aucun doute légués par sa Mère.
Zérus ne ressentait pas de curiosité, pourtant, il essaya mainte fois à Bélistan de rencontrer Esaphaé Quivia la mère de Syndra, mais chaque demande fut refusées avec une volée t'excuse et de raison étrange.
Même Syndra était avare de renseignement vit à vit de sa Mère, et se mettait en garde quand on la mentionnée.
De la haine, ou de la protection? Elle resta silencieuse à ses questions.
Par contre, Zérus découvrit à chaque retour au Palais, la famille de l'Empereur qui grandissait.
Anabélanore était devenue une femme également âgée d'à peine quelque années de plus que Syndra.
Elle était si spécial aussi, souriante sans raison, elle jouait avec sa petite sœur Sonarei Lynflarona, de la musique avec des instruments particulièrement difficile à maîtriser.
Une musique si douce, mais si triste, quelle touchait le cœur et l'âme de Zérus, qui pouvait rester des heures assis par terre à les regarder toutes les deux.
Le regard de la Princesse Anabélanore était si envoûtant, captivant, plein de grâce et de noblesse, Zérus se noyait totalement dans ses yeux, maudissant à chaque instant la malédiction qui l'empêchait de savoir ce qui lui brûlait dans la poitrine.
Cette génération d'enfant était des plus étrange, nés alors que l'Empire était face à un danger mortel, il venait remplacer les morts par une touche de grâce et de vie que personne n'avait plus vue depuis plus de 450ans.
Une voix au fond de Zérus commença à émerger, à mesure que le son de la musique des Princesses venait lui bercer les oreilles.
"Je veux découvrir la vie..."
Zérus retourna sur le front, mais cette fois seul, car Syndra alors âgée de 25 ans, avait décider de mettre fin à son engagement dans l'armée.
"Alors tu pars?"
Syndra regarda Zérus fermement en hochant la tête.
"Oui, je pense avoir assez contribué maintenant."
"Que vas tu faire?"
"Des études, sur la magie, mes connaissances sont insuffisante pour découvrir ce qui pèse sur nous."
"Avec ta Mère?"
La question de Zérus fit froncer les sourcils de Syndra.
"Oui."
Zérus sortit de sa poche une lettre des plus officielle et la tendit à Syndra.
"Un courrier?"
Elle prit l'enveloppe et commença à l'ouvrir pour la lire.
"Félicitation Syndra, tu es conviée au Palais pour obtenir le titre de Magistrice. La seule depuis longtemps."
Syndra hocha la tête, puis rangea sans précaution l'enveloppe.
"Ce ne sont que des mots, cela ne m’intéresse pas."
"Tu ne vas pas l'accepter?"
"Bien sur que si, je pourrai peut être demander des aides à l'Empereur."
Zérus posa sa main sur la tête de Syndra, ne comprenant même pas lui même pourquoi il le faisait.
"Tu a Bélistan pour les ressources non?"
"Arrête ça Zérus..."
Il ne comprit pas sur le coup, laissant Syndra prendre sa main et la retirer de sa tête sans toutefois la lâcher.
"Ne me vois pas comme une enfant, car moi je ne te vois pas comme un grand frère."
"En quoi alors?" Demanda Zérus.
Syndra détourna les yeux en rougissant, serrant la main de Zérus, pour finalement la lâcher après.
"Au revoir Zérus." Dit t-elle en se retournant pour partir.
C'est la dernière fois que Zérus vit Syndra avant le début du cauchemar...
L'affaiblissement de la malédiction commençait à être perçu de tous, gagnant le peuple et l'armée, qui commencèrent à devenir plus dissidents alarmant les autorités.
Devant ce prélude à la baisse d'autorité, l'Empereur ordonna à ses soldats à tour de rôle, d'enfanter des enfants quelque soit la façon de procéder, pour ensuite castrer les hommes.
Une mesure visant à garder sous contrôle les soldats en cas de retour de leurs instincts les plus primaires.
Zérus était assez réticent à sa propre stupéfaction, face à ses mesures qu'il jugea un peu trop cruelle.
"Empereur, je ne suis pas sur de la bienséance de cette loi..."
"Tu le dis toi même Zérus, tu n'es pas sur, tu n'es plus sur... Que ce passera t-il si cette hésitation se renforce et touche tout notre peuple? Il ne restera rien, cette mesure je l'ai prise en bonne conscience, et je l'appliquerai à moi même comme cela se doit. "
L'Empereur lui même se ferait castrer pour se mettre à la même hauteur que ses hommes, pour Zérus cela était le choix d'un vrai Seigneur.
"Cependant Zérus... J'aimerai que toi, t’abstiennes de le faire..."
"Mais pourquoi donc que Empereur?"
"Par ce que je veux tu sois entier, si ce jour devait arriver..."
Zérus fut absout de castration, il était vrai qu'il n'avait ni femme ni enfant à 45ans, mais il savait, que cela n'était pas la raison de l'Empereur, ce dernier avait autre chose en tête.
Le combat contre les Raykins continua inlassablement, au rythme des soldats s'en allant, et ceux revenant mutiler de chez eux.
Mais cela n'était pas la chose que craignait le plus Zérus, car les années passant, les soldats étaient de moins en moins hardis.
Les sens commençaient doucement à revenir, et des sursauts de douleur venaient accabler les soldats, qui n'ayant jamais ressentit cela, se tordaient en deux.
Pourtant la victoire finale était proche et le destin lui même s'était penché vers les Satyanes.
La technologie destructrice sans cesse repousser broyant les Raykins dans une mer de flammes, ou dans la destruction totale de leurs précieuse montagne.
L'ennemi reculait sans cesse vers des zones plus inhospitalière, ou la nature humide des terres les plus à l'Ouest rendaient malades les Raykins.
La maladie, les Satyanes, l'étau se resserrait et Zérus avait bien l'intention d'exécuter les ordres de l'Empereur qui étaient simple, l'extermination.
Cela déplaisait pourtant Zérus, pas le massacre des Raykins, mais la façon de le faire, les nouvelles bombes sismiques.
Il n'y avait plus cette gloire du combat, la première chose qu'il avait ressenti, et qui maintenant, commençait tout juste à comprendre.
Les bombes, les missiles, la guerre était un art qui pouvait se passer de ses choses la.
Cependant, la population Satyanes remontait tout juste, depuis peu, une vie était précieuse.
A 51 ans, Zérus fit enfin la fin de ce conflit, plus qu'un bastion fortement armée de Raykins et tout cela serai enfin fini.
Il alla s'endormir, révisant dans sa tête les schémas d'attaque pour l'assaut annoncé dans la semaine.
Mais au réveil, c'est des cris étranges qui le tira du lit, pas des cris de douleur, ou de combat, mais des cris, de joie semblait t-il.
Il posa un pied par terre, ressentant toute la fraîcheur du sol le faisant bondir, pour qu'il se cogne le coude contre un meuble.
La douleur fut expresse, mais que ce passait t-il.
Les yeux écarquillés, il observa ses mains, ressentant chaque muscle bouger, chaque doigt, la douleur de son coude battant à l'unisson de son cœur, et alors, il comprit.
La malédiction avait disparue...
Sans attendre, il se leva pour se changer, et pour se préparer à partir vers le Palais Impériale.
'" Et toi!" Dit t-il en désignant un soldat en hystérie devant une voiture blindée.
Mais celui ci ne fit pas attention à lui.
"Soldat!" L'Elfe n'écoutait rien, agitant Zérus, qui sentit pour la première fois, la colère.
Il attrapa brutalement le soldat par le col en lui attrapant la bouche furieux.
"Tu m'écoute maintenant?!"
Le soldat resta tétaniser de peur à la limite de pleurer.
"Désolé Général... S'il vous plait..."
La pitié arriva aussi vite que la colère, la surclassant.
Zérus le lâcha, horrifier par sa violence si abrupte.
Sa tête tournait, trop de chose s'enchaînait de manière incontrôlée, telle était le retour aussi brutale des sens et sentiments.
"Monte dans le véhicule... On part pour le Palais..."
Le soldat monta sans attendre, et Zérus embarqua trois soldats armées qui ne voulurent pas essayer de contester.
Sur la route, Zérus vit d'innombrable accidents de circulation, de voiture détruite, de mort au volant et de fou gouttant à la vitesse pour la première fois, et se précipitant vers leur propre fin.
Le trajet fut mouvementé, et Zérus ordonna à ses hommes de tirer dans les pneus de tous véhicules allant trop vite pour les immobiliser.
Arrivés en ville, ce fut guère mieux, il était impossible au véhicule de circuler tant bien qu'il y avait de monde dans les rues entrain de s'adonner à toute les joies, les plus innocentes, comme les plus inconscientes.
La mitrailleuse sur le toit tira plusieurs fois pour écarter la foule qui chahuter le véhicule .
Zérus était inquiet, cela dépassait tout ce qu'il avait imaginé, pourquoi tout le monde s'agitaient comme des possédés?
Zérus gardait la tête sur les épaules lui pourtant.
Il fallait des solutions, l'Empereur les auraient sans doute.
Arriver au Palais, cela n'était guère mieux, les servants, les nobles, s'empiffraient, buvaient sans mesure, et batifolaient dans tout les coins.
A peine il monta les marches de l'entrée du Palais, que des femmes de la noblesses allèrent vers lui, alléchés par ce venait d’apporter le vent.
Elle lui tournèrent autours, le caressant, l’incitant à découvrir le plaisir de la chair et de la passion.
Zérus cafouillait, son esprit et son corps luttant l'un contre l'autre, sa tête le faisait souffrir entre tout ce qui ressentait à la seconde qui lui brûlaient le cerveau.
Tout cela n'était que souffrance, l'épuisant, et la montée de ses marches fut plus pénible et longue que toute la traversé du désert de pierre.
Il arriva devant la porte de la salle du trône, gardés par des soldats imperturbable, qui éloignèrent immédiatement les tentatrices autours de Zérus.
Elles restèrent devant le palier de la porte, à fixer Zérus.
"A bientôt, Général." Dit t-elles toute les trois, avant que la porte ne se referme.
Arriver dans la salle, Zérus vit l'Empereur en armure avec plusieurs des généraux que Zérus avait lui même en partie formés.
"Vous allez renforcer ce quartier la et ici. Des forces pour prendre les postes de polices, vous leur prenez les armes. Ils ne sont plus utile mai... Zérus!" S'interrompit l'Empereur en levant la main vers le Général.
"Empereur... Vous tous alors..."
Ils se mirent tous à sourires, tous parfaitement lucide.
"Nous savons Zérus, mais tu a tenu. Je le savais."
"Vous aussi.. Tous, vous semblez..."
"Inchangés? Regarde."
L'Empereur et les autres Généraux montrèrent des puces plantées sur le coté du crâne.
"Des limiteurs...?"
"Exact, nous ne pouvions pas prendre le risque de perdre la tête nous aussi."
L'Empereur avait agi, se privant d'une grande partie de ses sens, atténuant ses capacités émotives.
"Donnez moi en une Empereur!" Demanda Zérus qui était aux abois face à sa tête qui n'arrivait à pas à traiter toute vagues de ressentit.
"Non Zérus... Je suis étonné que tu me demande, même si je vois sur ton visage de la douleur. J'ai besoin que..."
"Pourquoi me le refusez vous?!" S'énerva férocement Zérus en attrapant l'armure de l'Empereur.
Un silence lourd s'en suivit, faisant à comprendre à Zérus qu'encore une fois, sa colère l'avait submergée.
"Pardonnez moi... Je...Je n'y arrive plus..."
L'Empereur posa sa main sur le l'épaule de Zérus.
"Tu me fais confiance mon ami..."
"Oui Empereur..."
"Tu dois te découvrir Zérus... Plus tard, ce n'est pas moi, une personne lobotomisé, qui sera conduire notre peuple dont il ignore tout... J'ai besoin que tu t'affronte, que tu domine, et plus tard que tu devienne le Gardien du Trône."
Ainsi eut parler l'Empereur, en confiant une lourde tâche à Zérus.
Le soir, Zérus fut emmené dans ses quartiers, éloigné du conflit.
L'impuissance le faisait souffrir, alors qu'à l'extérieur des bruits de coup de feu se faisait entendre dans la clameur nocturne du peuple insomniaque.
Il essaya de rester calme, calmant son esprit, pour s'endormir plus paisiblement.
Son repos ne dura pas longtemps, car à peine le sommeil l'avait gagné, que sa porte s'ouvrit.
Les trois femmes de la noblesses qui lorgnaient sur lui à son arrivé, étaient venues dans sa chambre le réveillant.
"Sortez d'ici! Vous n'avez rien à faire dans ma chambre!"
"Rien à faire?! C'est là que vous vous trompez Général..."
Elles le cernèrent de chaque coté, l'une à gauche, l'autre à droite, et la dernière devant, s'avançant ensemble vers Zérus qui était allongé torse nu.
Elles parcoururent son torse musclé et couvert de cicatrice de guerre, de leurs mains douces.
Cette sensation agita grandement Zérus, qui de sa vie, n'avait rien sentit qui ne l'avait agités autant.
"Alors Général... On proteste moins désormais..."
L'une arriva jusqu'au sommet de son pantalon, lui effleurant du bout des doigts ce qu'il renfermait.
Le cœur de Zérus était si déchaîné, son excitation si féroce, que sa bonne volonté peinait à subsister.
Ses mains se crispèrent en même temps que ses muscles au moment ou la langue de l'une femme descendait de son nombril jusqu'à sa ceinture pendant que les mains de celle ci abaissaient toujours plus son pantalon et son caleçon.
Les deux autres prirent chacune une main, la mettant sur leur entrecuisses à découvert sous leurs jupes, pour les remonter.
"Tu sens... Nous somme douces... Et nous n'avons rien en dessous..."
"Que fais tu alors Général?" Demanda la troisième pendant que la première avait presque retirer tout le bas de Zérus.
Soudain, la sensation fraiche de la langue sur la masculinisation de Zérus lui fit bondir le torse, alors que le plaisir inavouable s'imprégnait en lui.
"Laisse toi faire... Tu ne le regrettera pas..."
Zérus succomba à l'appel de son corps, couchant avec ses trois femmes, qui profitèrent de lui sans retenues .
Durant des jours, Zérus explora sa sexualité, son envie, dans des actes de moins en moins doux face à l'appétit toujours plus insatiable, toujours compliqué de ses trois femmes Elfes.
Mais au fond de lui, même si cela lui procurait un plaisir certain, il sentait que cela était mal.
Que cette envie de chair finirai par le consumer, et qu'importe ce qu'elles pouvaient lui faire, elles n'étaient pas ce qu'il recherchait.
A chaque après midi, il la voyait, celle qui ne laissait pas indifférent, pourtant même cela était mal.
Le sourire, la joie et les expressions les plus mielleuse de la Princesse Anabélanore était d'une douceur la plus enivrante.
Pour Zérus, elle était au dessus de toute cette dépravation, au dessus de toute cette envie, car elle était l'envie.
Même si ces les rumeurs à son propos la diffamait, Zérus s'en moquait.
Anabélanore couchant avec sa petite sœur?
Qu'importe, il avait vu à quel point l'amour des deux sœurs entres elles était pur, cela ne pouvait qu'être une lubie des deux Princesses, qui perdues comme lui, confondirent l'amour fraternel, et l'amour.
Cela ne faisait aucune différence pour Zérus, à la seule exception que le murmure d'abus du Prince sur sa sœur Anabélanore était pour lui quelque chose de plus grave.
Mais que pouvait t-il faire? Sa dévotion était avant tout pour l'Empereur, et le Prince était son fils.
S'il y avait qu'une personne pouvant s'en occuper, s'était bien lui, le Père.
Les combats s'aggravèrent de jours en jours, travaillant Zérus qui ne sentait pas à sa place en ses lieux.
L'envie, la frustration, l'impuissance, cette Luxure toujours plus virulente, cela assiégeaient ses pensées.
Son sommeil devin terriblement pénible, et ses femmes insatiables commencèrent férocement à lui déplaire à force d'en demander toujours plus.
Elles n'étaient que des distractions, mais avec le temps, la lassitude, et le fait qu'elles n'étaient pas ce qu'il recherchait, les rendaient particulièrement fatigantes.
Un soir, les détonations autours du Palais se firent bien plus violente, tirant Zérus de son lit.
"Reste avec nous Zérus... Tu nous a pas satisfaite..."
"Pas ce soir... Ni un autre... Le devoir m'appelle, cette débauche est finie..." Dit t-il en remettant son armure face aux trois Femmes nues dans on lit écarquillant les yeux.
"Tu... Tu nous abandonne..."
"Ce n'était qu'un passe temps... Aussi bien pour vous que pour moi..."
L'une se leva furieuse.
"Nous t'avons tous donné... Comment ose tu nous laisser ainsi maintenant?!!"
La colère ardente, et très brutale de l'Elfe alerta Zérus.
"Vous êtes venues dans ma chambre sans mon avis, j'ai accepté, mais je n'ai jamais dit que je resterai... Je suis un soldat! Et la guerre secoue notre royaume! Des citoyens meurt, et je glousse avec vous à longueur de journée! Je ne peux plus rester aussi irresponsable, malgré l'avis de l'Empereur!"
Subitement une autre se leva pour sauter sur Zérus en le plaquant au mur.
"Rien à faire des autres!! Tu es a nous Zérus!! Le monde peut bien s'écrouler!!"
La folie gagnait le regard devenu obsessionnel des trois femmes.
"Suffit! Retournez à vos occupations! Je ne suis pas votre chose c'est bien comprit?!"
"C'est ce que tu crois!!"
La dernière sortit un couteau de l'intérieur de son manteau à même le sol, puis se leva.
"Je te planterai les jambes et tu ne bougera pas d'ici!!"
Comme une démente, elle se rua sur Zérus qui fut choqué par cette violence.
Immédiatement, son corps sentant le danger se défendit comme il l'avait fait d'innombrable fois.
D'un geste il se dégagea de la femme qui le tenait d'un coup de coude dans le sternum la tétanisant, pour ensuite attraper le bras de celle qui avait le couteau.
Il lui tordit le bras sévèrement la faisant lâcher, et l'amena au sol en tirant sur l'avant bras.
Mais soudain, la dernière sortit un pistolet le pointant sur lui.
"SALAUD!! TU SERA A MOI, MÊME SI TU EN MEURS!!"
Zérus se décala de suite, mais la femme lui tira entre l'épaule et le pectoral .
Un coup de sang enivra Zérus qui attrapa le bout de l'arme malgré la douleur, et qui asséna un violent coup de poing dans la tête de la femme qui tomba comme une masse par terre sans bouger.
Des soldats arrivèrent, et Zérus fut conduis aux urgences du Palais, avec ses trois concubines.
Des urgences montés à la toute hâte, pour les soldats blessés en essayant de tenir le Palais, soignés par des médecins ayant reçus le même traitement que l'Empereur et ses Généraux, leur permettant de travailler sans la tentation du vice.
Le Lendemain l'Empereur vint voir Zérus qui était choqué par ce qu'il venait de se produire.
L'Empereur avait bien comprit ce qui s'était passé, et malgré le fait qu'il annonça que la femme que Zérus avait frappé était morte d'une liaison cérébrale, il ne le blâma en rien.
Cependant, Zérus se sentait très mal, car son devoir à toujours été de protéger son peuple, et non de tuer une femme.
Malgré tout les réconforts de l'Empereur, il ne se le pardonnera jamais, car il aurait du se tempérer.
Il était un soldat entraîné, cette femme était une simple citoyenne, au fond de lui, il se blâmait d'avoir été aveuglé par cette soif de combat toujours palpable.
Cependant, ce qu'ignora Zérus, c'est que grâce à cet incident, l'Empereur avait décidé de nettoyer son Palais de toute personne qu'il catégorisait de trop " Faible d'esprit pour se contrôler".
L'Empereur alla même à enfermé son propre fils, le Prince Darénan qui battait et violait sa sœur Anabélanore.
Prit sur le fait, l'Empereur malgré ses émotions endormit, se sentit très frustré, et alla jusqu'à frapper sèchement une fois son fils au visage avant de l'envoyer les geôles.
Quelque jours plus tard après cette épuration dans le Palais qui s'était bien vidé, Zérus encore en convalescence supplia l'Empereur de l'accompagner sur le champs de bataille, et de ne pas le laisser dans cette cage dorée qui était un véritable supplice pour lui.
L'Empereur ne pouvant faire autrement, confia une mission à Zérus.
Celle d'attaquer le Palais d'un noble qui armait le peuple en le montant davantage contre l'Empire.
Zérus sans hésiter une seule seconde, et sentant en lui un nouveau souffle, accepta.
Une troupe de cinquante soldats lui fut confié, avec toute le matériel possible et imaginable que l'Empire disposait.
Ainsi Zérus alla à l'assaut du Palais d'un noble qu'il avait déjà rencontré une fois au Palais.
Celle d'un Elfe petit et chétif, plus âgé que lui,dont les principaux agissements ses dernières années, avait été de chercher à s'émanciper de l'autorité de la Capitale.
Un Elfe se nommant Eykgo Volrantis, qui était devenu en trente ans, le noble juste devant la Famille Tial'Rose, le plus riche de l'Empire.
Cette personne même avant la disparition du maléfice, était jamais satisfait de ce qu'il avait, et en voulait toujours plus en enviant tout ce qu'il ne pouvait avoir.
Prudence tel disait l'ancien tuteur de Zérus en parlant de ce noble, car même s'il pouvait pas clairement sentir de l'hostilité envers cet Elfe, Eduin savait qu'il était une anomalie dans l'intangibilité du maléfice.
Zérus avec sa troupe, défoncèrent la porte principale à l'aide d'un véhicule d'intervention blindé, chargé à cet effet.
Les soldats sortirent du transport sous les tirs des forces du nobles qui étaient armées jusqu'au dent.
Toutefois, ses forces d'intervention étaient rodés depuis le temps à ce genre d'affrontement.
Rapidement, avec la guidance de Zérus, le rez de chaussé et le première étage tomba.
Pourtant, Zérus ne sentait guère de stimulus à combattre son peuple, il se sentait même grandement peiné.
Et cela n'allait pas en s'arrangeant, car la fouille des lieux lui montra des spectacles qu'il aurait préféré ne jamais voir.
Des arènes couvertes de sang, où des paris avaient été organiser sur le combat à mort de personnes entre elles, ou même contre les bêtes les plus féroces venant des steppes sableuses des milles rivières, au Sud.
Ses personnes jubilaient de la mort la plus atroces, cela rendait malade Zérus qui continua vers le deuxième étage avec ses forces.
Une nouvelle résistance matée, les forces de Zérus cherchèrent le passage vers les niveaux supérieurs, car les ascenseurs avaient été détruits.
Mais en parcourant les salles, ils virent des chambres de passes, pour que n'importe qui puisse assouvir ses fantasmes.
Des outils pour satisfaire les plus dépravés, de la douleur pour les plus dérangé, de la souffrance et de la peine, pour les malheureux et malheureuses servant de marchandise.
Zérus se pencha auprès d'une femme horriblement mutilés, la poitrine couverte de plaies de lames, le dos marqués par le fouet.
Elle agonisait, et n'arrivait plus à parler, juste des tremblements, un regard vitreux fixant Zérus qui sentit sa peine l'étreindre.
Il ne pouvait plus rien faire, elle était condamnée.
Zérus prit sa dague, et la planta dans le cœur de la malheureuse pour mettre fin à son calvaire.
La femme se mit juste à sourire, puis ferma les yeux.
Zérus serra le poing furieux.
"Je veux la tête de Volrantis..."
La façon de voir les choses de Zérus changea drastiquement, et alors qu'avant il éprouvait de la peine à tuer les siens, cette fois il déchaina toute sa fureur sur ceux qui avait assistés à tout cela sans rien faire.
Qui sais parmi les Elfes adversaire qu'il tuait, combien avait profité de cette situation, de cette femme.
Rien que d'imaginer cela provoqua une fureur terrible à Zérus, qui oublia vite son arme à feu, pour laisser son épée exécuter sa sentence.
Ils arrivèrent jusqu'au bureau de Volrantis dont ils défoncèrent l'entrée.
Mais trop tard, il n'y avait déjà plus personne.
Zérus et ses forces fouillèrent le bureau qui était parfaitement rangé , entretenu et nettoyé.
A l'intérieur aucune trace d'excès, et même en étant plus que sobre.
On avait du mal à croire que ce bureau était au sommet de ce Palais des horreurs.
Zérus se posa sur la chaise du bureau, regardant les documents encore laissés dessus.
C'est à cet instant, que l'effroi gagna Zérus quand il tomba sur un tas de feuille, de contrats, d'acte de vente.
Volrantis s'était emparé d'armes de destructions massive, en particulier des ogives Tras Tera Bv-108.
Des missiles que Zérus avait du recourir pendant la fin de la guerre contre les Raykins, des armes capable de déstabiliser les plaques tectonique pour provoquer de tremblements de terres d'une magnitude effarante.
Des armes si puissance, que leurs utilisations furent interdit par les scientifiques en accords avec l'Empereur, car cela provoquait des lésions irréversibles à l'équilibres de la planète, en stimulant l'activité volcaniques interne,et en brisant les plaques souterraine.
Volrantis avait volés ses armes en profitant des émeutes, pour les revendre avec le nécessaire pour les lancer, à des groupes se vantant d'être les libérateurs du peuple en voulant renverser l'Empereur.
Quelle folie, mais que cherchait Volrantis en voulant faire cela?
Des dizaines d'autres documents furent retrouvés attestant de marcher parallèle, de vente interdite, de développement interdit par l'Empire.
Cela faisait donc que longtemps que Volrantis menait sa barque à son bon vouloir, ne suivant pas le courant du Royaume.
D'autres familles noble étaient impliquées, cela dépassait tout ce que Zérus pouvait imaginer.
Toutes ses familles qui auraient pu aider l'Empereur à restaurer l'ordre, lui faisaient dos pour leur propres intérêts.
Zérus ordonna que tout les documents soient mit en sécurité dans des caisses métalliques, pour les ramener au Palais Impérial.
C'est alors que le transport se chargeait, et que des sapeurs plaçaient des explosifs dans les coins névralgique du Palais, qu'une fusée passa au dessus d'eux pour se diriger vers le cœur de Fakora, une ville industrielle servant beaucoup à l'Empire pour fournir l'armement.
Zérus regarda la fusée se questionnant, et si...
Celle ci disparue derrière les immeubles, jusqu'à ce qu'après plusieurs secondes, de violentes secousses lointaines firent trembler toute la zone.
Zérus ordonna à ses forces de se mettre au milieu de la route, la ou il avait le moins de chance que quelque chose leur tombes dessus.
Bien que loin, la fureur des secousses furent t-elle, que certain immeubles amochés ou enflammer par la révolte, s'effondrèrent dans un brouhaha infernal.
Des personnes au volant n'arrivant plus à contrôler leurs véhicules heurtèrent les voitures retournées, les lampadaires, ou même les bâtiments.
Le cri de panique de plusieurs citoyens qui s'étaient cachés chez eux raisonnèrent dans le craquement de la pierre et de l'acier.
Le calme revint après plusieurs interminable minutes, permettant à Zérus de partir une fois que les sapeurs furent revenues.
Ils firent exploser le Palais de Volrantis, le faisant s'écrouler dans un amas de poussières qui engloba plusieurs quartiers.
Chaque trajet était un moment d'horreur indescriptible, Zérus qui avait lutté toute sa vie pour ne jamais voir ça, ne pouvait que regarder impuissant, les flammes embraser la ville.
Les citoyens courants dans tous les sens, se chassant les uns les autres, cherchant des abris ou de la nourriture.
Tout n'était que chaos et désolation...
En son coeur, Zérus commença à se demander s'il était encore possible de restaurer l'ordre, avec tout le mal qui s'y était déjà produit.
Ce n'était pas à lui de décider de cela, mais s'il resterait qu'une centaine de personne, l'Empire subsistera.
Quand l'Empereur reçut les documents et les arpenta, ses yeux se chargèrent d'une colère lourde.
Il ne pouvait s'en occuper lui même, car la défense de la Capitale était la priorité, mais il confia à Zérus les pleins pouvoirs sur une partie de l'armée, et lui ordonna de mener la mission sacrée d'exécuter tout les traîtres.
Une tâche que Zérus avait espéré recevoir, et qu'il eut.
Durant des semaines, la chasse au traître eut lieu.
Zérus avec ses forces, arpenta tout le royaume, chasser les nobles félons qui ne pensaient pas que l'Empereur mobiliserait autant de force pour les appréhender, sans compter que la plupart ne savait même pas que des documents les compromettant avaient été trouvés.
Le verdict fut rapide, Zérus arriva, et exécuta tout le monde, en n'épargnant que les enfants.
Une croisade qui fut plus d'une fois ralenties par des embuscades sur la route, mais qui face à l'armement des forces punitives, s'écrasèrent.
Même les familles dont aucune preuve n'avaient été trouvées, eurent droit à une visite de Zérus.
En particulier les Tial'Rose, qui était la famille la plus riche.
C'est à ce moment là, que Zérus fouillant le manoir des Tial'Rose pour trouver une preuve, rencontra la jeune Lilith, qui encore jeune de seize ans, était une fille comme les autres, avec un soupçon de suffisance malicieuse.
Rien ne fut trouver chez les Tial'Rose, qui étaient même curieusement très sage, sans de véritable excès.
Zérus conseilla à la famille de trouver refuge au Palais, mais ils refusèrent, prétextant que le Palais attirait bien trop l'attention ses derniers temps, et qu'il était plus sage de rester à l'écart dans leur manoir.
Zérus n'insista pas, et s'en alla pour une nouvelle perquisition chez une vieille connaissance.
Doltia Bélistan, le plus énigmatique des nobles, et sans aucun contexte le plus influent auprès de l'Empereur.
Bien que Zérus n'avait rien à reprocher à Bélistan, l'exemple de Volrantis qui demeurait introuvable, lui avait prouvé que personne n'était au dessus de la trahison.
Il déboula dans le Palais des Doltias, qui avait été presque déserté par ses occupants.
Bélistan n'y était pas, mais Zérus n'allait pas pour autant en rester là.
Il fouilla chaque recoins du Palais, trouvant des choses plutôt curieuse.
Une chambre surtout, une chambre truffés de senseurs et de caméra, où se trouvait des affaires que Zérus reconnaissait ainsi que des restes d'un laboratoire.
Sans aucun doute, et ce n'était pas les sous vêtements trouver en désordre partout, mais le style vestimentaire d'une femme très particulière.
Cette chambre était celle de Syndra, ainsi elle demeurait bien chez Bélistan pendant tout ce temps.
Zérus trouva une photo de Syndra avec une femme lui ressemblant énormément.
Une sœur? Alors que Syndra était étrangement souriante sur la photo, celle à coter de lui semblait beaucoup plus réservée.
Non, Syndra était fille unique, cette femme ne pouvait qu'être sa Mère, Esaphaé Quivia.
Zérus prit le cadre avec la photo, et s'en alla après que ses hommes n'eurent rien trouvés.
De toute façon, Zérus savait bien, que si Bélistan avait quelque chose à se reprocher, il l'aurait beaucoup beaucoup mieux dissimulé.
Cet Elfe était bien trop malin et intelligent pour se faire prendre aussi bêtement.
Zérus s'en retourna au Palais ravitailler sa troupe.
C'est là que à sa grande surprise, Bélistan sortait d'une entrevu avec l'Empereur.
Les forces de Bélistan se heurtèrent face à celle arrivante de Zérus.
Les soldats de Bélistan n'avaient rien à envier à celle de l'Empire, ils étaient peu nombreux, mais tous avaient été entraîner pour devenir une élite.
"Bélistan! Je te cherchais..." Déclara Zérus en s'avançant vers l'homme d'affaire que Bélistan était.
"Zérus, moi aussi sache le... J'ai besoin de ton aide..."
La demande de Bélistan cloua Zérus qui ne s'attendait pas à ça.
"De l'aide? Toi? "
Le visage de Bélistan était alarmé, presque en panique.
"Tu dois convaincre l'Empereur de quitter la Capitale... J'ai commencé à établir une base dans le Nord, la Capitale va tomber!"
Bélistan semblait en savoir plus qu'il ne laissait en dire, mais Zérus s'en doutait aussi.
Les rapports étaient mauvais, l’approvisionnement toujours plus dur, les principaux bastions de l'armée dans les autres villes étaient tombés, les forces à la frontières devaient faire face à un retour des Raykins qui profitaient du vent de panique pour reprendre leurs terres.
L'utilisation massive des ogives Tras Tera Bv-108, pour détruire les bases militaires fortifiés, les fausses manipulations de personnes incompétentes les ayant fait détoner sur place, avaient rendus la terre agités.
En dehors des frontières de l' Empire la chaine de volcan d'Ilnadia avaient reprit de l'activité, menaçant de provoquer une catastrophe naturelle d'une ampleur jamais vu.
"Ce n'est pas moi qui décide Bélistan... Si l'Empereur reste, c'est qu'il y a un plan."
"Mais non! Il n'a rien! Rien du tout!" S'énerva Bélistan prouvant son inquiétude sincère pour l'Empereur, et se disculpant aux yeux de Zérus.
"L'armée est en déroute! Le Royaume tremble sous les forces terrestres sapés, flambes par la guerre! Il ne reste que la Capitale! Combien les lignes de ravitaillement sont coupés, ce n'est qu'une question de temps!"
"J'en parlerai à l'Empereur... Mais je ne te promet rien..." Répondit Zérus en n'espérant pas faire de miracle, car il savait bien que l'Empereur était entêté.
Soudain Bélistan tendit un bout de papier à Zérus.
"Tiens... Prend ça... C'est les données GPS pour rejoindre la base s'il venait à arriver quelque chose ici..."
Zérus le prit, le mettant dans sa poche.
"Merci Bélistan, mais s'il devait arriver un tel drame, je resterai avec l'Empereur."
"Soit pas trop pressé de mourir Zérus... On a besoin de personne comme toi pour survivre..."
Bélistan commença à grimper dans sa voiture blindé mais soudain.
"Bélistan!"
Ce dernier leva la tête interrogatif.
"Tu sais où ce trouve Volrantis...?"
"Je n'en sais rien..." Répondit froidement Bélistan avant de s'installer dans sa voiture.
Bélistan s'en alla avec ses forces, laissant Zérus avec ses soupçons.
Zérus alla voir l'Empereur qui était toujours aussi impassible malgré l'urgence de la situation.
"Zérus, te revoilà... J'espère que ton épée s'est bien nourrit du sang des traîtres..."
Le Général supérieur mit genou au sol devant l'Empereur qui était d'étudier minutieusement les cartes de l'Empire.
"Une douzaine de famille de parjure ont été punies... D'autre innocentes ont été inspectés, par sécurité..."
"Hum! Que cela le servent d'avertissement si l'idée devait leur passer par la tête..."
Tout à coup Zérus se releva.
"Empereur, j'ai traversé de long en large l'Empire pour n'y voir que de la désolation! La Capitale ne tiendra pas..."
"Je n'ai pas besoin que tu me rêpéte les mots de Bélistan, Zérus..." Coupa l'Empereur en lui faisant face pour continuer.
"La Capitale est encore debout, le Palais tiens, ton épuration doit continuer... Une fois que les têtes des félons seront coupées, le peuple se calmera, ne trouvant plus de mots pour alimenter leur folie... C'e'st une guerre d'usure Zérus, le camps qui se fatiguera le plsu vite, mais si nous montrons que nous unis et solide, c'est bande de mégréant finira par renoncer..."
Montrer que le Royaume était plus solide que la foi qui animait la révolte, l'Empereur n'avait pas forcément tort, les vivres viennent à manquer, les conditions sanitaires à l'extérieur deviennent déplorable, toute ses folies épuisent, un moment ou un autre le peuple se rendra compte de l'inutilité de se combat.
Mais ce que craignait Zérus, était que le Palais ne tienne pas jusqu'à ce moment.
"Empereur, vous devriez au moins mettre en sécurité votre famille. La Princesse Anabé..."
"Et pour où dit moi? Dans une grotte perdue à travers les montagnes, à la merci des coupes gorges Raykins? Il n'y a qu'un seul endroit sur, et c'est le Palais... Tant que je serai là, tant que mes hommes sont capable de tenir leurs armes, le Palais sera notre bastion et notre refuge contre cette épreuve qui n'est qu'une parmit tant d'autre..."
Zérus ne pouvait rien faire admettre à l'Empereur, celui ci s'entété n'écoutant personne.
"Retourne à ton devoir Zérus... Je veux Volrantis tu entend... Qu'importe comment il arrive, je le veux à mes pieds..."
"Très bien Empereur... Je vous prie de me contacter s'il devait y avoir une quelconque difficulté au Palais..."
Soudain l'Empereur posa sa main sur l'épaule de Zérus en esquissant un sourire.
"Tu es un ami Zérus... J'ai vu ton regard envers ma fille... Sache qu'après cela, je serai honoré de te la confier..."
Zérus serra les poings, en baissant la tête.
"Je suis..flatté Empereur... Mais votre fille mérite mieux qu'un homme de mon âge, qui n'a même pas su arrêter une femme armée sans la tuer..."
L'Empereur secoua brusquement Zérus.
"Je me moque de la vie d'une noble folle à lier... Elle a eut ce qu'elle mérite... Ne confond pas la généralité et le cas par cas.Moi je te connais, je sais qu'Anabélanore sera en sécurité avec toi et qu'elle ne pleura pas comme ses derniers jours, avec toi."
Il se détacha de Zérus s'en retournant à ses cartes.
"Maintenant va! Notre temps est malheureusement trop précieux pour le perdre à pleurnicher!"
"Oui Empereur!"
Zérus prit une soirée pour récupéré avec ses forces, et retourna cette fois avec encore plus de troupe accompagné de blindé, à l'assaut des traîtres.
Il n'avait pas besoin d'autant de force et de véhicule, mais en tant qu'iniative personnelle, il se chargea de récupérer le plus de vivre, de munitions et d'arme dans les villes de passage, pour plus tard, les stockers au Palais.
Les villes tombaient en morceaux, les immeubles partaient en lambeaux, les tremblements de terres étaient devenus courant, des quartiers entiers avaient disparus à cause des combats.
L'extéieur était devenu encore plus dangereux, car annimé par la faim, certain groupe de citoyens n'étant d'aucun bord, ramassaient les armes laissées par les combattants pour attaquer le convoi de Zérus.
Cahque jour, des soldats mourraient, des véhicules étaient détruits, par des altercations et des embuscades.
Mais Zérus continuait d'avancer sans se retourner, il ne fallait même plus ralentir, si un malheureux se trouvait sur le chemin, on l'écrasait, car cela pouvait être un piège.
Une rumeur cependant commença à se propager dans l'armée comme dans les civils, celle de personne déformée à la peau brûlée par une magie crépitante violette.
Des cadavres ambulants, attaquant les mortels, les contaminants par une simple griffure.
Zérus ne se préoccupait guère des rumeurs, car en ses temps de dicordes, elles étaient légions, mais celle si demeura plus que suspecte.
La deuxième croisade de Zérus ne dura pas très longtemps, car la radio de l'armée annonça une grande attaque sur le Palais.
Demandant toute l'aide disponible aux forces les plus proches.
En panique, Zérus ordonna à ses forces de retourner au Palais Impérial pour le défendre.
Ils arrivèrent une demi-journée après l'annonce, voyant des cohortes de rebelle armée envahir le Palais dont la porte avait cédée.
Zérus ordonna à ses forces de rentrer dedans pour protéger l'Empereur.
Malheureusement, les forces ennemis étaient si nombreuses, toute celle venant de toute les contrées rassemblées pour mettre fin aux régne de l'Empereur tyranique.
La bataille éclata avec une violence inoui, Zérus qui avait confié ses ordres, s'infiltra dans le palais par une porte verrouillée qui s'ouvrit grâce à sa carte.
Tout était déjà en feu, pour chaque cadavre de soldat, une dizaine de rebelle autours mort.
Les défenseurs s'étaient battus avec l'énergie de la ferveur la plus absolue.
Des cris retentirent des étages supérieurs, les servants et servantes, les nobles pourchassés dans les couloirs par des rebelles complêment drogués ainsi que fou.
Zérus était ivre de rage en voyant le Palais profané de la sorte.
Il arriva face à des groupes de rebelle savourant déjà leur victoire, et sauta dessus, tuant sans merci déversant leur sang sans retenu.
Aucune pitié n'était admise, les supplications des survivants ne seraient pas écoutés...
"Ses déchets périrons tous!"
Zérus progressa dans le Palais tuant avec la plus grande cruauté ceux qui s'opposait à lui.
Plus ses misérables personnes pouvaient saigner, hurler, larmoyer, mieux s'était.
Il fut blessé à plusieurs reprise, mais rien ne pouvait l'arrêter l'ivresse du sang était à son paroxysme.
Son armure tenait, ses blessures superficielles, sa rage brûlante, le goût du sang et du métal arrivait jusqu'à sa bouche.
"VOUS N ETES QUE DE LA VERMINE! AUCUN DE VOUS N'ARRIVERA A M ECHAPPER!!"
Zérus était devenu un véritable monstre assoiffé de carnage.
Les escaliers ruisselait du sang des fou, et au sommet du pile de cadavre, il était la, les veines battants, les mains degoulinante de sang avec son épée.
Et alors que le crépitement des flammes et des cris venant du dessus était les seuls choses qu'il entendait, une voix tranchante lui sussura à l'oreille.
"Massacre les tous..."
Zérus sentit une présence lourde, un regard pesant se concentrer sur lui, coupant sa respiration.
Subitement d'autre rebelle arrivèrent, et une balle traversa son épaule le faisant réagir.
Il lança une grenade en contrebas, et s'en alla dans la salle du trône.
Trop tard, ses yeux s'écarquillèrent en voyant au milieu d'une centaine de cadavre de rebelle, l'Empereur à genou, gravement blessé à coter du corps des gardes royaux.
"Empereur!!"
Ce dernier à bout leva la tête, voyant Zérus se précipiter vers lui.
"Ahah... Zérus... Je savais que tu viendrai..." Répondit faiblement l'Empereur.
"Empereur... Je vais vous sortir de là... Tenez bon..."
"Ne fais pas...de l'humour..mon bon Zérus... Le royaume...n'est plus...et avec lui...je m'en vais..."
Un tir avait percé l'armure de l'Empereur au ventre, le faisant saigner abondamment.
Zérus baissa les yeux, impuissant, une nouvelle fois...
"Empereur je..."
"Appel moi Iran... Je te l'ai...déjà dit..."
Des voix se firent entrendre venant des marches tout venait Zérus.
L'Empereur attrapa Zérus à la nuque, collant son front au sien.
"Zérus... Voilà...mon dernier..ordre..."
Le Général sentit les larmes lui venir, mais resta digne, telle que l'aurait voulu l'Empereur.
"Sau..ve... Mes filles... Elles..n'ont jamais rien...fait..de mal... Et si...il est..déjà trop..tard... Offre leurs...une sépulture..décente..."
Les vois se firent proche.
"J'en fait le...serment... Je protégerai, tes filles... Iran..."
L'Empereur fit un sourire apaisé, puis se releva avec l'aide de Zérus, en prenant ses deux épées.
"Maintenant..va... Zérus..." Dit l'Empereur agé, debout, face à son destin, ne voulant jamais reconcé.
Zérus commença à partir.
"Zérus.."
Il tourna la tête vers Iran qui regardait droit devant.
"Tu es le.. petit frère... Que j'aurai.. voulu avoir..."
Les larmes coulèrent sur les joues de Zérus, qui s'en alla le coeur meurtri à jamais.
Le bruit des combats retentirent dans la salle du trône, Iran dans son dernier acte de bravoure, et d'entétement, même face à la mort...
Zérus affligé, devait rester placide, il avait envie de hurler, de tout détruire, mais sa mission n'était pas finie...
Et alors que ses soldats tombèrent les uns après les autres, il continua jusqu'aux appartements des Princesses.
Il mit que très peu de temps à trouver, mais encore une fois, il arriva trop tard.
Dans un couloir donnant sur la chambre d'Anabélanore, il vit un Elfe en train violer le cadavre décapité de la jeune Princesse Sonarei.
Il attrapa cette bête, par le col le plaquant au sol en lui enfonçant sa propre épée dans le dos, l'enfonçant jusqu'à planter la lame dans le sol, clouant cette vermine.
Zérus lui attrapa la tête alors que l'Elfe hurlait en pleurant de douleur, la tourna vers le corps de Sonarei et hurla.
"QU'A TU FAIT?! REGARDE CE QUE TU A FAIT!!!"
Il répéta encore et encore, à l'Elfe qui se mit à supplier.
Fou de chagrin et de colère, il frappa avec son pied l'Elfe à répétition, écrasant sous sa semelle le visage du vice jusqu'à ce que mort s'en suive.
Tout à coup le hurlement d'une femme se fit entendre d'un couloirs bien plus loin.
Zérus fila à toute vitesse comme il pouvait, jusqu'à défoncer la porte d'une chambre.
Il vit deux rebelles tenir la Princesse Anabélanore par terre, les vêtements déchirés, prêt à lui découper la tête à son tour.
"FILS DE CHIENNES!" Hurla Zérus en tuant dans la boucherie la plus sanglante les deux Elfes qui eurent à peine le temps de dégainer leurs armes.
Zérus se précipita vers Anabélanore au sol.
Elle était dans un état terrible, ses jambes avaient été brisés à de multiples reprises, son dos couvert de marques de lame, son visage ensanglanté, mais elle vivait.
Anabélanore vit Zérus qu'une seconde, avant de s'évanouir dans ses bras.
Zérus la serra contre lui, pleurant de joie, mais également de peine, devant toute ses violences, toute cette haine, toute cette folie.
Comment un être doué de conscience pouvait à ce point se déchainer?
Il prit Anabénalore, et ne pouvant prendre le corps de Sonarei, il la plaça dans son lit, pour y mettre le feu.
Espérant que cela suffise, à cette pauvre enfant, d'être apaisée.
Zérus connaissant par coeur le Palais, arriva à en sortir pour atteindre les jardins, mais le mur d'enceinte le bloquait.
S'approchant discrètement de la place Sud, il vit un groupe de rebelle autour d'un feu en train de hurler face à des cadavres crépitants d'énergie.
La rumeur était vrai, ses créatures existaient, une sorte d'énergie les animait, et se propageait à leur contact.
Des zombies, contaminés, qu'importe, leurs présences ici à ce moment là était providentielle.
Zérus se faufila pendant que les rebelles se faisaient clairement dominer par les contaminés rapides et difficile à tuer.
Un dernier coup d'oeil en arrière, voyant la tête au loin, de Sonarei, et du Prince Darénan, brûlaient au sommet du palais sur des piques, et que celle de l'Empereur Iran, venait juste de les rejoindres.
Zérus se mordit les lévres les faisant saigner, il avait tout perdu, ses amis, sa position, sa vie, et surtout, son modèle...
Mais il lui restait une chose...
Il posa sa main sur la joue de la Princesse, en le regardant avec inquiétude.
Sa vie désormais serait pour Anabélanore...
Une semaine se passa depuis la chute du Royaume...
Les combats s'étaient calmés, et la désolation rêgnait...
Qu'avait espérés les rebelles en renversant le royaume? Plus de liberté? La création d'un nouvel ordre?
Il ne restait plus rien, plus de gouvernement, d'Empereur, de roi, plus rien à part la désolation.
Les survivants aussi bien de l'armée que les civils étaient désormais seuls, des êtres sauvages dans les ruines d'un ancien royaume.
Les plus sages sont toujours les premiers à périrs, car leur bonté les conduis à la mort.
Beaucoup disent que le mal et à la folie gagnent la où les hommes justes on échoués, pour Zérus non...
Le mal gagne partout...
Pourquoi tout ça? Par ce que le coeur de son peuple est foncièrement mauvais? Peut être... Mais même dans les abysses les plus noirs, il existe des étincelles de lumière.
Anabélanore était tout ce qu'il lui permettait d'avancer, car elle était son étincelle.
Aussi mauvais pouvait t-il être, il protégerait ce trésor, supportant la honte de voler pour elle, la tristesse de devoir tuer pour elle.
Zérus se battait chaque jour pour survivre, il resta un temps à la Capitale, car la nourriture y était encore trouvable, mais surtout, que les rebelles, et la plupart des habitans avaient fuis la ville, toujours plus envahie par les morts contaminés.
Un fléau pour certain, une bénédiction pour Zérus, qui avait remarqué, que ses créatures ne l'attaquaient pas, s'il restait à bonne distance.
Etrange, pourquoi lui ne subissait pas la fureur des morts? Peut être que la réponse serait venue, si l'origine de ses créatures était connue.
Pendant cette longue semaine, Zérus essayea temps bien que mal de soigner Anabélanore, mais elle avait de la fièvre, haletait, et ne se réveillait pas.
Il fallait partir, les épidémies gagnait la Capitale, tout était contaminé par la mort et le sang.
Zérus sortit de sa poche, le papier de Bélistan, indiquant l'emplacement de sa soit disant base.
S'était peut être le seul espoir.
Zérus n'était pas non plus en grande forme, il avait été blessé à de nombreuse reprise, et après sortit la balle de son épaule, il fallait soigner la blessure.
Il désinfecta à l'alcool à brûler, mais cela s'était pas suffisant, il lui fallait un endroit sur pour dormir, car les morts contaminés ne l'attaquaient peut être pas, mais ils le feraient surement sur Anabélanore.
Ainsi s'en alla Zérus qui porta Anabélanore sur son dos, en tirant une palette à roulette avec plusieurs sac à dos dessus.
En cas d'attaque, s'il devait abandonner la palette, il pourrait au moins prendre l'un des sac à dos, contenant tout le nécessaire pour quelque jours.
Il fallait sortir de la Capitale à pied, car les routes étaient difficilement pratiquable, et le bruit d'un véhicule, aurait ameuté les morts qui devenaient fou en les entendants.
Zérus s"était séparé d'une bonne partie de son armure, en ne gardant que les cuissardes, et le bouclier d'énergie sur le bras, qui d'ailleurs était presque à court de batterie.
Il traversa les ruines encore flambante de la Capitale, se souvenant de chaque quartier tel qui étaient à une autre époque.
Parfois, il croisa d'autre survivant en gardant son arme à portée, mais comme lui, ils le fixèrent le regard vide, las, la vie ayant désertée leur corps après avoir vu trop de massacre.
En voyant cela, Zérus cracha par terre exécré.
"Il n'y a plus de rire maintenant... Déchets que vous êtes..."
A la sortie de la ville, il entendit des cris, le forçant à se cacher.
Regardant plus loin, il vit un groupe de survivant s'enfuir, coursé par des morts contaminés infatiguable.
Au fond de lui, il sentait son devoir d'aider, mais regardant Anabélanore continuer à haleter, il se décida.
"Je ne risquerai pas sa vie... Pour eux..."
Un petit garçon fut attrapé par un mort, les cris de son Père essayant ne purent rien pour son destin.
Le Père sauta sur le mort la bloquant au sol, et ce fut que quelque instant après, que son propre fils vint l'attaquer.
Zérus n'avait pas agit, peut être aurait t-il pu sauver ses personnes, peut être aurait t-il juste attirer la colère des morts qui l'avaient pour l'instant épargné.
On ne revient pas sur les décisions prisent, il faut les assumer, Sonarei ne méritait pas non plus son destin, comme beaucoup d'autre.
En ses temps noirs, il ne fallait pas essayer de jouer les héros, car il n'y avait que la perte à recevoir de la vertu.
Le soir, Zérus installa un campement dans la remorque d'un camion, sont l'avant avait brûlé.
Il ne fallait pas essayer les stations, ou les bâtiments isolés, car ils étaient bien trop visible pour les pilleurs.
Zérus s'occupa d'Anabélanore, mais il fallait lui faire une toilette.
Il la déshabilla, et avec l'eau qui avait fait chauffer avec une bouillotte, il commença à la laver avec une serviette.
La lavant, parcourant ses jambes, ses cuisses, son ventre, son bassin ainsi que sa poitrine, Zérus se sentit très mal comme à chaque fois.
Quelque chose s'agitait en lui, le désir...
Il la désirait, seigneur qu'il la désirait, toutes ses pensées qui l'incitaient à franchir le pas.
Mais il termina, la rhabillan sans rien faire.
Ce sentiment était la preuve qu'il était lui aussi touché par le vice, comment un homme digne de l'être, pouvait bien avec l'envie d'abuser d'une femme dans le coma et blessée?
Indigne, porc, Zérus se traita de tous les noms.
Il était l'ancien Général, ami de l'Empereur, qui lui avait ouvert son coeur par ce qu'il était différent.
Zérus alla à l'extérieur respirer, regardant le ciel chargé de nuages épaix.
"Je vaux mieux que ça... Je ne dois pas changer... Pour la Princesse... Comme pour moi..."
le lendemain en se réveillant, Zérus sursauta en voyant deux mortes contaminées à coter de lui.
"Arrière!" Cria t-il paniqué en n'ayant que pistolet.
Il alla vers Anabélanore, la cachant derrière lui.
Etrangement, les deux mortes ne bougèrent pas, en se contentant de l'observer.
"Que... Pourquoi ne font t-elles rien...?"
Les cavités des yeux des deux mortes qui n'en avait plus étaient étrange, ils brillaient d'énergie violettes.
Zérus se redressa, prenant doucement son sac, son épée, et la corde de la palette à roulette.
"Je ne sais pas ce qu'elles veulent... Mais n'attendons pas qu'elles réagissent..."
Tout en douceur, il ficela de nouveau Anabélanore sur lui, mais soudain, alors qui s'apprêtait à partir en reculant prudemment, les deux mortes s'adressèrent à lui, de leurs voix qui raisonnaient comme à travers un autres monde.
"Zérus... Elle te veut..."
"Ton âme raisonne au coeur de Rashka..."
Choqué il resta tétanisé, fixant les deux mortes qui firent demi-tours., retournant en ville.
Zérus ne comprit ce qu'elles voulaient dire, une anomalie? Impossible de le savoir.
Il ne traîna pas plus, gardant à l'esprit ce que les deux mortes avaient dit.
"Rashka... Qu'est ce...?"
Plus de deux semaines passèrent, en suivant le GPS, mais il arriva enfin aux montagnes de Ar'enros.
Un long trajet qui fut pas sans encombre, car plusieurs groupes de pilleurs traversaient le désert du Nord.
La fatigue également était féroce, et l'état pitoyable dans lequel il était.
Ses blessures ne guérissaient pas, étaient infectées malgré ses précautions.
L'état d'Anabélanore s'était légèrement amélioré, ses hématômes au visage s'étaient bien résorbés, mais son état psychologique semblait plus à crainte, et ses jambes se guérissaient pas.
Une dernière colline, dont le sommet redonnerait tout les espoirs, ou la fin.
Si Bélistan avait menti, il n'y avait plus rien à espérer.
Zérus grimpa, encore et encore, pour finalement...
Ne voir que le flanc d'une montagne, sans rien.
"Non... Bélistan... Pourquoi..."
Il tomba à genou, se résignant, mais alors que tout espoir le quittait, un reflet lumineux attira son attention.
"Du métal... Du verre..?"
Dégainant ses jumelles, il aperçut un véhicule de l'armée intact.
Sans attendre, il trottina jusqu'au véhicule, le voyant comme la providence.
Le véhicule était fermé à l'aide d'un lecteur de carte, et la présence d'explosif à l'intérieur avait clairement été mit en évidence.
"Un..lecteur de carte..?"
Si Bélistan l'avait installé la pour lui, il a dut sans aucun doute faire en sorte que seul lui puisse l'ouvrir.
Zérus sortit sa carte personnelle permettant seulement de rentrer dans le Palais Impérial, et l'enfonça à l'intérieur du lecteur, qui bipa une seconde pour recracher la carte.
"Quoi?! Tu ne peux pas me faire ça... je t-en prie..."
Zérus frotta le carte jusqu'à ce qu'elle devienne brillante, et la redonna au lecteur.
Une seconde, deux secondes, soudain un voyant devint vert en restituant la carte.
La porte s'ouvrit en désamorçant la bombe, faisant presque rire Zérus soulagé.
"Bélistan enfoiré... Tu a copié ma carte... Mais comment t'en vouloirs avec ton petit manège..."
Zérus jeta la bombe, installa Anabélanore dans les sièges arrières, et prit le volant.
Une fois encore, sa carte fut demandée pour activer le véhicule, et à peine il la redonna au lecteur, qu'un écran s'alluma sur le tableau de bord, en indiquant une destination.
"Je suppose.. Que s'est la fameuse base... Ce n'est pas trop loin..."
Zérus démarra, se dépéchant d'aller aux coordonnés indiqués.
En fin d'après midi, il arriva dans un sentier entres deux montagnes, et progressant plus en avant, il vit une grande base entourés de murs en métal .
La vue de cette base parsemée de miradors balayant la zone avec des projecteurs, provoqua le rire de Zérus.
"Princesse! Nous y somme... Enfin, la civilisation!"
Rapidement il roula jusqu'à l'entrée principale, qui s'ouvrit d'elle même à l'approche du véhicule.
De l'autre coté, un comité d'accueil attendait, avec Bélistan en tête.
Il se gara devant, et sortit faisant face à Bélistan qui souriait.
"Tu t-en es sorti Zérus, je n'avais aucun doute."
Bélistan tendit la main, mais Zérus l'enlaça avec grattitude, comme un frère.
"Je ne sais comment te remercier..."
"Allons allons... Tu empeste et tu es sale..." Se moqua Bélistan un peu tout même mal à l'aise, lui qui était toujours si élégant.
Zérus le lâcha, retournant à la voiture, pour y sortir Anabélanore.
"J'ai besoin de médecin..."
"La Princesse... Vivante... Très bien suis moi..."
Bélistan fit signe aux soldats derrière de se décaler, laissant passer Zérus.
"Heureux de vous revoir Général."
Lança un soldat attirant l'attention de Zérus, qui reconnu des hommes à lui.
"Vous tous..."
Les soldats hochèrent la tête en souriant.
S'étaient les forces frontalières chargés de repousser les Raykins pendant la révolte, maintenant que l'Empire n'était plus, ils avaient rejoint le seul endroit où aller, à l'appel de Bélistan.
Anabélanore fut amenée aux urgences qui était déjà bondé de refugié.
Les médecins s'occupèrent d'elle sur le champs grâce à l'appuis de Bélistan qui semblait être le patron des lieux.
Zérus put s'asseoir, et respirer un grand coup, sentant la fatigue arriver au galot à la disparition du stress.
Soudain, Bélistan arrive avec deux infirmiers.
"Vous pouvez vous occupez du Général dès maintenant."
"Oh... Ca va Bélistan, juste du..."
"Dès maintenant." Rajouta Bélistan n'écoutant pas l'avis de Zérus qui fut emmené dans un bloc opératoire.
Durant trois jours, Zérus se reposa dans l'infirmerie, après que les soins intensifs qu'il reçu avec beaucoup de vigilance, car sa vie était bien trop précieuse.
Il se réveilla finalement, dans sa chambre médicalisée flambant neuve.
Tout ce qui s'était passé à la Capitale semblait n'avoir été qu'un horrible cauchemar, pourtant, les blessures sur son corps démontraient le contraire.
Il soupira, comprenant que l'enfer vécu n'était pas le simple délire de son esprit, mais une réalité bien trop dur à accepter.
Un repas à la base d'aliments lyophilisés l'attendait sur sa table de chevet, ne donnant guère envie de l'engloutir.
Mais Zérus savait qu'il avait besoin de force pour aider Bélistan, et peut être, reprendre un peu d'utilité.
Il avala d'une traite, et se leva en retirant les perfusions, pour arpenter les couloirs à la recherche de la chambre d'Anabélanore.
Zérus arpenta un long moment les couloirs bardés de blessés qui n'avaient pas eut son traitement.
Certain le regardèrent surprit, d'autres restèrent restèrent livides, mais aucun avec aigreur, le rassurant, il n'y avait sans doute pas de rebelle ici.
Après un peu de recherche, il trouva un couloir à l'écart de tout, menant à des chambres à l'écart.
Dans l'une il vit la seule fille de la famille Tial'Rose, la jeune Lilith qui fixait son lit indéfiniment, l'esprit absent.
Aucun doute, que elle aussi avait subie et vue bien trop d'atrocité.
Zérus continua jusqu'à voir dans la vitre sans tain de l'autre chambre, une femme à la chevelure violette.
"Syndra..." Se murmura t-il les yeux écarquillés.
Un sourire de joie commença à dessiner sa bouche, mais il aperçut devant elle, Anabélanore allongée, la fixant avec son regard le plus haineux.
"Que..."
Une raillerie de Syndra, Anabélanore prit une lame d'opération, et se tailla les veines du poignet.
Dans l'instant Zérus entra dans la chambre, bousculant Syndra pour attraper le poignet de la Princesse en le serrant le plus possible pour arrêter le sang.
Alors que Syndra resta stupéfaite de le voir, Zérus interpella un infirmier de passage pour venir l'aider.
Ce dernier alla au secourt de la Princesse laissant à Zérus le soin d'attraper Syndra au décolleté.
"Qu'est ce que tu fabrique Syndra?!"
Elle resta sidérée un instant, ne comprenant pas.
"Je... Je lui donne ce qu'elle veut..."
"Tu es folle?! Tu vois bien que la Princesse n'a pas besoin d'être enfoncée davantage!"
Subitement Syndra s'énerva, faisant lâcher Zérus.
"Suffit là!! Il n'y a plus de Princesse qui tienne maintenant! C'est une femme comme les autres! Une femme qui n'a même plus envie d'avancer! Je me bat et travaille pour des survivants qui veulent d'un avenir, pas pour dépressive qui à besoin de câlin! Merde Zérus! Depuis combien de temps tu es devenue une nourrice!?"
Ce dernier pointa Syndra du doigt en la fixant avec son expression la plus noire.
"Tu ne t'approche plus de la Princesse... C'est clair...?"
"Zér..."
"C'EST CLAIR?!"
Furieuse et très vexée par ses retrouvailles, Syndra s'en alla le pas martial en se faisant stopper un instant par Bélistan qui regardait discrètement à la porte.
L'infirmier rassura Zérus, affirmant que la Princesse s'était bien loupée, et que la blessure n"était pas sérieuse.
Cependant il lui fallait encore du repos, et Bélistan fit signe à Zérus de le rejoindre, ce qu'il fit.
"Alors, ça va mieux?" Demanda Bélistan en reprenant son chemin dans le couloir suivit par Zérus.
"Oui.. Je ne sais comment de remercier... Aah... Idiote de Syndra... Qu'est ce qu'elle peut être mauvaise avec les autres parfois..."
Bélistan se mit à rire discrètement.
"Elle est méprisante et orgueilleuse, s'est vrai... Tu sais... Tu es l'une des rare personne qu'elle apprécie vraiment... Fais attention à comment tu lui parle, elle est très susceptible, et venant de toi..."
"Cela n'excuse pas tout.. Pas avec son comportement vis à vis de la Princesse... Ce n'est pas la première fois que je la sermonne pour des faits similaires..." Répondit sèchement Zérus sans faire attention au sous entendu de Bélistan qui soupira.
"D'ailleurs Bélistan... Cette base est impressionnante... J'ignorais que tu avais de tel fond..."
Soudain Bélistan s'arrêta lui faisant face.
"J'ai eu des soutient..."
"Vraiment? Qui? Il y a encore des personnes censées capable faire ça?"
Le visage de Bélistan se fit plus hésitant.
"Hum... Je voulais justement te voir pour ça... Suis moi..."
Bélistan emmena Zérus bien plus profond dans la base, jusqu'à ses bureaux.
A l'entrée d'une salle, deux soldats, visiblement n'appartenant pas aux anciennes forces Impériales, arrêtèrent Zérus.
"Bélistan?"
Ce dernier face à lui soupira, très gêné.
"Ah oui... Tu n'es pas armé...?"
En peignoir médical, il y avait peu de chance qu'il soit armé, pourtant Zérus sortit de l'intérieur du vêtement, un pistolet en se justifiant.
"C'est l'époque qui veut ça..."
Les soldats firent tout même une fouille rapide en tapotant, pour voir s'il n'y avait rien d'autre de dissimuler, mais ils ne trouvèrent rien d'autre.
Zérus put rentrer avec Bélistan dans une salle de réunion doté d'une grande table ronde bardée de chaise.
Il s'assit non loin de Bélistan, qui posa ses coudes sur la table en tapotant ses pouces entre eux.
"La fouille était obligatoire...?"
"Malheureusement oui... Je te prie de rester d'ailleurs le plus calme possible Zérus... L'emportement n'aidera en rien..."
"Pourquoi tu me..."
Soudain une autre porte en face de Zérus s'ouvrit, laissant passer deux soldats, ainsi qu'un Elfe.
Zérus se redressa exacerbé, hallucinant par la personne qui se trouvait en face.
"TOI!!"
"Bonjour Général, vous me semblez bien en forme."
Cet Elfe n'était nul autre que Volrantis, ce noble félon traqué par Zérus durant des semaines.
"ENCULE DE TRAITRE!! JE FAIS TE FAIRE LA PEAU!!" Lança furieux Zérus en tapotant à l'emplacement de son arme pour se souvenir qu'elle n'y était plus.
"Calme Zérus! Les choses ont changées!!" Essaya vainement d'apaiser Bélistan en restant assis.
"La seule chose qui a changée et le fait que sache où ce rat se trouve!! UN TRAITRE RESTE UN TRAITRE!!"
Zérus se rua vers Volrantis malgré ses blessures, prêt à le tuer à main nue.
Tout à coup les deux soldats se mirent devant lui, le bloquant.
"LÂCHE COMME TOUJOURS!!" Hurla plein de haine Zérus qui ne pouvait pas avancer.
"Général... Oh, non... Vagabond du nom de Zérus Flam'Dryn... Je vous prit de vous calmer... Vous faite honte à ceux vous hébergeant aujourd'hui..."
Zérus fit un pas en arrière, commençant à comprendre.
"Quoi?! Bélistan est ce vrai?!"
"Volrantis est effectivement propriétaire de 63,8% de la base... De tout les actionnaires, il est celui qui possède la plus grand part..." Répondit Bélistan qui semblait lui même pas tellement enjoué par cette réalité.
Cela fit halluciner Zérus qui tendit les bras en désignant la pièce.
"Alors toute cette charité... Cette nourriture et ses murs, ont été battit avec l'argent de la pègre... Avec le sang des innocents?!"
"Tu exagère Zérus..." Rétorqua Bélistan qui fermait les yeux en écoutant les sourcils froncés.
Tout à coup Volrantis fit un pas vers Zérus.
"Vous nous fatiguez avec vos valeurs Général... Vous aussi vos mains sont tâchés de fautes, alors ne venez pas me rétorquer votre saint texte comme le plus zélé des croyants!"
"Je vais me salir encore une fois les mains en écrasant ta gueule VOLRANTIS!!"
Brusquement Zérus essaya t'attraper Volrantis qui sursauta, et qui grâce à ses soldats, évita la poigne avide du Général vengeur.
"Suffit Zérus!! Tu es ridicule!" Interpella Bélistan en se levant;
"Ridicule...? Je m'en tiens à mon engagement, dans cette vie comme dans l'autre... J'ai de l'honneur moi! Je ne sais pas pour toi Bélistan, mais je refuse d'être au soin de ce traître qui a condamné l'Empire... Je préfère m'en retourner à tenter ma chance dehors..."
"Tu ne peux pas faire ça?!" S'exclama Bélistan n'en revenant pas.
Zérus se retourna vers la sortie prêt à partir.
"Bien sur que je le peux... La Princesse sera pas non esclave du tueur de ses parents..."
"Faite comme vous voulez Général... Je doute que vous surviviez à vague de destruction qui s'approche..." Lança Volrantis les bras croisés.
"Comment ça... Qu'est ce qu'il veut dire...?" Demanda Zérus en s'arrêtant.
Bélistan le fixa avec son regard le plus dramatique.
"La chaîne de volcan d'Ilnadiava entrer en éruption d'un jour à l'autre... C'est maintenant une certitude... Cette catastrophe naturelle sera telle, qu'elle engloutira notre monde dans un nuage de cendre volcanique..."
La fin de Dafaygua était alors annoncé, l'extermination, qui survivra dans un tel monde?
Zérus se posa sur une chaise, totalement dépassé, cette folie en était arrivée là...
Bélistan se mit à coter de Zérus, mettant sa main sur son épaule.
"Tu comprend maintenant... Nous ne pouvons plus nous permettre de perdre du temps avec la rancune... Nous avons tous besoin de l'autre, et nous avons besoin de toi..."
Sous le choc, Zérus avait du mal à concevoir l’énormité de la menace.
"Aider...? Pourquoi faire...? Vous avez une solution...?"
"Oui... Nous quittons ce monde... Pour un autre..."
Zérus se mit à rire sarcastiquement, à la choix paniqué et amusé par cette solution totalement irréaliste.
"Quitter ce monde..? Ahah... Ahahah... Vous avez trop regarder de film..."
Volrantis fit un pas prudent en avant.
"Pourtant... L'Archimage Quivia et sa Fille sont capables de construire un portail vers un autre monde."
Le Général tressaillit, repensant aux dires de son ancienne cadette dans la chambre.
Je me bat et travaille pour des survivants qui veulent d'un avenir, pas pour dépressive qui à besoin de câlin!
"Syndra... Alors c'est ça..."
Il se tourna vers Bélistan choqué, repensant à la chambre dans le Palais de ce dernier.
"Tu l'exploite... Tu profite d'elle et de sa Mère..."
Immédiatement le visage de Bélistan se fit énervé, et répondit sèchement.
"J'ai offert une nouvelle vie à sa Mère... Syndra n'a jamais été à plaindre avec moi... S'est grâce à mon attention qu'aujourd'hui elle est capable de fabriquer notre salut..."
Zérus tomba des nues, Bélistan pouvait bien mentir, et si même lui avait commit ce genre d'acte...
Le Général baissa les bras, abdiquant.
"Très bien... Je vous aiderai..."
Ainsi Zérus eut comme première charge de réorganiser les forces de la base.
Il était le Général, ses soldats continuèrent de le servir avec zèle, lui plus que quiconque maintenant.
Une dévotion plus que nécessaire face à l'arriver de réfugiés toujours plus nombreux, mais qui tous, par rapport à leur état psychologique, ne pouvaient entrer, obligeant des expulsions violentes, condamnant ce dernier à une mort inévitable.
Cependant, il était hors de question de prendre le risque d'amener une personne faible d'esprit, qui aurait pu provoquer de nouveau des problèmes.
Le temps était trop précieux, car la mort arrivait.
Zérus essaya de pénétrer dans le laboratoire de Syndra, sans succès pendant plusieurs jours, dut à la présence de soldat de Bélistan surveillant l'entrée.
Des soldats d'élites, spécialiser dans l'affrontement des mages.
Étrange, Bélistan se prétendait sauveur de Syndra et de sa Mère, pourtant, des combattants lui appartenant, formés spécialement pour faire face aux genres de menaces que pourraient devenirs Syndra et sa Mère, les gardaient.
Cela ne plaisait guère à Zérus, mais que pouvait t-il faire...
Encore une fois, la possibilité de voir Esaphaé Quivia lui fut interdit.
Il alla voir tout les jours la Princesse, qui était muette comme une tombe, toujours en deuil par la mort de sa sœur.
Discutant avec les médecins, Zérus apprit qu'Anabélanore ne retrouverait plus jamais l'usage de ses jambes.
Les lésions étaient trop importantes, les os comme les muscles avaient subit des blessures irréversibles.
Zérus était peiné, mais elle était vivante... Même si cela serait dur pour elle, il sera ses jambes jusqu'à ce qu'une solution puisse être trouvée, si une solutions existait.
Le vrai danger, venait de l'état psychologique de la Princesse, les médecins ne pouvaient la laisser sans surveillance car elle pouvait attenter à sa vie à tout moment.
Pendant des jours , il resta le soir à son chevet, parlant tout seul, sans espérer une réponse de sa part.
Il essayait de la faire manger, une chose pas si aisée, car il était rare qu'elle accepte de le faire.
Anabélanore était inaccessible, refusant de reprendre le dessus, inquiétant Zérus qui pourtant ne désespéra pas.
Jusqu'à ce qu'un jour, après une tentative de la faire sourire, elle piqua soudainement une colère noire, en hurlant après lui folle de colère, mais surtout ne supportant plus sa bonté alors qu'elle se sentait au plus mal.
Zérus encaissa toute la colère de la Princesse sans dire un mot, jusqu'à ce qu'affaiblit, elle se calme.
Il n'en fut que des plus ravi, car elle avait enfin brisée son silence pour sortir tout ce qu'elle avait sur lez corps.
Trouvant les mots pour lui répondre , la Princesse s'étant libérée d'une partie minime, mais nécessaire de sa douleur, fondit en larme dans ses bras.
L'étau enfin brisé, Anabélanore accepta les jours suivant, de se nourrir, d'arrêter de se mutiler, et de vivre.
Peu de temps après, Zérus surprit Syndra en pleine discutions houleuse avec Bélistan.
La véritable nature des relations entre ses deux là restait encore un sombre mystère, énervant Zérus qui savoir le fin mot.
S'approchant d'eux, il entendit leur discutions,qui faisait mention d'une expédition à l'extérieur, pour y chercher un appareil nécessaire à la réussite du portail de Syndra.
Alors qu'elle voulait absolument y aller, Bélistan s'y opposait fermement, assurant que ses hommes étaient capable de le faire sans elle.
Toutefois son comportement ressemblait plus à celui d'un grand frère essayant de protéger sa petite sœur de son impétuosité.
Subitement Bélistan attrapa Syndra au visage pour le plaquer à son torse en lui susurrant à l'oreille, forçant Zérus à intervenir.
Il rejoint l'avis de Syndra, et pour convaincre Bélistan de la laisser, il se proposa de l'accompagner.
N'ayant plus le choix, Bélistan abdiqua, laissant partir Syndra, qui semblait plus précieuse qu'un simple outil à ses yeux.
L’expédition se déroula sans encombre, car la ville des labos des sciences avaient été désertée depuis longtemps.
Seule la présence d'un mort contaminé vint entraver le convois, qui ne fit que lui rouler dessus.
Toutefois, Zérus profita de cette occasion pour demander une faveur à Syndra pendant qu'elle était avec lui.
"Hein... Tu veux ma voir ma matrone...? Pourquoi faire..." Répondit froidement Syndra qui n'avait toujours pas digérée l'altercation dans l'hopitale.
"Juste la rencontrer, j'ai le droit non?"
"Peuh... Je me demande bien... Tu préfère les gamines, alors ma Mère de presque 500ans..."
Malgré la réticence de Syndra, Zérus put enfin avoir un libre accès à la légendaire Grande Magistrice, sous la surveillance de Bélistan qui fut présent .
Pénétrant dans le laboratoire où il vit le grand portail, il rencontra une femme légèrement plus petite que Syndra, mais qui lui ressemblait presque comme une jumelle, à la seule vrai différence des cheveux qui étaient détachés et mi-long, à contrario de Syndra qui les avait constamment attachés et vraiment très long, mais également d'un charme bien plus doux, plus envoûtant dans son regard comme dans son sourire, que sa fille la hargneuse.
"Magistrice Esaphaé Quivia... C'est un honneur de rencontrer la Mère de Syndra..." Lança Zérus sous le charme.
"Eheh... Merci Général... Votre honneur à me rencontrer est inattendue, mais il est le bienvenue..." Répondit Esaphaé gênée.
"Oh... Vraiment? pour qu'elle raison?"
"Par ce que tout le monde l'accuse de tout les maux du monde... T'es con ou quoi..." Répondit avec beaucoup d'aigreur Syndra assise sur une table en train de manger une ration.
Zérus se rappela qu'elle était la personne ayant combattue la Déesse jadis, et que par ce qu'elle avait échouée, que tous la détestaient.
"En tout cas... Général, ma fille m'a beaucoup de parlé de vous..."
"Vraiment? Qu'à t-elle dit? Rien de..."
"Que tu étais un amateur de gamine... Un aveugle incapable de voir une vraie femme..." Vociféra Syndra en se levant, grognant une frustration antérieur.
Bélistan à coter d'elle se mit à sourire, essayant de ne pas rire, mais Esaphaé elle, en fut des plus embarrassée se contentant de rire jaune.
Zérus effectivement très aveugle, soupira sans véritablement comprendre les raisons de la colère de Syndra, préféra y faire abstraction.
"En tout cas Dame Esaphaé, votre fille vous ressemble de façon assez stupéfiante, mais la différence entre vos caractères est très flagrante. Excusez moi, mais vous êtes une femme magnifique..."
"Oh..."
"L'inconscient..." Murmura Bélistan pendant qu'Esaphaé se mit à rougir surtout surprise.
"Hein?!!"
Syndra arriva comme un missile sur Zérus, se mettant face à lui rouge, très vexée en tapotant furieusement du doigt sur le sternum de celui.
"Tu nous fait quoi là?! Tu dis ça à ma Mère et moi je n'ai pas de charme c'est ça?! Tu a un problème avec ma personne Général?! Dit le moi maintenant que l'on règle nos comptes ici! Je vais t'envoyer dans une autre dimension à errer dans le néant salaud!"
Zérus n'avait jamais vu Syndra dans une telle colère, il reculait en levant les mains pour essayer de calmer Syndra.
Tout à coup, Esaphaé attrapa sa fille par derrière, entourant ses bras à son cou en riant.
"Ahah! Du calme Syndra... Le Général ne voulait pas dire ça de cette façon... Tu es peut être un peu trop impétueuse... Hein."
Esaphaé pinça la joue de Syndra qui étrangement se calma rapidement, en continuant de lancer son regard noir à Zérus.
"Tss! De toute façon il a rien comprit... Ce mec est une cause perdue..."
"Tu es très bien ainsi... N'est ce pas Général?"
Zérus avait enfin comprit le lien de Syndra avec sa Mère...
Elles étaient indissociable, leur amour l'une pour l'autre était d'une pureté telle, que cela mit de la baume au cœur de Zérus qui retrouva espoir.
Syndra souriait, collant sa joue à celle de sa Mère, un câlin innocent, quelque chose de banale, mais que Zérus n'avait jamais vu auparavant.
Une telle complicité, s'était quelque chose de fabuleux, une chose, que tous, y comprit lui, devait apprendre et découvrir.
Car aucun vice, si exquise pouvait t-il être, ne semblait pouvoir rivaliser avec cela.
Zérus se mit à sourire en hochant la tête.
"S'est vrai... Tu es déjà parfaite Syndra... Si telle est ta joie... Tu n'a rien besoin de changer..."
Syndra resta pantois, se mettant à rougir à l'amusement de sa Mère.
"Bien... Si tu a comprit alors... Bon... S'est sincère hein...?"
"Évidemment."
Elle serra les poings, en réprimant une honte intérieur.
"Alors... Tu acceptera, de venir diner... Dans ma chambre ce soir...?" Demanda timidement en prenant une grande dose de courage.
"Pas ce soir! Je dois m'occuper de la Princesse, mais si tu veux, demain on peut s'entraîner un peu si tu a le temps."
"Hein..."
Syndra resta muette tétanisée, alors que derrière Esaphaé soupira exaspérée.
Bélistan se retenant, laissa passer un rire, qui transforma le visage ulcéré de Syndra, en décrépitude mêlé à une profonde colère.
"Maman... L'un de mes révolver... Vite... Ça me démange..."
Zérus pencha la tête sur le coté, ne comprenant toujours pas.
"Qu'y a t'il? J'ai dit quelque chose qui n'allait pas?"
"Tu as trois seconde pour partir de mon champ de vision Zérus... Passé se délai, je ne répond plus de rien... Mon pistolet!" Ordonna Syndra se contenant tellement qu'elle peinait à gérer le son de sa voix.
Esaphaé prit le maximum de temps possible pour éviter de donner l'un des magnum de Syndra.
Soudain Bélistan arriva, attrapa Zérus par l'épaule avec son sourire, beaucoup plus prononcé que d'habitude.
"Très bien! S'était vraiment très amusant! Mais on doit y aller! Viens Zérus..."
"Tout de suite? Bon, au revoir Dame Esaphaé!"
Bélistan entraîna Zérus vers la sortie, croisant le regard furieux de Syndra trop amusé.
"Arrête de rire!!" Cria Syndra à Bélistan.
"Rire? Jamais de la vie..."
Ils s'en allèrent, laissant Esaphaé, au bon soin de calmer sa fille.
Durant la semaine, la nouvelle tomba, la chaine de volcan d'Ilnadiava était entrée en éruption, ravageant tout l'Ouest juste dans son explosion.
Les jours étaient désormais comptés, neufs jours avant que le nuage de centre arrive jusqu'au Nord, jusqu'à eux.
Tous travaillèrent avec acharnement, car les premiers résultats de Syndra était arrivés.
Un monde hivernal les attendaient, et tous devaient fournir de quoi survivre dans un froid polaire jamais connu par Satyanes.
Leur monde n'avait que très peu de région froide, et le climat avait toujours été chaud.
L'arrivé sur un monde arctique serait une nouvelle épreuve pour eux.
Zérus avec l'aide de ses soldats, forcèrent les réfugiés à se mettre au travail pour fournir de quoi tenir sur place.
Des travaux forcés qui firent énormément rouspéter l'opinion général qui ne savait pas que la fin approchait.
Pourtant, la rumeur de l'explosion des volcans dans le Sud Ouest, commençait tout juste à se répandre parmi les réfugiés.
La demande de Bélistan, la pression des soldats, tous commencèrent à comprendre qu'une catastrophe arrivait.
Durant huit jours, des transports firent des allers retours entre les villes et la base dans le but d'obtenir du textile, encore plus d'aliment, du appareils capable une fois modifiés, de permettre des cultures dans des endroits difficiles, des sources d'énergies portatives, des plans d'ingénieurs pour la construction de centrale énergétiques.
Un nécessaire indispensable qui préleva son dut en vie, car beaucoup de transports partirent, mais une partie n'en revint jamais.
Le soir du dernier jours sur Dafaygua, Bélistan alla dans la chambre d'Anabélanore qui passait ses journées dans le lit à regarder l'extérieur désolé.
"Princesse."
Elle se tourna vers lui, le regardant sans expression, en hochant seulement la tête.
Allant jusqu'à elle pour se mettre à genou en lui prenant ses mains en les enveloppants dans les siennes, il al fixa pour lui dire.
"Princesse... Nous partons pour un voyage sans retour... Me suivrez vous dans l'inconnu?"
Une fois encore, Anabélanor sans expression, acquiesçant de la tête.
Le lendemain soir, tous étaient rassemblés dans le laboratoire de Syndra et de sa Mère, qui attira l'attention de plusieurs citoyens, mais qui aucun ne pouvait reconnaître sans son nom.
Tout le peuple Satyane encore civilisé était rassemblés, et alors que le gigantesque portail s'ouvrir intimidant tous par la magie verte, violette et orange ondulant, tourbillonnant comme un puits sans fond, le craquement des montagnes face à la tempête qui s'approchait n'offrait plus aucun choix.
Le lourd matériel de construction, l'outillage et autres fut envoyés dans le portail en premier, laissant maintenant maintenant la place à chacun.
Personne ne voulait faire le premier pas, mais alors que Bélistan avait expliqué la situation, la peur de l'inconnu était présente.
C"est alors que Zérus habillé chaudement, fit le premier pas en se mettant face au gouffre de cet espace encore inconnu nommé Vide.
Attachée sur son dos, Anabélanore dans un grand manteau et encapuchonnée, regardait elle aussi cet incroyable magie.
Zérus tourna la tête vers Anabélanore, qui le fixa avec détermination montrant qu'elle était prête.
Ils se prirent la main, et il lança à tous.
"Nous ouvrons la voie..."
Il sauta dans le vortex avec Anabélanore, serrant sa main avec une crainte toute à fait naturelle.
Cela ne dura que quelque seconde, mais sa traversé dans le Vide fut particulièrement douloureux.
Syndra l'avait prévenue, il n'avait pas de magie, et le Vide compresserait son corps jusqu'à ce qu'il en meure à cause de cela.
Il put à peine ouvrir les yeux, ne voyant que des aurores boréales violettes et verte dans un espace infinie orangée.
Cela était beau, mais à peine il put le réaliser, que son visage heurta la neige, et un vent froid remplit ses poumons.
Zérus ventre à terre, releva la tête, voyant d'immenses plaines neigeuses bordés par des chaines de montagnes.
Ils étaient arrivés dans le nouveau monde.
L'excitation de la découverte le fit sourire, mais en tournant la tête pour voir la réaction de la Princesse, il s'aperçut qu'elle s'était évanouis par le voyage qui avait éprouvée son fragile corps.
D'autres arrivèrent, sortant de brèche dans la réalités un peu partout autour de Zérus, inquiet pour la Princesse, lui avait donné l'un de ses manteau.
Zérus alla ceux dans le besoin, certain étaient juste étourdis, d'autres avaient également perdus connaissances, mais rien de sérieux, car l'exposition dans le Vide avait été très court.
Tout à coup, Volrantis tomba juste à coter de Zérus.
Le félon avait bien résisté au Vide, incroyable pour Zérus qui écrasa la neige de ses bottes juste devant la tête de celui ci.
Volrantis leva la tête, voyant Zérus le fixer avec son regard le plus haineux.
"Général... Auriez vous l'obligeance de m'aider...?"
"Dit moi Volrantis... Si je te tuais sur le champs... Personne ne pourraient rien y faire..." Annonça froidement Zérus pas en clin à le relever.
"Ma foi... Cela est fort probable... Mais quelle première image pour la venue dans un nouveau monde, que celle d'un Général tuant froidement une personne âgée."
Soudain Zérus frappa la neige du pied pour en envoyer au visage de Volrantis.
"Cette neige est trop pure pour être souillé de ton sang vermine... Nous repartons tous à zéro dans ce monde comme le souhaite Bélistan... Mais n'oublie pas... Que je ne serai jamais loin..."
"Je ne risque pas de l'oublier..." Répondit Volrantis en se redressant de lui même en s'essuyant le visage.
Bélistan arriva visiblement inquiet peu de temps après, et regroupa tout le monde pour commencer à trouver un endroit pour le campement.
Cependant pendant la discutions, Zérus ne vit pas Syndra ni sa Mère.
Elles étaient peut être en arrière, il y avait tellement de monde, et Bélistan aurait sûrement plus paniqué que cela, même s'il semblait couver quelque chose.
Le campement provisoire fut placé dans le creux d'une falaise, à l'abri du vent qui était particulièrement fort.
Mais alors que Zérus n'avait toujours pas aperçu Syndra et Esaphaé, et qu'il alla voir Bélistan pour lui demander, il vit avec ce dernier un groupe de soldat informant de la situation de la Magistrice.
"Quoi?! Syndra est partie seule à l'extérieur?!" S'exclama Zérus paniqué.
"Oui... Esaphaé demeure introuvable, et elle est partie la chercher..."
La Mère de Syndra avait disparue, Zérus ne pouvait imaginer le désarroi de sa fille.
Bélistan lança à Zérus qui était prêt à partir la chercher, un récepteurs capable de tracer des émetteurs.
"Prend ça... Tu trouvera Syndra ainsi que le campement..."
Zérus ne posa pas de question sur le fait que Syndra soit équipée d'un émetteur, et alla à sa recherche seul.
Elle était parti loin, Zérus ne connaissait pas ses terres, il ne savait même pas si elles étaient habitées.
Armé, prudent, il devait faire preuve de vigilance pour ne pas tomber dans une crevasse, il faisait nuit, et la visibilité était mauvaise dut à la neige mêlé au vent.
Un ciel chargé, seule la lumière de lampe torche bien que puissante était la pour l'aider.
Les heures passèrent, il s'approchait, et sur le radar, il remarqua que Syndra ne bougeait plus.
Inquiétude, elle avait sûrement quelque chose, le forçant à accélérer.
C'est alors qu'en distinguant le reflet brillant de l'un des pistolet de Syndra, et sa chevelure dans la neige, que Zérus aperçu une bête s'approcher d'elle.
Un canidé, ressemblant à un loup en plus grand, et surtout beaucoup plus trapu.
Des yeux jaunes, un pelage épais blanc et noir, d'énorme patte plates possédant de petites griffes extrêmement tranchante, une gueule pleine de croc avec deux pointes comme des défenses ressortant vers l'avant sur les cotés de la mâchoire.
Deux queues pleines de fourrure, virevoltant à l'opposé l'une de l'autre.
La bête se tourna vers Zérus en grognant pendant que lui s'empara de son épée en calmant sa respiration.
Il avait déjà affronté les sanglantes bêtes élevés par les Raykins autrefois, ce n'était pas un gros chien qui allait l'impressionner.
Tout à coup la bête se rua ivre de sang vers lui, l'impressionnant par sa vitesse.
Une première estocade, la bête essayait de l'empaler sur ses défenses.
Mais avec son espadon il bloqua et en le coinçant entre, il fit moulinet pour renverser la bête.
Cela réussit, mais elle se releva aussitôt en prenant un peu de recul.
Zérus était impressionné, bien qu'ayant rapidement localisé la faiblesse de la créature, elle était très vive malgré sa corpulence.
De plus qu'il peinait lui à se mouvoir correctement dans la neige malgré les raquettes.
Une nouvelle charge, Zérus s'apprêtait à faire pareille, mais cette fois la blesser de suite au sol.
A sa grande surprise, la bête au lieu de le charger de front, sauta sur le coté avant qu'il puisse l'attraper, et griffa tout le bras de Zérus dans la manœuvre d'un coup de patte.
La douleur était lacérante, cette bête n'était pas bête, elle apprenait vite.
Zérus devait faire attention, aucun doute qu'elle teinterait d'autre feinte, il fallait la prendre à son propre jeu.
il refit face à la bête qui chargea de nouveau, mais cette fois Zérus chargea la bête au dernier moment la surprenant.
Elle ne put sauter sur le coté et tenta alors de lui sauter maladroitement dessus.
Zérus attrapa les défenses de la bête en se collant à elle, lui asséna un puissant coup de genou renforcé par ses cuissards sous la gueule.
La bête tenta désespérément de le griffer aux jambes, mais l'armure ne laissait pas passer ses petites griffes.
Il renversa la bête sans la lâcher et ne pouvant pas utiliser son espadon sans risque, il lâcha un instant la bête pour dégainer une pistolet plus facile à manier rapidement, pour tirer trois balles dans la tête du prédateur mourut.
Zérus se précipita de suite vers Syndra, au détriment de sa blessure.
Elle s'était effondrée, plongée dans le funeste sommeil glacial, Zérus qui avait ramener d'autres manteaux, lui rajouta une couche de vêtement, et après s’être compressée la blessure avec des morceaux de tissu, retourna vers la base avec Syndra sur son dos.
Le lendemain au campement, Syndra à son réveil fut sévèrement réprimandée par Zérus comme par Bélistan.
Cela peinait Zérus, mais les recherches pour retrouver Esaphaé Quivia devait être suspendu, car tous les efforts devaient être mobilisé pour créer une véritable base, la survit de tous en dépendait.
Syndra accepta, car les soupçons de la disparition de sa Mère, se tournait désormais vers le Vide, car il semblait plus que probable, qu'elle en était jamais sortie...
La base définitive fut finalement battit aux pieds d'une montagnes emplies de cavernes, et de réseau de tunnel naturel, qui après vérification des géologues, étaient stables et habitable.
Les montagnes de ce monde étaient étrange, elles étaient toutes constellées de tunnel, de trou, de grotte, faisant de chaque une véritable fourmilière.
Après la rencontre de Zérus dans la neige, les alentours comme les grottes furent explorés pour ne pas avoir de mauvaises surprise.
Rien, ils ne trouvèrent que d'étrange créatures sans poil, à la peau brillante de dizaines de nuances de bleues et de verts sautant de stalactites en stalactites.
Les soldats avec les citoyens, sortirent les kits de montages, permettant de dresser des murs, des parois cloisonnant les entrées, et commencèrent à forer grâce au matériel rapporter entre les cavités pour faire des couloirs.
Une partie des soldats s'occupèrent d'explorer les environs, trouver du bois, de la nourriture, localiser d'éventuel troupeaux.
Syndra elle, se chargea d'aider l'installation des centrales énergétiques, car ses connaissances en ingénierie et mécanique étaient très précieuse.
En deux semaines, le plus vitale de la base fut dressée grâce à l'effort commun.
La majorité de l'édifice se trouvait à l'extérieur, un bâtiment en kits, fait dans avec un métal léger modulable, recouvert ensuite d'isolant.
Le peuple, le laboratoire, serres, et hangars avaient été installés dans les cavernes.
La situation semblait être stabilisée, et l'exploration put enfin commencer.
Pendant un an, les Satyanes survécurent dans les terres Glaciaire, surtout grâce aux vivres rationnés, et aux légères améliorations apportée grâce à Syndra.
Mais après tout ce temps, la situation n'avait pas évoluée...
Les vivres se faisaient difficiles à trouver, le froid était toujours mordant, et l'exploration ne donnait rien.
Le peuple n'en pouvait plus de survivre, la survit n'était pas une vie, et le mécontentement grondait.
Aucune solution n'avait été encore trouvée, il fallait agir.
Zérus avec ses soldats avait absorbé les forces de Bélistan ainsi que de Volrantis, et leur mission était le maintient de l'ordre.
Car avec cette longue année de privation, le retour de certain penchant mue par la faim et l’insatisfaction revenaient.
L'armée était intraitable, aucun écart de conduite ne serait tolérée, et les peines souvent très dures.
La classe dirigeante composée de Volrantis, Zérus, Bélistan, Syndra, et nouvellement d'Anabélanore, qui reprenant le dessus après plusieurs mois, avait montrée une formidable capacité à calmer l'agitation par la parole, n'avaient pas plus de privilège que le peuple.
Pourtant les regards inquisiteurs se tournèrent vers eux, leur reprochant cette impasse.
Cela était bien parti pour une nouvelle émeute, jusqu'à ce qu'un jour, Syndra arrive avec un choix.
En cherchant sa Mère dans le Vide, Syndra était tombée sur des mystérieuses Entités, qui lui proposèrent d'aider son peuple et elle, à condition que tous se soumettent à eux.
Syndra qui avait réunie l'assemblé leur fit part de la proposition, les mettant en garde contre l'inconnue.
Car bien que ses Entités avaient sûrement la capacités de les sortir de se mauvais pas, elles n'avaient pas spécifiées ce qu'elles attendaient d'une telle dévotion.
Zérus n'aimait pas ça, se soumettre? Vénéré des Déités inconnue? Les Satyanes n'ont jamais vénéré qui que ce soit à part les leurs.
Il n'avait jamais eut de Dieu ou Déesse, la seule qui se prétexta ainsi, était celle qui les avait maudit.
Comment vénérer quelque chose que l'on ne pouvait atteindre? Même la légende des créatures symbolisant des éléments et gouvernant dessus n'était qu'une fable. Les Seigneurs élémentaires? Irréaliste, cela ne pouvait que sortir que de l'esprit d'un fan de science fiction, alors vénérer des esprits malin vivant dans une distorsion d'une autre dimension...
Pourtant il était vrai que la magie appelée Vide était incroyable, les apprenties formés par Syndra pour l'assister, les manipulations de Lilith, tout cela était si irréel.
Les mages étaient personnes rarissime, Syndra était une exception, la seule Magistrice en 500, car la dernière était sa Mère.
Un vote fut proposé par Bélistan.
Zérus n'avait pas combattu pour devenir esclave vota contre, Syndra qui avait pourtant annoncée la nouvelle, en fit autant.
Volrantis énervant Zérus, lui vota pour...
Il restait maintenant plus qu'Anabélanore et Bélistan qui lui offrit la parole.
Zérus fixa la Princesse avec espoir, elle était toujours sa lumière, cette année bien que difficile, à ses cotés était surmontable.
Bien que toujours très réservée, et son sourire presque inexistant depuis la mort de sa sœur, elle avait sue se battre contre son infirmité.
La chaise roulante même où elle était posée, avait été faite par Zérus qui l'avait bricoler avec du métal et du bois.
On aurait pu lui faire mieux, mais elle décida de garder celui ci, car s'était Zérus qui l'avait faite.
Zérus avait cherché comme avec Syndra et sa Mère, une complicité inaliénable, qui commençait à fleurir doucement.
Anabélanore hocha la tête vers Zérus, et vota contre, rejoignant la majorité.
Bélistan amusé par cela, vota pour, restant dans la minorité.
Ainsi, la majorité choisie de ne pas rejoindre les Entités du Vide, gardant ainsi l'indépendance des Satyanes.
Le soir, Zérus rejoignit Anabélanore dans sa chambre, la déposant dans son lit, pour se mettre à genou à coter d'elle.
"Merci Princesse..."
"De? Le vote?"
"Cela aurait dramatique..."
Anabélanore regarda la fenêtre de sa chambre donnant sur la cavité centrale en contrebas.
"J'ai juste fait ce que tu voulais... Rien d'autre... Je fais toujours ce que les autres me disent..."
Zérus attrapa la main de Princesse inquiet.
Tout à coup, elle arbora un léger sourire amusée la rendant tellement merveilleuse aux yeux de Zérus.
"Mais cette fois, s'était pour toi. Alors, ce n'était pas si mal."
"Princesse Ana..." Répondit t-il ému.
"Dit Zérus... Tu pense qu'il y a un avenir pour nous?"
Il se leva, posant sa main sur la tête d'Anabélanore.
"Il y en a un... Tant que nous somme ensemble, il y en aura un..."
La Princesse se mit à glousser surprenant Zérus.
"Toi et moi?"
"Euh... Et bien..." Cafouilla t-il en se mettant à rougir.
Elle lui attrapa les mains, les serrant dans les siennes.
"Je te taquine... Malheureusement, il est encore difficile de se projeter dans l'avenir..."
"Un jour nous le pourrons... Je t'en fais le serment... Ana..."
L'avenir vint toquer malheureusement deux jours plus tard...
Alors que Zérus était dans la caverne servant à se restaurer avec une grande parties de ses soldats, il s'aperçut de quelque chose d'anormale.
"Dite moi les cas... Je vois que les anciens de la division, où sont les nouveaux?" Demanda Zérus à plusieurs de ses soldats qui mangeaient avec lui à table.
"Vous devriez le savoir Général? Le conseil les a convoqués hier pour une réunion concernant leur corporation."
Zérus fronça les sourcils.
"Une réunion...? Il n'y avait aucune réunion hier..."
Les soldats s'arrêtèrent de manger en se regardant inquiet.
"Comment vous êtes au courant de ça...?" Reprit Zérus lui même peu rassuré.
"Fabrim les a..."
Soudain des soldats masqués arrivèrent et lancèrent des grenades fumigènes dans la salle de restauration.
"Attaque!!"
"Mais qu'est qui ce passe?!" Crièrent les soldats attaqués en se mettant à terre.
Zérus au sol se bouchant le nez avec sa manche regarda la fumée s'étaler et les ombres de ses soldats ramper.
"AAAHHH DES MONSTRES!!" Hurla un soldat avant que d'autre le suivent.
Des ombres difforme attaquèrent celle au sol, dans un brouhaha de combat et de hurlement.
"Vous là!! Suivez moi!!" Ordonna Zérus à ses forces alentours qui se levèrent.
Avec lui, ils sortirent de la salle, se dirigeant vers une autre grotte.
Sortit de la fumée, Zérus dégaina son pistolet qu'il avait toujours avec lui, et se tourna vers la vingtaine de soldat avec lui.
"Les gars vous êtes armés?!"
"Juste notre arme de poing Général!"
"Alors... Direction l'armurerie, nous..."
Tout à coup un soldat se mut face à Zérus en lui souriant.
"Général, allez rejoindre la Princesse. Rejoignez nous à l'armurerie, nous tiendrons le temps qu'il faut."
Zérus écarquilla les yeux sous le choc.
"Les gars..."
Les soldats se mirent tous à sourirent en le fixant.
"Nous somme des soldats de l'Empire, vous êtes notre Général, mais la Princesse est notre reine."
Il attrapa l'épaule du soldat devant lui, la bouche crispée.
"Je vous remercie mes frères... Ne mourrez pas pour rien... Que nous sachions à quoi nous avons à faire..."
Zérus se retourna se préparant à partir mais tout à coup, deux soldats le suivirent.
"Que faite vous?"
"Nous partons avec vous Général, on ne vas pas vous laisser y aller seul!"
"Très bien, s'est parti!"
Le groupe se divisa en deux, Zérus allant de son coté, en direction de la chambre d'Anabélanore.
Lui et ses soldats coururent dans les grottes, ne s'arrêtant à aucun instant.
Subitement ils se plaquèrent au sol, voyant à l'étage d'une grande grotte, un groupe de civil à genou, face à deux monstres que personnes n'avaient déjà vu.
L'une des créature avait un corps de femme à peau terriblement blanche, des griffes à la places des doigts, des pattes partant en arrière comme les volatiles, et une corne longeant le crâne.
Cette créature bien qu'effrayante, émanait une étrange attraction malsaine.
Son déhanchée, sa parfaite poitrine à l'air libre et des fesses bien rebondit, cette créature avait tout de l'incarnation de la tentation.
Terrer dans les ombres à coter d'elle, se trouvait une grande créature se tenant à quatre patte.
Une créature cauchemardesque, par sa peau brune clair marqué par des tâches de sang et noir.
Deux cornes marrons ressemblant de loin à du bois, des griffes aux mains comme aux pattes, une longue queue gesticulant nerveusement derrière elle.
Un visage long et terriblement effrayant, par l'absence d'une bouche, et la présence de deux grand yeux jaunes qui fixaient sans cligner un point précis.
Zérus et sa bande cachée derrière un groupe électrogènes n'en revenait pas.
"Des monstres... D'où ils viennent...?" Demanda Zérus en murmurant discrètement.
"Des habitants vous croyez...?"
"Que font t-ils...?"
La créature sexualisée se mit à caresser le visage d'un Elfe, qui se leva vers elle totalement subjugué.
L'Elfe se donna à la créature, qui l'embrassa en insérant sa longue langue fine dans sa bouche.
Les autres citoyens, femmes comme hommes, semblaient tous comme hypnotisés par ses deux créatures.
Certains se mirent aux pieds de la succube, alors que d'autre se mirent à supplier l'autre créature qui restait sur son rocher à fixer tout ce petit monde.
Zérus serra le poing exécré par les siens.
"J'en ai assez vu... Partons.."
Ils restèrent à genou, longeant les boites métalliques servant à protéger le câblage du groupe électrogène.
Mais pour sortir de la pièce, il fallait s'exposer deux mètres à découvert pour atteindre le couloir creusé vers l'autre cavité.
A peine Zérus s'engagea à découvert, que la créature observatrice les vit en relevant aussitôt la tête, alertant la succube qui se mit à pousser un hurlement strident.
"ON SE BARRE!!" Cria Zérus à ses hommes.
A peine ils rentrèrent dans le couloir, que la créature sauta de rocher en rocher, pour arriver en contrebas en à peine deux seconde.
L'un des soldat se fit attraper par la longue queue de la bête, qui le ramena à elle pour la clouer au sol sans le tuer.
"FUYEZ GÉNÉRAL!! FUYEZ!!" Cria le soldat à Zérus qui ne put que partir en voyant la bête le fixer avec une intensité telle qu'une peur profonde secoua son estomac.
Zérus et son dernier homme fuirent, sans être poursuivi ni par la Succube, ni par la bête scrutatrice.
"S'était quoi Général?!"
"J'en sais rien... Quel cauche..."
A peine ils sortirent de l'autre coté, qu'un soldat ouvrit le feu sur eux.
"A mort les traîtres!!"
Zérus sauta au sol et tira deux balles dans le torse du soldat qui s'effondra au sol.
Ils se relevèrent, s'approchant de leur agresseur.
"Un soldat de Volrantis, Général... Ils nous ont trahis! C'est sûrement eux qui ont amenés ses créatures!"
Encore ce traitre, Zérus serra son arme avide de sang.
"Encore lui... ENCORE LUI!!"
Des voix se firent entendre arrivant vers eux, attiré par les coups de feu.
"Ne traînons pas... Nous aurons le temps de nous occuper de ce traitre après..."
Ils continuèrent, allant de grotte en grotte, jusqu'à arriver dans le hall centrale, juste au dessus de la chambre d'Anabélanore.
Il aurait espérer la voir à la fenêtre, mais il lui fallait atteindre une autre partie du hall pour la distinguer.
La salle était étrangement vide, avec quelque cadavre sur le sol.
Le chemin était devant, plus qu'une montée et il serait arrivé à la chambre de la Princesse.
Mais cela ne serait pas évident...
"Général..."
"On est attendus..."
Face à eux, deux créatures ressemblant à des Elfes aux oreilles rondes, mais mesurant bien deux mètres passés.
La peau rouge foncés, et les yeux également, ses créatures portaient chacune une armure faite de métal cuivrée, et d'os.
De long cheveux noirs, un visage et une bouche fines, montrant parfois une dentition parfaites à l'exceptions des canines qui étaient plus longues.
Chacun portaient deux espadons à la garde d'or, et à la lame noir brillant à contrejours de teinte rouge.
Les deux créatures avaient à contrario de celle rencontrées précédemment, une grande noblesse, et attendaient aux gardes à vous l'arriver de leurs invités, en surveillant le passage menant à la chambre.
"Que fait t-on Général...?"
"Ils ne semblent pas vouloir nous attaquer... Peut être peut t'on négocier..."
Zérus s'avança avec son camarade, jusqu'à arriver à cinq mètres des deux créatures.
Soudain, elles prirent l'un de leur espadon, et lancèrent les deux face à Zérus ainsi que devant le soldat.
De suite ils se mirent en garde avec leur deuxième arme, faisant comprendre leur attention.
"Un duel à mort... Je comprend mieux... Ça va aller...?"
Le soldat prit l'espadon, et le tendit vers son adversaire.
"Je m'en occupe Général.... Ne vous inquiétez pas pour moi..."
"Je compte sur toi..."
Zérus rangea son pistolet, et se saisit à son tour de l'espadon.
"Je suis prêt..."
Brusquement les deux créatures foncèrent en même temps sur leurs adversaire respectifs.
La force de ses créatures étaient stupéfiante, leurs maitrise sidérante, et pourtant, elles semblaient se retenir.
Les coups s'enchainèrent à une cadence effarante, Zérus arriva à suivre sans pourtant pouvoir riposter.
Par contre, son pauvre camarade avait déjà été blessé à trois reprise et peinait à rester debout.
"Tiens bon Déyka!"
Un nouveau coup lécha la chair du torse du soldat qui était dépassé.
"Désolé... Général... Il est...trop fort..."
La créature leva son épée prêt à l'achever sans un mot.
Déyka fit un dernier sourire, et sorti une grenade piquer au soldat de Volrantis.
"Sauvez..la Princesse Général!"
Il dégoupilla la grenade et sauta sur la créature, qui resta impassible.
L'explosion engloba la créature qui disparue dans la fumée.
Zérus qui avait reculé, vit avec horreur, le sang couler aux pieds de la fumée.
"Déyka..."
La créature sortit de la fumée intact, entourée d'une barrière rouge sang.
Les yeux de Zérus s'écarquillèrent d'effroi, devant ce sacrifice courageux, qui n'avait servi à rien.
"Non... Mourir comme ça..."
L'adversaire de Zérus se remit en garde, pendant que l'autre restait en retrait spectatrice.
Le regard de Zérus se chargea d'une colère noire, les images du Palais, les corps des soldats qui étaient tombés pour permettre l'espoir, le sacrifice de l'Empereur, et maintenant ça.
"Assez... JE NE TOLÉRAI PLUS LA MORT DES MIENS DANS LE DÉSHONNEUR!!"
Brusquement s'est Zérus qui chargea son adversaire.
Ses frappes s'enchaînèrent sans retenue, avec toute la force de la haine, surprenant son adversaire qui réussi tout de même à le blesser à l'épaule.
Mais aucune blessure ne semblait pouvoir l'arrêter, à mesure que le combat durait, le sang de Zérus dégoulinait sur ses mains, et sur l'espadon qui à son contact se mit à briller d'une teinte sanglante.
"LA TUERIE S’ACHÈVERA QUAND J AURAI MASSACRE TOUT LES PARJURES!!"
L'arme de Zérus semblait ressentir sa rage, buvant son sang, ses attaques étaient toujours plus puissante.
Un coup lourd bloqué par son adversaire le fit chanceler en avant.
Transcendé, Zérus attrapa à la gorge la créature et le força à se pencher pour lui décoller un puissant coup de genou.
La créature sonnée fit un pas en arrière en tournoyant frappant Zérus qui ne put totalement l'arrêter.
La pointe de l'arme de son adversaire racla son torse le blessant sur toute la largeur.
Zérus cria à plein poumon sans craindre la mort et la douleur, déversant flot de fendant destructeurs.
Les frappes et les parades s'enchainèrent, des dizaines de coup en une poignée de seconde, jusqu'à ce que soudain, l'espadon de la créature blessa Zérus à la main, mais la lame de Zérus lui, trancha net la glotte de la créature, qui tomba au sol en peinant à respirer.
"Crève!!"
Zérus écrasa la tête de la créature avec son pied, et y planta sa lame, se retournant ensuite vers l'autre.
"A toi mainten..."
La deuxième créature avait disparue, était partie, le laissant.
"Qu'est ce que ça veut dire..."
Il scruta prudemment les environs, cherchant un possible danger.
Mais à l'exception des tirs et des cris lointain, rien.
"Merci Déyra... Puisse tu... Retourner sur notre monde, rejoindre nos ancêtres..."
Zérus se précipita dans la monter allant jusqu'à la chambre d'Anabélanore.
"PRINCESSE!!" Cria t-il en voyant la porte.
Son cœur se serrait, la peur qu'il lui soit arrivée quelque chose.
Il enfonça la porte pénétrant dans la pièce.
"ANA!"
"Tu en a mit du temps..."
Le visage de Zérus se décomposa, car il avait atterrie sur une plateforme flottant au milieu d'un univers qui ressemblait énormément à ce qu'il avait aperçu en traversant le Vide.
Derrière lui, le passage qu'il avait emprunté se désagrégea pour disparaître, et devant lui une femme l'attendait.
Zérus ne comprenait pas ce qui était arrivé, son regard se porta sur celle qui était assisse sur un trône au milieu de cette plateforme déserte.
Une femme à la peau rouge pâle, de long cheveux blanc, tombant en arrière, dont les pointes étaient rouges sang.
Elle avait des lèvres noires, le blanc de ses yeux était d'un rouge si foncée qu’il était presque noir, ses iris par contre, d'un rouge brillant très clair, lui donnant des yeux perçant.
Cette femme était habillés d'une armure de cuivre et d'argent, son torse, ses épaulières ainsi que son bassin étaient par contre protégés par de fine plaque de cuivre et de tissus noirs, recouvert par des os parfaitement taillés pour suivre ses gracieuses courbes.
Créature , monstre, cette femme était d'une beauté mortifère à se damner.
Zérus tendit son espadon face à cette femme qui continuait de l'observer.
"Qui êtes vous...? Est où je suis?! C'est le Vide?!"
Elle leva une main désignant le monde autour d'eux.
"Non... Tu es ici, dans le monde illusoire de ma sœur. Enfermé, tout dépend de sa volonté."
La femme s'accouda à un accoudoir du trône en posant sa tête dans sa main.
"Une nécessité pour que tu prenne le temps de m'écouter..."
"Où est la Princesse?!!" Cria Zérus hors de lui.
"Elle est toujours dans sa chambre... A se morfondre de ton arrivé en voyant les tiens s'entretuer..."
Zérus grinça des dents voulant fendre en deux cette femme bien trop calme et sur d'elle.
Pourtant, à chaque fois que l'envie de se ruer sur elle le prenait, son corps se crispa, comme effrayé, le mettant en garde de ne pas la provoquer.
"Je dois rejoindre la Princesse!! Faite moi sortir d'ici!!"
Soudain, la femme se leva de son trône qui se désagrégea à son tour pour ne rien laisser.
D'un battement de sa cape rouge attachée à son bras, elle se mit face à Zérus.
"Ta Princesse ne craint rien tant que je le dis. Maintenant prendra tu le temps de m'accorder celui que je te consacre...? Où dois je dire de m'apporter une jambe de ta Princesse pour que tu puisse te calmer?"
"Démone!!"
Zérus sauta sur la femme, qui esquissa un sourire en coin.
Elle tendit la main, pour soudainement faire apparaitre une longue épée ressemblant à un cristal sanglant, qui bloqua l'attaque de Zérus sans mal.
Les deux épées s'entrechoquèrent sans se détacher.
Zérus mettait pourtant toute sa force, mais elle ne bougeait pas sans même montrer un signe de difficulté.
Elle était toute fine, pourtant elle lui tenait tête avec une facilité vexante, cette femme n'était clairement pas normal.
Zérus n'arrivant à rien recula sans baisser sa garde.
"Qui êtes vous...?"
"Cela t’intéresse vraiment...? Tu n'a après tout pas voulue m'écouter."
"Alors vous périrez en tant qu'inconnue!!"
Zérus reprit l'assaut sur cette femme obscur, ne voulant pas en entendre davantage.
Il enchaîna les frappes, mais toutes furent parées inlassablement par cette épéiste redoutable.
"Pourquoi continu tu à te battre Zérus?"
"Ne me tutoie pas monstre !!"
Un nouveau fendant raté par cette femme dont le regard semblait percevoir tout les mouvements de Zérus.
Soudain elle claqua des doigts en s'arrêtant.
Zérus fut plongé subitement dans le noir, ne voyant même plus ses mains.
"Quelle est ce maléfice encore..."
Une douleur à la tête le forçant à fermer les yeux rien qu'un instant, pour les rouvrir dans un nouveau monde, un monde qu'il reconnaissait que trop bien.
"Le... Le Palais..."
Face à lui, le Palais Impérial telle qu'il était dans ses dernières heures.
En proie aux flammes, les cadavres tapissant le sol, le sang coulant à flot sans interruption.
Il était juste à l'entrée de service, celle qu'il avait utilisée pour rentrer en ce triste jour.
Son cœur se tordait, ce cauchemar le hantait tous les jours de sa vie, et voilà que l'on forçait à revivre ses instants.
Comme à l'époque, il rentra dans le Palais, cette fois d'un pas lent, craintif mais prudent.
Tout semblait si réel, la chaleur du feu, le craquement du bois, l'odeur du charnier.
Les cadavres étaient là, mais aucun combattant, aucun bruit de combat.
Arrivant dans le hall centrale, il vit en haut des marches la pile de cadavre qu'il avait fait, et le ruisseau de sang qui s'en écoulait, tombant de marche en marche, comme un fleuve ruisselant du sommet de sa montagne.
"C'est ton œuvre..."
Zérus se retourna en panique, revoyant cette femme le regarder impassible.
"J'ai fait ce que je devais! Je me battais pour l'Empire! Pour sa survie!"
Elle hocha la tête, sans le contredire.
"C'est vrai... Tu y crois tellement..."
"Que voulez vous dire..." Demanda t-il toujours l'épée tendue.
"Ton devoir était de défendre l'Empire, mais regarde..." Dit t'elle en pointant le sommet des marches.
Se retournant, il se vit combattre, tuant sans relâche dans des effusions de sang toujours plus spectaculaire, et sur son visage, un sourire en coin.
"Tu a prit du plaisir à tuer toutes ses personnes..."
Il le savait, il en avait honte, mais pourquoi au final? Ils n'étaient que des traîtres, des chiens ne méritant aucune pitié.
"J'ai fait ce que j'ai du! Aucun d'eux ne méritait de respirer, des animaux, de la vermine rien d'autre!"
"Ils étaient faibles..."
"Exactement! Que..."
Zérus s'interrompit, sentant une fragilité dans sa motivation.
La femme passa à coter de lui, grimpant les marches doucement.
"Tu a fait ce que tu devais Zérus... Mais également ce que tu voulais..."
Arrivant en haut, le souvenir de Zérus et des rebelles se figea.
Elle se mit à coter d'un rebelle blessé, observant la blessure.
"Ton expérience te permettait de combattre différemment... Tu aurais pu tuer cette personne sans douleur, mais au lieu de ça, tu laisse le sang couler, les cris retentirent, la douleur raisonner à tes oreilles..."
Zérus avança jusqu'à la première marche, pointant le bout de son arme.
"Le châtiment pour la trahisons! La mort nette était bien trop douce!"
Un léger sourire dessina les lèvres noires de la chevalière.
"Châtiment, punissions, un cercle vertueux que tu te charge d'accomplir par ta bravoure... Mais je crois plutôt que cela n'est qu'une excuse... Tu aime le sang, le combat, et par dessus tout, tu aime être admiré..."
"C'est faux!! Tu va payer cette diffamation!"
Zérus grimpa les marches à toute vitesse, pendant que la chevalière avança en trottinant vers la salle du trône.
"Tout n'est que mensonge!!" Cria t-il en attaquant la femme qui lui faisait dos en entrant dans la salle.
Subitement elle para à l'attaque avec son épée sans se retourner à la stupeur de Zérus qui n'avait jamais vu une telle chose.
Elle se retourna soudainement frappant d'un coup de talon renforcé par l'armure dans la mâchoire de Zérus qui vola au sol.
"C'est toi qui te voile la face... Accepte ton penchant pervers, il est en toi que tu le veuille ou non!"
"Encore un mensonge..." S'énerva t-il presque hystérique en se relevant.
"Je suis Zérus Flam'Dryn, Général Supérieur de l'Empire! J'ai lutté toute ma vie pour ne pas avoir les faiblesses des autres!!"
La chevalière se mit brusquement à arborer un grand sourire, tout en se mettant en garde face à Zérus qui la chargea de nouveau plus furieux que jamais.
"C'est toi la dépravée! Je vais t’occire et te faire regretter de m'avoir fait face!!"
Plus de violence, plus de rapidité, plus d'acharnement, la chevalière prit le combat plus sérieusement, en démontrant un peu plus de son potentiel martial.
Mais Zérus n'était pas en reste, car sa colère était t-elle que ses coups frappèrent avec une force inouïs l'épée de de la chevalière.
"Qui es tu pour me juger?! Que sais tu de moi pour te permettre de me parler avec autant de désinvolture?!" Cria t-il en combattant avec toute sa rage.
La chevalière recula, s'aventurant toujours plus loin dans la salle Impériale.
"Je sais tout de toi Zérus."
Soudainement elle fit un revers par en dessous, frappant la lame de Zérus qui fut déstabilisé.
"Je t'observais lors de ce carnage!"
Une nouvelle attaque sur le flanc, que Zérus peina à contrer.
"Comment.."
"Ton escapade du Palais, à ton arrivé dans ce campement." Avança t-elle en enchaînant les attaques à une vitesse soudainement plus rapide, acculant Zérus.
"J'ai tout vue! Tes actions comme tes raisons! Tes actes vertueux comme ceux que tu cache! J'ai tout vue!!"
Elle prit son épée à une main, pour frapper dans la garde de Zérus qui en fut désarmé, et frappa en son torse du bout de ses doigts.
Zérus attrapa l'avant bras de la chevalière trop tard, car le contact de la main celle ci provoqua en lui une sorte d'ébullition sanguine.
Sa vue se mit à se troubler, son cœur à s'accélérer lui provoquant des sueurs brûlante, son sang lui même s'agitait bloquant toute ses commandes motrices.
Il lâcha le poignet de son adversaire, et tomba à genou devant elle rompant le lien atténuant progressivement son malaise.
"Je ne te juge pas Zérus Flam'Drin... Loin de là... Car tu es proche de moi..."
Il releva la tête, la fixant dans l'incompréhension, sans arriver encore à se mouvoir, ni à parler, alors que du sang commençait à couler de son nez.
La chevalière se tourna lui faisant dos, pour se diriger vers le corps d'Iran Lynflarona, l'Empereur telle qui était la dernière fois que Zérus put le voir.
La chevalière se pencha vers le cadavre, fermant les yeux de se dernier avec sa main.
"La vie que tu mène actuellement ne te conduira qu'à ta propre fin... Car celle d'avant te donnait un véritable but..."
La douleur se dissipa doucement, permettant à Zérus de se relever.
Non loin, se trouvait son arme, et son adversaire lui faisait dos, s'était le moment.
"Dit moi Zérus... Qu'étais cet Elfe pour toi...?"
La question chamboula Zérus, qui sentit un véritable intérêt dans la voix de cette femme.
Il marcha, vers son espadon, repensant à ses années passées ici.
Eduin son tuteur, l'Empereur et tout ce qu'il représentait, la détermination, la grandeur, la force.
Zérus ramassa son arme, la scrutant nostalgique.
"Il était tout... Mon guide... Mon mentor... Une personne inatteignable dont le devoir à la droiture, étaient immuable comme sa volonté..."
La Chevalière se releva, se tournant vers lui en le regardant.
"Te battais tu pour toi...?"
Zérus plongé dans ses pensées, scruta le corps de l'Empereur.
"Pour moi... ? Oui... Car je voulais être à son niveau... Je voulais être digne de lui... Qu'importe combien allait passer sous ma lame pour accomplir sa volonté... Ce que je souhaitais, été sa confiance... Son estime..."
"Voudrais tu revivre ce sentiment...?"
Un léger sourire, suivit d'un long soupir.
"Oui... Oui, je le voudrai..."
La Chevalière s'avança jusqu'à lui faire face.
"Sache que la Princesse ne te donnera jamais ce que tu cherche..."
Zérus releva la tête les yeux écarquillés mais savant très bien qu'elle disait vrai.
La Chevalière le fixa droit dans les yeux sans s'en détacher.
"Regarde moi Zérus... Dis moi qui je suis..."
Il se plongea dans ses yeux rouges, qui étaient d'une intensité sans pareille.
Ce que son regard véhiculait n'avait rien de commun, malgré ses différences, il sentait une force noble à l'intérieur, une prestance mêlée à une détermination que le défunt Empereur avait également, la force des monarques.
Il se pourrait même que l'Empereur ait hérité de cela de cette femme, qui était une Reine, même une Impératrice.
"Vous êtes... une souveraine..." Dit t-il subjugué par la présence de celle ci.
"Je suis Orgueil.... Celle que l'on nomme plus couramment sous le nom de Pride..." Se présenta t-elle en posant sa main au dessus du décolleté de son armure.
"L'Orgueil...? Vous êtes... L'incarnation de l'Orgueil...?"
Droite et fière, sans montrer une quelconque émotion, elle hocha la tête, en tapant le sol avec le bout de son épée.
"Je suis l'orgueil en toi Zérus... Celui qui te pousse à aller plus loin pour briller, celui qui t'oblige à respecter tes valeurs, celui qui t'impose de suivre ta parole, celui qui te fait réaliser, que l'existence impose son lot de sacrifice, et que seul ceux qui n'ont jamais renoncés peuvent subsister."
Zérus perdu, n'arrivait pas à croire qu'une telle créature pouvait exister, resta silencieux, le regard tremblant en regardant l'Orgueil qui était maintenant si clair, si indispensable pour lui, qui s'était toujours servit de la vertu comme excuse à son ambition.
Pride posa sa main sur le torse de ce dernier en s'avançant encore un peu de lui.
"Tu t'es battu toute ta vie bravement avec honneur, tu n'a jamais renoncé qu'importe la difficulté, tu as perdue une grande partie de ce que tu chérissais. Mais aujourd'hui, je te propose, toi qui es digne de mon attention, de me rejoindre..."
Zérus trembla de toute son être, sans arriver à détacher son regard de Pride.
"Je suis Pride... Les valeurs que j'incarne battent en toi... Tu renaîtra à mes cotés comme mon bras droit, vivant une nouvelle vie, loin de cette misère, loin de cette décrépitude. Portant notre vérité parmi les mondes sans craindre le temps... Je t'offre tout cela, si tu l'accepte..."
L'orgueil, Zérus savait qu'il n'y avait ni mensonge, ni tromperie dans les mots de Pride, car cela n'était pas son essence.
Son regard était bien trop fière pour se rabaisser à la mesquinerie, elle accomplirait sa promesse, même si un million d'âmes devaient être sacrifiées pour ça.
Hésitant, il ne savait que dire...
Rester ici? Une mort vaine dans l'oublie, finissant congeler dans les neiges éternelles, elle était peut être le salut qu'il attendait, du moins, c'est qu'il pensait en la voyant.
Pourtant, une chose l'empêchait de faire le pas.
"Qu'adviendra t-il de la Princesse...? J'ai prêté serment, et je refuse de la voir pleurer une nouvelle fois..."
"Anabélanore Lynflarona a été choisie par mon jeune frère..."
Le cœur de Zérus s'arrêta, imaginant les pires atrocités que Pride s'occupa vite de calmer.
"Tu n'a pas à t'inquiéter... Il est Avarice, est tel qu'il est, la Princesse sera traitée comme son titre la décrit, tu a ma parole, et si cela ne te suffit pas... Je m'arrangerai pour que tu puisse la voir régulièrement. Elle sera plus en sécurité avec lui, que là où elle se trouve actuellement."
La dernière chaîne de Zérus se dissipa, lui procurant même un soulagement.
Il avait étrangement toute confiance envers Pride, et n'avait plus à craindre pour la Princesse, qu'il pourrait même revoir.
Pourquoi rester avec son peuple décadent? Anabélanore et lui avaient été élus pour aller dans un nouveau monde, il n'avait rien à regretter.
Soudain il plaça son espadon droit devant lui, et s'agenouilla devant Pride, pendant que le souvenir du Palais Impérial se désagrégea comme un mur cachant le monde, les renvoyant sur la plate-forme flottante au cœur de l'espace illusoire.
"Dame Pride... J'accepte de vous servir, tant que votre parole et la mienne s'accordent et se respecte. Que vos promesses et mon devoir envers vous demeurent inaliénables."
L'épée de Pride se liquéfia en sang, remontant jusqu'à la main de celle ci pour être absorbé dans sa paume.
"Relève toi Zérus." Demanda t-elle en le mimant de la main.
Il se redressa, se mettant face à Pride.
"J'accepte ta loyauté en tant que Reine du Trône de Sang, et Régente des Sept... Accepte tu mon sang, te liant à l'éternité à moi, te protégeant de la vieillesse et de la décrépitude, de la maladie, comme de l'étreinte de Rashka. Te donnant une nouvelle force en t'offrant une partie de la vérité qui est la mienne...?"
"J'accepte tout ce qui pourrait me rapprocher de vous... Ma reine..."
"Très bien..."
Pride se colla à Zérus, lui attrapant les épaules sans détacher son regard de lui.
"Que Sangua t'ouvre les bras, car tu es désormais, son fils..."
Pride avança ses lèvres du cou de Zérus, pour le mordre avec ses canines bien plus longues et pointues.
La morsure de Pride envoya en Zérus une petite partie du Sang de Pride en lui donnant une plus grand part du sien.
Soudain, Zérus sentit ses veines se gonfler, une douleur lacérant lui arracher l'esprit.
Il tomba à genou sous la violence de son corps en pleine mutation.
Des lignes de sangs se tracèrent en peu partout sur son corps, ses canines s'allongèrent, l’efficacité de sens s'accrurent, ses os s'agitaient par la force de sa volonté chamboulée.
Ses cheveux noirs virèrent au gris, et l'ambre de ses yeux se tachèrent d'éclat rouge.
La douleur fut insupportable pendant des dizaines de secondes qui furent bien trop longue, mais après quelques minutes, il se releva transformé encore secoué, sentant un corps bien plus robuste et éveillé que jamais.
"Je n'ai jamais senti une telle force... Ma Reine... Quelle est..cette magie..?"
Pride scruta toujours avec sa réserve habituelle Zérus.
"Il s'agit de Sangua... La magie du Sang, dont je suis l'Avatar vivante..."
"Sangua... Dire qu'il existait de..."
Soudain Zérus entendit un coup de feu lointain.
Relevant la tête, il vit une autre plateforme léviter dans le ciel.
"Il se passe quelque chose la haut..." Dit t-il en sentant la présence de deux personnes au dessus, grâce à ses nouvelles capacité.
Pride observant au dessus semblait dérangée.
"On dirait que la Magistrice refuse la discution..."
"La Magistrice?! Syndra?!" Demanda brusquement Zérus.
"Quivia Syndra... Oui... Elle est têtue... "
Tout à coup Zérus se mit devant Pride en s'agenouillant.
"Ma Reine, laissez moi la convaincre! Je suis sur que je peux la faire changer d'avis!"
"Le Destin de la Magistrice n'est pas entre mes mains... Elle fera ses choix et les assumera, je respecte son entêtement, et en tant que telle je ne me mettrai pas sur son chemin, ni toi d'ailleurs...
Pride avait raison, Syndra avait choisie sa voie, il fallait maintenant qu'elle aille jusqu'au bout seule.
"Ta première mission t’attends..."
"Je vous écoute ma Reine..." Dit t-il, appréciant déjà ce retour à cette autorité divine.
"Les Forces des Sept encercle l'armurerie tenue par tes soldats.... La plupart des autres ont été capturés... Je veux que tu aille les retrouver, et que tu les convainques de me rejoindre ..."
"Ce sera avec joie ma Reine..."
La première mission de Zérus fut un véritable soulagement, car il savait ses soldats encore vivant.
Plus tard, la base tomba, et Zérus réussi à convaincre ses soldats de baisser les armes, et une grande partie, de prêter serment envers la Reine Pride, qui accorda le don de Sangua sous une forme moins pure que celle qu'avait reçu Zérus.
Le sang de son épée Dualtan accorda l'immortalité à tous, mais personne d'autre n'eut l'honneur et le privilège de recevoir le baiser de Pride, car seul les plus forts et les plus honorable méritaient une telle faveur, et indirectement, d'y survivre.
Tous rejoignirent le Palais des Péchés, découvrant leurs nouveaux chez eux, en compagnies des Démons qu'ils avaient affrontés.
Zérus sentait une destinée de grandeur et de combat s'offrir à lui.
Une vie qu'il désirait, et que grâce à sa Reine, était possible.
Pride le convia à une réunion dans le cœur du Palais, qu'il accepta, pour se présenter aux Sept autres Péchés.
Mais arrivait sur place, une mauvaise surprise se présenta à lui.
Il vit une nouvelle fois, Volrantis, qui avait été choisi par Envy pour lui servir d'Intendant et de messager.
Pour ne pas faire honte à sa Reine présente à coter de lui, il se tut, mais garda une haine féroce envers cette personne qui représentait tout ce qu'il détestait.
Pas vraiment étonné, il retrouva également Bélistan qui semblait avoir une relation très étrange avec sa nouvelle Maîtresse, Sloth qui était d'ailleurs absente.
Dans un sens, il se sentait rassuré de savoir Bélistan avec elle, car sa Reine bien que peu bavarde, avait dévoilée une attention particulière pour sa jeune sœur.
A sa plus grand joie, Anabélanore se présenta souriante, dans les bras de Greed, qui la cajolait comme une véritable reine en n'en faisant des caisses comme à son habitude.
Il était heureux pour elle, mais au fond de lui, une certaine jalousie lui piquait le cœur en voyant l'Avarice autant cavaleur avec elle.
Zérus essaya bien d'aller la voir, mais Pride l'arrêta de suite en lui attrapant le bras.
"Tu t'expose à l'Avarice en t'approchant Zérus... Ne sous estime pas l'instinct possessif de Greed ou tu périra... Laisse moi te trouver une solution..."
"Merci ma Reine..." Dit t-il en baissant la tête.
Il revit également à sa grande surprise, Lilith Tial'Rose, la petite Elfe qui ne cessait de croiser son chemin, et qui changée, avait été choisie par la Luxure.
Malheureusement, il apprit aussi, que Syndra s'était battue jusqu'au bout pour sa liberté, face à Lust, qui en plus de Lilith, la désirait férocement.
Elle avait perdue, mais avait ensorcelé son corps avec une magie inconnue mais très néfaste aux Péchés et surtout au Vide.
Enfermée dans une cage, elle vivait désormais comme un animal, dans le Palais de la luxure, hors d'atteinte des Démons, mais prisonnière pendant l'éternité...
A la fin du conseil, Zérus marchant avec Pride, était silencieux, songeur.
"Tu t'inquiète pour la Magistrice..." Lança soudainement Pride en continuant de marcher.
"Elle était ma disciple autrefois... Elle ne mérite pas un tel destin, la mort aurait été préférable..."
Pride ne répondit pas, continuant de marcher.
"Ma Reine..."
Elle s'arrêta, regardant du coin de l’œil son champion.
"Pouvez vous m'accorder une entrevue avec elle...?"
"Tu ne sais pas ce que tu me demande..." Soupira Pride toujours avec ce regard perçant et froid.
Zérus sentait qu'il en demandait trop, et baissa la tête en guise d'excuse.
"Cela était déplacé de ma part ma Reine..."
Pride resta un instant à méditer en observant Zérus, puis reprit son chemin en lançant.
"Soit... La Magistrice est une personne intéressante... Je ferai le nécessaire..."
Quelque jours plus tard, Pride réussit à convaincre Lust d'accorder cette faveur à Zérus.
Ils pénétrèrent juste tout les deux dans le Palais des plaisirs, étant accueillit par des Tentatrices et Tentateurs que Zérus avait déjà croisés pendant l'attaque de la base, mais qu'il avait nommé Succube pour les femelles.
"Maîtresse Pride, le Maître vous attends dans son salon privé, veuillez nous suivre..." Déclara un Tentateur en s'inclinant devant la Démone qui se tourna vers Zérus.
"Ne traîne pas... N'accepte rien, et évite de te faire toucher par eux..." Dit t-elle avant de s'éloigner avec un groupe de Démon de la Luxure, laissant Zérus avec une Tentatrice et un Tentateur, qui se croquèrent les griffes en le fixant.
Ils lui firent signe de les suivre, d'un geste élégant en synergie.
Zérus avança, gardant la main sur le manche de sa nouvelle épée, Tenskra la buveuse sanglante, une arme offerte par Pride elle même.
Dans le salon, Pride assise dans un canapé des plus moelleux et doux, regarda Lust qui était encore contrarié de son échec, le corps, et surtout la mâchoire sévèrement blessés.
"Tu accepte beaucoup de chose à ton nouveau Général, la sœur... Aie! SORT!!" Cria t-il à un humain nu doté d'une chaîne au cou, qui essayait de recouvrir les graves blessures de corrosion d'une baume verte, pendant que Lust s'agitait de gauche à droite.
L'esclave s'en alla la tête bien basse, ne voulant pas risquer la colère de son Maître.
"La loyauté ne se battit par sur la trahison et l’oppression... Je prend soin des miens..."
Soudain Lust à une vitesse sidérante se mit juste devant Pride en se penchant vers elle.
"Tu n'a jamais prit soin de moi il me semble... Grande sœur... ..."
Pride fronça les arcades, privée de sourcils.
"Tu paye le prix de ta désobligeance Lust... Tu ne respecte rien, ni les autres, ni les tiens..."
"J'ai fait ce que tu m'a demandée et je demande compensation sur le chant!" Cria t-il enivré par sa frustration.
"Que veux tu...?"
"Donne moi un accès à Sloth!"
"C'est encore hors de question que tu dérange encore notre sœur... Tu lui a déjà assez nuis..."
"Alors si tu refuse... Donne toi à sa place!"
Lust attrapa avidement la cuisse de Pride à l'endroit où l'armure ne recouvrait pas sa peau de soie, en se baissant vers elle la dévorant des yeux.
"Tu n'a aucun contrôle sur tes pulsions Lust..." Dit t-elle en restant impassible, malgré la main de Lust qui se glissait sous son armure, jusqu'à son entres cuisses.
"Même l'Orgueil connaîtra le désir..." S'enivra Lust en mettant au dessus de Pride, qui le fixa froidement.
"Très bien Lust... J'accepte... Mais sache que tu n'en tira aucun plaisir..." Conclue Pride, montrant ses canines ainsi qu'une lumière sanguine dans ses yeux.
Au sommet du Palais, dans une pièce dont le toit était en partie brisé, Zérus retrouva Syndra, enfermée dans une grande cage noire.
"Laissez nous..." Ordonna Zérus aux Démons de la Luxure qui le firent pas sans hésitation.
Il s'avança, s'abaissant pour regarder Syndra qui fixait l'extérieur en l'ignorant.
"Tu a l'air d'aller bien... Je suis content de te voir."
"Content...? Un monstre comme toi arrive encore à ressentir la joie...?" Répondit t'elle la gorge pleine de haine.
"Je suppose que cette réaction était inévitable..."
Syndra se tourna, lui lançant un regard plein de dédain.
"Tu te plais avec ta nouvelle Maîtresse...? Elle te fait jouir..? Elle te câline...? Elle te berce...? Avant de te demander de tuer...?"
"Tu te trompe Syndra, la Reine Pride n'est pas ce genre de femme..."
"De démon! Ne me met pas dans le même lot que cette aberration..." Rétorqua t-elle, avant de s'approcher de Zérus.
"Dit moi juste pourquoi... Pourquoi a tu fait ça..."
"J'ai ouvert les yeux c'est tout... Il n'y avait rien à attendre de notre vie, j'ai fait le choix de..."
Tout à coup Syndra tapa sur les barreaux furieuse.
"Le choix de devenir un esclave!!"
"Non... Je suis pas menotté comme tu pourrais l'imaginer... Ma Reine me laisse ma liberté, elle est bonne avec moi, sa cause est juste, et je me complais à la servir avec la même détermination que notre défunt Empereur..."
Le visage de Syndra se décomposa, elle comprit à ce moment, la raison de Zérus.
"Zérus... J'ai été amoureuse de toi..."
"Amoureuse..." Répondit t-il déstabilisé.
Syndra serra les poings, son dégout teintant sa voix.
"Mais tu vois... Je suis au moins satisfaite de n'avoir rien eut d'un idiot comme toi... Car finalement, en te voyant maintenant, je réalise que tu a toujours été qu'une coquille vide..."
Elle s'avança jusqu'à coller son front aux barreaux.
"Tu es incapable de penser par toi même... Tu restera qu'une marionnette, par ce que tu es incapable de vivre pour toi..."
Zérus avait écouté toute sa haine sans répondre, pour sortir d'un petit sac accroché à sa ceinture, un cadre photo qu'il tendit à Syndra.
"J'étais venu te remettre ceci."
Syndra prit le cadre, écarquillant les yeux en voyant la photo d'elle et sa Mère.
"Je l'ai prit dans ta chambre avant la chute du Palais Impérial, et je l'ai retrouvé qu'en venant ici..."
Des larmes silencieuse coulèrent sur les joues de Syndra, qui serra le cadre contre elle.
"Va t'en..."
Zérus se leva, regardant avec bienveillance une dernière fois Syndra.
"Je suis sur que Bélistan est déjà venu te voir... Lui aussi est triste de te voir ici..."
"VA T'EN!!" Hurla t-elle les yeux tremblants de peine.
Il hocha la tête, faisant demi-tour, retrouvant Pride en haut des marches les bras croisés, qui avait observée la fin.
Elle avait du sang autour de la bouche, qu'elle était en train d'essuyer avec un morceau de tissu blanc.
"Ma Reine.."
"Ne t'en préoccupe pas... Tu a fait ce que tu devais... Et maintenant, tu es prêt à tourner la page de ton passé..."
"Oui..."
Ils s'en allèrent, quittant le Palais de la Luxure...
Les premières années de services de Zérus auprès de Pride furent discret aux yeux du monde.
Entraîné par la Démone elle même pendant tout ce temps à maîtriser sa nouvelle force, il était enfin prêt à mener les siens qui avaient choisi comme lui de servir la Reine du Sang, deux ans plus tard.
Les premières campagnes de Zérus furent surtout des missions sur des mondes isolés dans le but de recruter, que ce soit par la force ou en convainquant, pour étoffer les effectifs Satyane de l'Orgueil.
Ayant encore une part d'humanité, Zérus savait convaincre en tant qu'Elfe, et non en tant que serviteur de Pride, ce qui rendait ses missions d'autant plus simple.
Cependant au combat, la soif de sang et de massacre de Zérus n'avait jamais été aussi forte depuis que la magie de Sangua parcourait ses veines.
Plus le temps passait, plus les sentiments comme la pitié, la compassion et le regret s'étioler pour laisser place à la domination.
Zérus se sentait fort, et il en devait être ainsi pour toute chose, les faibles n'étaient que des marches pour soutenir l'ascension des puissants, telle était l'ordre des choses.
Toutefois, il garda ses anciennes rancunes également, et trois ans après son vœu, il attaqua avec un groupe composé uniquement d'ancien soldat à lui, les Tréfonds de l'Envie, le réseau sous terrain servant de Palais au Démon Envy.
Son but était simple, traquer une dernière fois Volrantis, et le tuer une bonne fois pour toute.
Un nouveau Maître, un nouveau destin ne pardonneraient pas sa traîtrise.
L'assaut commença bien, progressant en tuant toute résistance, mais dès l'instant ou Envy en personne arriva pour mettre fin à cette expédition, cela tourna au massacre.
Sa Reine l'avait prévenue du danger que représentait l'Aîné des Sept, mais cela dépassait tout ce qu'il pouvait imaginer.
Envy était un véritable fantôme, allant d'ombre en ombre à une vitesse juste sidérante, son corps pouvait devenir translucide.
Son regard si intense, terrorisait l'âme, et juste le croiser, pouvait provoquer des spasmes de terreur incontrôlable.
Ses griffes étaient des faux, sa queue une lance, ses murmures adressés directement à la conscience de sa victime pouvait provoquer des hallucinations auditives, trompant tous les repères de sa victime dans l'espace.
En un instant, l'escouade de Zérus fut anéanti, jusqu'à ce que se dernier se fasse plaquer par Envy qui lui attrapa la tête dans sa main pour la plaquer au sol.
Envy essaya de le terroriser en le fixant de son regard le plus effrayant, mais Zérus ne lui ferait pas se plaisir, car il était le héraut de l'Orgueil, et celui ci ne s'incline devant personne.
Le Démon alla le tuer, mais soudain, arrivant vers eux, Pride rejoignit le combat en fixant Envy qui tourna la tête vers elle.
"Il suffit Envy... Laisse le, je m'assurai qu'il soit punie comme il se doit..."
"Ton champion s'est infiltré dans ma demeure sans y être convié... Tuant sans ma permission, si tu pense que je vais laisser passer cet affront..."
Pride posa sa main sur le manche de la garde de son épée.
"Je ne laisserai pas mourir tu le sais... Il est inutile de nous battre entres nous, le danger est bien trop grand pour nous affaiblir dans de veine querelle..."
Soudain Envy plaqua Pride contre le mur en lui sautant dessus à une vitesse démentielle.
Comment elle avait fait personne ne le savait, mais l'épée de la Démone était dégainée, et lame coller à la gorge d'Envy qui avait attraper celle de Pride avec la main.
"Je te hais... Toi et tes belles paroles... Toi et tout ceux qui t'accompagne..."
"Tu n'aime personne Grand Frère... Mais ce n'est pour autant que moi je ressens la même chose..."
Envy lâcha Pride, se remettant à quatre patte en fronçant les arcades.
"Disparaissez... Je ne veux plus vous voir fouler ce lieu..."
Tout à coup Zérus sentit son corps tétanisé se dégourdir, lui permettant de se relever.
Il rejoignit Pride, qui continuait de fixer Envy s'éloigner dans l'un des couloir.
"Sloth a quelque chose à te confier, l'écoutera tu...?"
"Peut être..."
Envy disparut dans la pénombre, laissant une libre sortie à Pride et Zérus.
Les années passèrent, et Pride réussit à négocier avec Greed pour affecter Zérus à la garde d'Anabélanore lors d'expédition diplomatique, en demandant à l'ancienne Princesse de représenter l'intérêt commun des Sept, et non uniquement celui de son Maître.
Greed fut difficile à convaincre, et après un combat contre Pride, il accepta finalement de permettre à Zérus d'être le garde du corps d'Anabélanore à l'extérieur.
Il en fut des plus satisfait, et la Princesse elle même réjouit de le revoir, espérant grâce à cette entente de lier l'Orgueil ainsi que l'Avarice plus étroitement.
Cette relation entres Zérus et Anabélanore n'en fut que des plus bénéfique pour Pride, qui prétextant la volonté de les unir, avait pu défier et combattre Greed lors d'un duel ne contrariant pas le pacte de non agression des Sept entres eux.
Une victoire qui lui permit de réaffirmer sa position de Régente des Sept, lui octroyant Anabélanore en Ambassadrice, l'accomplissement de sa parole, et la fidélité immuable de Zérus qui maintenant était désormais les poings liés à elle qui avait respectés toute ses promesses.
Zérus aujourd'hui accomplit la volonté de sa Reine, à l'ombre du Trône de Sang, préparant ses forces à un combat sans précédent.
Il devra se joindre aux autres forces des Sept qu'il méprisse pour faire face aux Légendaires Seigneurs Élémentaires qui n'étaient pas des contes, mais également à l'ennemie mortelle de sa Maîtresse, la Marcheuse des Étoiles qui avait déjà vaincue Pride en la maudissant avec Yun'del la Lune Carmin.
Zérus devrait mener les forces de l'Orgueil lui même, car Pride obligée de rester la plus impassible possible, risquerait de subir la malédiction et d'éveiller sa Rage Sanguine.
Mais ce refus de participer à la bataille ne pourra pas durer indéfiniment, car Zérus le sentit dans son âme.
Les Griffes de l'Ombre ressurgissent du passée, grognant dans l'obscurité sa voracité insatiable.
Les Jumeaux avaient vu le jour, et avec eux, l'éveil de K'vin ainsi que d'Horok la dévoreuse, l'ennemie jurée de Sangua.
"Les idéaux qui sont les vôtres étaient les miens jadis... Le temps à fini par les ronger avec les désillusions et les drames... Je n'ai pas à me justifier auprès d'enfants qui n'ont rien connues... Si vous aviez vu la noirceur du cœur mortel, vous cesseriez de déblatérer de telle niaiserie..."